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Trucs et astuces pour atténuer la misophonie

Appels à tous les personnes concernées, envoyez-nous vos trucs et astuces pour faire face à la misophonie au quotidien. Si ça fonctionne pour vous, cela peut vraiment être bénéfique à d’autres personnes dans la même « galère » que vous : Pensez-y !

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De : Lucie R.
Le : 27 décembre 2020
Témoignage : A table, je me mets un doigt dans l’oreille droite, j’exige que le son de la TV soit allumée (à ma gauche). Je joue à un jeu sur mon téléphone portable tout en mangeant. Lorsque le son est éteint, je me bouche les deux oreilles et regarde dans le vide en attendant que quelqu’un comprenne qu’il faut remettre le son (pour qu’il n’y ait aucune colère du type : « C’est pas moi qui ai éteint le son, pourquoi tu me regardes comme ça! » »Qu’est-ce qu’il y a encore!? »). Lorsque je n’arrive pas à me concentrer sur le jeu, la TV, je sors de table quelques minutes puis je reviens. J’analyse aussi quels types d’aliments mangés crée le plus de bruit (soupe, banane, fraise, orange, boissons, purée… en bref les aliments avec des liquides ou) et donc je me prépare ou je préviens les autres de mes possibles réactions. Je PARLE !!! Je dis quand je ne suis pas bien et pourquoi, ça permet à mes proches de COMPRENDRE AVEC MOI ce qui me gêne, quand je risque de faire une crise. Je ne vois pas d’autres mots pour expliquer cette maladie. Je le compare à l’épilepsie : certaines lumières provoquent des crises d’épilepsie, certains sons provoquent mes crises. Il n’y a pas de discussions sur le fait de contrôler la crise d’épilepsie, on ne peut que la subir. Il en va de même pour la misophonie, jusqu’à ce qu’on ai un médicament qui diminue les crises. Hors des repas, je mets mes écouteurs avec une musique sans paroles (je n’arrive pas à travailler, me concentrer quand il y a des paroles) ou je fuis.

De : Sonia M.
Le : 20 décembre 2020
Témoignage : Bonjour, ma misophonie a commencé lorsque j’avais 7-8 ans, les bruits de bouches étaient tellement insoutenables que j’ai commencé à manger seule vers 14 ans. Elle s’est aggravée avec le temps, élargissant le panel des bruits insupportables, m’isolant de plus en plus. J’ai d’abord pensé avoir une phobie et j’ai fait une hypnothérapie de plusieurs mois lorsque j’avais 23 ans qui m’a beaucoup aidé mais pas sur ça. J’ai eu la malchance d’attraper une paralysie faciale lorsque j’avais 26 ans et je l’ai toujours depuis, ce qui m’empêche de fermer la bouche en mangeant, je fais beaucoup de bruit. La haine que j’avais contre les bruits des autres s’est retournée contre moi et je n’arrive plus à manger avec les autres car je projète ma misophonie sur les autres alors qu’ils s’en moquent, la bonne chose c’est que leurs bruits à eux… ne me font plus rien, les collègues peuvent même manger du chewing gum toute la journée alors que nous sommes deux dans le bureau sans que cela ne me déconcentre alors que j’ai déjà démissionné par le passé pour une collègue qui reniflait souvent à plusieurs postes de moi il y a quelques années. Ce que je voudrais vous dire c’est tout d’abord que j’adhère avec l’astuce qui consiste à se concentrer sur ses bruits à soi mais qui plus est, à ne pas le faire pour déranger les autres mais plutôt en se permettant de vivre pour permettre aux autres de vivre. Je suis quelqu’un de très créatif et d’hypersensible, c’est surement votre cas aussi si votre cerveau est câblé de manière à être touché si fort par notre environnement, l’hypnose et la thérapie analytique m’ont surtout montré que j’étais trop dans le contrôle de moi même et que vouloir contrôler l’environnement (ses bruits) n’en était qu’un miroir. Je vous souhaite à tous de réussir à surmonter ce problème car c’est un véritable handicap qui isole et rend malheureux et incompris. Je pense que tout travail sur soi peut faire du bien pour lâcher prise et s’accepter totalement, cela permet d’accepter les autres, aussi donner une place à son hypersensibilité en écoutant de la musique afin de profiter de cette sensibilité dans le bon sens aussi, et voilà mon dernier conseil car cela a marché pour moi c’est de s’écouter manger au lieu d’écouter les autres, cela donne de la honte mais au moins cette honte n’a pas de sens et c’est toujours moins douloureux que la haine car l’entourage ne comprend jamais ce qu’on vis, et si c’est trop dur, le dire et partir au lieu de se mettre à haïr la personne, amour et courage à vous tous 🙂

De : William L.
Le : 28 juillet 2020
Témoignage : Bonjour à tous, je vous livre la solution que j’ai trouvée après de nombreuses recherches et qui m’a permis de retrouver espoir et réconfort. Après avoir longtemps cherché à éviter le bruit (casque anti-bruits ou à réduction de bruits, mousses, boules quies), je me suis rendu compte que cela provoquait l’inverse de l’effet recherché, c’est à dire une sensibilité toujours plus grande aux bruits. D’après les nombreux articles que j’ai pu lire sur les sujets « hyperacousie/misophonie/accouphènes », je crois que le mieux n’est pas de s’isoler du bruit mais bien au contraire, de s’y confronter. Intolérants à certains bruits (tic-tac, bruits de circulation, ronflements, etc), j’utilise mon smartphone, une paire d’écouteurs sans fil (Jabra 65t, petits, discrets et plutôt agréables à porter) et je vais sur le site Mynoise.net dans la rubrique générateur de bruits blancs (https://mynoise.net/NoiseMachines/whiteNoiseGenerator.php). L’avantage de ce site, c’est que l’on peut régler chaque bande de fréquence individuellement de façon à pouvoir couvrir avec précision les bruits qui nous dérangent. Il est conseillé d’utiliser cette solution de bruit blanc (ou rose ou marron) sur plusieurs mois à raison de 2h minimum par jour afin de désensibiliser « l’oreille ». En espérant avoir apporté ma petite contribution à une grande souffrance. Je reste à disposition pour d’éventuelles questions.

De : Liza D.
Le : 03 juillet 2020
Témoignage : Bonjour, je vais aller à l’essentiel. L’hyperacousie et la misophonie, c’est un calvaire. Dernièrement j’ai essayé plusieurs séances de sophrologie, hypnose, EMDR,… aucun résultat ! Je pense que ce n’est pas un problème psychologique. Depuis 3 mois, maintenant, j’écoute 1 heure de bruit brown et 1 heure de bruit blanc, soit 2 heures par jour. Au début j’avais du mal à écouter le bruit blanc, maintenant, aucun problème. Apparemment il faut environ 6 mois pour avoir des résultats. Je m’accroche. Je commence à avoir des résultats. Je ne mets plus de bouchons dans les oreilles, la journée, lorsque je n’en pouvais plus. De toutes façons, les bruits insupportables sont réels et il faut, aussi, faire en sorte de les diminuer. En plus c’est gratuit. J’ai mis les enregistrements de bruit brown et blanc dans mon smartphone, avec des oreillettes et je continue mes occupations. Autre petit truc, lorsque je suis en contact avec des personnes qui mastiquent bruyamment, je mâche en faisant encore plus de bruit qu’elles, en les regardant. J’ai du mal à ne pas éclater de rire. Courage à toutes et tous.

De : A H.
Le : 25 mai 2020
Témoignage : Je viens de commander un casque antibruit, pour pouvoir être tranquillement dehors sans être (trop) dérangé par le voisinage qui tronçonne ou tond, ce qui m’agace énormément (envie de violence !) en m’agressant les oreilles et me privant de ma liberté d’être simplement présent chez moi… J’attends beaucoup de cette solution que j’ai vue utilisée pour la première fois de façon sociale dans le milieu du handicap où je travaille. Pour moi ce genre de protection auditive ne s’adressait qu’aux personnes travaillant dans une usine bruyante ou avec des machines bruyantes. Mais, plus qu’un aspect sécurité/protection, cela peut aussi améliorer sa vie dans certains moments complexes.

De : Florian P.
Le : 03 mars 2020
Témoignage : Bonjour à tous, aujourd’hui j’approche des 20 ans et durant les dernières semaines, j’ai « guéri » de la misophonie. J’ai commencé à souffrir de misophonie enfant, aux alentours de mes 6-7ans. Comme beaucoup d’entre nous, cela me faisait souffrir au quotidien, je me repliais sur moi-même, j’avais des montées de colère et de rage face aux bruits de mastication, etc, et donc face à ça je trouvais mes astuces comme me concentrer sur les bruits que je faisais ou faire d’autres bruits pour couvrir les « mauvais bruits ». Il y a presque 2 ans, j’ai essayé ,sur les conseils d’une sophrologue, la méthode tipie, une technique basée sur les énergies si je ne me trompe pas… Une grosse déception, cela ne marche pas. Je reste donc deux ans sans rien faire en me disant que je devrais vivre avec toute ma vie… jusqu’à décembre 2019. Je vois sur ce site un témoignage d’une mère (je ne me rappelle plus le nom désolé) qui compte prendre rdv avec plusieurs spécialistes pour son fils atteint de misophonie. Dans ces spécialistes, il y a un psychothérapeute pratiquant l’EMDR, je fais quelques recherches et je vois que cette technique provoque dans la plupart des cas une « guérison » des traumatismes en quelques séances, et je me décide donc à prendre rendez-vous chez une psychothérapeute pratiquant l’EMDR. 1ère séance et rien ne se passe, c’est même pire qu’avant, et lors de la 2ème séance, on se rend compte avec la psychothérapeute, qu’en fait, je ne hais pas les bruits mais le silence dans lequel les bruits viennent s’installer. En travaillant sur ça, je vois rapidement des progrès, et à partir du moment où l’on a trouvé la cause de cette « haine » du silence, j’ai comme guéri. Cette cause c’était la peur de mon père ajouté à une forme de rejet de mon père, de ma part. Quand j’étais petit il était assez soupe au lait, s’énervait facilement, et donc j’étais souvent engueulé pour des petites choses, et cela se produisait souvent à table, et était suivi de silences pesants. Et le point de départ de ma misophonie, a été je suppose, le jour ou j’ai cassé le grille-pain aux alentours de 6 ans, et où je me suis fais engueulé sévèrement, j’ai été forcé de finir mon petit déjeuner en subissant un très lourd silence que je ne pouvais briser sous peur d’être encore engueulé, et dans lequel sont venus les bruits de mastication très fort de mon père énervé. À partir de ce moment je me suis comme protégé de mon père en m’éloignant, en le rejetant plus ou moins, comme si je ne l’aimais pas car je pensais que lui non plus, car les mots « je t’aime » n’étaient jamais sorti de sa bouche. Enfin du moins, c’était ce dont je me rappelais. Et d’un coup un souvenir m’est revenu où il me l’a dit quand j’étais petit vers 5 ans je pense, sauf qu’avec ces engueulades, j’ai comme mis sous clé ces mots et les ai remplacé par un silence. Un silence comme ceux à table, un silence lourd et mauvais. Un silence spécial que j’ai finalement associé au silence en général, et donc je subissait inconsciemment chaque silence comme si je ne pouvais pas le briser et donc forcé d’écouter ce qu’il se passait durant. La clé de ma « guérison » a donc été de comprendre, d’accepter les mots « je t’aime  » de mon père pour briser le silence. Et aujourd’hui je me sens bien, je sens qu’un mur s’est brisé avec mon père, et surtout je ne fais presque plus attention aux bruits de mastication, reniflement, etc, etc. J’ai envie de dire que j’y fais attention comme une personne ne souffrant pas de misophonie. Je pense que chaque cas est différent, mais le silence est peut-être une meilleure piste que le bruit pour certain(e)s, mais peu importe la cause tant qu’elle n’est pas ORL (et donc propre au corps et non l’esprit ?), vous n’avez rien à perdre à aller voir quelqu’un pratiquant l’EMDR. J’espère que ce témoignage aidera certains d’entre vous, et je souhaite remercier cette femme qui a publié ce témoignage sans lequel je souffrirais toujours de la misophonie encore aujourd’hui.

De : Ninie S.
Le : 23 février 2020
Témoignage : Truc contre la misophonie « bruits de bouche » : mâcher un truc. Toujours avoir des munitions dans son sac (chewing-gum, bonbons…). Bien sûr, le dégoût t’interdit de mâcher comme un gros porc. Mais rien que mâcher en silence m’aide beaucoup. Pour la misokynesie…. Pas trop le choix, obligée de changer d’air.

De : Joe G.
Le : 20 décembre 2019
Témoignage : J’ai des gros problèmes avec les gens qui soupirent de façon grave et forte, au début c’était incontrôlable, j’avais en fait la sensation d’être jugée, comme si ce soupir s’adressaient directement à moi. Maintenant, il m’arrive toujours d’être obsédée par des sons, mais grâce à l’arrêt d’excitant (tabac, sucre, écran), la pratique de yoga, taï chi, méditations, technique de respiration et surtout une grosse remise en question de mon mode de vie, je commence à mieux comprendre ces troubles. L’intérêt de ces techniques, c’est quelles ne nécessitent aucun accessoire et peuvent être pratiquées dans la plupart des lieux.

De : Ema S.
Le : 24 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, je suis comme vous, une multitude de bruits me dérangent énormément. Je suis d’ailleurs en train de m’installer à la montagne en maison isolée. Par contre, et est-ce aussi votre cas, ce ne sont pas seulement les bruits qui me dérangent mais aussi la lumière trop forte, trop d’excitation ou de monde autour de moi, une étiquette de vêtement qui gratte, une chaussette mal mise dans la chaussure… Et tout cela est lié à l’hypersensibilité. Depuis que j’ai découvert, il y a à peu près 5 ans (j’en ai 54!) que je suis hypersensible, ma vie a changé. Comme si on m’en avait donné le mode d’emploi ! Je sais maintenant quelles sont mes forces et mes faiblesses, que je ne suis pas folle, et j’essaie de faire au mieux dans notre société, mal adaptée aux hypersensibles (20% de la population) contrairement aux sociétés orientales qui les vénèrent presque ! Les hypersensibles sont aussi des personnes qui réfléchissent énormément et se posent beaucoup de questions. Bref, si vous vous reconnaissez dans ce petit descriptif, je vous conseille de vous documenter sur l’hypersensibilité ce qui va vous permettre de vous accepter tel que vous êtes et d’obtenir des trucs pour vivre en société. (Attention à ne pas confondre cette hypersensibilité là avec celle des personnes qui ne supportent pas les ondes).

De : Joan B.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Bonjour je suis misophone, moi ce sont les reniflements, les craquages de doigts et autres bruits du corps. J’exerce en tant que praticienne en Neurofeedback dynamique. Au début je faisais des séances sur moi pour tout autre chose, et je me suis aperçu après un certain temps que je tolérais mieux certains de ces bruits si douloureux. C’est une piste en tout cas

De : Anonyme
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Mes astuces en général sont : d’écouter de la musique, comme ça malgré que cela me déconcentre, cela m’affecte moins que les sons que je déteste, car je sais quels sons je vais entendre et que j’aime. Il y a aussi les bouchons pour oreilles. Personnellement, je n’aime pas à en avoir, car je n’aime pas la pression mise dans mes conduits auditifs. Malgré que je ne suis pas un(e) Français(e), j’espère que mon témoignage a pu aidé quelques personnes.

De : Valentine F.
Le : 31 août 2019
Témoignage : Ce n’est pas moi qui suis misophonique et misokinésique. C’est mon fils de 11 ans. C’est le début et on met tout en place pour essayer que ça ne prenne trop d’ampleur : 1) Déjà j’ai pris rendez-vous chez un kinésiologue pour qu’il détermine l’origine de ses maux (mauvaise connexion du cerveau ou anxiété ou événement dans l’enfance qui l’aurait marqué). 2) Un autre RDV chez hypnothérapeute pour une thérapie d’habituation aux bruits , aux mouvements : apprendre à tolérer et à modérer les réactions de stress, à accepter le fait que les bruits c’est la vie et le silence, c’est la mort. Ou alors par hypnose rendre les bruits grotesques pour arriver à en rire… 3) Puis selon les résultats, aller vers l’EMDR pour déprogrammer le cerveau ; diminuer l’impact négatif des bruits et mouvements. 4) Puis en fonction des résultats ; les TCC : permettre de s’habituer aux sons déclencheurs, d’arriver de manière progressive à les identifier comme normaux dans le but de se maitriser émotionnellement. 5) Pour l’école, je lui ai dit de me signaler si des bruits pouvaient le déranger lors des interros. S’il faut lui changer de voisinage ou mettre des boules quies, j’irai voir les profs. Je vous tiens au courant de ce qui peut fonctionner. Je trouve ça dommage il y a peu de témoignages sur ces thérapies. Surtout ceux qui ont essayé des choses qui fonctionnaient, s’il vous plait dites les nous ! Les miso ont besoin d’espoir ! Je posterais son suivi… promis ! Je veux vous aider aussi si c’est possible !

De : Clément L.
Le : 11 août 2019
Témoignage : Un écouteur dans une oreille, la main qui bouche l’autre pour doser et entendre les conversations. En parler, savoir s’imposer et être honnête quand s’est insupportable. Je viens de découvrir votre asso, j’aimerais bien en savoir un peu plus et pk pas aider.

De : Cecily F.
Le : 9 juillet 2019
Témoignage : Coucou, y’a quelqu’un ? Moi, j’ai 54 ans. J’ai eu ma première poussée de misophonie a 6 ans en classe de primaire, puis vers 10 ans a table avec mes parents. Puis a 17 ans dans la salle télé de l’internat (chewings gums). Puis a 21 ans dans les auditoires de la fac. Puis a 30 ans sur l’open space. Bon, je n’ai pas envie de détailler ça car j’ai plus important à dire. Il faut qu’on fasse des groupes de soutien de misophones pour plusieurs raisons. 1) Aller trouver ceux d’entre nous qui sont désespérés et isolés et les soutenir.  Cette nuit, j’ai réussi à m’endormir à l’aube en écoutant les oiseaux, et je pensais à un des conseils qui ont été donnés ici : « Ne pas s’enfermer dans le silence mais plutôt écouter les bons bruits ».  Il y a toujours de bons bruits et de bonnes paroles à entendre et à faire entendre. 2) Faire des activités en commun : partir en promenade, manger,  n’importe-quoi. Venir comme nous sommes avec nos caractères de chameau. Voir entre nous comment ça se passe quand on dit : « arrête de faire ceci ou cela, ca m’agace ! » . Si nous avons le pouvoir de communiquer et la compréhension de l’agacement des autres, pouvons-nous retrouver le plaisir de vivre en société ?  3) Si oui, on continue vers un coming out et une re-sociabilisation des misophones ! Donner de la misophonie une image exacte et néanmoins sympathique (si si!) afin de favoriser le coming out et la re-sociabilisation dans le reste de la société. Des journalistes cherchent à faire des reportages sur la misophonie. Individuellement nous n’aimons pas témoigner et nous mettre à nu, mais un groupe de misophones qui sociabilise ensemble cahin caha, ca peut faire un bon show compatible avec l’intimité familiale de chacun. 4) Lutter contre les petites incivilités et le laxisme de notre société en matière de bruit. Avoir le droit de se concentrer sans chewing gum au travail et en réunion ; de s’endormir en silence à 10h du soir et pas à 12h30 après avoir appelé la police ; d’interrompre le travail pour avoir de vraies heures de table dans des endroits prévus pour les repas ; dénoncer avec humour le man spreading, les sifflotements et chantonnements compulsifs en public, les musiques d’ambiance et d’ascenseur, les musiques en sourdine ou dans les casques, et les autres menues choses infernales, en disant ce que nous pensons :  » Nous avons tous notre petite musique intérieure personnelle et il n’y a pas lieu de l’imposer aux autres en empêchant les autres d’avoir la leur ! « . Essayer de trouver un discours et un ensemble d’attitudes qui défende notre sensibilité tout en nous rendant suffisamment sympathiques au reste de la société… Lever le refoulement collectif, la « pensée positive » étouffante, l’angoisse généralisée que nous occasionnent à tous, misophones ou non, le décloisonnement, la massification, la gestion des foules comme si c’était un fluide. Nous le sommes pas « de la… » mais « des… ». 5)  Retour au point 3 ! Actuellement dans la société, la moindre manifestation d’agacement misophopnique risque de se retourner contre nous et de nous transformer en souffre-douleur de tout le groupe. Pourtant, il existe une étude qui fait le lien entre misophonie d’une part, intelligence et créativite de l’autre. Notre vie en société exclut les introvertis intelligents pour ne garder que les extravertis suiveurs dirigés par des psychopathes harceleurs. C’est la fin de la diversité, de la complémentarité et du talent! Il faut que les misophones suivent le même chemin que les autistes de haut niveau et aspergers. Eux, ils ont bien plus de problèmes que nous et pourtant ils ont Good Doctor ! Nous aussi nous devons sortir de la honte et apporter notre petite neuro-différence à la société qui en a BESOIN.

De : Ava M.
Le : 9 avril 2019
Témoignage : Aucunes astuces à ce jour, je dois prendre sur moi ou m’auto mutiler. La douleur corporelle m’aide à calmer l’envie de pleurer et de crier de haine.

De : Stephane l.
Le : 7 avril 2019
Témoignage : Un casque anti-sons est pratique lorsque je dois me concentrer au travail. Les boules quies pour bien dormir. Demander à quelqu’un de se moucher. S’assoir à une autre place pendant un repas, ou finir rapidement.

De : Olivia P.
Le : 3 mars 2019
Témoignage : Aucuns . Je préfère quitter la pièce ! S’il y a un autre bruit ambiant je vais essayer de me concentrer dessus.

De : Marianne R.
Le : 29 octobre 2018
Témoignage : Atteinte de misophonie depuis plus de 20 ans, je suis horripilée par les bruits de mastication, de succion, de sachets qu’on manipule, de coupe-ongles… La liste est très longue. Cela devenait invivable, alors j’ai essayé plusieurs stratégies, mais une seule fonctionne plutôt bien. LE RIRE. Je l’ai découverte de la façon suivante : je suivais une formation et avais à côté de moi une femme qui passait son temps à se ronger les ongles, avec un bruit de succion épouvantable. Cela me mettait en furie intérieurement, j’avais envie de me lever et de lui hurler dessus, mais impossible de sortir ni de mettre des boules Quies. Alors j’ai réfléchi et je me suis dit « une grande fille comme toi se met dans des états pareils pour de si petits bruits, c’est ridicule ». Attention, il ne s’agit surtout pas de se ridiculiser ni de se rabaisser, pas de rire de soi, mais de la situation. Au lieu d’essayer d’ignorer le bruit, car je sais que ça ne marche pas, je me concentre dessus, j’amplifie presque la sensation pour que ça en devienne grotesque. J’essaie de tourner ça en gag, je m’imagine le sketch avec moi en actrice principale excédée et faisant rire les spectateurs. Et comme ma sœur sait très bien combien tous ces bruits m’insupportent, je m’imagine en train de lui raconter mon supplice en détails et qu’on en rie ensemble. Peut-être pas LA solution miracle, mais je vous assure que ça détend. Bon courage.

De : Marie
Le : 30 août 2018
Témoignage : Pour essayer de cacher les bruits et d’apaiser les crises, j’ai pris l’habitude depuis des années d’écouter ce qu’on appelle un « bruit blanc ». Cela correspond au son qu’on entend entre deux stations de radio. Au départ, j’ai justement trouvé cette astuce par hasard : je voulais mettre la radio pour couvrir des sons dérangeants mais l’antenne de mon poste était débranchée. Ensuite, j’ai découvert que ce son avait un nom et qu’il était possible de se rendre sur des sites ou de télécharger des applications permettant de le diffuser en continu. Il semblerait que ce bruit soit particulièrement efficace pour les troubles du sommeil et pour les troubles de la concentration ou l’hyperactivité. Le son est continu et fini par créer une forme de silence artificiel. Depuis des années, je l’utilise toutes les nuits pour dormir (diffusé via une petite enceinte sur ma table de nuit et couplé à des boules Quiès) et pour travailler. Je crois que cette petite astuce a sauvé ma santé mentale à bien des périodes. En revanche, ça reste une solution « faute de mieux », et entendre un bruit continu a aussi tendance à causer une fatigue importante. Faute d’avoir la possibilité de vivre dans un endroit calme, je choisis la fatigue aux crises d’angoisse.

De : Julie D.
Le : 19 août 2018
Témoignage : Un témoignage de plus ? Vous avez tout dit ! La misophonie est horrible. Malgré tout la plupart du temps j’arrive à l’auto contrôler (j’ai 39 ans) , ce que j’e n’ai pas su faire adolescente, ni dans ma vie de jeune adulte. Je lis beaucoup de livre sur l’an communication, ça aide à parler aux gens (Marshall rosenberg, accords tolteques…). À mes enfants qui mâchouillent, mastiquent, bruitent en permanence avec leur bouche, je leur dis simplement « tu sais que je n’en supporte pas ces bruits, est-ce que tu peux aller dans une autre pièce ? ». Si je suis fatiguée ça peut devenir « tu sais que je ne supporte pas, mon cerveau devient fou quand il entend ce bruit arrête ! »
Même pour s’endormir il faudrait qu’il ne bouge pas, les bruits de draps secoués en permanences m’enragent. Sinon la MEDITATION aide ÉNORMÉMENT à se concentrer sur son souffle et laisser passer les choses sur lesquelles on ne peut agir : vraiment je vous le conseille à tous (j’utilise l’application Zenfie mais il y en a plein d’autres). Bon courage à nous tous ! Et ne nous focalisons pas que sur ça ! Je n’imagine même pas ceux qui doivent vivre avec des acouphènes jour et nuit… il y a toujours pire que nous : respirons ! (Facile à dire ! Mais le fait de le vouloir et d’y croire ça aide).

