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Sondage : misophonie et personnalité borderline

Après avoir reçu quelques témoignages de personnes qui se disent « borderline », nous souhaitons vous proposer de répondre au sondage suivant pour pouvoir voir s’il existe un lien entre les personnes borderline et la misophonie.

Une personne borderline souffre d’un trouble psychologique qui génère une importante instabilité émotionnelle ayant pour conséquence des problèmes mentaux et comportementaux liés au stress.

Voici 20 signes et symptômes caractéristiques sur lesquels se base un diagnostic médical (au nombre de 5 ou plus chez chaque personne) que l’on retrouve chez les personnes borderline :

  1. Hyperémotivité
  2. Sautes d’humeur fréquentes : réactions excessives à la moindre contrariété
  3. Épisodes courts mais intenses d’anxiété et/ou de dépression
  4. Colère inappropriée qui peut déboucher sur des conflits et des bagarres
  5. Difficulté à contrôler ses émotions ou ses impulsions
  6. Peur d’être seul, sentiments chroniques de vide
  7. Sentiment d’être incompris, négligé, rejeté, désespéré ou triste
  8. Sentiment de haine de soi et/ou dégoût de soi
  9. Efforts effrénés pour éviter les abandons (crainte excessive des ruptures, de l’éloignement) et instabilité dans les relations interpersonnelles (changements fréquents d’amis, de partenaire, de milieux professionnels, tendance à la manipulation, etc.)
  10. Méfiance/Soupçon/Crainte vis à vis des gens et des situations
  11. A la recherche de relations fusionnelles (tendance à idéaliser puis à dévaloriser l’autre)
  12. Besoin d’être rassuré, conforté dans ses attitudes et ses choix
  13. Comportements provocateurs ou revendicateurs
  14. Sentiment de persécution
  15. Fuite ou passivité face à l’adversité
  16. Difficultés à exprimer ses émotions et ses ressentis
  17. Comportements impulsifs, dangereux, d’auto-mutilation (crises de boulimie, conduite risquée, rapports sexuels non protégés, tendance au jeu ou consommation abusive d’alcool ou de drogues)
  18. Idées et gestes suicidaires
  19. Capacité réduite à prévoir les conséquences de ses actes
  20. Perturbation de l’identité (remise en question de projets ou de sentiments certains, questionnement sur soi, difficultés à analyser son ressenti)

Si vous souhaitez avoir un diagnostic de votre personnalité, nous vous recommandons de consulter un professionnel de la santé formé et certifié pour qu’il fasse son propre diagnostic médical.

Alors pensez-vous qu’il peut avoir un lien entre misophonie et personnalité borderline ? Envoyer vos réponses en remplissant le formulaire qui se trouve ICI

De : Lucie R.
Le : 27 décembre 2020
Témoignage : Je n’ai jamais entendu parler de « Personnalité Bordeline ». Je n’ai jamais parlé de misophonie, de sentiments ou de maladies mentales avec des docteurs (vive Wikipédia). Si jamais ça me concerne, je vous en ferai part.

De : Isabelle B.
Le : 23 décembre 2020
Témoignage : Je suis borderline (diagnostic effectué par une psychiatre en bonne et dur forme) et je souffre du bruit depuis tjs. Les bruits que je déteste par dessus tout sont les moteurs : moto, quad, tondeuse à gazon, tronçonneuse. Mais les bruits des gens qui mangent m’irritent également bcp. Les enfants qui pleurent ou crient ça me stresse horriblement. De manière générale je ne peux pas vivre dans le bruit : dormir, me concentrer, travailler. Cela fait 26 ans que je mets des boules quies pour dormir et parfois même chez les gens en soirée (j’entends quand même les conversations mais les sons sont atténués) et au travail. Même avec les boules quies je ne peux pas dormir avec quelqu’un qui ronfle. Je ne supporte pas la radio plus de quelques minutes, je coupe dès qu’il y a les pubs car leur bruit me casse la tête. Voilà…

De : Morgane L.
Le : 15 novembre 2020
Témoignage : Quand ça devient trop insupportable je n’arrive pas à me contrôler et je réagis sur le coup de la « colère ». J’en suis même désagréable apparemment, eux trouvent que j’abuse mais ça me rend très nerveuse…