De : Emma
Le : 16 juillet 2018
Témoignage : Voici un conseil que je peux donner : lorsque l’aversion au bruit surgit, il y a deux choses qui font souffrir, le bruit en lui-même et surtout la réaction que nous avons eue l’habitude d’employer face à ce bruit. Si l’on a été habitué à fuir, ou à s’agiter, à grimacer, à dire une remarque désagréable, alors, il y a de fortes chances pour qu’on répète cette réaction dans les situations suivantes ; or, souvent, ce qui fait le plus souffrir est cette réaction elle-même, qui ne cesse de s’amplifier à mesure que les années passent, puisque plus nous réagissons violemment face au bruit, plus les fois suivantes, d’une manière incontrôlable, la violence de la réaction s’accentue – qui est une violence vis-à-vis des autres ou plus souvent une violence vis-à-vis de nous-même. Quand on s’agite, quand on tape nerveusement du pied, quand on serre les poings, quand on quitte la pièce brusquement, on ne fait que se punir soi-même ; non seulement on souffre, mais cette souffrance par notre réaction, est accompagnée d’une deuxième souffrance que nous nous infligeons et parfois laissons un peu déborder sur les gens qui nous entourent. C’est une chose bien connue que les gens qui sont dans la souffrance ont tendance à se faire souffrir doublement ; quelqu’un qui a l’appendicite par exemple, peut se taper la tête contre le mur pour ne plus éprouver la douleur. Or, dans la misophonie, plus notre réaction provoque en nous de la souffrance, plus notre cerveau aura l’habitude d’associer tel bruit à la souffrance : voilà pourquoi la misophonie s’accentue toujours plus ou moins au lieu de diminuer ou de se stabiliser. Pour ma part, je fais la chose suivante depuis plusieurs semaines – certes, pas encore systématiquement : je me masse les tempes, les oreilles, le crâne doucement avec les doigts de mes deux mains lorsque des bruits désagréables surgissent. Cela me fait du bien sur le moment et même après, car j’entends le bruit de mes doigts sur ma boîte crânienne plutôt que d’entendre l’environnement extérieur ; et je m’efforce de faire un massage agréable, avec lenteur ; car la misophonie nous fait réagir de telle manière qu’il nous est impossible de ne pas vouloir remuer en tous sens ou nous boucher les oreilles dès que nous sommes en situation inconfortable. Se masser permet de remuer, de toucher à ses oreilles et d’atténuer les bruits environnants, sans pour autant se mortifier, s’agiter ou fuir le bruit. J’espère que mon conseil sera utile à ceux qui me liront.

De : Elodie P.
Le : 24 mai 2018
Témoignage : J’ai toujours été sensible au bruit et à certains sons (bruits de bouche, tic tac, les fredonnements, etc…) mais je n’y prêtais pas plus attention que ça, je ressentais de l’agacement mais je me disais que c’était normal. Et puis j’ai entendu parlé de misophonie, et mon regard sur cet agacement à totalement changé ! Depuis 3 ans, je travaille dans une école primaire, où ma patience et ma tolérance au bruit sont mises à rude, rude épreuve. Le moindre son est devenu oppressant !! Il m’arrive de travailler à la bibliothèque de l’école et d’accueillir un ou deux élèves qui viennent travailler, ça n’a l’air de rien mais c’est un vrai calvaire pour moi : les pages qui se froissent, les tapotements, les machouillis avec leur stylo, le tic-tac de la pendule, les chuchotements, etc… Et encore, ça c’est quand tout est calme, je ne me lance même pas sur ce que représente une journée en classe avec environ 25 personnes entassées dans une petite salle ! Pour me calmer dans ces moments-là, je prends plusieurs grandes inspirations pour « éteindre le feu que ma colère déclenche ». Le « bruit » généré par mon inspiration couvre les autres bruits. Je me concentre un petit moment sur ma respiration et hop tout va mieux ! Il m’arrive aussi de « créer » mon bruit : tapoter avec un stylo ou mes doigts, me racler la gorge, taper des pieds,… ou bien je m’invente des petites mélodies joyeuses dans la tête !

De : Julie B.
Le : 23 mai 2018
Témoignage : Bonjour, connaissez vous un psychiatre sur Lyon qui connait la misophonie ? Merci par avance.

De : Luc A.
Le : 02 mai 2018
Témoignage : L’amour, c’est ce qui m’a sauvé, la concentration et la fuite en dernier recours .. et enfin le tri dans mes fréquentations…

De : Estelle G.
Le : 29 avril 2018
Témoignage : Bonjour, j’ai 16 ans et je ne sais pas comment la misophonie est arrivée dans ma vie. Je ne supporte absolument pas les bruits de bouches plus particulièrement ceux de salive alors j’ai développé au cours du temps des trucs et astuces afin d’atténuer ma souffrance à table. Ma famille ne me comprend pas et cela m’attriste, il m’arrive souvent d’avoir des larmes de rage qui me viennent aux yeux ou une envie soudaine de me défouler sur n’importe quoi. J’ai pris l’habitude de ne manger que d’une main, je fais pression de l’autre main sur mon oreille (je tapote mon oreille avec la paume de la main) et cela étouffe beaucoup de bruit. Quand quelqu’un boit, je met alors mes deux mains sur mes oreilles et réalisent cette sorte de pression, cela peut paraître très bizarre avec des gens qu’on ne connait pas mais en présence de sa famille, c’est très utile. J’espère qu’il existera un jour une sorte de remède qui pourra tous nous soulager de cette misophonie…

De : José M.
Le : 4 février 2018
Témoignage : Quand j’entends ces bruits, je m’isole avec de la musique et des bouchons d’oreilles. Et j’attends ,jusqu’à ce que ma colère passe.

De : Catherine G.
Le : 29 janvier 2018
Témoignage : J’ai fait trois séances d’hypnose et j’ai l’impression de « commencer » à être moins sensible… aux bruits comme s’ils éloignaient. Mais j’ai aussi l’impression de m’éloigner des gens…

De : Mary D.
Le : 19 janvier 2018
Témoignage : Depuis peu, je peux enfin mettre un nom sur ce que je pensais être la seule au monde à avoir, ces « tocs » comme je les appelle, je les ai toujours eu depuis toute petite : bruits de bouche en tout genre, respiration, se ronger les ongles, quand on fume et j’en pense bref des bruits qui nous gâchent la vie ! J’ai vu un jour une émission qui parlait de la misophonie qui pouvait se soigner par l’hypnose ! Je vous en dirais plus, je viens de faire une séance aujourd’hui même, reste maintenant à voir enfin à entendre 😄 Courage à tous et à toutes en tout cas.

De : Maddy
Le : 31 décembre 2017
Témoignage : Dans mon cas rien n’est possible pour couvrir le bruit en question qui sont les sifflements (humains, donc pas de trains, sifflets, oiseaux) car ça passe par dessus la musique à fond, ça traverse les murs aussi, donc ma seule ligne de défense est d’éviter que les autres sifflent, en expliquant aux gens que je connais (gentiment quand ils concoivent le problème facilement, ceux qui n’en croivent rien font souvent le bruit en question d’ailleurs pour voir ce que ça fait, je les déteste tellement ceux-là). Je pense que même si le problème vient de nous (bien que nous ne le choisissions PAS), il est bon d’expliquer à l’entourage à l’appui de témoignages et articles, pour qu’ils voient qu’on n’invente pas et souvent ils font plus attention. Voilà c’est la seule chose que je peux recommander…

De : Catherine G.
Le : 19 décembre 2017
Témoignage : Bonsoir à tous et toutes :  est ce que quelqu’un a essayé les casques de la marque VIC Firth (pour batteurs !) ? Merci

De : Catherine G.
Le : 1 décembre 2017
Témoignage : J’ai commencé des séances d’hypnose avec un médecin psychiatre et ce qu’il en ressort est une remise en question de soi (de moi) : travailler ma tolérance vis à vis des autres et aussi prendre conscience que ce sont les bruits de la vie (le silence c’est la mort…).

De : Fabienne  V.A
Le : 10 novembre 2017
Témoignage : Face à ces bruits anodins qui deviennent épouvantables comme, les bruits de mastication, la respiration, le stylo que l’on torture, je choisis le plus souvent la fuite. Si je ne peux pas, je respire à fond en bloquant ma respiration pour me calmer. J’essaye de me concentrer à mort sur ce que je suis en train de faire. Si je le peux je me bouche, au moins une oreille. Je murmure une chanson pour camoufler le bruit qui me dérange ou je siffle. Je crois que le facteur déclenchant de cette maladie est la mastication épouvantable d’un de mes oncles qui laissait entrevoir la nourriture dans sa bouche et qui parlait en mangeant… une horreur !! Depuis ces épisodes de mon enfance d’autres bruits insupportables sont venus s’ajouter à la liste… hélas !! Le plein d’oxygène dans les poumons permet de calmer la rage qui arrive et de trouver une solution, fuite ou réponse verbale. Les gens sont capables de comprendre qu’un bruit répétitif peut agacer par exemple. Courage à vous tous !!

De : Catherine G.
Le : 10 novembre 2017
Témoignage : Bonjour, hier j’ai fait une séance d’hypnose avec une psychiatre spécialisée en hypnose. Je me sens plus calme comme distante à tout. Mais surprise la consigne était de travailler sur la TOLERANCE et donc le pardon ! Etrange n’est-ce pas ? Il faut donc se montrer tolérant(e) face aux bruits qui nous énervent… (l’agresseur devient l’agressé en quelque sorte). Bonne chance.

De : Janick M
Témoignage : J’ai ce problème depuis aussi longtemps que je peux me souvenir et naturellement j’ai développé quelques techniques pour atténuer la gène. Je pense qu’ici tout le monde aura pensé aux mêmes choses mais sait on jamais :
– Les écouteurs. Je me déplace jamais sans et dès que je vois quelqu’un attraper son repas, hop un peu de AC/DC (marche avec tout autre type de groupe au volume sonore suffisant).
– Les doigts dans les oreilles lorsque je n’ai pas accès à la première solution (ça marche tout de même très mal).
– Taper du doigt sur la table de sorte à créer MON son énervant.
– Une solution qui n’en est pas une: Sortir de la pièce.
– Avec les gens que je connais bien, je leur explique mon problème, certains font attention et limite ma gène.

De : Christopher
Témoignage : Aucune solution, la fuite voilà ce qui soulage. C’est quand même triste de ne pas pouvoir manger en famille c’est possible mais maximum 10 minutes.
J’aimerais juste que toutes personnes qui nous nommes « bizard » arrêtent de tester nos réactions ça vous amuse mais pour nous c’est de la torture !

De : Fanny B.
Témoignage : Pour éviter toute source de bruits, je porte des bouchons en mousse et généralement vu que cela ne suffit pas je rajoute par dessus un casque avec de la musique.
J’essaie aussi de faire un maximum les choses. (Par exemple, à la maison, vu que le bruit de la vaisselle me dérange, généralement je préfère débarrasser le lave vaisselle moi même que d’entendre quelqu’un d’autre le faire).

De : Alizée P.
Témoignage : Je n’ai pas vraiment d’astuce pour cette maladie. Mes parents me forcent à mettre bouchons d’oreilles, ou bien alors ils m’excluent de table et me font manger loin d’eux. Sinon parfois si l’occasion de présente je mets mes écouteurs et écoute de la musique pour dissiper les bruits.

De : Elsa B.
Témoignage : A mon souvenir, j’ai commencé à ressentir ça à l’adolescence, au collège. Au début, je ne contrôlais pas bien mes « pulsions », je disais directement : « Est-ce que tu peux arrêter de faire ça? » Après plusieurs disputes et même des amis perdus, j’ai très bien compris que je ne pouvais pas empêcher les gens de vivre et qu’il fallait que je prenne sur moi. Quand je peux éviter la situation d’inconfort, je le fais (par exemple dans un lieu public quand je peux me déplacer sans compromettre mes plans), sinon j’essais de le supporter en respirant un bon coup ou en me concentrant sur autre chose (par exemple, à table, je mets toujours la télévision pour ne pas entendre au moins les petits bruits). Il m’arrive de faire quand même des remarques gentiment (avec le temps, on apprend à ravaler sa rage), notamment quand c’est quelque chose que quelqu’un peut arrêter ou au moins faire un effort (car je pense que je ne dois pas être la seule à en faire) (par exemple, éviter d’éternuer en rajoutant un cri derrière, éviter de roter/péter quand on peut le retenir, éviter de parler la bouche pleine,…)
Il est vrai qu’il y a des situations qui sont inévitables et où l’on ne peut pas faire grand chose à part supporter, comme pendant les examens (notamment les bac blanc en hiver) pendant lesquels on ne peut pas sortir, pas demander à l’autre de se taire/d’arrêter de faire tel ou tel bruit et où on n’a pas de réel moyen de se distraire (j’ai la chance de pouvoir me concentrer sur les examens assez facilement, mais je suppose que d’autres le vivent encore plus difficilement).

De : Nora
Témoignage : Les écouteurs/les casques c’est le mieux ! C’est ce que je fais le plus souvent.
Si on en a pas sous la main, on a nos doigts pour nous boucher les oreilles. On peut aussi quitter la pièce.

De : Damien P.
Témoignage : Une remarque très acide, lorsque je peux me le permettre (essentiellement lorsque cela concerne une personne de mon entourage), et dans tout autre cas : la fuite (par exemple au travail : je quitte la pièce ou je mets mes écouteurs). Il m’est déjà arrivé de taper du poing sur la table tellement le fait de garder ça pour moi m’était pénible. 

De : Carole B.
Témoignage : J’ai découvert le nom de mon problème il y a de cela deux ans environ. Les bruits que je crains sont tout ceux liés à la salive (mastication, succion, etc.).
En ce moment, c’est très difficile car je travaille en face de quelqu’un qui ronge ses ongles à longueur de journée. Ma seule solution est d’écouter de la musique sans arrêt, les écouteurs sur les oreilles. Autrement, dès que j’entends un bruit désagréable, je me force à penser immédiatement à autre chose pour ne pas bloquer dessus, le plus souvent à un rythme de musique que je n’hésite pas à tapoter sur le bureau si besoin. C’est comme se gratter pour faire passer une démangeaison.
Lorsque la journée est particulièrement difficile, et que je vois que je n’y arrive vraiment plus, je m’isole aux toilettes pour pleurer un bon coup, ça évacue la pression.
Pour ceux qui veulent essayer d’expliquer le problème à leurs proches par exemple, voici une astuce : Je compare cela à une phobie. Ceux qui ne souffrent pas de misophonie peuvent avoir du mal à comprendre ce que l’on ressent, mais beaucoup de personnes ont une phobie, les araignées par exemple. Expliquez-leur que votre trouble est du même ordre : cela peut paraître illogique et insensé, mais c’est comme ça, et vous n’y pouvez rien.

De : Laurie F.
Témoignage : Déjà chez moi je mange toute seule… Quand je suis en collectivité, au lycée dans le métro etc, d’abord j’essaie de faire abstraction grâce à la musique ou autre chose, sois je fuis ou sois je le dis à la personne…

De : Vyckie C.
Témoignage : Quand je mange chez moi, en famille tous autour de la table j’essaye de manger plus fort qu’eux pour que ça me dérange moins et de cette maniere je fais mo bruit a moi, ou j’essaye de manger dans ma chambre ou dans le salon. A l’ecole, je me cache pour mettre mes ecouteurs, comme ca j’entends pas les autres tournée la page de leurs livre ou ecrire, toute bruit qui a en classe…les ecouteurs m’aide beaucoup a ne pas entendre tous le bruit que les autres personnes font et j’arrive mieux a me concentrer

De : Céline V.
Témoignage : Je ne connais pas de solution miracle mais le mieux est d’en parler quand c’est une personne assez proche et assez mature pour comprendre. Sinon je me bouche les oreilles en respirant fort et lentement et fermant les yeux jusqu’a ce que je me calme et quelque fois ça marche tellement bien que le bruit mm s’il continue ne me dérange presque plus.

De : Yuna
Témoignage : Ce sont les bruits de tables, qui me dérangent le plus, « lécher » « avaler » « parler la bouche pleine »…. Et ma famille le fait tout le temps… Alors je mache très fort pour que mon bruit couvre les leurs, je chantonne, je soupire, je cogne mes couverts, et surtout je finis mon repas le plus vite possible pour sortir de table rapidement.

De : Maxime V.
Témoignage : Dans un cas extrême où je ne supportais plus les bruits des motos, j’ai été amené à mettre des boules Quies et mettre mon casque audio avec les Nocturnes de Chopin à fond pour me calmer ! Donc Boules Quies et musique peuvent être des solutions d’urgence très utiles. La qualité du sommeil peut aussi prévenir certaines crises je crois.

De : Benjamin S.
Témoignage : Quand je suis en présence d’une personne que je n’ai pas envie de vexer et que je ne peux pas non plus partir de la salle, je repose mon menton sur la paume de mes mains et je me bouche les oreilles avec les index. Si cela ne suffit pas, je « grogne » légèrement, permettant de faire une vibration de ma cage thoracique et masquant de fait tous les bruits.

De : Manon S.
Témoignage : Bonjour à tous, je suis soulagée de voir que je ne suis pas folle, de remarquer que je ne suis pas la seule et qu’enfin je mets un mot sur cette souffrance. J’ai remarqué il y a 3 ans environ que j’étais irritée par certain bruit : les sifflements, les ronflements, les bruits de bouche, la respiration. Après quelques mois de cohabitation avec mon petit ami, ça a été l’horreur, ses ronflements m’insupportaient. Ses bruits pendant les repas aussi. Je m’énervais tout le temps sans vraiment qu’il comprenne pourquoi. Après quelque temps, il a compris ce qui m’énervait et il a essayé de faire un maximum d’efforts. Il a arrêté de siffler en ma présence. Et il allume la télé quand on mange histoire que je n’entende pas ses bruits. Mais ses ronflements sont tout de même rester, il a essayé du sirop, un pince de nez, de prendre une posture différente pour dormir. Et après plein de tentative raté on a enfin trouvé quelque chose cela malheureusement ne marche pas pour tout le monde c’est un bague acheté en pharmacie il la met tous les soirs avant de dormir. Et ça marche!
J’ai aussi appris à respirer profondément en public afin de me calmer au maximum.
J’apprivoise un maximum cette phobie. Merci.

De : Marion L.
Témoignage : Durant mon adolescence, c’était très compliqué car j’agressais ma mère à table. On a donc été consulté une psychologue qui m’a donné une astuce permettant de porter mon attention sur autre chose : lors du repas, on allume la télévision, on met de la musique ou quelque chose pouvant attirer mon regard ou mon oreille. Comme ça, lorsque j’arrive à ma limite et que j’ai envie de hurler je peux me concentrer sur autre chose. C’est un moyen de continuer à passer du temps en famille malgré tout…

De : Marie R.
Témoignage : Bouchons d oreilles, se boucher les oreilles avec les doigts. J’essaye de me concentrer sur ma respiration, sur mon propre bruit (qui me dérangeait aussi à une période, et que je ne supporte pas si j ai un sifflement dans le nez).

De : Jocelyn
Témoignage : Bonsoir, je n’ai malheureusement rien de spécial à proposer comme solution mais je tiens à vous parler de ce que je viens de découvrir sur le net : il s’agit de l’Autonomous Sensory Meridian Response » (l’A.S.M.R). Tout ce que je peux dire là dessus, c’est que c’est vraiment le contraire de la misophonie. Au lieu qu’un bruit nous énerve, il nous provoque du plaisir. Alors je me demandais si cela pourrait faire partie d’un procédé pour atténuer la misophonie ? Car je pense qu’en utilisant je ne sais comment l’A.S.M.R, on peut lutter contre cette maladie. Personnellement, je n’ai trouvé aucun bruit qui me fasse plaisir à entendre.
Je préfère les sons. Bon courage à tous

De : Francis
Témoignage : Je suis misophone, aussi… Enfin… Je crois… Je le sais depuis peu de temps… J’ai lu les trucs et astuces de certaines personnes : ça règle le problème en partie, mais pas complètement… Je voudrais savoir si il y a des personnes qui souffrent de TOCS (Troubles Obsessionnels Compulsifs), par-contre : je souffre moi-même de TOCS et j’ai lu que les personnes qui étaient misophones étaient souvent dépressives et souffraient de TOCS…

De : Laura T.
Témoignage : Un bon moyen pour se calmer, c’est de trouver quelque chose de sympathique a la personne qui fait du bruit, et si possible d’échanger avec lui… Ca donne envie de ne pas éprouver de colère ou même de haine pour cette personne…

De : Hélène M.
Témoignage : Comme beaucoup d’entre vous, mettre un casque avec de la musique est une des seules solutions que j’ai trouvé. Question : avez-vous déjà pensé à l’hypnose ? Je suis assez sceptique sur le sujet, mais je sais que certains soignent des phobies par l’hypnose et je me disais que ça pouvait peut-être fonctionner… Des témoignages?

De : Maryline B.
Témoignage : Il existe des prothèses auditives qui couvrent plusieurs sons douloureux !
Après aggravation, des examens à l’hôpital (tympanogramme) ont révélé que j’ai une HYPERACOUSIE. Je suis convaincue que la misophonie est un degré faible d’hyperacousie, mais non visible encore par examen. Les bruits de mastication et la plupart qui nous dérange sont certaines fréquences d’aigu! C’est ça le truc ! En tant qu’hyperacousique, il y a des prothèses auditives avec un bruit blanc (comme une cascade) qui couvre les sons douloureux. Et c’est très utile ! Remboursés par la MDPH. SVP aidez-moi à ouvrir un blog pour aider plus de gens !!! TOUS CONSEILS BIENVENUS… Bon courage à tous ::))))) You are not alone 🙂
PS: Pour tous renseignements sur l’hyperacousie : contacter l’asso « France Acouphène » et demander un bénévole pour l’hyperacousie. Beaucoup d’audio prothésiste commencent à traiter cela. ATTENTION AUX BOULES QUIES: en porter H24 pendant une formation a aggravé la maladie pour moi ! Je suis contre le terme « misophonie »: miso veut dire haine mais la haine est une émotion, alors que c’est de la souffrance qu’on ressent à cause des sons. Même si cette souffrance cause une haine instinctive. On est pas des rageux, juste malades.

De : Caroline C.
Témoignage : Des boules Ear :-(, de la musique…

De : Virginie D.
Témoignage : Quel soulagement de découvrir ce site et me sentir moins seule. Le bruit que je supporte le moins c est la mastication de chewing-gum et j ai une collègue actuellement qui fait un bruit intolérable (même les autres la trouvent bruyante). J en ai parle avec mon hypnotiseuse qui m a donne des clefs pour me concentrer sur des souvenirs de moments de plaisir afin de tenir le coup. Quand je n y parviens pas je mastique a mon tour, la bouche fermee bien sur. A table je mets toujours la tele en fond. Sinon j ai aussi des bruits qui me font beaucoup de bien mais je ne peux pas les provoquer c est quand quelqu’un tourne des pages d’un livre ou d’un catalogue doucement en cherchant quelque chose ou certaines voix au téléphone (douces mais pas trop).

De : Mimie
Témoignage : En ce qui me concerne, je ne vois qu’une solution : les boules Quies. Lorsque quelqu’un se met à mâcher bruyamment à côté de moi, je les sors discrètement et je les mets. La plupart du temps je n’ai pas besoin de les enfoncer profondément : le fait de les mettre – donc d’avoir une protection en place – me rassure suffisamment pour que je pense à autre chose.

De : Alix
Témoignage : Evitement, isolement, boules quies

De : Micaël M.
Témoignage : Bonjour, voilà j’ai fait quelques recherches en anglais et j’ai découvert une solution qui, dans certains cas, permet de reconfigurer notre cerveau pour toujours. En d’autres termes : fini la misophonie. Ces situations doivent être spécifiques : elles sont liées à un bruit en particulier avec une personne en particulier. En fait, il s’agit d’enregistrer les bruits qui nous énervent, pour les réécouter à très petite dose, à l’image d’un vaccin. En parallèle au stimulus qui nous énerve, on fera quelque chose qui nous fait du bien, qui nous détend, comme écouter de la musique relaxante. Peu à peu, on augmentera la fréquence du bruit spécifique et son volume, jusqu’à ce que le corps reprogramme totalement notre réaction. Voilà pourquoi je parle de reconfiguration. Il s’agit de modifier le réflexe qu’on avait jusque là. Si vous comprenez l’anglais, voici la technique: https://youtu.be/q_59tjlF2pI
Le directeur du Misophonia Insitute a également mis au point une App qui permet de combiner les deux sons (bruit énervant et musique relaxante). L’App est chère mais peut-être qu’elle vaut la peine, je ne sais pas. Mais au final, on peut aussi se reprogrammer soi-même en enregistrant le bruit et en le mixant avec une musique douce. Ce qui est impératif c’est que le bruit de la personne qui nous énerve soit écoutée très faiblement d’abord, à très bas volume. On pourra ensuite augmenter la fréquence et le volume, jusqu’à ce que cela ne nous énerve PLUS DU TOUT.

De : Marie-Michèle L.
Témoignage : Moi, ce que j’ai trouvé le mieux (en fait mon conjoint) pour bien dormir la nuit, c’est une machine à bruits blancs (white noise machine). Ça fait un bruit de fond continu et apaisant ! Pour moi ça marche vraiment !!!

De : Jean-Paul
Témoignage : Pas de solution miracle pour m’endormir malgré le bruit des voisins. Comme pis-aller, j’utilise des enregistrements de conférence d’une seule personne en anglais que j’écoute sur MP3 avec des écouteurs qu’on insère dans le canal auditif (je sais pas comment on les appelle, mais c’est pas vraiment un casque). Par dessus, je mets un casque anti-bruit type casque de chantier ou d’aéroport. Inconvénients : ça ne permet de s’endormir que sur le dos, le casque anti-bruits est un peu gênant mais c’est moins pire que de ne pas dormir du tout… Le fait d’avoir quelqu’un qui parle d’un sujet (intéressant) sur un ton monotone, sans interlocuteur pour lui couper la parole et hausser la voix, en langue étrangère, ça crée un bruit constant, sans variation, qui couvre les autres bruits qui pourraient rentrer dans notre espace sonore. En plus, le fait que ce soit en langue étrangère, ça fait qu’on se concentre davantage sur la voix pour comprendre, et quand on s’endort, on ne comprend pas automatiquement ce qui est dit. Le seul truc qui marche pour moi… C’est l’inverse de ce que je lis sur le site. Le son d’abord, puis le casque anti-bruit, au lieu de mettre des bouchons puis un casque avec de la musique par dessus.

De : Francine L.
Témoignage : J’essaie de me placer à côté de la personne qui fait du bruit et met un bouchon de cire de ce côté. Dans l’auto, je mets une musique apaisante. Je peux aussi fredonner une chanson dans ma tête cela dévie mon attention mais difficile de tenir une conversation.

De : Louise L.
Témoignage : Chambre à part. Mon mari m’a fait une chambre juste pour moi, je mange seule. Le son qui fait le plus mal est un enfant qui crie ou pleure. Merci maintenant je ne penserais plus être complètement folle.

De : Marion L.
Témoignage : Misophone… ce n’est que récemment que j’ai mis un mot sur ce mal qui me ronge depuis des années. J’ai 22 ans, et les bruits qui me dérangent le plus sont : les clics de souris, les sifflotements, certaines tonalités de voix, le bruit des couverts contre l’assiette, les bébés qui hurlent, les perçeuses. Mes réactions varient de : sensation d’énervement à véritable colère (envie d’agresser l’émetteur du bruit, de casser des objets), fatigue extrême, et parfois anéantissement. Lorsqu’une « crise » survient, j’essaie de m’isoler le plus vite possible (quand je le peux bien sûr), si ce sont des personnes de la famille proche je leur explique que je ne supporte pas ce son, sinon je tiens tant que je peux (avant de m’effondrer littéralement). Depuis peu, j’essaye la relaxation : lorsqu’il y a des bruits autour de moi, je ferme les yeux et j’essaie de me concentrer uniquement sur ma respiration (douce). Ca marche un peu. Sinon, le baladeur avec une musique instrumentale calme. Mais, comme dans d’autres témoignages, si quelqu’un avait une ou des solutions pour guérir de cette maladie, j’aimerais vraiment les connaître. Dépressive et misophone, c’est vraiment difficile à vivre…

De : Martine M.
Témoignage : J’ai appris hier, en regardant une vidéo sur FranceCulture que je souffrais de misophonie depuis toujours !!! Les bruits qui me dérangent le plus : la mastication bien sûr (avec une palme aux chewings gums) et ceux qui croquent (bonbons, glaçons), les ongles qu’on ronge, les gobelets en plastique qui grincent, et puis les logorrhéiques, les gens qui parlent tout le temps… Tout cela me déconcentre lorsque je travaille et m’horripile ! J’ai découvert, il y a quelques mois, d’une façon tout à fait intuitive la solution à mon problème : il s’agit de la méditation de pleine conscience. C’est une technique simple, basée sur la respiration, l’attention à soi et aux autres, qui permet de lâcher prise, de prendre du recul et enfin d’accepter tout ce qui se passe autour de soi. Fini, l’angoisse de la gentille collègue qui fait grincer son chewing-gum toute la journée !!! C’est le bonheur, vraiment !

De : Lisa A.
Témoignage : Y-a-t’il une personne qui a essayé l’hypnothérapie ? je suis assez septique mais prête à essayer si cela peut vraiment atténuer.

De : Marine C.
Témoignage : J’ai bien compris que mon problème venait de ma concentration. C’est en me focalisant sur ces bruits que je devenais hystérique. Alors de plus en plus, lorsqu’un bruit me dérange, je fuis, littéralement. Si je ne peux pas, j’essaie de placer ma concentration sur autre chose comme ma propre respiration que j’essaie de ralentir au maximum, ça m’aide vraiment à me calmer (je me souviens des fois où je n’ai pas réussi où j’ai réagi de façon vraiment puérile : j’essayais de faire le plus de bruit possible pour couvrir les bruits qui me gênaient).

De : Nadege
Témoignage : Je souffre de misophonie depuis que j’ai 12 ans. J’en ai 32. Cela a commencé par les bruits de bouche lors des repas en famille. Mon père qui n’en pouvait plus de mes réflexions et qui me voyait souffrir m’a proposé ses boules quies. Quel soulagement ! Puis la maladie a évolué. J ai ensuite plus supporté les gestes répétitifs (exemple voir ronger les ongles…) je pensais être la seule à vivre ça… C est une terrible souffrance. On se sent comme un monstre qui ne supporte pas les gens que l’on aime. (Pour ma part, j ai ce problème qu’avec mes proches). Ce n’est que depuis l’année dernière que j’ai mis un mot sur cette maladie. J’en ai parlé a mon médecin mais il ne connait pas. Je témoigne sur ce site pour soutenir ceux qui vivent la même chose. Et pour ceux qui vivent avec des personnes misophones, sachez que votre enfant, conjoint ne fait pas exprès. Il souffre. Vous devez lui montrer que vous l’aimez et surtout ne pas lui dire qu’il fait exprès. Ses réactions ne sont pas contre vous et il souffre de vous faire du mal. Pour ma part je suis croyante et je prie pour que Dieu me guérisse de cette maladie. Même si les années passent je crois qu’Il peut le faire car je sais que Jésus a porté toutes nos maladies sur la croix. Courage a tous

De : Charlotte R.
Témoignage : Bonjour, je ne supporte pas les bruits de bouche, ronflements, reniflements, les bruits de respiration et les bruits de vibration (la musique derrière les murs, la machine à laver quand t’es dans une pièce éloignée) ou les bruits des chauffages qui se déclenchent ou qui se réchauffent. J’utilise les écouteurs le plus souvent ou quand je ne peux pas, je me bouche les oreilles ou j’essaye de le dire à mes amis à qui j’ai le plus confiance ou sinon au moment des repas, je ne mange pas à la table familiale, je mange sur la table du salon.

De : Mathieu G.
Témoignage : Bonjour, cela fait déjà plusieurs années que je souffre mais je connais le terme de misophonie depuis 1 an seulement. Contrairement à beaucoup d’autres, ce qui m’énerve le plus, ce n’est pas les bruits de mastication ou autre, c’est le timbre de la voix des gens. C’est assez spécial. Par exemple, je ne supporte pas quand mes parents parlent au téléphone avec quelqu’un, j’ai l’impression que leur timbre de voix, leurs mimiques de paroles… sont différents que quand ils parlent normalement. Ou alors quand je suis dans le salon et eux parlent entre eux dans la cuisine, je ne supporte pas du tout le bruit que j’entends. Cependant, si je me rapproche d’eux, tout va bien je « resupporte » leurs voix. En ce qui concerne les astuces que j’ai trouvé : – partir, c’est celle que j’utilise le plus souvent, – la musique, à voir car mettre un casque à côté des autres c’est quand même un gros manque de respect, mais il y a des situations ou c’est bien (les longs voyages en voiture) – et ma solution à moi, je n’ai vu personne l’écrire pour l’instant : il suffit de décompresser ses oreilles (comme lorsqu’on va sous l’eau ou comme lorsqu’on monte en montagne), et il suffit de faire un petit bruit avec la bouche fermée, ce bruit va résonner dans votre tête et vous n’entendrez plus que ce bruit et aucun son extérieur. Pour cette troisième solution, je pense qu’il ne faut pas en abuser puisque ça peut faire mal aux oreilles et aux tympans je pense.

De : Marine D.
Témoignage : La plupart des bruits qui me dérangent ont lieux au moment des repas. Je ne veux pas fuir non plus et me retrouver à manger seule et perdre ces petits moments en famille donc je reste. Je reste et je subie pour la plupart du temps. Mon père et mon beau père sont particulièrement bruyants à table. Mon père sait que ça me rend folle j’ai juste à dire « papa » et il arrête. Avec mon beau père c’est plus compliqué, je n’ose pas lui dire, je le dit donc à mon compagnon qui ne supporte pas trop les bruits de bouche et qui lui dit, mais il n’est pas aussi « atteint » que moi et donc des fois il ne s’en rend pas compte et je subie seule en silence ! J’essaye de le fixer assez durement, ou soupirer, faire du bruit avec mes couverts etc pour qu’il arrête mais ça ne fonctionne pas. Le pire c’est que mon beau père est quelqu’un de très gentil et j’ai peur d’être très méchante et ne pas me contrôler si je lui demande d’arrêter. Car il fait du bruit sur tout. C’est insupportable. Si ça ne fonctionne pas, le fait de le fixer et de montrer subtilement mon agacement, je me lève et fait semblant de faire quelque chose pour m’éloigner de lui. Le problème c’est que je vis chez mes beaux parents temporairement et pour quelques mois encore, donc c’est un à deux repas par jour à subir ça ! Sinon le midi je fais en sorte de ne pas manger avec eux, je rentre plus tard ou je vais manger avec une copine en ville. Il n’y a pas de solution miracle, mais je vais essayer les boules quies je crois !

De : Anguy L.
Témoignage : J’ai 15 ans, je mange donc avec mes parents tous les soirs et c’est insupportable. Pour éviter qu’on me crie dessus parce que j’essaie par tous les moyens de sortir de table, je me concentre essentiellement sur le bruit de la télé qui est allumée et ça marche plutôt bien. Bon j’entends toujours les bruits mais cela m’évite de m’énerver rapidement.

De : Po Do
Témoignage : Le cliquetis du clavier de l’ordinateur de la secrétaire travaillant à mes côtés, les sifflements aigus des, que dis-je, sortant de tous les écouteurs posés sur les oreilles des uns et des autres, la musique omniprésente dans tous les commerces… J’ai fini par me rendre chez un audioprothésiste et acheter des obturateurs protecteurs en silicone. Les bruits sont atténués. Certes, ce silence a un prix, mais je tiens à ma survie !!! Bon courage à tous

De : Nicolas D.
Témoignage : Bonjour, j’ai 31 ans et je viens de réaliser que ce que je ressentais depuis l’âge de 12-13 ans environ, s’appelle de la misophonie. Mieux vaut tard que jamais !! 🙂 J’ai beaucoup de mal à supporter le bruit de quelqu’un qui mange ou boit (mastication, déglutition). En plus du bruit, c’est aussi visuel : le fait de voir quelqu’un qui mange ou boit me fait forcement penser à cette sensation de dégout que cela me procure. Et donc l’effet est le même que le bruit. Plus jeune, cela me mettait hors de moi d’entendre ces bruits dans mon entourage . Puis petit à petit j’ai réussi à « maitriser » ces pointes d’agressivité et de colère, ou du moins à les cacher. Quand je sens monter en moi la sensation de dégout et que je suis à table, j’essaie de penser à autre chose le plus vite possible en me plongeant dans la discussion. Ainsi, je détourne mon attention de ces bruits. C’est tout ce que j’ai trouvé aujourd’hui pour échapper à ces montées de colère, et ça marche plutôt pas mal (moins quand je suis fatigué ou d’un moral morose). Quoi qu’il arrive, maintenant et depuis quelques années, je garde pour moi cette colère et tente de ne rien faire transparaitre. Pas toujours facile… Aussi, ça n’a rien à voir avec la misophonie, mais je ne supporte pas certains tic de langage ou des tics gestuels de certaines personnes. J’en parle ici parce que ça fait monter en moi le même type de colère très difficile à maitriser. Est-ce simplement de l’intolérance ou aussi une sorte de « maladie » ? Je trouve cela encore plus compliquer à gérer car ça me rend désagréable avec ces personnes sans autre raison… Bon courage à toutes et tous !!!

De : Romane
Témoignage : Aujourd’hui j’ai 15 ans, mais j’ai commencé à avoir la misophonie à l’âge de 12 ans. Au début je me prenais pour une folle, puis sur internet ma mère a découvert ce que c’était. Je suis allée voir un magnétiseur pour voir s’il pouvait y faire quelque chose, ça a marché, enfin pas longtemps mais ça ma fait du bien quand même. Et puis il y a pas longtemps ma mère m’a emmené chez un « coaching couleur », elle m’a révélée plein de chose sur moi que j’avais fuis, et depuis ça va un peu mieux, je ne vais pas dire que ma misophonie a disparue mais je me sens moins en colère, ou plutôt je fais moins de « crise ». Ma mère fait des formations pour faire des massages dans le bien-être, et un jour elle a entendue dire que toutes les maladies un peu phobiques viennent du foie, qu’on a une peur enfuie, elle peut venir de l’enfance comme elle peut venir du présent, et j’ai fait ce lien avec ce que ma dit la coaching couleur, qui m’a sans doute aidé à trouver cette peur. Après la coaching couleur m’a dit que mes « auras » étaient pas là où elle devaient être, mes auras sont « décalées » elle va essayer de me les « remettre »  après, je sais que tous ça c’est un peu trop spirituelle, etc, mais si je vous parle de mon expérience c’est parce que je sais qu’on souffre vraiment de ça, et j’essaye juste de trouver une solution pour atténuer ses souffrances. J’espère que mon commentaire vous va aider ^^.

De : Inès
Témoignage : Bonjour à tous, je m’appelle Inès, j’ai 15 ans et je crois que je suis misophone. Je ne supporte pas les bruits de mastications, les ronflements, les touches d’une ordinateur, le bruit que quelqu’un fait en buvant, et même les bruits de respiration… Je n’ai pas encore trouvé de réel remède, je ne fais que m’isoler, ou je me dépêche de finir mon repas car je ne peux pas écouter de la musique à table, et à part cela, bizarrement, j’aime bien manger à la cantine de mon école ou dans un lieu public, car les bruits extérieurs tels que les personnes qui parlent, rient, etc masquent les bruits que je ne supporte pas. J’espère qu’on s’intéressera beaucoup plus à la misophonie et que des scientifiques trouveront de véritables solutions… Je vous souhaite à tous bon courage et je suis super contente de voir que je ne suis pas la seule et que c’est bien une maladie et non moi qui suis folle comme le dit ma famille, je vais d’ailleurs leur conseiller ce site pour comprendre ce que je ressens. Bisous 🙂

De : Sarah T.
Témoignage : Bonjour, chez moi, nous utilisons des assiettes et des couverts en bois. 

De : Maryline H.
Témoignage : Générateur de bruit blanc contre les voix douloureuses.

De : Juliette G.
Témoignage : Lorsque je sors de chez moi j’ai toujours des boules quies en cire sur moi c’est assez efficace et je suis plus sereine pour prendre les transports en commun par exemple. J’ai aussi un autre truc lorsque je suis avec des proches, notamment pendant les repas, je fais mon geste libérateur, je tape légèrement le pied et ça me permet d’évacuer mes sentiments négatifs (j’essaye d’être assez discrète pour pas passer pour une folle ou pour pas blesser la personne en face de moi)… et en dernier recours quand c’est vraiment infernale je prends la fuite !

De : Catherine G.
Témoignage : Bonjour à tous et toutes ! Aujourd’hui je vais faire une séance d’hypnose médicale. Je vous tiendrai tous et toutes du ressenti et surtout des résultats ! chut !!!!!!!!!!!!

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169 thoughts on “Trucs et astuces pour atténuer la misophonie

  1. chato13 dit :

    Les boules Quiès ! J’en ai en permanence dans mon sac. Je m’en sers dans le cas de situations délicates (repas avec un masticateur horripilant, etc …)

    Mais attention, il n’est pas nécessaire d’enfoncer profondément les boules Quiès. Ainsi on peut entendre les conversations. Mais on est déchargé du stress qui consiste à guetter les bruits de bouche, et à être désespéré de les entendre …

    1. Annie Xavier dit :

      Avez vous essayer EMDR se sont des séances thérapeutiques qui utilisent comme technique EMDR
      thérapie de désensibilisation et de reprogrammation par les mouvements oculaires. Cela fonctionne pour les peurs,le trac ,les traumatismes et les phobies.

      1. Berenice dit :

        Bonjour je m’appelle Bérénice je vais avoir 12 ans et je souffre de cette maladie depuis quelques années beaucoup de choses me dérange (les gens qui font du bruit en mangeant, ceux qui respirent en faisant du bruit…). Je viens d’apprendre le nom de ma maladie aujourd’hui même, au début, mes proches me prenaient pour une folle, je ne peux pas mettre de casque ni rien faire, on me reproche même de mettre ma main devant mon oreille. C’est devenu un vrai cauchemar ! J’ai vu votre méthode et sachant que j’habite dans le nord Pas-De-Calais, je voudrais savoir où on pourrait trouver la méthode pour guérir cette maladie infernale !

  2. Maika dit :

    En lisant vos commentaires j’ai réalisé que je m’étais créé des solutions sans m’en rendre compte, je me promène toujours avec de la musique, je me bouche l’oreille la plus près du bruit de sorte a l’entendre le moins possible, j’essai d’en parler avec mes proches, mais la plupart ne comprennent pas ca que je vis et ne réalise pas à quel point le son me met dans un état de folie!

    1. Heidi dit :

      Oh mon dieu, moi qui croyais que je n’étais pas normale. J’en souffre depuis très longtemps mais je ne savais pas que c’était une maladie et qu’elle avait un nom. J’entends tout et surtout tout ce qui ne s’entend pas. J’ai tardé à découvrir que le « boum boum » que j’entends toutes les nuits quand je me couche n’était autre que les battements de mon coeur. Horrible sensation que je ne souhaite à personne. Je ne supporte plus que mon mari s’attable à mes côtés comme on l’a toujours fait, j’entends tous les bruits qu’il fait quand il mange et ça me stresse…

      1. mamiedo dit :

        Comme je comprends chez moi ça se manifeste par des crises d’angoisse – j’ai déjà fit une crise d’angoisse parce que mon mari faisait du bruit en mangeant des pêches au sirop. Je patiente et puis me voilà à pleurer comme une fontaine, comme si un gros malheur était arrivé (j’ai plus de 50 ans). Le pire c’est la réaction de mon mari. Il s’est énervé et est sorti de table ! D’habitude, c’est moi qui sort de table (souvent avant, pour ne pas laisser arriver la crise et lui, qui n’y peut rien se retrouve tout seul devant la télé). La télé est bien utile pour masquer les sons !!! Je ne supporte pas les petits bruits feutrés, pieds qu’on bouge sous la table, bruits de frottements, de stylo qui clique, évidemment de mastication, d’aspiration quand on boit le café. Par contre les bruits forts ne me dérangent pas ! Alors pas de solution miracle ! Merci à mes petits enfants pour leur éclats de rire à table. Ca couvre tout le reste ! Les écouteurs c’est bien mais bonjour la vie sociale. En famille c’est pas top ! Alors bon courage à tous !

  3. Bambino dit :

    C’est mieux, par exemple lors d’un repas, de mettre une musique assez forte en bruit de fond, plutôt que de porter des boules quiès.
    J’ai porté des boules quiès pendant plus de 6 ans à table et même en-dehors, mais à force la sensibilité s’en trouve augmentée : on doit quand même participer aux conversations, et donc on tend l’oreille, malgré les bouchons. Donc quand arrive le moment où l’on retire les boules quiès : la sensibilité est encore + forte.
    J’ai lu ce conseil dans un article sur la misophonie, je l’ai testé et ça marche pas trop mal. En fait le but est d’associer les bruits désagréables des bruits de bouche aux sons agréables d’une musique que vous aimez. Ainsi les bruits de bouche, par exemple, acquièrent une connotation + positive.

    1. aurore dit :

      Bonjour,
      La musique et une solution mais je ne peux pas me permettre de mettre de la musique alors que mes pqrents me parlent, tu n’es pas d’accord ?
      J’ai beaucoup de mal a vivre avec ça alors je te remercie de ce conseil !

  4. Ana dit :

    Il faut associer le son désagréable avec un son agréable. Pendant neuf mois, une à 2 fois par jour, tu demandes à qn de faire le son désagréable pendant env. 20 minutes et pendant ce temps tu fais jouer une musique que tu aimes. Comme ça tranquillement tu vas associer cette musique au son dérangeant et ce son ne te dérangeras plus. c’est long comme processus mais ça fonctionne dans 90% des cas.

    1. winni dit :

      Et si ont fait ça, notre cerveau ne va pas associer un mauvais son avec un bon son en ne supporte plus d’ecouter une certaine musique? En gros que ca face l’effet inverse?

    2. Francis dit :

      J’ai entendu parler de ça,ouais…Je l’ai lu,du moins:je crois que c’est un médecin américain qui a mis cette méthode en place…

      1. Candice dit :

        J’ai tenté, mais malheureusement avec l’effet opposé: je ne supporte plus certaines musiques du coup. Mais il faut dire que chez moi, le problème est très fort, remonte à aussi loin que je m’en rappelle, s’aggrave au fil du temps et est couplé avec une hyperacousie.
        Même les bouchons d’oreilles ou les écouteurs n’ont qu’une action limitée: j’entend les bruits nettement moins fort, mais je les entends quand même. Une seule solution la plupart du temps: la fuite (ce que je vais m’empresser de faire puisque ma mère passe à table 😉 ).

        1. Heidi dit :

          Malheureusement nous sommes deux, mêmes symptômes et je le vis très mal. Mon mari pense que j’exagère car même quand il touche la télécommande, je m’énerve car en passant d’une chaîne à une autre, c’est l’insupportable tc tc tc tc qui m’horrifie. Des bruits, des craquements que je suis la seule à entendre, qui ne dérangent que moi et ça me tue. Je savais pour l’hyperacousie mais pour la misophonie, première nouvelle, et c’est « grâce » à une amie qui l’a publié rien que pour rire et pourtant c’était la triste réalité…

  5. Nyla dit :

    Bonjour,

    Avant tout j’aimerais vous remercier tout à chacun pour vos témoignages respectifs. Ne pas se sentir seule face à ce maux qui nous laisse aucun répit au quotidien, me donne du baume au coeur. Le seule moment ou je me sens en paix, c’est bien quand je suis endormie, c’est vous dire que cette maladie est une perpetuelle souffrance . J’ai développé les même astuces que vous, les écouteurs, les boules quies sont mes seules alliés. Cependant ça ne suffit malheureusement pas. J’aimerais consulté avez vous des adresses à me communiquer ? Je suis domiciliée sur Paris. Je pense à un therapeute , un psychiatre , ou un expert de l’hypnose. Hormis les idées noires qui peuvent nous traverser l’esprit quand on est à bout, J’ai pensé à devenir sourde , mais ça semble démesuré mais je me demande quelles autres solutions j’ai devant moi pour enfin VIVRE normalement , être avec ma famille , avoir une possible relation amoureuse. Cette maladie m’empêche d’avoir une vie sociale et m’isole un peu plus chaque jour.

    Dans l’attente de vous lire,

    Nyla.

    1. J dit :

      Bonjour,
      Moi aussi j’habite a Paris et je cherche un professionnel a m’aider. As tu trouve qqn?

    2. horty dit :

      Courage Nyla, ne te laisse pas deborder par ces sentiments négatifs. Tu peux trouver de petites astuces pour limiter les dégâts pour ce qui est de la vie en communauté. Tu peux aussi au début d’une relation amoureuse briefer ton compagnon sur ton état en utilisant ton sens de l’humour. Tu peux par exemple lui dire que tu n’as pas envie dun rdv au resto (classique ) mais plutôt dans un musée, parc, etc… Mon psy que je consulte depuis des années ne m’a jamais informé que notre mal existe bel et bien. Je n’ai découvert qu’hier soir que je ne suis pas une folle dingue, un cas isolé. Les psy vont te dire de chercher l’origine de ce mal. Ils vont te dire que le soigner par l hypnose ou autre chose ne fais que masquer le problème et qu’il faut trouver sa source dans notre mémoire, inconscient etc. C’est vraiment chiant, car perso j’ai beau me creuser la tête je ne trouve pas. Je pense que je vais opter pour une méthode radicale comme l’hypnose car j’ai fini par haïr mon mari à cause de ses bruits de bouche et de déglutition. Ne baisse pas les bras toi : je suis sûre que l’avenir va te sourire si tu tente de ne pas te focaliser là dessus. Bon courage !

  6. Panda dit :

    J’ai lu les commentaires et je croix que nous avons tous les mêmes solutions. Le probleme pour moi est en cours, je suis au lycée, c’est la fin de l’année et la fatigue ce fait ressentir, à chaque cours, certainnes personnes font des bruits de bouche qui ressemble vague à celui d’un bisou et j’ai de plus en plus de mal à supporter ces bruits. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai voulu leur lancer ma trousse ou de les assommer avec une chaise. Je ne sais pas si c’est la fatigue qui fait que supporte de moins en moins ou si c’est juste que ça empire. Sinon mes amies, ma mère et mon frère comprennent et essayent de faire attention mais ce n’est pas evident pour eux, ce n’est pas naturel de devoir faire attention au bruit qu’ils font, mais mon pere n’arrête meme pas de manger quand je vais me servir pour le repaset s’installe à cote de moi pour manger ses chips (en plus il a tendance à faire beaucoup de bruit lorsqu’il respire) et j’ai l’impression qu’il s’en fou totalement de mon problème. Et petit detail, je me suis faite presque engueuler avec ma psy par ce que je lui ai dis que ne supportais pas d’entendre les gens manger :/. En plus mon père etait a cote et a mal interpreté mes paroles et je crois que c’est resté. Il me dis « on pue c’est ça? » quand je ne mange pas avec eux ou « on fais trop bruit? Ah oui c’est vrai on mange comme des porc! » Il ne se rend pas compte à quel point ça fais mal…

    1. emmanuelle dit :

      Je vois très bien de quoi tu parles. Mon copain croit que je déteste les enfants parce que je ne supporte pas leurs bruits, je peux devenir dingue quand ils font des caprices ou qu’ils pleurent, s’amusent en criant…
      Du coup il commence à croire qu’on ne pourra pas avoir d’enfant, alors que j’en veux, vraiment ! Mais je ne supporte pas le bruit et je ne sais pas quoi faire.
      J’en pleure tout les jours parce que ces bruits me mettent dans tout mes états et avec l’incompréhension (et donc le jugement) des autres dessus…

      1. Seb P. dit :

        Emmanuelle,

        J’ai le même que toi. Il y a quelque chose de commun à nous tous. On ne supporte pas les bruits des autres, ces bruits que l’on ne maîtrise pas … C’est ce que l’on peut lire dans à peu près tous les témoignages. J’ai un enfant de 5 ans. Pour moi il symbolise l’innocence. Il peut faire tous les bruits du monde et je les supporte. Les solutions que proposent chacun d’entre nous sont des palliatifs. Dormir avec des boules quies, manger seul, … c’est un peu plus s’isoler. En même temps c’est difficile d’expliquer au gens car on a l’impression qu’il nous prenne pour des fous. Je viens de découvrir depuis hier le mot misophonie, je viens de lire tous les articles, temoignages et je me sens rassuré dans la mesure ou je ne suis pas seul à avoir cette forme de phobie. Je vois un psy depuis 2 ans. on avait jamais parlé de ce terme. En revanche il m’aide à mieux vivre avec les bruits. Il me dit souvent que ce sont des bruits de la vie de tous les jours et qu’il faut apprendre à les accepter, les intégrer. Qu’il n’est pas bon de les repousser … mettre des boules quies, des écouteurs ne règle donc pas le problème. Il le repousse. Je peux vous confirmer que ma thérapie m’aide mais que mon problème n’est pas encore réglé. Cela prend du temps pour mon cas aggravé (haha) mais être aller voir un professionnel me fait du bien. Je peux donner son contact si vous êtes sur Marseille. Bon courage. Sébastien.