De : Louis P.
Le : 11 juillet 2020
Témoignage : Je ne sais pas a quel point ces deux troubles psychologiques sont liés entre eux mais j’ai récemment été diagnostiqué avec de forts symptômes Bordeline Personality Disorder et ADHD. J’ai également réalisé que j’ai de plus en plus de mal à gérer le bruit ambiant. Ca ne semble pas être due a un bruit en particulier mais plus le brouhaha qui m’entour et les voix hautes (aigus) semblent avoir un impact plus fort. Dans ces situations (courantes) une forte sensation d’irritabilité apparait, suivi de colère et anxiété sociale. Généralement cela mène à des disputes avec ma partenaire qui parle très fort et cela me donne la sensation de ne plus pouvoir participer aux discussions avec mes amis et finalement de ne plus pouvoir sortir, en particulier dans les bars ou autres activités avec de nombreuses personnes. Je ne découvre qu’aujourd’hui l’existence de la Misophonie mais je me demande si mon traitement contre Bordeline et ADHD (Elvanse – 100mg/j et Lamotrigine – 200mg/j) ont dégradé ces symptôme, ou simplement que ces symptômes se sont aggravés suite à un épisode dépressif très fort qui a mené plus a mon diagnostique plus tôt cette année. Mon inquiétude est de devoir prendre et un autre traitement, ou l’ajout d’un nouveau traitement alors que je suis déjà « condamné » à prendre une quantité de médicaments au quotidien. Si jamais vous avez des recommendations pour ma situation je serais infiniment reconnaissant.

De : Laura P.
Témoignage : Diagnostiquée borderline et jamais supporté les bruits. La sonnerie de réveil, surtout si mon conjoint ne l’éteint pas rapidement, peut me mettre dans un état de colère complètement disproportionné. Si un bruit particulièrement long, fort et aigu survient, je suis dans un état nerveux intense avec sueurs et palpitations. Un bruit brusque type klaxon me rait sursauter systématiquement, même lorsque je m’y attends, mais aussi les bruits brusques moins forts comme le grille-pain.

De : Delphine P.
Témoignage : Bonsoir, pour la première fois je découvre mon problème la misophonie… Avez-vous des conseils pour peut-être m’aider à garder mon calme ?

De : Vanessa
Témoignage : J’ai été diagnostiquée borderline, et j’ai appris hier que ma phobie des bruits en tout genre était la misophonie. Je ne pense pas que l’un soit forcément associé à l’autre mais je pense en tout cas pour ma part que la misophonie découle de ma pathologie borderline.

De : Paula
Témoignage : Pas du tout du tout ! Je ne absolument pas comme ça !