        1. Seb P. dit :

          Emmanuelle,

          Emporté par mon message ce que j’ai du coup oublié de te dire c’est que tu peux rassurer ton copain en lui disant que ce n’est pas les enfants le problème. Pas du tout même.. mais plutôt cette phobie. Souvent les gens le prenne mal car il le prenne pour eux.

        2. Isabelle F. dit :

          Bonjour, oui je veux bien votre contact sur Marseille car les psychiatres que je vois ne savent pas ce que c’est que la misophonie. Merci

      2. Vin P dit :

        bonjour Emmanuelle,

        je souffre aussi de misophonie depuis mon adolescence ( j’ai 41 ans ).
        J’ai 3 enfants ( un de 5ans et demi et des jumeaux de 4 ans ).
        Ma femme ( et moi aussi ) appréhendait beaucoup le fait que l’on ait des enfants à cause de ma misophonie.
        Meme si ca n’est pas toujours simple au quotidien pour elle en tant qu’adulte, demander à des enfants de faire des efforts n’est pas toujours simple.
        Hé bien je peux te rassurer ( au moins sur mon expérience ) : je supporte très bien les cris et les bruits de mes enfants, ca n’est pas parfait mais je les supporte mieux que ceux de la majorité des autres personnes.
        Et après j’essaye de leur inculquer le fait de fermer un maximum la bouche, de ne pas parler la bouche pleine etc … en essayant de ne pas elever la voix pour ne pas leur imposer ce choix ( ce sont des principes d’éducation que j’essaye d’avoir de manière générale ).
        D’ailleurs il y a une chose qui ne revient pas souvent et que j’ai remarqué dans mon cas :
        – la tolerance aux bruits varie beaucoup d’une personne à l’autre
        – pour prendre un exemple précis : les bruits « classiques » que faisait ma femme lorsque l’on s’est rencontré, je les supportais parfaitement … au fur et à mesure que relation se faisait « sérieuse » j’ai commencé à « poser » ma misophonie sur elle.
        Globalement je supporte plus les bruits des gens que je ne connais pas que ceux que je connais et j’ai du mal à trouver un début d’explication.

        Un palliatif que je teste depuis peu : le casque avec atténuation de bruit active:
        – les casques sont relativement chers mais procurent un réel avantage au quotidien ( train,avion,bureau ) car l’attenuation efface beaucoup le bruit ambiant et l’on n’est pas obligé de mettre la musique fort pour ne plus entendre son environnement.
        Je l’ai testé aussi en avion : c’est vraiment bien .. car rester plusieurs heures avec des gens autours de soit qui font des bruits qui nous empechent de nous reposer est épuisant.
        sur le test que j’ai fait, avec des enfants en très bas age dans l’avion, j’ai pu fermer les yeux avec une legere musique de fond sans entendre le brouhaha de fond de l’avion et la plupart des bruits.
        C’est vraiment plaisant.

        A titre personnel je pense que je vais essayer l’hypnose.
        La partie psychologique me semble compliquée à gérer car très dépendante de mon état de fatigue ( quand je suis fatigué j’ai un très faible degré de maitrise sur mes réactions aux bruits … .par contre bien reposé ( ce qui est rare depuis que j’ai mes enfants ) j’arrive à controler mes réactions … les sensations sont toujours présentes mais moins intenses )

        1. layla B dit :

          Bonsoir Vin P ,
          je me retrouve beaucoup dans votre description dans la maladie. Je vais avoir 40 ans j’ai deux enfants qui sont la prunelle de mes yeux mais je ne supporte pas de les entendre. Je ne supporte pas non plus le bruit des motos ni même des voitures dans la rue devant chez moi, ça m’exaspère. Il y a effectivement des sons communs, basiques qui nous sont douloureux. Qui nous parviennent comme désagréables, puissance 1000, comparer aux personnes qui non pas ce problème. Alors l’inconvénient majeur en dehors de la douleur c’est de passer pour quelqu’un qui ne supporte rien. On ne peut pas se justifier systématiquement du fait de demander aux enfants de se taire alors qu’on a le sentiment qu’il n’y a qu’à nous qu’ils dérangent, on ne peut pas non plus demander à son voisin qui laisse allumer son moteur de voiture pendant 10 min de ne pas le faire. Alors un casque qui atténue le bruit c’est bien mais je pense que la réelle solution n’a pas encore été trouvée. C’est une maladie invisible et le fait d’en parler permet de voir qu’il y a de nombreuses personnes atteintes et peut être que de vraies solutions pourront émerger ; Bon courage à tous.

    2. Bambino dit :

      Moi aussi au début mes parents se moquaient de moi quand je leur expliquais, et prenaient ça pour un caprice. Aujourd’hui ils « comprennent » mieux, mais ça été long.

      Le mieux pour qu’ils te prennent au sérieux et respectent ce « trouble » dont on souffre, c’est de leur dire que ça a un nom, la misophonie, et qu’ils peuvent trouver des articles sur Internet à ce sujet, ya même un article Wikipedia. Je pense que ça leur fera prendre conscience de la réalité de ce « trouble ».

      1. Panda dit :

        Je l’ai dis à une partie de ma famille et à mes amies et le seul qui ne comprend pas, c’est mon père (pourtant il est plus ouvert d’esprit que le reste de sa famille, eux je n’ai même pas essayé de leur en parler)je lui ai montré plein de truc mais il ne comprend vraiment pas…

    3. Francis dit :

      Je crois que ton père comprend rien,en fait…Il est pas réceptif à ce genre de problème…

  7. vintenat dit :

    J’ai 14 ans je ne supporte plus c bruit ( entendre les gens mâcher ou boire bruyamment) je suis en pleine dépression ( oui j’ai penser plus d’une fois à me suicider) mais j’ai une technique qui consiste à aller prendre l’air avant d’aller manger ensuite aller à table et dès que vous voyez quelqu’un qui va s’apreter mettez quelque chose dans votre bouche et essayer de macger plus fort que lui.
    Bon voilà j’ai cette technique mais si quelqu’un en a une autre di la moi

    1. Nicolas dit :

      Ma femme a le même probleme et les jonchons d’oreilles l’a soulage plutôt bien. Notre entourage est au courant et comment rend que ce n’est pas par méchanceté. Si jamais les personnes à table ne savent pas elle en met un seul et elle laisse ses cheveux par dessus. En général ca lui fait du bien. En espérant que ca peut t’aider

  8. Nicolas dit :

    Bonjour et merci à tous pour vos témoignages. Ma femme souffre de misophonie. Elle en souffre depuis qu’elle est toute petite mais n’a appris le nom qu’il y a un ou deux ans. Je fait tout pour l’aider à supporter ce trouble en commençant par m’entraîner a faire moins de bruit et d’éviter les situations difficiles pour elle. Vos témoignages m’aident à mieux comprendre et à trouver des solutions. Je vais lui offrir des bons écouteurs pour qu’elle puisse essayer et voir si l’a soulage. Merci en tout cas en espérant que l’on puisse un jour avoir une solution efficace pour que vous soyez tous soulagé.

  9. Amanda dit :

    Moi je suis en 2nde et depuis la 3ème environ, je ne supporte pas les bruits de mastications, de salive etc… Mes parents ne me comprennent pas, alors tous les soirs, je mange seule sur une table sous la terrasse. J’aimerais beaucoup partagé un repas de famille comme tout le monde, mais c’est impossible pour moi, en fait ça me dégoûte, ça m’écoeure, je ne peux plus manger et voilà. Ensuite quand je dois déposer mes couverts a l’intérieur, je mets mes écouteurs a fond la caisse, avec une musique bien forte ! J’essaie de rester le moins longtemps possible… Pourtant ce n’est pas aussi difficile que ça de fermer la bouche pour manger, sachant le problème de la personne… Parfois quand je n’en peux plus, je pleure un bon coup, je me concentre sur quelque chose d’autre, mais souvent ça ne suffit pas donc je prends sur moi mais c’est vraiment difficile a la longue, je souhaite du courage a toutes les personnes qui sont dans le même cas que moi !

    1. Francis dit :

      Je trouve que c’est un manque de respect,déjà,de manger la bouche ouverte…

    2. Océane Life dit :

      C’est exactement pareil que toi ! Je suis en seconde et j’ai commencer à avoir ce trouble l’année dernière. Mes notes ont même chuter et je risque de redoubler mon année à cause de ce trouble…

  10. Patrick dit :

    Bonjour tous le monde ! j’aimerai souligner un aspect que vous n’avez pas encore pensé.
    Oui écouter de la musique avec vos écouteur règle rapidement le problème lorsqu’un bruit énervant, a même enragent, survient. Par contre, cette méthode vous isole complètement des autres ce qui rend, en général, l’environnement plus Froid. Ce que je vous propose est simple, installer une ambiance auditif confortable qui Limite les petit bruit énervant (la plupart du temps, remarquez, c’est le début du son qui est énervant. Ce que je veux dire, si vous entendez seulement la fini du son énervant et non de sa totalité, vous déjouez votre cerveau et vous ne vous concentré pas sur ce son inconsciemment.

    Pour ma part, à chaque fois qu’on mange, dépendant avec qui, je laisse les nouvelles jouer derrière, un programme en particulier ou encore mieux un fond musical que tous le monde apprécie sans forcément adorer.

    Une façon de contrer, de parer le problème sans vous isolé qui cause un autre type de problème.
    Par contre je ne peux pas vous dire que sa fonctionne à 100 % avec tous le monde. Pour ma part Il est rare que je retrouve ce problème avec cette méthode.

    De plus, si vous êtes dans l’impossibilité de mettre un fond de son ambiant lorsqu’un son Énervent surgie, essayer de jouer de la musique avec, Exemple faire du rythme en intégrant ce  »son » au mixe.
    Comme sa, vous aller apprécier ce son et peux-être même l’accepter dans les mois ou année qui suivent.

    Merci !
    En espérant d’avoir aidé quelqu’un

    1. Emilie dit :

      Merci à tous pour vos témoignages je voit qu’ont à à peu pres tous les mêmes solutions la musique, les boules quies les écouteurs le fond de musique où mes pensées à quelque chose que l’ont apprécie où ce fredonner une chanson dans la tête.

      Mais quoi faire quand tous ça ne fonctionnes pas j’ai toujours les yeux river sur tout le monde quand je manges et je repère chaque petits bruits c’est affreux le seul moment où je me sens bien c’est quand je suis endormie. Je ne sais pas quoi faire si jamais vous avez une adresse chez qui je pourrais allez et en parler n’hésitez pas je suis située à Annemasse en Haute-Savoie

  11. Malek dit :

    J’ai 13 ans ça fais un ans que je lutte contre les bruits de bouche en mangeant. Quand je mange communauté je ne peux pas prendre d’écouteurs, soit j’essaye de manger vite et m’enfuire ou trouver une excuse pour ne pas manger à table. Ma famille ne comprend pas maladie ils disent que je fais du « CINEMA » , c’est très dur pour moi de ne pas être comprise. Je cherche donc une solution pour guérir !!

    Merci !!!

    1. Souhela dit :

      Bonjour, j’ai le même âge que toi et je suis confrontée à la même sitution j’ai les même problème et les même technique. Peut tu m’en dire un peu plus ?

  12. polette dit :

    Bonjour,

    Je viens tout juste de mettre un nom sur mon problème, c’est déjà beaucoup. Si quelqu’un a une solution qui marche…hypnose ou autre. Je suis preneuse !

  13. tsibia dit :

    bonjour a tous ,je viens tout juste de decouvrir ce qu’est la misophonie … mon compagnon a lu un article qu’il m’a ensuite montré.je ressent beaucoup de choses les gens qui renifle qui boivent en faisant du bruit qui racle leur font de gorge qui siffle le bruit des ampoules du frigo bon et encore d’autre lol … je pensais avoir l’ouie sur devellopé donc j’ai vu un ORL et rien . donc ma solution que je pratique depuis des années est quand le bruit devient insupportable pour moi je ferme les yeux une grande respiration et je change le bruit desagreable en un son (important pour moi la difference entre bruit et son )l’eau d’une riviere la pluie qui tombe sur une toile de tente le vent . quand je ferme les yeux je visualise l’image me concentre sur se bruit et le faite de voir la pluie tombé il devient un son . parfois c’est dur de me concentrer mais cela me permet de ne pas etre isolée . voila mon astuce que je pratiqué sens savoir y mettre un mot decu . je vous souhaite a tous et a toute de trouver votre calme .

    1. cat dit :

      Quelle bonne idée! Voilà le ‘truc’ qui me parle le plus. Il est 100 % nature. Je vais l’adopter. Merci!

  14. Diane Simard dit :

    Bonjour,
    J’ai moi aussi des problèmes…les gens qui sapent, qui machent de la gomme, la musique avec des sons de boum boum boum, les annonces publicitaires qui vont à une vitesse rapide, la télévision des voisins, la radio. J’aime tout ce qui est tranquille. J’ai mis souvent des ears plug quand je dormais mais avec les années, je n’entendais plus rien, j’avais de la cire dans les oreilles, j’ai du aller chez le medecin pour qui m’enlève. Cela dit les ears plug pousse la cire au fond, alors attention à ne pas en abuser.
    Je vis présentement avec deux personnes dans la meme maison, ils ecoutent la télévision très fort, ca me rend folle alors je sors dehors ou je l’écoute avec eux, c’est moins pire quoique les crisses de commerciaux m’énervent au plus au point. Non ce n’est pas facile d’Être comprise….

  15. Marion dit :

    A défaut de pouvoir changer le monde je peux expliquer mon problème à certaines personnes et leur demander de faire attention. J’ai par exemple obtenu récemment de mon copain qu’il arrête de mordre sur sa fourchette en mangeant (quel exploit…). Pour le reste je dois serrer les dents, les poings et intérioriser la haine envers l’auteur(e) du bruit infernal et tenter de ne pas leur sauter au cou.

  16. ariane dit :

    Ca a commencer a 8 ans , j’ai 14ans et j’ai peur que cela dure toute ma vie. D’après vos commentaires ça dure hyper longtemps. Je sais que je ne pourrais pas continuer cette vie de cette manière je voudrai que vous me rassurer .. :'(

  17. Aurelie dit :

    Je viens de découvrir qu’il existe un nom pour cette haine des sons que j’ai et en lisant vos commentaires, je me rend compte que mon problème est faible. Je ne supporte pas quand les gens renifle, le bruit des gens qui se rongent ou coupent les ongles, la respiration de mon mari la nuit (celle de ma fille de 2 ans, par contre je la supporte encore.)
    Ça fait environ 3 ans que ces bruits sont insupportables et j’ai donc toujours de la musique avec moi dans le train ou pour dormir.
    Une chose m’inquiète; est-ce que ça va empirer? Je n’ai que 27 ans et ca me fait peur.

    1. Marion dit :

      Fais attention, ce n’est pas bon d’écouter de la musique le soir, tu risques de sérieux (et très douloureux) maux de tête le lendemain matin. Opte plutôt pour des boules Quiès.

  18. Chloé dit :

    Bonjour,

    Est-ce que quelqu’un à déjà essayé l’hypnose? Est-ce que cela marche? Cela fait plus de 15 ans que je souffre de ce problème, (j’ai 26 ans), mais pour moi il y a bien d’autres bruits qui me perturbent et me rende dingue mis à part les bruits de bouches et autres… Je ne supporte pas le bruit des gens qui fouillent dans une trousse, trousse de maquillage, stylo etc.. mais SURTOUT, je ne SUPPORTE PAS les bruits des personnes qui tapent sur les claviers d’ordinateurs. A mon travail, tout le monde tape fréquemment sur leur clavier, dont une personne en particulier, je suis obligée de sortir de la pièce tellement que j’ai une énorme boule de nerf qui m’envahit, je pleure, j’ai envie de m’arracher les cheveux, c’est indéscriptible. Alors touts ces moyens, type bouchons, ecouteurs, doigts dans l’oreille me semble bien précaires, ce ne sont pas des solutions pour moi qui souffre de mysophonie aigue. J’aimerais tester l’hypnose je n’ai plus rien à perdre. Est-ce que quelqu’un est dans le même cas que moi, souffrir à cause de bruit autres que des bruits de bouches?

    1. Francis dit :

      Tu peux éventuellement essayer l’EMDR : le but de l’EMDR est de mettre les traumatismes ou les problèmes qu’on rencontre à distance par des mouvements bilatéraux (de droite à gauche et de gauche à droite) des yeux, verticaux, ou en diagonale, sans bouger la tête… Ca rejoint un peu les principes de l’hypnose…

  19. vincent dit :

    Bonjour je ne sais pas si j’ai vraiment une haine des sons mais le bruit qui m’est insupportable c’est le son de boire de quelqu’un qui boit, soit du jus, de l’eau, de la liqueur, du vin ou de l’alcool. Je sais pas si c’est a cause du fait que je porte attention a ça mais quand je l’entends c’est pire que si la personne boit, j’entends tout le liquide passer dans la gorge pourtant moi même je dois le faire mais je ne l’entends pas ou quand j’écoute des films et série télé et j’entends un acteur faire couler un liquide dans un verre ça me fait au oreille comme si quelqu’un grattait un tableau avec ses ongles

  20. Marie dit :

    Ça fait un peu plus de 5 ans que je vis avec toutes ces angoisses. Et je ne n’ai que 18 ans. Malheureusement j’ai l’impression que ça ne fait qu’empirer… De nouvelles phobies apparaissent de temps en temps. Ma famille ne comprend pas c’est un peu tabou. Du coup je mange toute seule depuis quelques années. Je trouve ça dommage de ne pas pouvoir passer des moments à table avec ma famille comme tout le monde.

  21. Yvain F dit :

    Moi je le vit très très mal, j’insulte tous le monde, je m’énerve tout le temps ça me donne un caractère invivable et très désagréable. J’enrage tellement que je vais aux chiottes durant les repas de famille juste pour avoir un répit (mon père pas super cool il fait aucun efforts pour me soulager). Ma solution ? Le cannabis, ça calme beaucoup et ça me fait supporter tous ces p****n de bâtards et leurs bruits de porcs. Mais bon c’est pas terrible comme solution: pour bosser, étudier je peut pas me concentrer aussi bien qu’avant….

  22. MASSON dit :

    Bonjour,

    Je ne supporte pas les bruits de bouche depuis le collège et j’ai maintenant 45 ans. J’ai essayé plusieurs choses :

    1) Psychiatrie et psychothérapie mais ça ne fonctionnement pas car la misophonie n’a pas d’origine psychiatrique.

    2) Dans la même veine, la thérapie cognitive comportementale n’a rien donné

    3) Évidemment, les bouchons d’oreille et la télé permettent d’éviter d’entendre les bruits si ils ne sont pas démesurés.

    4) La misophonie s’apparente à une sorte de phobie sociale et un des effets secondaires des « inhibiteur de recapture de la sérotonine » c’est de traiter les phobies. J’ai demandé à mon médecin traitant si je pouvais essayer ce médicament (deroxat) et il a accepté. 1/2 comprimé la première semaine puis un comprimé à partir de la deuxième et au bout de 15 jours les bruits de bouche ne m’énervaient plus (un véritable miracle après tant d’années) même si j’y faisais toujours attention. Au fil des mois l’efficacité a diminué mais après plus d’un an de traitement, je n’ai pas envie d’arrêter car c’est mieux que sans. Pour ceux qui en plus ont des TOCs (faibles dans mon cas et apparus avant la misophonie), ce médicament les éliminera efficacement (autre effet secondaire du deroxat). Pour finir, ce médicament est aussi utilisé pour traiter l’éjaculation précoce (encore un effet secondaire) donc si vous n’avez pas de problème de ce côté là, vous risquez d’être en jachère.

    J’espère que ce témoignage vous aidera.

  23. Eugénie dit :

    Bonjour, cela fait quelques mois que je connais le nom de cette « maladie ».
    Pour ma part, depuis l’âge de 15 ans environ je me suis rendue compte que j’ai développé cette intolérance à certains bruits notamment de bouche (J’ai développé en même temps des migraines chroniques, coïncidence je ne sais pas) . Dans ces cas-là je sens la pression montée, les mâchoires qui se serrent et j’imagine tout un tas de solutions très violentes dans ma tête pour faire taire ces personnes.
    Je suis devenue agressive surtout avec les personnes de mon entourage proche. Je pense qu’inconsciemment nous osons plus avec eux, de leur dire nos 4 vérités.

    Je vais avoir 22 ans, j’essaie tant bien que mal de me contrôler mais c’est juste insupportable et le mot est faible, je pense que vous voyez de quoi je parle.

    Quoiqu’il en soit, je me suis rendue compte qu’en même temps que la Misophonie, j’ai non seulement développé mon problème de migraines (Tellement insupportables que j’ai un traitement permanent qui prévient les crises) mais également d’autres TOC assez étranges (TOC de vérification ou l’incapacité psychologique à marcher sur quelques choses de sales comme de la boue, si cette saleté est située dans un intérieur … Je sais, c’est très étrange, mais ça me provoque un dégoût insurmontable)

    Je pense être sacrément atteinte, ça me prends vraiment aux nerfs, je dors très mal et je suis en permanence stressée.
    Comme beaucoup d’entre vous, la musique est mon seul échappatoire, je n’ai pas trouvé mieux comme solution.

    Avez-vous développé d’autres problèmes en même temps que la Misophonie ?

    Bonne soirée =)

  24. Nathalie dit :

    Les autres n’ont pas l’ouïe plus fine que nous, alors pourquoi nous on l’entend à ce point et pas eux ? J’aimerais en faire abstraction, comme eux.
    J’essaie de régler mon problème en diminuant ma concentration. Ca passe bien sûr – quand c’est possible- par la musique, ou la radio, quelque chose que je puisse écouter pour faire diversion.
    Mais aussi, dans mon rythme de vie, par le sport (se débarrasser d’un trop plein d’énergie qui me fait monter en pression et irritabilité).
    Sinon faut peut-être que je me mette à la weed. Je suis certaine que le problème est dû à un trop-plein de tension.
    Je me suis débarassée de crises d’angoisse par un processus de réflexion et de conscientisation (?) de plusieurs années, la méditation peut ptet m’aider ici auss.
    Après je pense qu’il y a des personnes bien plus sensibles que moi, de ce que j’ai lu sur le site. Mais ça empire au fil du temps, et ça me fait peur. Je veux pas m’isoler, je veux affronter le problème.
    C’est possible de faire de la désensibilisation comme avec les allergies au pollen ? Ca serait bien. J’ai essayé toute seule, mais c’était pas concluant.

  25. Lilly dit :

    je vais vous donner deux astuces que j ai developpees apres plusieurs mois de souffrances… pour deux exemples precis. mon frere ne cesse de faire un petit bruit avec ses levres mouillees ce qui m’insupporte au plus haut point.. alors je me suis mise a faire exactement la meme chose et ca marche j arrive a beaucoup mieux le supporter. idem quand il mange j essaie de faire plus de bruit que lui mais c est parfois complique.. en tout cas je suis contente d avoir mis un nom sur ce que je subis chaque jour et que je ne suis pas la seule. il faudrait juste que mes proches me prennent au serieux quand je parais completement enervee a cause d un petit bruit… ils prennent ca pour une petite lubie mais je doute qu ils sachent reellement ce que c est.

  26. Sacha L dit :

    J’avoue que je n’ai pas lu tout les commentaires et donc toutes les astuces pour faire face a cette misophonie mais voici les miens qui portent peut a peut leurs fruit.
    Dans mon cas les crises sont plus intenses quand je suis fatiguée et/ou stressé donc je me suis mise au yoga. Le yoga apporte plein de choses différentes, elle apprend a se détendre(techniques que l’on peut reproduire au quotidien), a respirer(comprendre le mécanisme de la respiration ma permise de comprendre la respiration des autres et donc de la gérer au mieux). J’ai vécu des moment très dur au début, il y a toujours un grand silence dans le quelle les respirations et reniflements des autres participants ressortent, mais au final je pense que d’assimiler la détente du yoga a ces désagréable respirations on crée une sorte de thérapie( des études ont essayé cette technique, assimiler l’agréable au désagréables).
    Être heureuse est aussi une clefs très importante(plus facile a dire qu’a faire) mais sincèrement cherchez ce qui vous rend heureux, et évitez ce qui peut vous faire du mal. les repas sont douloureux mais essayé des repas avec un fond de musique.
    Mais vraiment par dessus tout ne mettez pas trop de bouchons d’oreille ni d’écouteurs( a part pour la nuit, la qualité du sommeille est très important pour un équilibre mentale)ça aggravera votre sensibilité et vous éloigne socialement des autres(l’amour et l’amitié est indispensable a votre équilibre et bonheur).
    Courage, on peut que apprendre a vivre avec!

  27. Giovanni FAHIT dit :

    Bonjour,

    Je vais ( essayer ) de faire un résumé de tout ce que j’ai pu lire afin d’en tiré des astuces.

    1. Parler de ce problème à votre entourage :
    Parlez de ce problème a votre entourage vas vous aidez à vous sentir mieux et que vos proches essaient d’être indulgent ou essayez de faire moins de bruit.

    2. Essayez le Yoga :
    Le Yoga va permettre de vous détendre

    3. Mettez des écouteurs :
    Des écouteurs y’en a partout ( Auchan a 2 ou 3 € ) et vous évitera d’entendre le bruit mais qui en famille restera irrespectueux

    4. Mettez des Boules Quies ou bouchez vous les oreilles :
    Comme les écouteurs mais en moins bien

    5. Essayer l’hypnose :
    Encore inessayez ( Mot inexistant ).

    6. Ou, dans le pire des cas sortez de la pièce :
    Oui, Sortez de la pièce ou du moins essayez de perdre du temps
    Exemple : Je vais au toilette
    Essayez de perdre le plus de temps . Ou, sortez de la pièce

    J’espère que cela vous aura été utile 🙂 .

    Giovanni, 12 ans.

  28. Emilien dit :

    Bonjour, j’ai 16 ans et je ne supporte pas les bruits des personnes qui mâchent, respirent fortement, ni les bruits de tasse de café ! C’est triste mon père à tous ces défauts ! Malheureusement je ne le supporte plus ! Je ne peu même plus partager un repas en famille car cela me dérange fortement, ce qui m’énerve c’est que personne ne me comprend même pas mes parents. Je ne sais pas comment faire face à tout cela, j’en ai vraiment ras le bol. J’avais beaucoup de problèmes à mon lycée, donc je m’énervais et quand je rentrais chez moi j’entendais mon père avec ces bruits donc je m’énervais à nouveau et ma mère et moi on s’engueulait. Si vous avez une solution pour ce genre de problème dites le moi, est-ce que sa se fait soigner ? Merci beaucoup de votre compréhension.

  29. sophie dit :

    je souffre depuis trop longtemps de cette maladie et jen ai marre sa créé des tensions dans mon couple parce quil ne me comprend pas … il narrive pas a comprendre que cest horrible pour moi … en ce moment sa saggrave parce que a chaque fois que je m’énerve sur sa il mengeule et sa me stresse du coup je me sens seule … jai créé une page facebook pour ceux qui sont comme moi seule et qui ce sent incompris et qui ont besoin de parler je ne veut pas faire de pub juste trouver des gens avec qui je pourrait en parler toute la journée sans quil mengeule ou quil ne comprenne pas ma vie avec sa … si vous etes comme moi le facebook de ma page sais misophonie avec la photo de profil enjoy the silence voilà jespere que quelquun va venir pour me sentir moins seule face a ce combat

  30. palo dit :

    J’ai trouvé quelques solutions pour m’aider même si ça ne régle pas le problème au final, mais je vis sans que cela me dérange aujourd’hui.
    Quand j’étais petite et encore plus à l’adolescence je ne supportais pas ça au point d’en devenir folle de rage et vraiment agréssive. les repas en famille était un supplice, ce que je fais c’est que je m’assois toujours à un bout de table un peu plus éloigné et surtout à l’opposé des personnes les plus bruyantes. Par exemple mon père sait que nous devons toujours manger à l’opposé. En cours c’était très pénible de supporter les cliquetis des stylos, les chuchotements… mais une fois adulte on peut choisir avec qui on vit et où. Je vis dans une maison de campagne car je ne supporte pas d’entendre des bruits de voisinage, j’ai la chance d’avoir trouvé un compagnon qui ne fait quasi pas de bruit, je dors avec des boules quies malgré tout car sa respiration m’empeche de dormir et je fais un travail en extérieur qui m’empeche d’avoir à supporter les bruits des collègues de bureau (je suis commerciale donc seule dans ma voiture pour aller d’un client à un autre. En quelque sorte je m’isole mais je ne suis pas seule ça ne m’empeche pas de sortir avec mes amis, et la plupart des restau sont assez bruyant (musique…) pour que je puisse me concentrer sur autre chose. Et surtout le fameux mp3 qui nous sauve la vie quand on est obligé de se retrouver en public dans le silence comme dans les salles d’attente chez le docteur par exemple! les rares fois ou je dois manger en public avec des gens bruyants je me dis allez c’est pas souvent je peux faire un effort! et en se concentrant sur un autre son on peut y arriver! (même si on a quand meme envie de leur hurler dessus!) sinon moi je parle beaucoup, ca permet de ne pas y penser. Ne surtout pas y penser en fait car c’est là que c’est le pire les sons ont l’air encore plus forts et intolérables… Bon courage à tous!

  31. Yal dit :

    Bonjour à tous! J’imagine bien que mon commentaire, c’est du lu et du relu mais ça fait du bien de savoir que je ne suis pas seul et que je ne suis pas fou, je me posais vraiment des questions…
    J’ai 16 ans et depuis environ un an les repas de famille sont un enfer, ma mère fait beaucoup de bruits de mastication surtout quand elle mange une pomme, du pain ou un chewing-gum et je n’en peux plus…Je ne veux pas détériorer mes relations avec elle ni paraître agressif mais ça m’insupporte et me pèse…
    J’envisageais de le dire à mes parents, ma soeur est au courant mais elle ne fait pas de bruits et elle est très compréhensive, et j’aimerais savoir comment le leur dire à part l’assimiler à une phobie parce que mon père a tout de même remarqué que je lançais malgré moi des regards assassins à ma mère quand elle mange, mais j’aimerais vraiment qu’ils comprennent pour que si je ne mange pas avec eux ils ne me haïssent pas, ou qu’ils puissent essayer de trouver une solution…
    Merci à tous d’avance!

  32. Océane Life dit :

    J’ai presque 16 ans et je viens tout juste d’apprendre que ma phobie, mon trouble avait un nom. Je suis même en pleure, mais je pleure de joie de savoir que je ne suis pas folle. J’ai même rédigée un article que je vais imprimée pour ma mère. Car mes parents pense que je fais des caprices et ne comprenne pas que cela est une souffrance, qui peut être atroce. Je suis tellement soulagée de savoir que je peut leur expliquer cela !
    Et pour vous aider : après le repas de soir ou avant de me coucher, quand je suis énerver ou bien stressé de ma journée avec tout ses bruits, il existe des vidéos sur youtube, intitulée ASMR. Je ne sais pas si cela peut vous aider mais voilà.
    D’ailleurs, j’ai été puni cette semaine de mon téléphone et de mon ordinateur et quel soulagement quand je l’ai est récupérer ! je me suis ruer ses les vidéos ASMR.
    Bonne chance à vous tous, j’espère qu’un jour, nous trouverons une solution.

    1. Cora dit :

      Merci pour les videos Oceane

  33. Gilles dit :

    Wow, après avoir découvert l’origine du problème, et après avoir regardé tous ces commentaires, je me sens moins seul, plus normal d’une certaine façon car maintenant je sais que c’est un problème neurologique qui existe vraiment et non pas un simple caprice de ma part…
    J’ai tout essayé et ce depuis mon adolescence (j’ai 66 ans…) et rien à faire. Mais la musique avec les écouteurs est ce qui est le plus efficace dans mon cas, lorsque c’est possible. La fuite est le seul remède dans les autres cas 🙁
    Bonne chance à vous tous.

  34. Cora dit :

    Bonjour à toutes et tous,
    J’ai 56 ans et à l’âge de 7 ans un psy a proposé à mes parents de m’interner… À l’âge de 13 ans la mère d’une amie m’a donné une boîte de boules Quies et elle m’a assurément évité de devenir cinglée !
    Je suis hyperacousique et misophonie, je vis seule car je ne supporte personne au quotidien tant les bruits qui nous dérangent tous, me pourrissent la vie.
    Pour autant j’ai élevé ma fille pendant 18 ans et pour etre elle même misophonie elle a appris très jeune à ne pas émettre les bruits exaspérants…
    Je porte constamment des boules quies si je suis en société : de fait c’est ça ou n’avoir aucune vie sociale…
    Grande victoire récente: les sacs plastiques jetables vont disparaître et bcp de magasins n’ont plus de radios mal reglees 🙂
    Bon courage
    NB: j’ai longtemps cru que j’etais folle, mnt ns savons que ns ne le sommes pas

  35. Daniel dit :

    Bonjour à tous,

    Je souffre de misophonie depuis environ 5-6 ans, je ne sais pas trop ce qui a déclanché cela, peut etre le fait de jouer beaucoup de guitare et de me concentrer sur moindre son qui en sort. Moi ce sont surtout les bruits faits avec la bouche qui m’enragent, et les bruits a répétition (enclanchement a repetition d’un stylo, touillages exagerés etc…) uniquement des bruits qui sont crées par d’autres personnes. Aujourd’hui je mange la plupart du temps tout seul (dejeuner/diner en grand groupe ne me derange pas car tout le monde parle et j’arrives a me concentrer sur une conversation), je ne dis jamais rien a personne je suis quelqu’un de patient. Je ne peux pas porter d’écouteurs au boulot, je dois pouvoir entendre, je ne peux pas toujours sortir de la pièce (quand je peux c’est en claquant la porte, ca me calme). La meilleure solution que j’ai trouvé c’est de lire quelque chose sur internet qui m’interesse (un long article par exemple) ca me permet de me concentrer sur autre chose.

  36. Florence dit :

    Aussi loin que je m’en souvienne j’ai toujours été très sensible au bruit, quand j’étais petite on disait que j’avais une bonne ouïe parce que j’étais capable d’entendre quelqu’un arriver de loin alors que les autres non. Mais cela m’a aussi fait faire beaucoup de crises à ma mère (dont les bruits de bouche sont particulièrement forts), et j’ai toujours passé pour la fille colérique et méchante à table (ou dans la cuisine puisque les bruits de vaisselle m’irritent beaucoup également !). Je suis donc contente de savoir pourquoi…
    Cependant ca me pose un vrai problème, les bruits de machine et particulièrement celles des dentistes me paniquent totalement, et aujourd’hui cela fait 9 ans que je n’ai plus mis les pieds chez le dentiste, la dernière fois que j’ai essayé j’ai fondu en larmes puis je suis tombée dans les pommes, je ne sais plus quoi faire…

  37. FZ.H dit :

    je suis vraiment un cas qui est intraitable car à chaque fois que j’essaie d’expliquer aux gens surtout ma famille que je suis miso phone ils ne veulent pas comprendre et ils commencent à rigoler tout le temps. ma maladie se voit quand j’entend quelqu’un entrain de manger ou bien qui fais des bruit par son nez bon ça me rend vraiment folle alors ce que j’essaie de faire est de rester toujours loin des rassemblements tout le temps et j’entend de la musique par des écouteurs même si j’ai qu’une oreille qui travail :/ et parfois je répète ses bruits je sais pas pourquoi mais ça se fait tout seul je veux vraiment me débarrasser de ça mais j’arrive pas .

  38. Adèle dit :

    J’ai un truc pour pouvoir un peu plus accepter les bruits de bouche. Ça a un peu marché pour moi. Je ne sais pas si vous connaissez l’ASMR.. Ce sont des vidéos de relaxation sur YouTube, ou la personne fait des sons, ou parle, ou encore des bruits de bouche. Je vous conseille de commencer par les « No talking videos » puis après intégrer la parole et les « Mouth sounds ». Ces vidéos sont à écouter avec des écouteurs, et je vous conseille la chaîne « ParisASMR » pour cela. Ca relaxe vraiment, et ça m’aide à m’endormir. Ca a pu me guérir un peu de ma misophonie, même s’il y’a encore une multitude de sons que je ne supporte pas. Testez !

  39. Lila dit :

    Moi même j’ai ce petit problème , je suis pas si vielle que ça mais ça en devient invivable , les reniflements , les voisins qui parlent trop fort , etc .. et pleiiiins d’autres je suis très content de pas être seule maintenant

  40. Lila dit :

    J’ai vraiment besoin d’en parler car personne pourrait me comprendre ils me prendraient pour une folle ! ..

  41. M.m dit :

    Depuis mon adolescence je ne supporte pas les bruits tout se qui mastication, bouche ouverte les personnes qui aspirent pour boire leurs cafés, ceux qui essayent de décoincer quelque chose entre les dents. Quand quelqu’un d autre que moi fais la vaisselle le fait d entendre l eau couler comme pour la douche sa m énerve, la cuillère touiller dans là tasse de café me met hors de moi le tic tac d une horloge les ronflements… et j en passe.. J ai toujours pas trouver comment faire passer ce trouble je prend sur moi mais c affreux au quotidien surtout en devenant maman je m énerve assez rapidement sa me stress je suis irritable avec mes propres enfants qui ne comprenne pas pourquoi maman s énerve lorsqu ils mangent.c est exagéré diront certains mais je crois qu il faut vraiment le vivre pour comprendre le mal que cela puisse faire.. ça me réconforte de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas là!

  42. lucie dit :

    J’avais environ 14 ans, et lorsque ma soeur mangeait une pomme ou une carotte tout innocemment je la menaçais si elle n’arrêtait pas. Une forte colère montait en moi, moins aujourd’hui après 46 ans. Mais cela me demande beaucoup de contrôle. J’ai souvent honte d’en parler.

  43. Citronnelle dit :

    J’ai l’impression d’avoir toujours été misophone en fait. Enfant, je ne supportais déjà pas mes soeurs qui se rongeaient les ongles, ma maman que j’entendais manger. Très tôt, j’ai dû mettre des boules Quiès pour pouvoir manger en famille car je me bouchais souvent les oreilles à table et ma mère le vivait très mal. La mastication de chewing-gum est un enfer, d’ailleurs si je vois quelqu’un en mâcher un sans faire de bruit, je vais me focaliser sur ce bruit que je n’entends pas à la base et je finirai par l’entendre vraiment… J’ai parfois l’impression d’avoir l’ouïe super développée !!! Depuis, rien n’a changé, je ne peux plus manger dans la même pièce que mon conjoint qui mastique très fort et respire également très fort. Le problème majeur, hormis l’état dans lequel ces sons nous mettent (moi j’ai une énorme colère qui monte, voire une haine féroce) est que les autres le prennent pour eux. Alors non, à part se boucher les oreilles il n’y a rien de valable. Moi je pratique beaucoup la fuite et l’évitement…

  44. Lio N dit :

    Pour ma part je découvre depuis quelques jours ce nom de misophonie, ma femme a trouvé ça sur le net alors que j’en souffre depuis mon enfance et qu’elle supporte ca depuis qu’on se connait. Ca fait du bien de voir que je ne suis pas juste un peu trop sensible voire même carrément un chieur…
    Coté techniques, je suis passé expert en placement discret de ma main ou d’un doigt sur l’oreille la plus proche du masticateur ou buveur indélicat.
    Ma deuxième technique est un peu particulière et consiste a créer une sorte de pression dans mes oreilles ce qui génère un bruit sourd qui couvre (un peu) le son. Malheureusement ça nécessite de la concentration et du coup ça finit par se voir sur mon visage.

  45. Daphné dit :

    J’ai l’impression d’être encore plus atteinte que vous …moi je porte des boules Quiès toute la journée chez moi pour ne pas entendre les bruits de mon quartier et de mes voisins. Petite et adolescente, je détestais entendre les bruits de mastication et de succion aussi, mais c’est complètement parti (j’ai 33 ans). Je crois que ce qui a marché, c’est de me raisonner et puis min père a failli mourir, lui qui fait tant de bruit de bouche, et je me suis sentie horrible d’imaginer que je n’aurais plus eu à entendre ses bruits. C’est parti comme ça, du jour au lendemain.
    Pour le bruit des voisins, en revanche, je suis perdue pour la science. Je porte des Boules Quies toute la journée chez moi (alors que je vis avec mon compagnon et mon enfant de deux ans), je les porte aussi dans la rue devant chez moi, ce qui me fait prendre des risques. Je n’enlève mes BQ que lorsqur je suis loin de chez moi. Je vis très bien le bruit ambiant toute la journée. Mais dès que je m’approche de ma rue le soir, je remets mes BQ tout de suite, en pleine rue. Je les enfonce profondément. Il m’est arrivé plein de fois de croiser des voisins et d’avoir trop honte d’enlever mes BQ devant eux. Je les garde et essaye de les comprendre tant bien que mal. J’ai appris à moduler le son de ma voix pour ne pas donner l’impression de parler fort. Je vis comme ça depuis 15 ans. On n’invite jamais personne chez nous car je refuse d’avoir à ouvrir les fenêtres sans BQ. En vacances, je les porte de 7h du matin à 23h non stop, sauf si on sort de chez nous. Là je vis tout à fait bien. Je supporte aussi très bien le bruit des voisins chez les autres. Il me suffit d’entendre le son d’une télé, d’une conversation, d’une musique (ça c’est la pire torture pour moi), des éclats de rire pour être d’une humeur massacrante. C’est difficile pour mon chéri. Mon enfant n’a encorr rien compris. Mon chéri ne veut aller vivre en campagne à cause de son travail. Je rêve de trouver le moyen de perdre en audition, voire de devenir sourde. Je me fais mal aux tympans exprès. Il faut que je trouve une solution car je souffre énormement et culpabilise surtout pour mon enfant.

    1. sophie dit :

      Bonjour Daphné, je suis exactement dans la même situation que vous. Je guette le moindre bruit de voisinage et mon coeur s’emballe dès que j’entends quelque chose. Je pleure si j’entends des éclats de voix ou de la musique… Je suis en hyper vigilance en permanence, surtout depuis que j’ai un bébé. Je rêve d’une maison sans voisins, mais avec nos travails respectifs, c’est impossible. Je suis déprimée et mon mari n’en peut plus non plus. Amicalement. Sophie

      1. quoi donc dit :

        Pareil que moi exactement. Et puis j’ai réalisé que certains bruits de voisins me gênent moins que d’autres si je les connais et quand je les trouve pas égoïstes cela me gêne moins. Mais si c’est des abrutis ou des égoïstes ou des fêtards alors je ne supporte pas bien du tout. Ce ne sera pas la musique ou les rires mais la stupidité et l’égoïsme, le charnel que je sens derrière qui me gêne quand les gens ne sont pas discrets finalement.

        1. Marie dit :

          Je vous comprends tous, personnellement je ne supporte pas les bruits de bouches etc, mais le pire c’est les bruits de voisins. J’ai l’impression d’être bloquée dans un enfer personnel, alors que mon compagnon ne trouve pas ça si gênant que ça. Pour ma part je trouve ça criminel,les envies les plus mauvaises me viennent, puis je pleure et je finis souvent par déménager. Mon compagnon ne peut pas encore avoir les fonds pour une maison, c’est pourtant mon rêve. Quand je mets les boules Quies, il me dit que je suis pénible car il doit parler plus fort et moi je lui demande de répéter mais ce n’est rien par rapport à mes réactions si je les enlevais… Franchement on devrait faire un quartier de misophones. Au moins on serait attachés à respecter les oreilles des autres !

  46. Irène dit :

    Pardon ???? C’est à presque 40 ans que je découvre par hasard un site qui explique enfin mes maux. JE NE SUPPORTE PAS entendre les gens manger en faisant du bruit. Jeune, vers 12 ans déjà je mangeais vite à table et je sortais rapidement uniquement pour ne pas entendre les autres personnes de ma famille manger. Aujourd’hui je ne supporte aucun bruit à table, c’est affreux, je prends sur moi et appréhende beaucoup les repas. Les seuls que je supporte ce sont mes deux enfants.
    En plus, + on vieillit – on est discrets, ça me dégoute les bruits de gorge des autres à la salle de bains : j’en ai des frissons rien que d’y penser. J’en suis malade alors je m’éloigne un maximum pour entendre le moins possible. Je ne l’ai dit à personne, juste à mon mari. J’ai peur que ma famille soit ne me prenne pour une folle soit ne me croit pas, tout simplement. C’est une souffrance. En découvrant vos témoignages c’est un réel plaisir de se dire qu’on est pas fous.

  47. Axel dit :

    Quand quelqu’un mange je ne supporte pas le bruit, le probleme c’est que ça me ronge par exemple je mets mes écouteurs mais dans ma tête le bruit persiste, ça m’énerve très vite et je sors de table. Je ne finis jamais mon repas. De plus, les personnes proches sans foutent de mon probleme et tout le monde mâche fort en me disant que c’est de ma faute si je crains mais ils ne comprennent vraiment rien. Souvent je pleure dans ma chambre à cause de ça car ce bruit est juste horrible. S’il vous plaît aider moi depuis peu je mange dans ma chambre mais on me dit que j’invente tout ça uniquement pour qu’on me serve dans ma chambre. On me traite d’assisté dans ma famille j’en est marre car les gens comprennent rien au collège. Si quelqu’un a des solutions je suis preneur car je n’en peux plus.

  48. Marie dit :

    Bonjour,
    Cela s’est installé au fil des années, les bruits des personnes qui boivent de l’eau, qui mâchent, qui ronflent, qui respirent, qui croquent ….., bruit de l’eau qui goutte, les gens qui trainent leur chaussure en marchant…. sont mes bêtes noires. Chez moi, je remets tout le monde au pas en leur disant d’arrêter de faire ci ou ça. Mais hors de chez moi quand je suis confrontée aux bruits que je déteste cela me serre au niveau de la mâchoire et j’ai juste envie de secouer la personne pour lui dire d’arrêter. Avant de lire cet article ma réaction était normale mais maintenant je sais que j’ai un réel problème.

  49. mouna dit :

    bruits des oiseau bruit de chiens les enfants qui hurlent et jouent dans la rue mastication chwin gum le sons qu on fait pour faire sortir un truc enclaver entre les dents clavier se frotter le cuir chevelu ……………… ca s’aggrave quand je suis stressé ou pdt ma periode ca a commence a l adolescence j’arrive pas a survivre sans ecouteurs ou stop bruits j ai meme passe mon bac avec des stop bruits on m a pris pour une intello qui voulai pas etre deranger pas les autres lol je crois que c’est psychique je ss diagnostiqué aussi bipolaire

  50. mouna dit :

    j’aime pas entendre ca en dormant du coup je dors enervé je fais des bruxisme et maintenant je souffre de dysfonctionnmnt d articulation temporo mandibulaire vivment un traitmnt pour ce trouble c une vrai torture

  51. mouna dit :

    sur internet c’est ce que j ai trouvé le traitement consiste à écouter les sons qui dérangent en les associant à un autre son, comme de la musique, et ce pendant environ neuf mois afin d’obtenir des résultats

  52. Margaux dit :

    Bonjour à tous, moi aussi je suis vraiment contente de voir que bcp de monde est comme moi. J’ai 16 ans et ça a commencé vers mes 10 – 11 ans je pense. C’est vraiment dur car ça provoque un enervement dont on se passerait vraiment. Moi le pire c’est la déglutition de liquides, mais aussi de nourriture, la salive avalée du chewing gum, les gens qui ont une respiration indiscrète comme mon père, les gens qui toussent tout le temps (surtout quand c’est plus une habitude qu’un rhume pour eux) raclements de gorge, enfants qui boivent de façon dégueu et bien d’autres. J’y suis confrontée tout le temps, a chaque repas. Depuis 6 ans j’ai rien trouvé d’autre que me concentrer sur autre chose, (déjà ne pas regarder la personne qui va faire le bruit car ça enerve encore plus de voir la glotte qui descend) et me boucher les oreilles discrètement ou partir, du genre débarasser la table dès que je peux. C’est dur quand les gens ne nous comprennent pas. J’aimerais tellement qu’il y ait une solution miracle.. le point positif c’est que moi a la cantine/self, il y a tellement de bruit que jamais je n’ai été gênée pr les bruits de bouche. Voila, merci bonne continuation !

  53. Margaux dit :

    J’ai oublié de dire que je connais l’ASMR, que j’en écoute et que ça me détend vraiment. Il y a meme des vidéos de gens qui se filment en train de manger, et bizarrement ça ne m’a jamais dérangée !! Je ne comprends pas du tout pourquoi. Par contre, en écouter n’a rien changé au fait que ça m’énerve dans la vraie vie. J’ai aussi fait une séance de reiki. Je crois que au début ça a marché, j’étais moins focalisée sur les bruits mais c’est vite revenu. Voila.

    1. Cecily dit :

      Moi pareil, j’aime bien l’ASMR que je connais depuis l’enfance. Certaines matières, certains gestes, certains bruits me flanquaient des frissons partout, une langueur, un plaisir absolu de l’instant présent et un souhait qu’il ne s’arrête jamais. Encore maintenant si je tombe sur quelque chose qui me fait l’ASMR, je le ressens mais je ne le cherche pas, j’en profite seulement s’il est là. C’était aussi une expérience bizarre de ressentir ça alors que personne n’en parlait. Une fois de plus je croyais être la seule et je disais de moi que j’étais « mal branchée », que le bon Dieu ou Saint-Pierre avait du se tromper dans les fils. Je ne comprends pas pourquoi nous sommes nés dans la science et le progrès et tant de phénomènes bien présents et insistants sont restés si longtemps hors de la connaissance humaine. L’ASMR est à l’attachement ce que l’orgasme est au sexe. Depuis que l’ASMR a été découvert, les pubs ont changé et pas en bien. Maintenant on entend des voix suaves et dominatrices, des voix d’hypnotiseurs, et en même temps des tas de ralentis en très gros plan sur des trucs mous qui coulent. Puissamment misophonogène. Insupportable. Avant je coupais le son mais regardais les images. Maintenant, ni l’un ni l’autre ! Donc ils ont découvert l’ASMR mais ils ne comprennent rien du tout à leur découverte. Pour que l’ASMR reste bien et ne fasse pas partie de la misophonie, il faut qu’il ne soit en aucune manière lié à la domination. Pas lié à la persuasion publicitaire, ni à la pression qu’on se met quand on doit se concentrer sur quelque chose, ni à un non-dit familial ou relationnel ; il faut qu’il soit pur et qu’il nous arrive quand on est bien dans son assiette.

  54. Fuchie dit :

    Pour moi, 3 déclencheurs importants triés par degré de réaction :
    – Les raclements de gorge de ma mère (et uniquement de ma mère)
    – La toux
    – Les éternuements « nasaux » (comme quand on se bouche le nez)

    Surtout des bruits de bouche et de nez, par chance je n’ai pas de problèmes avec les bruits à table.

    Je réagis très fortement aux raclements de gorge de ma mère, elle se racle la gorge très (très) souvent, et c’est pour moi un facteur de stress très important. Vivre au quotidien avec était devenu très difficile, puisque j’anticipais le moindre raclement de gorge, au point de psychoter et d’entendre tout le temps des raclements de gorge. Ce qui m’a permis d’atténuer le problème ? Partir de la maison. C’est radical, mais depuis que je suis dans mon appartement, je n’ai plus ce problème de stress constant lorsque je lui parle et on arrive à avoir des conversations normales sans que je psychote et que j’anticipe des raclements de gorge. Sinon avant, ma seule solution était la fuite, je quittais la pièce et revenait un peu plus tard.

    Autre facteur de stress hyper important pour moi, la toux. Si c’est une fois ou deux ça passe, mais j’ai beaucoup de mal à supporter la répétition (alors quand quelqu’un a une bronchite…). Alors dès que quelqu’un attrape un rhume, ça part en crise d’angoisse monstrueuse : le stress monte, monte, jusqu’à ce que je ne puisse plus le contrôler et que ça se termine en dispute. Puis après, on m’a perdu pendant 1h, jusqu’à ce que je réalise que c’est complètement débile de se disputer pour ça. Et tout retombe d’un coup. Pour me détendre : avoir un sirop à proximité (c’est con, mais je le vois comme un « stop toux » et ça me rassure) et la musique. Ca me détend comme pas possible.

    Les éternuements, je n’ai pas ce problème de stress montant, la réaction va être plus spontanée, là ça va surtout être le bouchage d’oreilles.

    Mais mon véritable problème, ça reste la gestion du stress. Je pense que si j’arrive à contrôler mon stress, j’arriverai à modérer mes réactions et à éviter que ça tourne en dispute à chaque petit rhume. Ma mère m’a parlé de la méditation, je pense essayer, sinon l’aromathérapie.