De : Edouard S.
Témoignage : Bonjour, je viens à l’instant de découvrir l’existence de cette notion qu’est la « misophonie ». Je n’aurais jamais imaginé qu’en me levant ce matin j’allais pouvoir identifier le maux qui perturbe mon quotidien depuis des années déjà. Je ne saurai dire quand sont apparus mes premières sautes d’humeur et d’agressivité à l’égard de sons insupportables, mais je sais qu’il est des bruits capables de me faire littéralement péter les plombs. Il y a principalement les bruits de bouches, de reniflements, les bruits « cycliques » donnant l’impression de ne jamais finir, les bruits assourdissants (la perceuse du voisin, le marteau-piqueur, les scooters ou motos dans la rue etc…). Tout cela me fait monter dans les tours en un quart de seconde, et souvent cela redescend tout de suite, capable de me calmer aussi vite que je m’énerve, pourvu que le bruit s’éloigne. Pour l’anecdote, il m’est arrivé un jour de cadrer un événement en vu de réaliser une émission de débat littéraire. En tant qu’opérateur, le casque sur les oreilles est primordial, permettant de communiquer les uns avec les autres. L’un des membres de notre équipe mâchait un chewing-gum et le son, amplifié par le casque et couplé à l’insupportable grésillement d’un matériel plus trop neuf à faillit avoir raison de moi. Je me suis vu balancer tout le matériel d’un coup et fuir loin de cet endroit. La seule chose qui m’a maintenue à ma place, c’est mon statut précaire de stagiaire, mais cet épisode restera longtemps gravé dans ma mémoire. Ce qui m’inquiète le plus, ce n’est pas tant d’avoir le sentiment de ne pouvoir me contrôler dans certaines situations comme celle plus haut et qui, finalement, sont assez rares. Mais bien de me voir correspondre à la plupart des points que vous mettez en lumière dans votre catégorie « Borderline ». C’est pourquoi je trouvais intéressant, voir même important, de partager avec vous mon expérience. En premier lieu, je tiens à préciser que je ne suis pas spécialement adepte de tous ces tests psychologiques. Je n’ai jamais participé à ce genre de choses, mis à part le test du MBTI qui m’a fourni un résultat d’INTJ dont certains éléments concordent assez avec ce que je vis au quotidien : solitaire, sentiment parfois de ne pas comprendre les autres et de ne pas être compris, difficultés à nourrir une relation intime… Dans le cas présent, sur les 20 points que vous mettez en évidence, j’en note 17 correspondant à des états que je vis, sinon quotidiennement, du moins de manière épisodique. Je réagis assez vivement aux événements extérieurs, fait montre de sautes d’humeurs très régulièrement (capable de passer d’une rage excessive au calme, voir même, parfois, à sourire alors que 5 minutes plus tôt j’en étais à retourner une table ou balancer quelque chose par énervement). Ce point correspond aux symptômes : 1 / 2 / 4 / 5. Comme tout a chacun j’éprouve des moments d’anxiété somme toute assez naturel (certains épisodes de la vie imposent cela), mais je subi également des moments de dépression ou j’ai justement cet impression, comme vous dites « d’être incompris, négligé, rejeté, désespéré ou triste ». On pourrait mettre ça sur le compte d’un excès d’orgueil, mais en réalité, ce n’est pas tant l’envie que les gens m’acclament ou se tournent vers moi, ce qui m’importe assez peu, mais je supporte mal que l’on me juge. Surtout à tord. J’ai également énormément de mal à « saisir l’instant », à vivre correctement le moment présent sans, sans cesse, « intellectualiser ce moment », vivre un moment en pensant que je suis entrain de le vivre plutôt que de le vivre pleinement. Je ne parviens aucunement à lâcher prise. Ce point correspond aux symptômes : 3 / 6 / 7 / 8 / 9 / 10 / 11 / 12 / 15 / 14 / 16 / 20. N’ayant pas pour habitude de plier aux moindres injonctions, je m’accorde volontiers avec le point 13. Pour les autres points, je ne me sens pas particulièrement en phase avec eux : je n’ai ni tendances suicidaires (je ne quitte jamais la salle de Cinéma avant la fin du générique), et n’ai aucune tendances à l’auto-mutilation ni de comportements dangereux vis à vis de l’alcool et de la drogue (car, ne supportant pas lâcher prise, je ne supporte pas l’absence de contrôle qu’impose une consommation excessive d’alcool et/ou de drogues. Pour les conséquences de mes actes, je pense pouvoir les mesurer assez sainement, même si mes comportements parfois agressifs semblent me faire perdre pied l’espace d’un instant, je pense être assez lucide quotidiennement pour gérer mon futur proche sans surprises particulières. Pour terminer, je précise que j’ai quitté la région parisienne à cause du bruit, que ma vie se divise entre moments calmes chez moi et la frénésie de mon travail dans le domaine du spectacle et que je parviens malgré tout à vivre avec tout ça. Cela fait de moi une personne solitaire, ayant besoin de calme, de se retrouver lui-même, de comprendre le monde qui l’entoure, d’une certaine stabilité etc…
Lorsque je cherche à mettre en ordre des idées, écrire (car oui, j’essaye d’écrire car c’est là encore le meilleur moyen que j’ai trouvé de me retrouver) j’écoute de la musique que je qualifie d’a-tonale. Ce que compose un auteur comme Robert Rich, par exemple, participe à mon bien-être.  J’espère que mon témoignage vous sera utile.

De : Cora P.
Témoignage : J’aime mes amis et ma famille. Mais pour leur bien être et surtout pour ma tranquillité d’esprit je préfère vivre seule, la Misophonie pouvant me rendre violente ou déclencher des migraines ophtalmiques je préfère fuir et m’isoler.