    Concernant le traitement « associer de la musique à un son », c’est bien beau, mais encore faut-il être psychologiquement près à accepter d’entendre ces sons. C’est le plus difficile dans l’histoire. Mais je pense que ça marche, j’ai déjà réussi à associer des musiques à des livres, alors pourquoi pas à des sons.

  55. Louise dit :

    J’ai pu mettre un nom sur mon problème il y a un an ou deux et cela a été pour moi un grand soulagement – même si, pour être honnête, ça ne m’a pas aidé à m’améliorer. Mais de toute façon cela fait tellement longtemps que ça dure que j’ai pris l’habitude d’endurer et de fuir lorsque cela devient trop insupportable…
    Seulement il y a certains moments ou la fuite est impossible… Je vais partir avec mon frère et ma mère à Londres pendant 4 jours, et au lieu de me réjouir, j’appréhende énormément. Nous n’avons qu’un petit budget, et ne pouvons pas nous permettre de payer deux chambres d’hôtel. Je vais donc me retrouver à devoir dormir en leur compagnie durant tout le séjour et cette simple idée m’est déjà insupportable.
    Bien sûr ils sont au courant de mon problème, mais j’ai déjà vécue ce style d’expériences et je ne m’en sens pas capable… Les bouchons d’oreilles ne m’aident pas le moins du monde et la musique m’empêche de dormir. Quelqu’un aurait peut-être un conseil ? Merci d’avance

  56. Marie dit :

    Bonjour,
    Je viens de mettre un nom sur ma souffrance. Ma misophonie est devenue plus intense après un choc émotionnel. Les bruits de talons, de mastications, de clic de clavier, de ronflements… m’irrite à un point ou une sensation bizarre me monte à la gorge et me serre la mâchoire. Pour contrôler les bruits, je demande aux gens de ne pas faire de bruits si je les côtoient, j’essaie de penser à autre chose pour m’isoler des bruits et au pire je m’éloigne. Pas facile car même au loin je les entend ces bruits

  57. Nellie dit :

    Salut tout le monde ! Et bien ravie de savoir que je ne suis pas la seule haha !

    J’ai 19 ans et je suis atteinte de misophonie également.

    Moi ce qui me dérange le plus c’est les bruits de mastiquage…

    Genre quand quelqu’un mâché un sandwich, des trucs croustillants , croquant . Aussi les bruits de couverts , les tic-tac . Un truc qui t’attaque les tympans : les tambourinements OMG

    En classe quand des étudiants font ça , ça me crispe , me déconcentre , m’énerve , je me retourne et les regarde genre c’est chiant mdr . J’ai juste envie de leurs briser les doigts xD . Le pire aussi qu’on est misophone cest d’écouter les jeunes  » abrutits  » faire ronfler leurs motos Omg .

    Voilà ! Bonne soirée à vous !

    – NS
    Be Good

  58. Malou dit :

    Bonjour,
    Ca me soulage un peu de lire tous ces commentaires sur la misophonie.
    Mais depuis quelque temps, en plus de ne pas supporter les bruits extérieurs, les bruits des autres, ce sont mes propres bruits qui me dérangent. Surtout la déglutition.
    Je ne sais pas comment faire, j’ai l’impression que ca augmente de jour en jour. J’ai appris à boire en faisant le minimum de bruit, mais c’est’pas suffisant.

  59. cedric dit :

    Et un de plus parmi vous,la seule chose qui diffère de vous, c’est que je suis conscient depuis tout petit que quelque chose ne va pas. Déjà petit cela m’insupportait d’entendre les gens manger, les horloges, les reniflements et tout ce qui est répétitif même certains mouvements et certaines « routines » m’énerve. Mais ce qui diffère réellement de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à aujourd’hui, c’est que moi cela m’a emmené très loin, je parle la de la prison.Je vous explique, je vivais dans un village silencieux où je me sentais bien car pas de bruits qui me rongeaient le crâne ou très peu du moins, et un jour un petit con à moto se met à passer devant chez moi dans une ruelle de 2m50 à fond et ce non stop. Ma fille de 4 ans jouait souvent dans cette rue et je pense que cela a été le déclencheur. La peur qu’il la renverse. Donc il passe, repasse et n’arrête pas. Je le préviens, il ne veut pas comprendre et même au contraire il amplifie la gêne. Je porte plainte,les gendarmes limite se foutent de moi et ce cirque dure près d’un an. Autant vous dire que ma rage envers lui était démesurée totalement. Un soir, il passait à répétions et là mon cerveau s’est comme éteint. Je me suis retrouvé dans une rage que je n’avais jusque là encore jamais soupçonner. Je suis sorti de chez moi, je l’ai attendu et quand il est repassé, je l’ai arrêté et je n’ai plus réussi à me contrôler. Cela a fini qu’il est resté à terre à se vider de son sang et à faire des convulsions, pendant le laps de temps où je frappais, dans ma tête je n’entendais que sa moto, je ne le voyais que très peu. Juste je voulais que le bruit s’arrête rien d’autre. Au final, j’ai pris de la prison ce qui est normal car oui mon geste me hante tous les jours, je suis bouffé par la peur que cela me reprenne et sincèrement je souhaite à personne ce genre d’expérience. Depuis les bruits m’énervent toujours mais j’arrive à trouver des moyens de faire redescendre la pression au niveau du supportable. Cela s’est passé en 2009 et depuis la hantise ne me lâche plus au contraire même, Je voudrais pour finir juste dire aux gens qui ne comprendrait pas cette « maladie » que c’est un fléau pour les personnes atteintes en ce qui me concerne du moment ou je me lève à celui ou je me couche je suis sous un contrôle permanent pour rester zen. Je souhaite donc sincèrement bon courage aux personnes dans le même cas. Voila pour la petite histoire et si par hasard vous avez des questions ou autre n’hésitez pas, je reste bien sur disponible pour vous répondre,lol d’ailleurs au passage je sais pas pour vous mais cela me rend insomniaque il est 3h20 du mat et toujours en forme j’en ris car j’ai appris à ne pas me miner en plus de tout ça, le rire est une des choses les plus efficaces contre ces énervements (pour moi). 🙂

  60. Mina dit :

    Bonjour, ben moi j’ai eu pendant longtemps la phobie des mastications et sans savoir comment ça a disparu mais maintenant c’est pas mieux c’est le bruit des voisins qui me rend malade. Je suis à mon 5ème déménagement et toujours le même problème le bruit des voisins j’en souffre énormément. J’en ai fait des dépressions nerveuses, je n’ai pas trouvé de solution. Je focalise trop sur le bruit c’est comme une obsession et du coup je prends ça comme une agression envers moi. Je ne sais plus quoi faire…

    1. Marie dit :

      Mina, je suis de tout coeur avec toi, je suis comme toi!

  61. Virginie83 dit :

    Bonjour à tous
    J en peut plus d être exclue des repas parce que je ne supporte pas le bruit de mastication, de quelqu un qui boit, qui mange la bouche ouverte ou qui dégluti. Ça devient vraiment horrible dans ces moments là j ai envie de tout casser, je sens la haine monter en moi. Mon conjoint s en prend à moi car je fait réflexion sur réflexion à ses enfants donc je préfère ne plus manger avec eux mais meme la c est la guerre car soit disant je les évite. Je ne sais plus comment faire. Merci de votre aide

    1. cédric L dit :

      Ah vraiment pas simple à part s’exiler ou mettre des boules quiès… En tout cas source de conflits dans nos vies. Cela me fait du bien de voir que « d’autres » sont touchés par ce mal. J’ai très longtemps pensé être un cas isolé mais non. Même les personnes avec qui on vit, ont du mal à croire et surtout comprendre nos réactions. Moi aussi parfois j’ai envie de tout casser à cause de tous ces bruits affreux de bouches etc etc… une vraie malédiction !! Bon courage

      1. Aurélie dit :

        Et parfois on peut avoir l’impression d’entendre ce que d’autres n’entendent pas. On me reproche d’être hypersensible ! J’aimerais ne pas l’être autant c’est certain !

    2. Aurélie dit :

      A part de dire que je te comprends, je ne vois pas de solutions. J’ai réussi à faire entendre à mon homme que certains bruits à table me gênaient mais quand sa fille est là je vis un calvaire (1 semaine sur deux tout de même). J’ai eu la « chance » de rentrer tard pendant un moment et je manquais les repas avec eux, sinon je m’inventais des obligations pour manger après ou je me levais de table toutes les 3 secondes pour aller chercher quelque chose mais c’est fatiguant!

  62. Fran dit :

    Bonjour
    J’ai 49 ans et je tombe par hasard sur ce forum
    A 14 ans j’ai perdu les parents et suis partie vivre chez mon oncle et ma tante
    Un jour lors d’un repas de famille je me suis retrouvée à côté de mon oncle et là j’ai remarqué d’un coup qu’il faisait un bruit très agaçant avec sa bouche même sans manger
    A partir de ce jour-là l’enfer. ..
    Je ne pouvais plus rester à proximité par exemple en voiture
    J’ai commencé à mettre mes doigts dans mes oreilles
    Après ma tante s’en est aperçue et du coup Je me faisait tout le temps engueuler et traitée irrespectueuse
    En plus cet oncle était très gentil je me sentais affreusement coupable. .
    Alors je fuyais le plus possible et cela le vexait un jour j’ai essayé de lui demander de faire un effort il m’a dit que c’était dans ma tête et qu’il ne faisait aucun bruit ..
    Cet oncle est décédé depuis longtemps et maintenant je suis agacée seulement par les cris des enfants et je ne supporte pas les ronflements à tel point que j’ai toujours fait chambre à part avec mon ex ce qui a d’ailleurs contribué à notre séparation
    Ma fille me reproche constamment de faire trop de bruit en mangeant alors j’ai pensé que c’était ma punition à cause de mon oncle mais en fait c’est sans doute un trouble héréditaire !
    Bon courage à tous !

  63. Annonyme dit :

    Bonjour, je suis âgé de 13 ans et depuis un bon moment je ne supporte pas certains bruits au début je ne supportais pas quand les gens mangeaient mais à force je me retenait de peur de me faire crier dessus… A force ça c’est passé et j’arrive à le supporter alors résister ! Maintenant je ne supporte pas quand ma mère tousse, racle de la gorge… Mais bizarrement juste avec ma mère et non les autres.

  64. Lemir dit :

    Ouf je suis pas fou !!!, psychopathe Ou bizarre !!! Voilà ce que j’entends tout le temps. Et j’avoue que ça me fait du bien de lire tous ces témoignages. Même si ça ne résout rien. Je viens récemment (quelques mois) de mettre un nom à mon mal, même si je n’ai pas consulté de médecin.

  65. cédric L dit :

    Quelque part… ça fait vraiment plaisir de se dire qu’on est pas seul dans cette horrible situation incomprise pour tellement de personne mais aussi si complexe à expliquer puisque nous même en sommes dépendant. Merci à tous ces commentaires… Je me demande si je ne préférerais pas être sourd des fois !!!

  66. Iscyros dit :

    Assez tôt et jusqu’à ce que je quitte le domicile familial, j’ai eu bien du mal avec les bruits de bouche de mon père, ma solution était de les couvrir par les miens et en même temps cela canalisait ma colère. Par la suite c’était les bruits de respiration la nuit. Et je sentais bien que si j’avais continué à me concentrer de manière obsessionnelle sur ces choses négatives, cela pouvait devenir pire encore. Cela a fortement diminué en mettant en place une petite gymnastique mentale au niveau de l’attention, qui était au départ lié à la pratique de la méditation (quelque soit la méthode ou ses dérivés). Lorsque je me surprends encore à m’énerver j’ai le choix entre me laisser entraîner dans l’énervement ou ne pas y donner cours, m’en défaire en défocalisant, en déconstruisant le problème pour revenir à la conscience d’être. Il me semble que d’autres méthodes plus imaginatives existent (j’identifie le son qui me dérange à de la musique), mais je ne les ai pas testé.

  67. hamet dit :

    Questions à tous et toutes : est-ce que vous êtes encore plus agacé le matin au réveil et le soir quand vous êtes claqué par votre journée ? Y-a-t-il un lien avec le manque de sommeil = énervements=agacement ? En tout cas je me sens pas agaçé au point de sortir de la pièce, en fait je manque de sommeil tout le temps, j’ai envie de dormir, du coup je m’énerve pour tout et supporte pas (mon fils 4 ans). Qui a le don de jouer avec mes nerfs, bref, je l’aime c’est mon fils mais je sens que je suis vite hors de moi quand il mâchouille la bouche ouverte, quand il répète 5 fois la même chose alors que je lui ai déjà répondu, quand il me parle alors que j’ai besoin de me concentrer, bref, autres bruits assez irritants comme mon chien qui se lèche sans arrêt, les cries des bébés !!! UNE CHOSE QUI SOULAGE : prenez un bain et plongez votre tête dans l’eau, vous entendrez que votre cœur qui bat, seul inconvénient je voudrais en prendre tous les jours et l’eau ça coûte chère !!! En tout cas courage.

  68. julie dit :

    Bonjour,
    Une amie vient de mettre un mot sur ce problème que j’ai également depuis l’adolescence. J’en suis vraiment contente !
    En ce qui me concerne ce que je ne supporte définitivement pas ce sont les bruits de bouche et notamment le chewing-gum (dans les TP en commun je change carrément de place car je ne supporte ni le bruit ni le geste de la mastication).
    Lorsque je vivais avec mon ex, je ne supportais pas qu’il bouge sans arrêt la jambe (il le faisait quand on avait une discussion, donc plutôt souvent !), je détestais aussi sa manière de déglutir…
    Je ne supportais pas de voir mon grand-père se tourner les pouces, ce mouvement m’horripile au plus haut point, idem si je vois quelqu’un faire ça, je change de place, si je peux je détourne la tête mais il ne faut vraiment plus que je l’ai dans mon champ de vision car je n’arrive pas à ne pas focaliser sur le mouvement qui me gêne.
    J’ai un collègue qui suce des bonbons de temps en temps, et il ne le fait franchement pas de manière discrète ! C’est absolument insupportable alors je travaille avec de la musique presque tout le temps et si le bruit me gêne encore (je ne veux pas me défoncer les oreilles en mettant la musique trop fort non plus), je rajoute des boules Quiès, c’est suffisant. Mais ça isole c’est sûr…
    Ma mère renifle beaucoup (toutes les minutes au moins) donc ça devient vite pénible quand on passe une semaine complète ensemble, je le lui dis, ça doit être assez pénible aussi pour elle que je sois aussi chiante avec ça…
    Je dirais que pour moi la gêne est modérée (mais je vis seule et j’ai besoin de calme et de solitude donc le fait de vivre seule est parfait…) ; en tout cas je me retrouve très bien dans beaucoup de témoignages !
    Ce n’est pas évident, ni pour soi ni pour les autres… Cette gêne a commencé vers l’âge de 14 ans (j’en ai 38), je pensais que c’était plutôt dû à un problème d’ordre psychologique… Le sommeil joue un rôle également, on supporte mieux ces choses là lorsqu’on a bien dormi, le sport et la relaxation peuvent également aider.

  69. Manon dit :

    Je viens de découvrir que je n’étais pas seule à vivre ce calvaire, et je peux enfin mettre un mot sur ce mal qui me ronge ! La misophonie. En effet, depuis mes dix ans (j’ai dix-huit ans), les repas de famille sont un enfer pour moi, ainsi que pour eux. Les bruits de bouche, mastications, déglutitions, respirer fort, se ronger les ongles, tous ces bruits sont devenus infernaux à l’entente, j’en tremble, me gratte au sang, bouge frénétiquement ma jambe, il m’arrive même d’en pleurer. Malheureusement, ma famille qui n’a jamais entendue parler de cette maladie, a toujours pensée que c’était ma faute, que j’exagérais et que je gâchais les repas, j’ai même fini par m’en vouloir. À l’époque, je souffrais aussi de phobie sociale et scolaire, donc ma famille ne prenait pas au sérieux mon calvaire à table, qui s’empirait petit à petit. Ils m’obligeaient à rester avec eux jusqu’à la fin du repas, et je n’avais pas le droit d’avoir de la musique. Alors autant vous dire que les repas sont vites devenus synonymes de torture pour moi, et à chaque fois finissaient en disputes, et en envies de frapper les sources des bruits… Maintenant que je sais ne plus être seule, ne plus me sentir coupable et enfin mettre un mot sur ce que je vis, j’aimerais en parler à ma famille mais n’ose pas, de peur qu’ils ne me prennent pas au sérieux. En effet, depuis mes dix ans, ils sont exaspérés de mon mal qu’ils sous-estiment. Je ne sais vraiment pas comment y remédier…

    1. Aurore dit :

      Bonjour, j’ai également les mêmes problèmes : énervement/contrariété lorsque j’entends certains bruits : pour ma part, c est le fait qu’une personne respire fort, renifle, mâche du chewing-gum, se racle la gorge régulièrement, mange bruyamment. quand une personne bat des paupières j’entends le bruit des ces cils… cet état de colère apparaît également lorsque je vois des mouvements répétitifs qui m’énervent (mouvement orteils de pieds, ou doigts). Et cela m’énerve fortement de sentir le souffle de quelqu’un ̀sur moi. Bref tout ce qui est répétitif m’énerve. Pour me calmer, je peux régler le problème directement en le masquant. Exemple : pour dormir, je mets des boules quies, pour les mouvements je masque avec ma main ce qui me dérange et pour le souffle sur moi je me cache sous les draps. Quand je ne peux pas, j’essaye de me concentrer sur autres choses et si je n y arrive pas je fais moi-même les bruits qui me dérangent pour ne plus les entendre : mâcher le chewing gum, manger bruyamment… pour le battement des cils et les gens qui respirent fort, à part mettre les boules quies ou être concentré sur autre chose je n’ai pas de solution si ce n’est l évidement donc éviter de se placer à côté de ces personnes, j espère que cela va t’aider. Bien a toi.

  70. b dit :

    Arrêtons de croire, que nous sommes malades !!! Si vous perdez le contrôle de vos émotions suite à ses désagréments, alors peut-être qu’il y bien quelque chose à faire, mais il est normal d’être dérangé, voir énervé par ce genre de comportement ! On s’énerve quand on est insulté, et ce n’est pas un trouble ! Le savoir-être impose de contrôler la manière dont on mange, ne pas « péter », ni « roter » face à ceux que l’on respecte, ni faire subir toutes les autres manifestations de son corps. Ce comportement est de moins en moins respecté, donc on s’énerve ! A moins bien sur que quelqu’un dise ici que subir les odeurs et le bruit qui va avec doit être une forme de plaisir…

  71. Didier dit :

    Je suis actuellement dans le TGV. il est 20h15. Un passager assit juste derrière moi, revient du « bar » du train avec un sac en papier. Le pauvre, il l’ouvre délicatement pour récupérer son sandwiche club. Il déchire l’emballage et le met à la bouche et le mâchouille. J’ai envie de le tuer. Je suis tellement contrarié, que j’en transpire… Mais, j’ai une révélation. Il y a bien un nom à mettre sur ce mal qui me poursuit depuis toujours. Je fais des recherches grâce à mon téléphone portable et je découvre la misophonie ! Tous ces bruits qui me sont insupportables sont simplement une pathologie… Je l’ignorais. Des disputes lors des repas, des portes qui « claquent », l’aspirateur … Pas facile, mais j’ai identifié mon problème je vais me soigné. Au fait, un autre passager du TGV vient de débuter son dîner… Au secours…..

  72. GeoMetric dit :

    Bonjour j’ai le même problème mais d’après ce que j’ai lu personne j’ai trouvé personne en qui c’est réellement un énorme problème voila il suffit que j’entende un bruit de lèvres mouillées ou sèches et ça part en que je démolie toute ma chambre j’ai besoin d’exploser beaucoup de choses, ça me soulage je me dis que je suis complètement fou. Il suffit que j’entende un bruit dur juste plus de 2 secondes et la c’est le carnage pendant 10 minutes, je vais casser des choses, serrer mes points, frapper partout où je peux. Ca m’est arrivé de démolir mon mur il y a un trou d’environ 50 centimètres. Ma porte est aussi avec un trou d’environ 90 centimètres avec mon pied (le mur aussi). J’ai quand même réussi à exploser un mur bien épais. Bon la, on a rebouché le trou avec une sorte de ciment. Mon père l’a rebouché. C’était assez drôle de voir mes parents depuis le trou dans la chambre. Ca m’arrive aussi de casser les vitres de ma chambre ou de m’en prendre a mes objets comme le téléphone. Je casse aussi les boitiers de jeu vidéo disque ou pas disque dedans, ça m’est égal. Quand un bruit dure une seconde ça dur environ 45 secondes j’ai envie d’exploser en moi mais j’arrive 1 fois sur 3 à ne pas exploser quelque chose, à part si ça dure 2 secondes c’est trop. Ca fait maintenant 8 ans que j’ai pas mangé avec mes parents car c’est juste impossible pour moi. J’aimerais mieux gerber à chaque fois que mes parents ou autre font un bruit plutôt que de m’énérver, c’est des pulsions incontrôlables (vraiment). Dans ce cas, les images suivantes me viennent à la tête que ce soit mes parents ou autres donc je cible la personne et (je me vois lui faire beaucoup de mal…). Bon je suis désolé de vous faire un peu peur comme ça mais il faut absolument que j’explique aux gens ce que c’est vraiment la misophonie. Je suis quelqu’un de tout à fait normal et plutôt gentil xddddd et donc bien sûr je ne passerais jamais à l’acte in mdrrr. Donc voilà, en faite mon problème est plutôt très urgent je pense que c’est le sommet de la misophonie et en aucun cas je vous souhaite de vivre ça un jour (vous feriez surement un arrêt cardiaque) de voir vos parents (…). Je me suis bien renseigné sur le sujet, au cas ou en aurez besoin, étant donné que la misophonie tape sur le système nerveux central vous pouvez boire un bon café surtout si vous êtes fatigué. Moi ça passe à 1/3 a 1/5 donc c’est déjà pas mal. Quand j’ai la capacité d’oublier le bruit c’est le rêve. J’ai entendu parler de ritaline avec apparemment effet secondaire mais comme je vous ai dit je préférerais gerber à chaque fois qu’il y a un bruit au lieu de m’énerver autant, mais je suis en aucun méchant vous voyez bien la xddd et donc vous imaginez quand je suis réellement sous la rage de la misophonie si déja je dis ça comme ça alors vous savez quand vous êtes énervé, rien ne vous arrête…. lol. Moi je rigole assez de mon problème car je me trouve complètement fou même si très grave, je cherche des solutions donc apparemment quand vous êtes très concentré, ça pourrait vous faire oublier certain bruit que vous ne supportez pas en tant normal. Par exemple, Call of duty est un très bon jeu si vous y jouez souvent c’est parfait par contre moi il faudrait mieux pas que je joue à ce genre de jeu car une étude scientifique a rapporté qu’un groupe qui jouait pendant une semaine à un jeu de voiture et les autres à un jeu de guerre avait beaucoup plus l’envie de faire du mal a n’importe qui donc voila si vous souffrez de misophonie mais que ça n’en arrive pas à mon point vous pouvez tranquillement jouer à Call of Duty mais si vous arrivez à un point un peu plus fiable ou plutôt je vous conseille vivement de ne plus jouer à des jeux de guerre en ligne. J’espère que mon commentaire pourra aider certaine personne à reprendre confiance en eux et à se dire qu’un jour ou l’autre on trouvera forcément la solution que ça soit avec une molécule qui agit sur le système nerveux central ou autre. Les scientifiques ne nous oublient pas et au fait, je m’appelle Lorenzo et j’ai 16 ans et à part tout ça, je suis quelqu’un de normal comme vous xddd voila si vous avez des questions à propos de la misophonie pour l’instant je suis au sommet donc je serais capable de répondre à toute sorte de question. Ha oui et si vous aussi vous avez des conseils, ça serait vraiment top et (ATTENTION MISOPHONIE QUAND ON EST FATIGUE = DECUPLEMENT DES BRUITS !!!!!!) Très important voila désolé d’avoir était brutal mais il fallait vraiment que les gens sachent ce que c’est la misophonie (ça m’arrive de serrer mes dents tellement fort que je me casse des bouts de dent, je vous souhaite de ne pas en arrivait là). Merci d’avoir lu et éclatez vous, la vie est belle !! ()

  73. GeoMetric dit :

    Donc bonne nouvelle pour ceux qui arrivent à manger avec leur parent plus d’une minute : ils ne sont pas misophones, merci et la meilleure chose à faire lorsque l’on est misophone et de ne jamais perdre espoir. Dites-moi si vous avez des astuces etc. Ha oui et je tiens à préciser que tous les mois, je remarque le bruit qui s’amplifie plus. Je les entends de plus en plus fort et ça m’énerve de plus en plus. Donc je ne sais pas jusque quand va stopper le développement de ma perception sensorielle ou un truc dont je connais pas vraiment le nom exact… J’espère que ça se développe pas toute la vie sinon dans 6 ans, je suis mort d’une crise cardiaque ou autres…

  74. GeoMetric dit :

    Ha oui c’est quelque chose d’extrêmement étrange lorsque je me retiens de m’énerver. Lorsque par exemple je ne peux faire autrement, la crise peut venir des heures après ou je peux me réveiller pendant la nuit et exploser des choses comme une extermination de ces pulsions oui c’est un phénomène assez étrange. Ca peut m’énerver des heures après ! Si je n’ai pas cassé quelque chose ou que je n’ai pas libéré ce que je devais libérer c’est très rare que ça arrive genre ça doit arriver tous les ans et seulement avec les inconnus ou avec mon père qui ne me comprenait pas avant mais qui a maintenant bien compris ce que j’avais. Depuis plus de problème a ce que mon père ne me comprenne plus par contre avec les inconnus, vous savez tous bien qu’on peux rien y faire. Des fois, environ tous les 1 an, ça se peut que je m’énerve des heures après, voir même ça arrive que je suis à bout et que je m’énerve pour un rien à cause de ça. En général, je m’énerve pas plus de 15 secondes quand c’est comme ça et je casse rien c’est le bonheur 😀 total x) Il suffit aussi que j’entende un bruit qui dure 2 secondes l’énervement dure 10 minutes, ça me fatigue toute la journée… et lorsque ça arrive deux fois dans la même journée… En général, j’ai tendance à fumer un joint et ça m’apaise mais attention le joint peux décupler parfois les sons mais permet d’éviter de casser des objets 🙂 L’énervement reste plus en vous, vous vous calmez plus vite. Attention si vous fumez un joint et que vous êtes fatigué (DANS CE CAS, FAITES TRES TRES ATTENTION!!!). Je porte souvent un casque, je suis sur mon ordinateur donc ça va mais pour ceux qui ne sont pas forcement toujours en train d’écouter de la musique, faites très attention, j’ai remarqué qu’avec la codéine, il arrive que vous puissiez surmonter votre problème pendant plus d’une heure souvent les premières prises de codéine, après je sais pas en général avec 1000m paracétamol et 60mg de codéine les premières prises peuvent vous permettre d’être totalement capable de résister à toutes sortes de bruit de bouche environ 1h ou un peu moins quand même. N’en prenait pas car pour ressentir les effets du début, vous devriez augmenter la dose donc = à ne pas consommer. Mes astuces : le café quand vous êtes fatigué afin de vous remettre les pattes sur terre lorsque vous êtes pas dans toute votre forme 😀 Pour ceux qui se demandent ce que c’est la misophonie en fait, c’est juste une connexion qui se fait pas bien dans un neurone ou quelque chose comme ça, bref toute façon si vous en êtes atteint, je pense que vous avez déjà regarder.