De : Hugues
Témoignage : J’ai 52 ans et viens de découvrir hier que je suis misophone. Tout a commencé à l’adolescence, ou les bruits de mastication de ma famille me rendait fou… A l’époque, le remède instauré par mon père fut assez « violent », assorti des provocations amusantes au petit qui ne supporte pas les claquements de langue, et bien sur d’une étiquette « psy » qui m’a poursuivi longtemps d’ailleurs. Eh oui on ne s’embêtait pas à cette époque, dans ce milieu, avec cette culture. Les résultats scolaires ont chuté, ma vie sociale, de part ce handicap et la vision des « autres » m’ont rapidement amené à un statut de paria… Le plus spectaculaire fut de passer de premier de la classe à médiocre : Perte de concentration, impossibilité de raisonner, d’avoir de l’intérêt, etc… ajouter à un environnement familial dur, quasi carcéral… Car même si je corresponds effectivement aux points 1,2,4,5,7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 17 (je me suis presque détruit les tympans…),  les points évoqués doivent aussi être positionnés dans l’environnement social de la personne qui à mon sens peut exacerbé certains travers déjà causés par notre hypersensibilité aux sons particuliers. C’est à se demander à ce jour comment j’ai pu survivre et obtenir malgré tout une certaine forme de stabilité. A mon sens, on ne peut donc pas tout attribuer le « Borderline » à la misophonie, mais cependant l’interaction pathologie/sphére sociale façonne un être différent. Un peu de compréhension de l’entourage serait une solution, comme un aveugle qu’on aide à traverser ou qu’on guide avec du matériel spécifique. Une question se pose cependant : D’un point de vue Neurologique, la puberté apporte cette dysfonction : Est-elle à l’origine dans mon cas d’une baisse significative des capacités intellectuelles ? Mon père ayant connu des désordres neurologiques et comportementaux tout au long de sa vie, est-ce héréditaire ? Dois- je entreprendre un suivi par un neurologue ? Beaucoup d’interrogations n’est ce pas mais un réel soulagement de savoir que je suis juste victime à la base…

De : Aude C.
Témoignage : Je suis misophone TRES sensible aux bruits, et bipolaire de type 2 (type léger).

De : Stéphanie L.
Témoignage : J’ai découvert la misophonie lors d’une émission sur M6. J’ai 48 ans. Je ne supporte pas les bruits répétitifs : horloge, goutte à goutte, ronflement. Impossible de m’endormir avec ces bruits. Je ne supporte pas non plus les aboiements de chiens qui m’agressent. Nous avons une perruche que je ne supporte plus car elle crie fort et longtemps. Ma seule solution est la fuite ou les boules Quies. En lisant vos 20 critères sur les personnalités borderline, j’ai compté 13 points me correspondant. Donc dans mon cas, je dirai que les deux notions sont cohérentes.

De : Aicha Z.
Témoignage : Bonjour, je m’appelle Aicha et je suis misophone depuis mon enfance. Je n’arrive à supporter certains bruits qui me pourrissent la vie. Étant étudiante, je souffre de tous les bruits des autres.

De : Lauriana C.
Témoignage : J’ai 20 ans mais je suis misophone depuis mes 10 ans. Mon problème c’est d’entendre les gens mâcher, respirer fort et traîner des pieds. Je ne vous parle même pas de ceux qui hurlent et à chaque fois que je suis dans une foule je n’arrive pas à me concentrer sur ce que me dit mon interlocuteur. Mon oreille est distraite par le brouhaha et n’entend plus que ça ! A chaque fois que c’est le bruit de mâchement, j’ai envie de ravager tout ce qui m’entoure. Ça a, en parti, détruit ma relation sentimentale d’alors. J’entre dans une colère noire et reste dans mon silence à envoyer des regards tueurs envers le « coupable ». J’ai remarqué que mon frère était aussi misophone. Apparemment c’est dans les gènes. Je n’ai pu mettre un mot sur ce problème que grâce à un article sur Facebook sur la misophonie, d’un site sérieux.

De : Amelie B.
Témoignage : Je me reconnais dans beaucoup de points de la personnalité Borderline mais je n’ai pas été voir un professionnel de santé pour le confirmer. Je pense notamment que le point 16 sur la difficulté d’exprimer ses émotions etc font que j’ai du mal à communiquer et retarde mon premier rendez-vous. Je ne sais pas si un lien existe entre misophonie et borderline mais il est certain qu’ils partagent un trait commun : réactions excessives (point 2 et 4). Peut-être est-ce dû à cette similarité entre les deux profils que l’on y voit un lien. Lorsqu’un bruit déclenche la misophonie on est pris d’une colère/haine soudaine. En borderline, la même réaction peut être déclenchée mais dans d’autres contextes, pour ma part ce serait une « perte » de contrôle ou de la frustration.

De : Luc A.
Le : 02 mai 2018
Témoignage : Être cash ! Ne pas garder les choses pour soi ! Ou alors fuir !

De : Amina Y.
Le : 02 septembre 2018
Témoignage : Je suis borderline et je souffre de misophonie. Je pense à me faire mal lors des situations où j’écoute des bruits. Ma réaction vis à vis de ça, c’est de quitter là où je suis. C’est une angoisse réelle. Merci

De : Katharina G.
Le : 28 février 2019
Témoignage : Bonjour, j’ai 42 ans et je m’aperçois aujourd’hui que je suis misophone depuis environ 25 ans. Je détruis les gens que j’aime autour de moi tant je suis malade avec tous ces sons. Il m’a fallu perdre l’amour de l’homme de ma vie pour me rendre compte de cela. Je ne savais même pas que c’était une maladie. C’est un appel au secours comment se soigner. Merci à tous

De : Marie A.
Le : 20 mars 2019
Témoignage : Bonjour, je viens d’apprendre sur le net que je l’étais visiblement aussi. Je souffre du bruit depuis l’enfance, et mon père était également très intolérant au bruit. Je crains énormément les bruits aigus, j’entends les ultrasons et je hais les bruits de claquement de porte, les aboiements de chien et les bruits mouillés du corps, mais aussi les tiraillements de chaise sur le sol, les craies qui crissent. Les ondes de portable me donnent des maux de tête et je suis obligée de me protéger avec de la shungite (c’est efficace). Quand je suis fatiguée, j’entends aussi un vrombissement électrique près des prises de courant. Depuis quelques mois, mes nouveaux voisins ont un chien, et il aboie souvent : je sursaute sans arrêt et mon stress est à son maximum. Je suis si fatiguée… Ces gens ne comprennent pas malgré mes explications et mes plaintes au syndic. J’ai 42 ans, l’impression d’être un extraterrestre, et j’en ai assez de ma vie… Actuellement, je fais un Doctorat en Ethnologie car je voudrais comprendre l’humain… qui m’est si lointain et dont les bruits me sont trop proches. Je suis un « haut potentiel » et je souffre par périodes non régulières de gros désespoirs existentiels (envie de mourir +++). Ma « misophonie » m’empêche de vivre et de côtoyer les autres car je vois bien que nous ne percevons pas le monde de la même façon. Ma façon de vivre est un filtre tragique de la réalité : tout y est amplifié, tout y est souffrance et solitude, angoisses et déplaisirs. Je sors très peu, sinon pour aller répéter avec le chœur avec lequel je chante, mais je n’ai pas de plaisir à aller flâner en ville : trop de gens, de sons et de lumières (je ne la supporte pas non plus) qui me fatiguent. Les sons harmonieux (le classique seulement) me font du bien, mais je n’aime pas chanter près d’un soprano trop aigu (je suis Alto 2 heureusement !). J’espère avoir pu vous aider. Marie

De : Joël B.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : En complément de ce que dit Christopher : « La fatigue amplifie le phénomène et me rend plus sensible », personnellement je rajouterais : « Je suis hyper-sensible et ce phénomène m’épuise ! « 

De : Lydia B.
Le : 13 juillet 2019
Témoignage : Je pense qu’il y a beaucoup de similitudes dans mon cas : peur de l’abandon, crises d’angoisse, comportement auto destructeur etc.

Source : blogspot.com

Source : blogspot.com

11 thoughts on “Sondage : misophonie et personnalité borderline

  1. Marion dit :

    Je dirais 3, 7 et 12 mais dans des proportions moyennes.
    Pour la 7 en même temps j’ai un parcours de vie hors du commun, encore peu de gens ont la possibilité d’en observer les caractéristiques et les conséquences. J’ai fini par réaliser le fait qu’ils n’avaient pas les moyens de comprendre mais au fond de moi, j’avoue que je les tiens toujours pour responsables de leur manque d’ouverture d’esprit.

  2. Magali dit :

    Bonjour,

    Je ne suis pas borderline (du moins je ne crois pas l’être et je ne corresponds pas à beaucoup des symptômes évoqués ci-dessus).