  75. GeoMetric dit :

    Je vous laisse imaginer si quelqu’un mange à côté de moi… (déjà que les bruits de lèvres de 2 secondes, ça fait ça, je vous laisse imaginer le reste tout seul) 🙂

  76. Kate dit :

    Chers misophones, un médecin généraliste, un orl, un psychiatre et la seule solution que l’on me propose est de voir ce que peux donner le prozac… Je me sens terriblement seule, je vais perdre mon compagnon qui me déteste à force d’avoir passé mon temps à fuir, pleurer et être agressive, j’ai peur que ma future vie professionnelle soit un calvaire, j’aimerai pouvoir échanger sur ce sujet, en parler mais c’est tellement difficile. Je ne sais plus quoi faire. Kate

    1. GeoMetric dit :

      Essaye ritaline Kate c’est ce que je vais faire moi 😀 pasque les autres medicament pour t’abrutir le cerveau c’est pas bien enfin tu peux quand meme prendre du prozac in mais je te conseille de testé ritaline je suis presque sur que ca peux plutot bien etre utile, je dit pas que prozac et ritaline c’est mieux enfin si ritaline c’est beaucoup cars au moins la t’en sors avec quelque chose pui en plus si c’est sa peux peux etre reglé le problème ca serais super cool et c’est pas de ta faute Kate il faut juste que tu lui explique par exemple que c’est une transaction dans le cerveau qui se fait mal parle lui meme pendant 2h et tu verra aprés ça tu te sentira mieux comprise et ton copain comprendra aussi mieux il faut vraiment ne pas se laissé bousillé la vie par cette fucking transaction neuronale donc explique lui, tous se passera bien ! tu ne risque rien ! xDDDDD aprés par contre si il est pas en mesure de comprendre une choses comme sa il doit etre inpeux con mais laisse lui quand meme le temps de médité a ce que tu lui a dit ca peux etre long a comprendre bien pour les autres Kate sache que il y a deux solution sois la mauvaise porter un casque H24/7J/7 qui filtre le son = passé pour quelque de différent donc sa le fait pas ou sois y a le deuxieme c’est cherché tous seul et crois moi c’est la meilleur solution moi j’ai cherché partous par exemple je suis tombé sur ritaline cars j’ai remarqué que en buvant du café d’ailleur je le dit au dessus le café ca m’aide inpeux personellement a oublié certain bruit on va dire que la connexion de la transaction neuronale dans le cerveau s’ameliore donc ducoup je me suis je vais lire ce que produit le café et je suis tombé sur le systeme nerveux central et le systeme nerveux central c’est la ou agie la misophonie donc je me suis dit pourquoi pas trouvé un médicament qui agie sur le systeme nerveux central donc un psychoactif je crois bien ci non attention defois le café peux faire l’effet contraire lorsque on est fatigué pour les fumeur de joint c’est pareil, avant de prendre ritaline regarde les effet secondaire ect.. ca se prescrit sous ordonnance hospitaliere par contre si tu te sens vraiment pas cool essaye de prendre un medoc qui te calm inpeux en attendant d’essayé ritaline.

  77. Kate dit :

    Oui, jai déjà entendu parler de la ritaline. J’ai oublié d’en parler au psychiatre.
    Je n’ai pas été pédagogue avec mon copain, jai emménagé avec lui sans lui parler de ce souci car à l’époque j’allais beaucoup mieux. C’était très gérable puis ça s’est aggravé. J’ai mis du temps à m’expliquer car j’avais honte…
    Bon courage à tous.

    1. Aurélie dit :

      Bonjour, moi je découvre mon souci depuis peu. Mais pour moi les médicaments qui juste bloquent tes sensations en créant en même temps d’autres effets pervers ce n’est pas possible… Les fleurs de Bach peuvent être une petite aide dans un premier temps (Cherry plum pour peur du passage à l acte, le Noyer pour l hypersensibilité, d’autres fleurs de peur)… Je suis certaine qu’il n’y a pas que ça, des que je trouve, je vous dis.

  78. Juliette dit :

    Bonjour, je suis misophone depuis mes 7 ans environ. Au début, ce qui m’énervais, c’était les bruits de « sommeil » (ronflements, respiration forte…) et les reniflements. Puis en début de seconde, les bruits sont devenus insupportables. Bruits de stylo, reniflements, coupe-ongle, bruits de mastication, tondeuse, clavier et souris d’ordinateur, etc… Mon année scolaire a été gâché par ce problème : j’évitais mes amis parce qu’ils faisaient du bruits, je pleurais devant certains contrôles car j’étais incapable de me concentrer sur mon devoir puisque je n’entendais que les bruits gênants. Un des inconvénients à être misophone c’est qu’au lycée/collège, les professeurs ne connaissent pas ou ne comprennent pas ce handicap. Parce que oui c’est un handicap. On s’exclut, on s’éloigne des personnes qu’on apprécie. Depuis que je suis misophone, je me suis éloignée de ma famille, de mes amis… et ça m’énerve, on se déteste d’être comme ça. Je ne dois pas être la seule à qui on a dit : « fais un effort, prends sur toi, essaie d’être normale pour une fois ! ». Seulement cela fait maintenant 9 ans que je prends sur moi et que je rêve d’être comme les autres, les « normaux ». Alors je m’adresse à vous, misophones, j’ai espoir qu’un jour on ne remarquera même pas que quelqu’un fait du bruit à côté de nous. J’ai essayé la sophrologie et ça aide beaucoup !! On apprend à respirer, à se détendre… certes les bruits restent mais pour ma part, je fais de la sophrologie dans mon bus pour aller au lycée. Ça me détend et ça me fais un bien fou !! Un contrôle à 8h avec un voisin qui écrit au stylo plume ? Pas de problème. Des gens qui reniflent ? Aucun souci. Et j’ai testé l’hypnose la semaine dernière mais ça il me faut encore du temps pour sentir les effets. Alors si comme moi vous av(i)ez envie de crier sur vos camarades de classe ou vos parents : respirer. Après un cours particulièrement éprouvant (si c’est l’heure de la pause), mettez vos écouteurs. Dans la trousse, des boules Quies (à ne mettre quand cas de « je vais crier » et en contrôle parce que si, en plein cours, vous les mettez, je ne suis pas sur que le prof apprécie). Bref, je m’appelle Juliette, je suis misophone mais (je l’espère) en voie de guérison !

  79. pierre dit :

    Bonjour, je suis misophone depuis l’age de 8 ans environ et j’en ai 58 (tentative de suicide à cause de voisins bruyants) mais je cumule avec d’autres handicaps tout aussi invalidants ; j’aimerais savoir si d’autres personnes ressentent certains de ces autres symptômes en plus de la misophonie.
    – Si les bruits de bouche m’exaspèrent, la vue d’une bouche qui reste ouverte pendant la mastication avec les aliments en purée qui tournicotent m’est tout autant insupportable (mais c’est plus facile de ne pas regarder).
    – Je suis très sensible aux mauvaises odeurs corporelles alors que la plupart des personnes ne les perçoivent même pas et suis incommodé par beaucoup de parfums au point qu’un repas soit gâché si j’ai utilisé un savon trop parfumé.
    – Les gens me paraissent souvent lourds, insensibles, bêtes alors qu’eux me trouvent intéressant en tout point (enfin jusqu’à ce que je bousille satisfaction parce qu’exténué de les supporter). Vous imaginez l’isolement…
    – J’ai une bonne oreille musicale et apprends à jouer d’un nouvel instrument rapidement (mais suis obligé, en groupe, de jouer avec des bouchons d’oreilles…)
    – Mes sens du gout et de l’odorat sont très développés.
    – Je suis très étourdi
    – A posteriori, et malgré une scolarité compliquée voir traumatisante, il semblerait que j’ai été un enfant précoce.
    – Je suis passionné par tout au point d’avoir largement gonflé mon entourage et bien sûr de me sentir très frustré par la difficulté de communiquer.
    – Problèmes de concentration
    – Anxiété pathologique pour laquelle (entre autre) je prends des antidépresseurs
    Bref, je suis pas sûr que ce bla bla soit constructif mais n’hésitez pas à me répondre si vous vous retrouvez dans cette galère

    1. Juliette dit :

      Je suis d’accord avec toi sur le premier point. Je ne supporte pas de voir quelqu’un mâcher la bouche ouverte comme si mon cerveau voulait se protéger des bruits a venir. La musique provoque l’effet inverse (pour moi en tout cas) de la misophonie. Je me sens transportée. La musique m’apaise instantanément. Peut être que c’est pour cela que tu as l’oreille musicale ? Peut être que, puisque nous (misophones) faisons attention à tout, le cerveau apprend plus facilement un instrument ? J’ai du mal à me concentrer aussi quand il y a un bruit qui me dérange. (Je mets de la musique instrumentale pour travailler).

      1. colin dit :

        Bonjour, moi aussi j’ai une excellente oreille et la musique m’apaise aussi mais pour moi c’est électronique uniquement genre kraftwerk. Mais impossible de vivre 24/24 avec un casque sur la tête hélas
        aucune solution ou traitement pour le moment.

    2. colin dit :

      Bonjour, je me reconnais à 90% dans votre récit sauf que moi je n’ai plus aucun contact social ou presque. Pour info mon père l’est aussi et m’a éduqué en fonction pas de bruit à table etc etc. Mon épouse ne comprend pas ou ne veut pas comprendre ou oublie de faire attention. C’est difficile pour elle 24/24 comme pour moi. C’est un handicap non reconnu d’après moi. J’ai essayé l’hypnose pas de résultat. L’homéo idem, rien n’a d’effet. Les psys pas de solution. Peut-etre la méditation à tester. Les cons me fatiguent et ils sont partout donc j’évite les magasins à certaines heures et certains jours. Plus de ciné, plus de sorties, plus rien. Une vie de souffrance en résumé. Contactez moi si vous voulez.

  80. Claire dit :

    Je me retrouve dans beaucoup de vos commentaires, donc bien complètement misophone, depuis l’enfance et j’ai 46 ans. Ce qui m’insupporte le plus ce sont les chewing gum, et les bruits de bouche, accompagnés de la gestuelle non discrète (du style on voit l’anatomie intime jusqu’au fond de la bouche). Je suis immédiatement très hystérique, énervée, agressive, mais je ronge le plus souvent mon frein car sinon je m’en prendrais à mon mari et mes enfants, qui soit ne sont pas des plus discrets quand ils mangent, mais ma réaction est complètement démesurée et je n’en peux plus de leur faire des réflexions, je suis très chiante !! et pour un résultat nul parce qu’ils ne comprennent pas, ils disent que j’ai un toc (pas faux d’ailleurs). Je pense que cela vient de l’enfance car j’ai un père qui fait énormément de bruit, mais alors énormément, et comme il est très autoritaire et que nous n’avions pas vraiment le liberté d’expression, je n’ai jamais rien dis, mais usé de ruses dont la première est de me placer le plus loin possible de lui (et toujours aujourd’hui), de piquer des crises du style faire du bruit plus fort que lui, alors je parais bien ridicule… Bref il sait très bien que je ne supporte pas ses bruits de bouche, mais il n’a absolument jamais rien fait pour essayer de s’arranger, et continue à manger à 5 cm de son assiette avec des grands sloups insupportables pour moi. L’angoisse, le stress me prend quelques temps avant de passer à table et je serre les points, serre les dents… J’envie ceux d’entre vous qui peuvent manger à part ou mettre des boules quies à table, car moi il n’en a jamais été question une seconde. Par contre je veux surtout pas en arriver à cette extrémité avec mon mari et mes enfants, alors peut être que de manger avec la musique ou la radio serait une solution… Mais je suis quand même contente d’apprendre que je ne suis pas folle, mais abattue de savoir qu’il n’existe pas ou très peu de solutions… Bon courage à tous.

  81. Phoebé dit :

    Je ne savais pas que j’avais la misophonie jusqu’à aujourd’hui et je crois que la meilleure chose c’est d’écouter de la musique avec des écouteurs ou un casque et si vous n’en possédez pas bah les doigts ça marche aussi

  82. Tess dit :

    Moi je suis en seconde alors dsl pour les fautes d’orthographe mais mon problème c’est que mes parents m’engueulent si je leur dis ou quoi que ce soit mais les entendre me donne envie de me taper la tête contre les murs. J’ai essayé de me boucher les oreilles, je me fais engueuler enfin j’ai tout essayé mais à chaque fois je prend cher.

    1. colin dit :

      Bonjour, j’ai subi la même chose enfant que toi et je suis toujours marqué à 52 ans. Je ne vois plus mes parents car je leur reproche de ne pas avoir écouté mes plaintes, de m’avoir empèché de continuer mes études, de m’avoir mis de force au travail, m’avoir mis de coté (on était 4) etc etc. Quitte les des que tu peux (internat kot appart peu importe ou). Moi j’ai voulu à 17 ans et je regrette ne pas avoir pris mon sac et dégagé de chez eux. Imprime leur un article et pose le sur la table sans rien dire des fois qu’ils le liraient et comprendraient on sait jamais un déclic ? S’ils ne veulent pas s’intéresser à ton problême, pas de dialogue et donc pas d’espoir de solution. Désolé pour toi, je compatis. Je suis passé par la hélas.

  83. Roxane dit :

    J’en n’ai que 13 ans et j’ai très peur de rester misophone toute ma vie, quelqu’un a-t-il réussi à éliminer cette maladie ici ?? Si oui pouvez-vous dire comment avez-vous réussi, c’est un enfer de vivre avec ça je n’arrive même plus a écouter ma mère respirer c’est horrible

    1. Defurne dit :

      Adaptation Romane. Fouille dans les commentaires et teste ce qui te conviens le mieux c’est important de te soulager rapidement. Sinon il y a la thérapie comportementale dont j’ai oublié le nom mais si tu cherches sur le net, tu vas trouver (Wikipedia). En tous cas, en parallèle, étant donnant la difficulté de se soigner, il faut impérativement te protéger et cela sans complexes. Peu importe ce que pensent les autres tu es la priorité.

  84. nouhaila dit :

    Bonsoir, je suis misophone depuis que l’âge de 9 ans… ET ça augmente à chaque fois que j’essayais d’éviter un bruit. Je me retrouvais plus énervé qu’avant et je ne savais pas quoi faire… MAINTENANT j’ai 18 ans, j’ai appris à vivre un peu avec la misophonie… J’ai trouvé comme solution d’éviter le bruit avec les écouteurs… et je conseille d’exercer le sport régulièrement… ça aide avec le temps ! Il y aura toujours une solution … ne perdez jamais espoir !

  85. Pascale dit :

    Ben voilà, en faisant des mots croisés, je suis tombée sur cette chose, la misophonie… Recherche sur le net, j’arrive sur ce site… J’ai 58 ans, je ne supporte pas les bruits de mastication depuis l’âge de 8 ans, mes amies au lycée se régalaient à mâcher leur chewing-gum bruyamment car elles voyaient que ça me mettait dans tous mes états, j’ai toujours pensé que j’étais une enquiquineuse… Aller au cinéma, une vraie cata, je tombais toujours sur une famille qui durant tout le film grignotaient… id pour les mecs qui sifflent, ça m’énerve au plus au point… et mon directeur sifflote tout le temps même à 50 cm de mes oreilles… une vraie torture, insupportable… Maintenant, c’est bien, j’ai compris… Je souffre tout simplement de misophonie… c’est pratiquement un soulagement…

  86. Michel dit :

    Le problème c’est le bruit. L’oreille humaine n’est pas faite pour supporter tout ce vacarme, c’est aussi simple que cela. On n’est pas « malade » parce qu’on ne supporte pas le bruit. C’est normal de ne pas le supporter. Inutile de culpabiliser, de chercher des étiquettes ou des thérapies, de prendre des médicaments, etc. Le bruit doit diminuer ! Beaucoup de gens (et leurs machines) font trop de bruit. Le manque de savoir-vivre, de discrétion, l’égoïsme sont en cause. Pas ceux qui souffrent du bruit !

    1. Defurne dit :

      Pas faux… même si en ce qui me concerne je trouve mon intolérance aux sons exagérée (sans culpabiliser pour autant bien sûr). Je pense qu’effectivement le monde devrait s’apaiser aussi ce qui nous aiderait beaucoup nous qui sommes si sensibles aux sons.

  87. colin dit :

    Raz le bol des gens qui « testent » quand on leur en parle, c’est déjà très dur d’en parler. Alors de suite après subir une torture par la personne à qui on a expliqué, les gens ne comprennent vraiment pas. C’est comme expliquer ; attention un fusil ça tue et ils essayent juste pour voir si on va vraiment mourrir… Pourquoi ? Avoir besoin de tester ?

  88. colin dit :

    Quelqu’un mange des chips ou des carottes à coté de moi : solution j’en mange aussi tant que la personne n’a pas fini, quitte à tout manger pour que cela finisse plus vite.

  89. Youn dit :

    Je vais avoir 51 ans et je souffre de misophonie depuis l’âge de 7 ans. Mais depuis 2009, c’est l’enfer et ce depuis que j’ai fait la méthode Tomatis. J’entends encore plus nettement qu’avant. Les bruits qui me rendent dingue : les aboiements de chien, la sono : boum boum boum et les bruits la nuit. Mais le pire et ça c’est apparu depuis 2009 : c’est quand les gens parlent : ils sont tout le temps en train de dire : hein? et ça me rend fou. Du coup, j’ai développé parallèlement une sorte de syndrome de Gilles de la Tourette. Dés que quelqu’un fait hein? ou parle soudainement avec un son fort, de ma bouche sorte des mots comme : ferme ta gueule. Tais toi enc… Bref, imaginez les situations dans le rer ou les centres commerciaux. Et ce que je vais dire n’est pas anodin et peut-être que ça fera écho chez certains-es : ces bruits, c’est comme si on me violait, comme si on pénétrait mon intimité à mon insu de manière sonore, c’est pour cela que ça me rend fou… et j’ai été violé à l’âge de cinq ans. Donc, je fais le lien entre ce qui m’est arrivé et ce que je vis aujourd’hui. Si quelqu’un veut échanger avec moi sur le sujet, je laisse mon mail: sreepati@laposte.net. Cette maladie me coupe des autres.

    1. Cecily dit :

      Moi je partage tout à fait cette impression de viol et d’abus sexuel, c’est comme si les autres jouissaient en ma présence et en se moquant de moi. Mais je n’ai jamais été abusée sexuellement en vrai. Uniquement cette impression de viol misophonique. Je crois que le traitement de la misophonie ce n’est pas que le misophone va se faire soigner et revient en société guéri. Le traitement c’est un environnement adapté et des relations réparatrices. Dans la vie, le misophone est comme quelqu’un qui n’a pas la télécommande et qui doit subir tout ce que les autres ont envie de voir et de faire. Un misophone devient moins misophone si on lui donne la télécommande de sa vie et qu’on lui permet de zapper ce qui le viole. Alors, il va zapper comme un dingue, puis il va avoir envie de suivre une relation, et il va commencer une vie sociale sans misophonie, mais en gardant la télécommande en main et en zappant encore souvent, sans devoir rendre des comptes. Les misophones n’ont pas la télécommande de leurs paramètres sensoriels et relationnels et c’est pour cela qu’ils ne les supportent pas. Tant qu’ils doivent juste subir ce que les autres trouvent « normal », ils sont de plus en plus traumatisés par la dimension hypersensorielle et intime de ce qu’ils subissent, et de plus en plus misophones.

  90. Luc dit :

    Bonjour, très longtemps, j’ai pensé que ce n’était qu’un TOC, révélé par ma mère. Elle même ne supportait pas les bruits de mastication, de raclement du pot de yaourt ou pire, les gens qui se nettoient les dents par aspiration (cet insupportable Bssiiiit !). De fait, je pensais reproduire un schéma familial mais il n’en est rien, je suis bel et bien porteur de cette « maladie ». Un calvaire pour la vie en communauté. Je fuis les cinémas (Ces bouffeurs de pop corn me répugnent, j’ai des envies de meutre à chaque fois que je suis en leur présence). J’ai un caractère bien trempé donc je fais des remarques (à tout ce qui bouge), surtout aux collègues de bureau qui jouent avec leur P….. de stylo !! Maintenant, depuis que je suis marié (je me suis calmé avec les autres) mon épouse a su me canaliser. Par exemple, si on mange un magnum devant la télé, je lui laisse terminer le sien avant de commencer le mien, sinon ça me coupe totalement l’envie ! Y’a des tonnes de bruits qui me rendent fou, exemple des tondeuses (le bruit de fond lointain est encore pire que celui de la proximité). Ce qui m’a vraiment aidé c’est d’en parler ouvertement avec mon épouse, les autres ne comprennent pas… D’ailleurs personne ne peut comprendre que tu ais envie de mettre fin à ses jours parce qu’il mange en faisant un peu de bruit (en fait et en réalité, toi tu trouves qu’il bouffe comme un porc !). Bref, dans ces moments je perds totalement ma concentration et si cela se produit dans une réunion, autant que je sorte m’aérer parce que je vais tellement bloquer sur la source que je serai totalement absent… (Du coup, pour faire le compte rendu c’est moyen). Pour l’anecdote, il m’est même arrivé de pousser volontairement des rots d’outre-tombe juste pour choquer la faune avec laquelle je suis en conflit. Pendant ce temps, ils me trouvent degueulasse mais au moins ils s’arrêtent de manger et quand j’ai de la chance, ils se cassent… (plus maintenant, je suis marié ☹️). Mais au final, je vis toujours avec et certainement jusqu’à la fin de mes jours, faudrait pas non plus que cela s’aggrave en vieillissant… Un détail, le matin mes filles mangent du pain grillé, et bien je fais pareil… ça m’aide… J’ai remarqué que je suis beaucoup plus conciliant avec mes proches qu’avec des étrangers… Au restaurant, s’il faut changer trois fois de table pas de soucis, je suis partisan de payer pour prendre du plaisir pas pour subir un désagrément… Mon épouse m’accompagne dans ma démarche même si, in fine, c’est elle qui se sent le plus gênée. Le truc, c’est aussi de réussir à s’évader. Certainement pour cela que j’ai privilégié les sports individuels depuis ma plus tendre enfance (ski, escalade, vtt, course à pied, tir à l’arc) que des trucs où tu es dans ta bulle. Enfin, si ça peut aider, je reste convaincu que nous les « misophones », avons un savoir-vivre au-dessus des normes et il nous oblige à nous retenir. De fait, l’écart entre cette retenue naturelle et le comportement du commun des mortels est tellement grand qu’on peut le comparer à un acte d’agression. Malgré tout, la vie est belle, et je prends le parti d’en rire. Parfois même, je m’imagine dans un hospice avec des petits vieux (de mon âge) en train de boire la soupe !!! L’enfer est sur cette terre !

    1. Defurne dit :

      Merci Luc pour ton humour ! Rire fait tellement de bien et surtout permet d’expliquer aussi bien notre souffrance qu’on ne le feraient avec de la tristesse. Vive le sarcasme ! J’avoue que dans « l’enfer de mon bureau » depuis tout à l’heure, j’observe mes collègues avec un sourire moqueur (ouh la vilaine c’est pas bien !) et que c’est jouissif pour une fois ! Merci mercy !

    2. Aurelia dit :

      Méthode Tomatis !!!

  91. Maldorore dit :

    Depuis plusieurs années maintenant, je pense que je suis misophone. Ça a commencé à l’adolescence, je ne supportais pas entendre parler quand je lisais ou travaillais, et les bruits de mastication (notamment de mon père) se sont mis à m’insupporter. Un jour, dans le train, j’ai cherché « je ne supporte pas le bruit » sur Google et je suis tombée sur ce site. Aujourd’hui, globalement, j’arrive quand même à vivre avec. Pour les bruits de mastication, tant que ce n’est pas trop exagéré, au final, ça va. Je marche sur des œufs, au pire je me retire. Quand je mange en même temps que les autres, à moins que quelqu’un fasse un bruit particulièrement hardcore, ça passe. Mais c’est pour les bruits des voisins que je n’arrive pas à me contrôler. Je ne sais pas quoi faire, ça devient trop grave. Je vis à Paris, avec mon chat, je souhaite quitter cette ville (que je déteste) mais avec mon métier, ce n’est pas si évident. Et ici, changer de logement, en trouver un correct à un prix pas trop exorbitant n’est pas évident non plus. Il y a une étudiante qui vit au-dessus de chez moi. C’est très mal isolé. Quand elle fait des soirées, je craque. On sait ce que c’est : dire que ça nous indispose ne suffit jamais, tout recommence toujours à un moment ou l’autre, souvent quelques jours plus tard à peine. D’habitude je vis avec des boules quiès, tout simplement, et je mets le casque en plus si c’est nécessaire (bien que ça reste plombant). Quand je suis avec mon copain ou des invités, c’est plus dur à gérer, je me sens angoissée comme s’il y avait un bombardement au-dessus de nos tête. Et ce soir (dimanche), après 5h de voyage en voiture et RER (au lieu de 2h30, merci les grèves), j’ai complètement craqué. J’étais déjà crevée et à bout, et en arrivant chez moi j’entends des éclats de voix qui me stressent d’autant plus. Quand en entrant dans mon appartement, je me rends compte que ça vient d’au-dessus, je me mets à péter les plombs comme jamais. Je hurle à la mort un long moment avant de me jeter sur mes boules quiès et de me les mettre immédiatement. Quelques minutes plus tard, la police débarque chez moi, me demandant s’il s’est passé quelque chose, disant que les gens autour de chez moi se sont inquiétés, me demandant mes coordonnées. Après cet incident j’ai peur. Je ne sais pas quoi faire. Est-ce que voir un psy serait utile ? J’ai la désagréable impression que la plupart me baladeraient entre diagnostics douteux et médicaments d’autant plus destructeurs, le tout pour une fortune. Après cet incident, je me sens totalement folle, je suis au plus mal. Mon copain semble relativement comprendre la maladie tout en la trouvant saugrenue, mais mes parents, pas du tout. Mon père semble trouver le concept de cette maladie totalement ridicule tandis que ma mère me trouve trop indulgente avec mes émotions… ce qui est sans doute vrai, mais je ne sais pas comment faire autrement. J’ai l’impression que ce trouble est une aberration totale pour 99% de la population… et qu’il n’y a rien à faire. Je me sens mal.