    Il y a quelques années, suite à la naissance de mon enfant et en l’accompagnant dans son développement, j’ai découvert la notion de « haut potentiel », dont l’un des traits fréquents est l’hyperesthésie, soit une exagération anormalement intense d’un ou plusieurs de nos sens (dans mon cas, la sensibilité à certains sons, mais aussi au toucher de certaines matières telles que la laine). Avant de découvrir la notion de misophonie, j’avais conclu que ma souffrance à l’égard des bruits de bouche, d’ongles ou de montre devait correspondre à cette notion d’hyperesthésie. Encore aujourd’hui, je suis plutôt convaincue que ces troubles peuvent être liés.

    J’ignore tout des troubles borderline, mais personnellement, je prospecterais donc aussi du côté de l’hypersensibilité des personnes à hauts potentiels.

    1. fritz dit :

      Bonjour,
      Comme vous le savez sans doute, les personnalités HP sont souvent synesthésiques, ce qui semble avoir un rapport avec la misophonie (ci-dessous un extrait de l’article Wikipédia). Il se peut aussi que la synesthésie ne soit pas « déclarée » autrement que par un symptôme misophonique…
      « Il a été suggéré un lien entre la misophonie et la synesthésie, une affection neurologique dans laquelle la stimulation d’une voie sensorielle ou cognitive conduit à des expériences automatiques et involontaires dans une seconde voie sensorielle ou cognitive. Le problème de base pourrait être une déformation pathologique de connexions entre les différentes structures limbiques et le cortex auditif, provoquant une synesthésie son-émotion. Certains individus souffrent à la fois de misophonie et de synesthésie. De nombreuses personnes atteintes de synesthésie en dénombre plusieurs formes ; il existe plus de 60 types de synesthésie rapportés. »
      Par ailleurs, les personnalités HP sont proches de certains autismes et autres singularités faisant penser à des comportements border-line (intitulé sous lequel on fourre pas mal de fonctionnements atypiques).
      Bon courage ! CF

  3. Mimie dit :

    Je ne suis absolument pas borderline 🙂

    En revanche, je crains les bruits forts – style feu d’artifice par exemple – mes oreilles souffrent. Mais je ne pense pas que cela soit lié à la misophonie, pas plus que le fait d’être borderline 🙂

  4. eLO dit :

    Bonsoir

    Mon amie borderline est très sensible aux sons, au bruit et est perturbée par les bruits de bouche à table, mais aussi par des bruits forts, nombreux… Cela la gêne et peut être s’ajoute à ses réactions disproportionnées

  5. Tima dit :

    Non, je suis misophone (j’ai découvert aujourd’hui que c’était le nom de ce que j’ai ^^) mais je ne suis pas du tout borderline!
    Peut être que tous ceux qui sont borderlines sont misophones mais le contraire n’est pas juste 😉

    1. S.D dit :

      J’ai été diagnostiquée borderline il y a quelques années mais ne souffre en aucun cas de misophonie. Par contre il m’arrive fréquemment de ne pas pouvoir supporter une mastication la bouche ouverte chez quelqu’un ou certains gestes/ tic sans rapports aux bruits.

  6. cedric dit :

    Wow 19 sur 20 …

  7. p. dit :

    Diagnostiquée borderline, absolument pas misophone (ne connaissais même pas ce terme avant d’être tombée sur ce site par hasard).

  8. Sagnier dit :

    51 ans… pas borderline… merci à ces personnes pour leur témoignage… Mysophonie insupportable depuis l’adolescence… Aidez-nous…. On est horrible, terrible même, avec les gens que l on aime. C’est affreux… Merci POUR votre aide.

  9. Lucie dit :

    Je suis misophone.

    Quand au borderline : actuellement, 14 critères sur 20 potentiellement validés (je dois en discuter avec mes proches pour confirmer). Il faut savoir que je suis actuellement très mal dans ma peau.
    Je ne me souviens pas vraiment de mon enfance, mais je sais que j’étais misophone à mon adolescence, avec aussi une bonne part de mal être. Ma misophonie n’a pas bougé depuis (même lorsque j’étais complètement et totalement bien dans ma peau). J’ai juste eu l’impression quelle a augmenté avec le temps, mais c’est peut-être du à ma prise de conscience de cette maladie.

    Je n’ai jamais discuté de mes sentiments avec un professionnel de la santé donc… Je ne suis peut-être pas atteinte de la pathologie borderline. Il en va de même pour la misophonie, je n’en ai pas parlé à un médecin.

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