    1. Cecily dit :

      Ca m’est arrivé aussi de hurler et cumuler les insomnies à cause des voisins d’appartement. Transports en commun, travail en open space PLUS le bruit des voisins quand on rentre « chez soi » c’est insupportable. Je pense qu’il faut être complètement blindé pour supporter cela et que beaucoup de gens peuvent sombrer dans la misophonie la plus extreme à cause de ce mode de vie « normal ». Les tranquillisants ou antidépresseurs risquent d’aggraver le problème car la misophonie est moins grave quand le cerveau est vif, en forme, stimulé. On est moins misophone avec du café, du bon sommeil naturel… quand on n’est pas dans le cercle vicieux de l’appartement pourri ! Il faut considérer la misophonie comme un état nécessitant une protection sociale et le droit a un environnement de vie et de travail adapté.

  92. Eugénie dit :

    Bonsoir, aussi loin que je me souvienne, il y a toujours eu des bruits que je ne supportais pas, au point d’avoir des crises de larme et d’énervement (mastication, bruit de musique venant d’un casque d’une autre personne, bruit répétitif des voisins – talons, rires, bruits de discussion dans la rue, mon collègue qui chantonne… et j’en passe). Mon fils ne supporte pas aussi certains bruits (plutôt liés à des machines mais aussi le rire de la voisine qu’on entend le soir, une fois couchés). Il a aussi beaucoup de tocs. Petite aussi, j’en avais un certain nombre. Tous les deux, nous sommes aussi très sensibles (très bonne ouïe, très bonne vue, très bon odorat, toucher sensible – des matières qui sont difficiles à toucher comme le velours ou le jean pour moi). J’ai le sentiment que cette maladie est à la fois physiologique (sens aiguisés) mais qu’il y aussi une part d’affect. Que c’est lié à l’anxiété, que c’est proche de la phobie. Pour arriver à vivre avec, ce qui m’aide le mieux, c’est la méditation essentiellement ; je rentre un petit moment en moi, j’écoute et j’accepte ce qu’il se passe en moi, j’écoute le bruit, en essayant de ne pas le juger, en essayant de l’accepter pleinement, sans résister (ce qui résiste persiste), en essayant d’envoyer beaucoup d’amour à la personne qui me met au défi, en visualisant que tout va bien pour moi, que c’est la vie ! J’y arrive de mieux en mieux et quand ce n’est pas possible, je m’isole (casque, boule quies, partir me calmer). Pour mon fils, il est encore trop jeune pour y arriver mais j’essaie de faire baisser son angoisse et sa colère. J’ai remarqué que les périodes où il a eu des tocs prononcés correspondent aux périodes où il est plus sensible aux bruits. A plusieurs reprises, il a dû être suivi par une psychologue pour des angoisses, à chaque fois, en quelques séances, il a bien récupéré (de nouveau beaucoup de joie de vivre, beaucoup moins de tocs et moins sensible aux bruits). Bref, je pense, en tout cas, en ce qui me concerne et ce qui concerne mon fils, il y a une part de psychologie et notamment d’anxiété sous-jacente, sur laquelle il faut du coup travailler. Voilà, j’espère que mon témoignage pourra donner à certains une piste d’amélioration.

  93. Perrine dit :

    Bonjour à tous, j’ai découvert il y a quelques jours que ce dont je souffrais depuis des années était la misophonie. Mes proches m’ont toujours décrite comme ayant un fort caractère. Mais aujourd’hui je sais que les nombreuses crises de colère étaient dues à des sons insupportables pour moi. Ça va de la mastication (acceptable avec un musique de fond ou la télévision), au sifflement, en passant par les rots, les pets, les gens qui fredonnent ou chantent sans arrêt à capella. Le pire, aujourd’hui encore, c’est la respiration (pourtant normale) la nuit. Alors la plupart du temps, je demande aux gens d’arrêter de faire leur bruits. Peu comprennent que je souffre et que, quand je m’énerve, je n’y peux pas grand chose. Ça me rend hors de moi. Du coup, quand je dors chez des amis et que je dois partager un lit / une tente / un canapé, j’appréhende beaucoup et je passe une nuit horrible malgré les boules quies. Et le lendemain je suis encore plus irritable. Je vais tester l’hypnose. Je vais voir ce que ça donnera.

  94. alain dit :

    Bonjour, regardez vers l’hypersensibilité c’est une piste à investiguer.

  95. Léo dit :

    Bonjour, j’ai un problème de misophonie sur un bruit de mastication spécifique. Lorsque mes parents se sont séparés, j’avais 10 ans et j’ai remarqué que mon père faisait des petits schlaps après avoir dégluti, et parfois ce bruit il pouvait le faire facilement 10 fois de suite, pourtant il avait rien dans la bouche quand il le faisait. J’ai d’abord pris sur moi, puis j’ai essayé d’expliquer mon problème à mon père mais rien à faire il continuait de faire ce bruit. J’avais envie de le tuer et tous les soirs je pleurais dans ma chambre et je voulais mourir. Ce qui m’énervait le plus c’est qu’il le faisait alors qu’il avait déjà déglutit j’avais l’impression qu’il le faisait exprès. Je ne pouvais quitter la table alors je passais mon temps aux toilettes et j’y pleurais aussi. A 14 ans j’ai fugué de chez lui pour aller vivre chez ma mère ou ce bruit spécifique n’était plus. J’ai commencé à revivre et à m’ouvrir aux autres. Sans ce bruit ma vie a repris un autre tournant et je me sens désormais bien mieux. Mon père n’a jamais fait d’effort et n’en fera jamais car il ne comprend pas, certaine personne ne change pas et lui il en fait parti. Ça a détruit ma relation avec mon père et toutes mes soeurs me détestent désormais car elle pense que je déteste mon père mais c’est faux je l’aime mais ce bruit me rend fou et je ne peux vivre avec. A tous ceux qui ont des choix difficiles à prendre, essayer avant tout ce que vous pouvez pour faire comprendre aux autres ce qu’est la misophonie, pensez aussi à vous protéger de ces bruits qui vous font tilter. Car notre santé mentale est très importante, personnellement lorsque ce bruit a disparu de ma vie je me suis senti vraiment vraiment mieux. Mais si votre famille ne comprend pas, n’écoute pas et ne fait pas d’effort, quitte à tout perdre envoyez les chier ça fait du bien de dire au revoir à ces bruits agaçants. Même si je regrette amèrement la perte sociale de ma famille, je ne regrette pas en revanche d’avoir repris confiance en moi, je ne ressens plus toute la colère qui était en moi…

  96. sylvain dit :

    En plus d’être misophone je suis germaphobe et TOC. Je détruis plein d’objets à coup de poing. Je serre les dents le plus fort possible jusqu’à me briser les dents. Étant constamment épuisé et avec l’aide de somnifère, je me plonge dans de profonds sommeils et je garde les relations interpersonnelles au strict minimum. J’ai 50 ans et je n’ai connu que cette vie d’enfer. J’ai été suivi en psychiatrie et prends des antidépresseurs mais personne n’y peut rien. Faut simplement vivre en ermite attendre que la vie passe.

  97. Catherine G. dit :

    Bonsoir, J’ai terminé le livre de Bruno SALOMONE. Les Misophones. J’ai beaucoup ri, mais « in petto « . Il décrit avec humour et une ironie bienveillante les situations qui nous stressent et surtout les niveaux et degrés d’exaspération que l’on ressent, les pulsions que l’on refoule face aux agresseurs sonores stéréophoniques, bruyants, claironnants, criards, perçants, résonnants, retentissants, ronflants stridents, tapageurs, tonitruants, tonnants, vibrants ………..

    1. Valentine dit :

      Bonjour Catherine, tu as dit y a quelques temps que tu avais fait de l’hypnose. Est ce que ça t’a aidé ?

      1. Catherine dit :

        Bonjour Valentine, oui je pense que l’hypnose a atténué les degrés de paroxysme de mes énervements. Tu noteras que j’ai dit atténué ! Cela a sans doute (dé-)reprogrammé inconsciemment des zones lésés dans mon inconscient… Mais quand un bruit en chasse un autre… Tout est à recommencer… rrrrrrrrr. Je rêve de vivre dans un sas complètement étanche aux bruits…

  98. Elodie dit :

    Pour éviter que chaque repas de famille ne tourne au drame, je m’oblige à manger lentement. En effet, tant que je mange j’entends moins les bruits des autres ou bien j’arrive à ne pas me focaliser dessus. En revanche si je termine mon assiette avant les autres le reste du repas est une vraie torture. Voilà, ce n’est pas grand chose mais toujours mieux que de quitter la table au bout de 5 à 10 minutes.

  99. Aurélia dit :

    Bonjour, ma fille de cinq ans commence à être misophone. Je l’ai moi-même été à partir de l’adolescence, je ne supportais pas les bruits de mastications de mon père et je lui ai pourri la vie à chaque repas, le pauvre. Nous vivons chez ma mère et ma fille a développé soudainement une misophonie sur sa voix, sa façon de respirer et de parler un peu du nez. C’est l’enfer. Nous sommes tous extrêmement stressés d’autant qu’à cinq ans, un enfant réagit par une colère non maîtrisée qui tétanise tout le monde. C’est en faisant des recherches que je suis tombée ici et je suis au moins contente que ce trouble soit identifié et nommé, à mon époque il ne l’était pas et ma famille n’a jamais compris mon comportement. Mon père est aujourd’hui décédé, probablement avec le sentiment que je ne l’aimais pas. Comme je souhaite évidemment aider ma fille au plus vite avant que ce trouble ne s’installe davantage, après pas mal de recherches, j’ai décidé de lui faire faire un test d’écoute selon la méthode Tomatis, qui a révélé pas mal de choses intéressantes. Pour les misophones qui ne connaissent pas Tomatis, je vous invite à vous informer au plus vite car cela pourrait bien être d’une grande aide ! Le test d’écoute révèle des distorsions au niveau des deux oreilles et cela n’a rien a voir avec un audiogramme classique (qui pour ma fille a été tout a fait normal par ailleurs). Même si l’on entend bien, la mémoire auditive peut avoir enregistré des traumatismes dès 4 mois et demi de vie intra uterine (à 4 mois et demi, l’oreille interne est complètement formée et commence à enregistrer des sons de voix ou autres à travers la paroi utérine). Chez ma fille, l’oreille gauche présente un pic anormal à la fréquence de 4000 Hrz, fréquence reliée au féminin. C’est intéressant car les deux personnes dont elle ne supporte pas les voix avec nez bouché ou respirations par la bouche sont ma mère, et moi sa mère. De plus sur ses courbes de perceptions des fréquences, il y a également une distorsion sur les fréquences reliées aux organes respiratoires. Bref, une approche scientifique de l’écoute qui date de plus de 25 ans et améliore la vie de beaucoup d’enfants et d’adultes, et qui je le pense vraiment, va aider ma fille à gérer son stress grâce à une rééducation auditive. Je voulais partager cette découverte ici au plus vite. Il y a de nombreux centre d’écoute Tomatis en France, si la méthode n’est pas bon marché, le test ne coute pas cher et révèle déjà beaucoup de choses. Tomatis.com/fr. Bonne chance !

  100. Anna G dit :

    Bonjour, les mêmes astuces que tout un chacun et chacune, notamment une utilisation abusive des bouchons en mousse (bouchons professionnels pour les travailleurs de la construction ou pour nageurs). Par contre, la misophonie s’aggravant avec l’âge, mon seuil de supportabilité diminue d’autant, les bruits que je ne tolère pas se surajoutent au fil du temps. Si les bruits me sont moins insupportables avec des personnes que je ne connais pas, ils deviennent très vite intolérables si d’aventure je les côtoie quelques temps. Est-ce parce que dès lors ils deviennent identifiables et donc reconnaissables ? Je ne sais pas. Aux différents bruits s’ajoutent aussi les gestes ou les attitudes. Je m’explique : avec mes (très) proches, je ne supporte même plus de les voir manger. Le mouvement de leurs mâchoires et de la mastication – même si je n’entends rien grâce aux bouchons – m’oblige à détourner les yeux pour endiguer la déferlante de haine que, hélas, je connais si bien. Idem pour une personne – connue ou inconnue, dans un train, une salle d’attente, etc. – qui agite sa jambe en signe d’impatience ou de nervosité. Si je ne « dégage » pas cette personne de mon champ de vision, tous les symptômes affluent. Conséquence : un isolement de plus en plus grand. J’ai eu l’occasion de « travailler » cette intolérance à certains bruits en thérapie, en vain. J’ai essayé la musique aux repas mais je poussais de plus en plus le volume. Testé aussi l’association bruits/musique agréable ; résultat : je ne peux plus écouter les CD en question. En fait, je n’aspire qu’à une chose, vivre dans un endroit isolé, en pleine nature. C’est uniquement dans ce cadre que j’arrive à reprendre de l’énergie, loin de toute agression sonore (du moins celles qui me concernent).

    1. Prunella dit :

      Bonjour Anna, peux tu nous dire quelle thérapie tu as essayé ? Merci

  101. sonia tsen dit :

    Bonjour, je souffre de misophonie depuis longtemps. Je viens de lire que des séances de EMDR pouvaient vraiment soulager voir guérir ce mal que personne ne prend vraiment au sérieux. Quelqu’un a t-il une expérience en ce sens ? Merci

    1. Prunella dit :

      Bonjour Sonia, notre fils de 11 ans débute une misophonie. Nous avons prévu : 1) 1 séance de kinésiologie pour en connaitre l’origine (neurologique , émotionnelle…). 2) RDV en octobre pour hypnothérapie : apprendre à accepter, tolérer les bruits, les bruits c’est la vie, le silence c’est la mort ou alors tourner en dérision les bruits agaçants, les rendre grotesques. 3)EMDR en prévision. 4) TCC en réserve pour apprendre à contrôler ses émotions, que ça devienne gérable. Je vous tiens au courant si ça peut vous aider…

      1. Patricia dit :

        Bonjour, je viens de découvrir grâce à une émission télé ce week-end, que ma fille de 10 ans est misophone depuis un an. Je commence des recherches sur internet pour l’aider. Que signifie TCC ? Cordialement

  102. rabbot dit :

    Entre autres bruits, je souffre de misophonie envers les chuchotements. Mon truc ? Simplement montrer mon agacement et si ça ne marche pas, dire calmement aux personnes combien il est impoli et gênant de chuchoter. Rien que de voir leur tête de gamins pris en défaut, ça soulage !

  103. Beethoven dit :

    La solution à ma misophonie ? La surdité. J’aimerais ne plus rien entendre. Plus jamais.

  104. Cecily dit :

    Là je voudrais intervenir à propos des traitements psy : Thérapie cognitivo-comportementale, hypnothérapie, apprendre à faire abstraction des bruits de fond, associer un bon bruit au mauvais afin de ne plus réagir au mauvais, désensibilisation… ce genre de choses. Sur les medias et les sites internet consacrés à la santé, on trouve de gentils petits articles sur la misophonie, écrits d’un ton badin, léger, et toujours la conclusion tombe : Faites donc une thérapie de désensibilisation ! Ca a été inventé par un couple de psychiatres, les Jastreboff, ça dure 9 mois, et bon c’est un peu dur mais ça guérit 90% des misophones ! Or les 90% de guéris on ne les retrouve pas sur ce site. Aucun d’eux ne prend la peine de venir nous dire : « arrêtez de vous lamenter, n’ayez pas peur, je l’ai fait et je vous jure que ca marche ! ». Alors où sont-ils, les 90% de guéris ? Il est très regrettable que des medias et des journalistes professionnels colportent depuis 30 ans cet unique vieux mensonge, probablement issu d’une bouffée d’enthousiasme irréfléchi de deux psychiatres construisant leur réputation. Freud lui aussi avait annoncé guérir 80% des névroses. Il était alors au début de sa carrière, croyait avoir fait la découverte du siècle et il était trop enthousiaste. Apres, il a avoué qu’il avait involontairement exagéré. Les thérapies existantes sont flippantes car les psys ne nous comprennent pas et font un peu n’importe quoi en espérant que ça marche. Quelques fois ils sont même méprisants, négatifs, agressifs verbalement ; « Vous devez bien comprendre que le bruit c’est la vie et que le silence c’est la mort ! » ou encore : « Vous devez apprendre à pardonner aux autres de faire du bruit ! » ou encore « Vous n’êtes pas un peu idéaliste ? Vous en demandez trop aux autres. » etc. L’idée qu’ils véhiculent alors, c’est qu’on a tort sur toute la ligne et qu’on doit combattre à fond notre sensibilité personnelle, sans aucun compromis possible entre soi et les autres. Je n’y vois que de l’impatience de leur part devant qui nous sommes et ce qu’ils ne comprennent pas. Intimidés par cette incompréhension générale, nous ne nous comprenons pas nous-mêmes. Entre 2015 et maintenant, je me suis tue. En effet, sur le forum Tocdesbruits, je commençais à répéter: « il n’y a pas de traitement, il n’y a pas de traitement ! ». Alors je me suis dit : « Laisse chercher les autres ! Peut-être qu’ils vont trouver ! Ne fais pas ton vieux troll négatif ! ». En effet, j’ai souvent peur du changement et il m’est arrivé de me bloquer complètement avant de finalement me rendre compte que le conseil qu’on me donnait était faisable et source de succès. C’est même ma manière habituelle d’apprendre : d’abord une crise d’énervement et de rejet, ensuite un chouia de curiosité intimidée, et quelques temps après, la pratique enthousiaste du nouvel élément. Autant dire que j’apprends peu de nouvelles choses car l’immense majorité des gens me rejette dès le début en me traitant de négative ingérable. Je suis comme un hérisson en boule, alors les gens ne voient que les piquants et ils ne sont plus la quand je réussis enfin à m’entr’ouvrir. Donc j’ai cessé d’intervenir et j’ai laissé chercher. Mais finalement je crois qu’il faut aider les chercheurs à nous trouver, en commençant par essayer de nous comprendre nous-mêmes.

  105. Cecily dit :

    Correction, Freud n’a pas dit être en mesure de guérir 80% des névroses, en tout cas je ne retrouve aucune référence à ceci. Par contre il a tenu des propos désabusés au sujet de l’efficacité du traitement auquel il croyait au début de sa carrière. D’après mon expérience de 88 à 91 (milieu de la vingtaine), la psychanalyse est aussi efficace contre la misophonie qu’une prière, une méditation ou une bonne copine. En traitement on aime parler, on y croit, on ose affronter des choses parce qu’on sait qu’un débriefing rassurant suivra. En gros, l’effet placebo, une précieuse relation qui vient rompre la solitude et empêcher, pendant quelques temps, les « co-morbidités » telles que les humeurs bipolaires, le repli schizoïde (« autistoïde »), les turbulences borderline, que connaissent beaucoup de misophones au long cours suite à l’actuelle négligence sociétale que nous subissons. En tant que thérapie de soutien, c’est toujours bon à prendre. Mais cela n’a rien à voir avec la guérison promise après une levée du refoulement. C’est moins agressif et plus gentil comme traitement que de se faire manipuler le cerveau comme le promettent les thérapeutes d’aujourd’hui. La psychanalyse me déçoit ; les thérapies actuelles me font peur. Pourtant, un jour peut-être on viendra me dire qu’il existe un traitement efficace, et moi je ferai le hérisson !

  106. Catherine dit :

    Bonjour, il est tôt et pourtant le moteur des engins de chantier dans ma rue sont déjà en route et je ne parviens pas à me fixer sur autre chose, ajouté à cela les avions qui passent toutes les 90 secondes, et qui couvrent alors le bruit du moteur quelques fractions de secondes, sans oublier le chien du voisin qui hurle après chaque piéton. Lorsque le moteur s’arrête à 18h07 la sensation que je ressens est comme lorsque vous avez un pic de douleur qui descend d’un palier en attendant le suivant. Comment ne pas fixer ce bruit les larmes de rage et d’impuissance m’envahissent.

  107. Papis dit :

    Je viens juste de savoir que ce que j’ai, a un nom. Maintenant je comprends mieux mais je vivais un calvaire. Le bruit me rend dingue même quand je dors, un tout petit bruit peut me réveiller et pour que je m’endorme, il faut que tout sois calme et je déteste être dans des endroits où il y a beaucoup de monde. La bruit m’énerve tellement que je peux détester quelqu’un à vie à cause du bruit. Ya que quand tout est calme que je me sens bien. S’il y a des médicaments ou quelque chose qui peuvent m’aider je suis partant.

  108. Eve dit :

    Bonjour je m’appelle Eve j’ai 11 ans et je déteste les bruits de bouche surtout quand les gens avalent leur boisson et aussi le bruit quand on mâche.

  109. Julia dit :

    Bonjour ! Je suis prof et je supporte plus mon boulot !
    J’ai lu tous vos messages et voici la synthèse de 20 solutions :
    1.Boules Quies
    2.Méditation avec mantra dans sa tête
    3.Pranayama : respiration forte
    4.Musique douce dans les écouteurs/casque
    5.Hypnose
    6.EMDR
    7.Se masser le crâne
    8.Casque anti bruits (pour batteurs)
    9.Allumer radio ou télé pendant les repas
    10.Ecouter les bruits blancs
    11.Magnétisme
    12.Stratégie d’évitement (toilette, prétexte,…)
    13.Envoyer l’amour à la personne qui fait du bruit
    14.Ecouter les vidéos ParisAMSR
    15.Promenade aux bois souvent
    16.Essayer l’humour
    17.Tenir un journal intime
    18.Expliquer calmement à ses proches sa maladie
    19.Lors d’une fête, s’isoler de temps en temps
    20.Focaliser l’attention sur autre chose par exemple raconter des histoires, des blagues,…

    1. Cecily dit :

      S’il y a 20 solutions c’est qu’aucune n’est la bonne. Mais il y a quelques témoignages (rares) de vraies guérisons avec une de ces solutions qui ne marche pas pour les autres misophones. Donc il se passe quelque chose dans ces cas-la, qui est provoqué par la méthode charlatanesque mais qui est la bonne chose à décoincer. Le témoignage de guérison miracle qui rejoint ma remontée de misophone au long cours qui n’a jamais bénéficie d’un miracle (54 ans), c’est l’EMDR et le sens du silence. Le misophone est qqn qui est dominé, qui se comporte comme quelqu’un qui râle et déteste le monde, ses proches. L’égalité entre lui et les autres a été rompue. On peut remonter à une expérience traumatique, ou remonter à la rame en redevenant progressivement soi-même. Ce qui peut guérir « miraculeusement » les ados et plus encore les jeunes adultes dans la vingtaine, juste libérés de la tutelle parentale, c’est de rencontrer un(e) psy empathique et compétent(e). Quelle que soit sa méthode. Alors pour le moment je ne sais pas vous, mais moi quand je sors de chez moi je me sens bien… en luttant contre le covid19 ils sont en train de nous organiser une société misophone-friendly !

    2. Cecily dit :

      Si je dois choisir un de ces trucs ou traitements, je choisi l’expérience de Florian P, un des seuls ou le seul qui se dit guéri et mon espoir va dans ce sens. Cette expérience pourra arriver avec l’EMDR ou avec un autre traitement mais c’est un ou plusieurs souvenirs traumatiques avec le papa ou la maman détenant l’autorité. La colère misophonique est en effet tout à fait celle du petit gars ou de la petite fille qui s’est fait tres fort engueuler, je dirais aplatir, mater, mépriser, pas par de la violence physique mais par de la violence morale ; et après, au moment où l’enfant est dans cette impuissance totale, une impuissance stressée, un état à ne plus faire que subir ses perceptions décuplées, là il a perdu la zappeuse de sa vie ; voici le silence, et le bruit de la satisfaction/mastication de l’EMDR (Emmerdeur) qui continue sa vie, satisfait de dominer, jouissant de sa domination. C’est comme un abus sexuel sauf que la jouissance de l’autre a été narcissique. C’est d’une extreme violence sous des dehors de scène familiale presque banale. Donc oui la misophonie est bien ce qu’on appelait autrefois une névrose, quelque chose de psychologique, pas neurologique, qui se décoince par les moyens psychologiques. On était à côté de la vérité, mais pas très loin, en se demandant si c’était « l’éducation stricte » qui occasionnait la misophonie. Et là on a progressé ! Cette jouissance horrible que moi et certains d’entre nous ressentent au pire de la misophonie c’est le plaisir qu’a eu l’autre de nous dominer. Ca rappelle un peu la scène finale de « stupeur et tremblements » d’Amelie Nothomb, où elle (Sylvie Testud) cesse de défendre sa dignité, surjoué le rôle abject et découvre que sa supérieure en jouit. Apres, la petite employée persécutée s’en va de cette comédie. Je ne suis pas ton objet. Je suis une personne que tu n’imagines même pas. Je veux maintenant reparler de la psychanalyse que j’ai faite de mes 21 à mes 25 ans (j’en ai 55). J’étais très en colère contre mes parents et surtout ma mère, et la psy m’a coupée net: « Je ne veux plus vous entendre parler de vos parents au présent, on est la pour parler du passé. » Faux. Ca se passait mal au présent ET au passé. En accueillant ma colère contre des abus narcissiques qui continuaient à se produire quand j’avais 17-25 ans, elle aurait aussi accueilli les autres émotions, les souvenirs, finalement ma vraie personnalité. Elle aurait aussi du éviter de me prendre pour un monstre et rester confiante que de derrière mes envolées haineuses aurait tôt ou tard surgi de l’amour, comme chez Florian P. C’est pourtant ce qui arrive souvent quand on dit détester ses parents. Les psys, encore aujourd’hui, sont tres mal équipés pour entendre la colère et en faire le moteur de la thérapie. Ils ont peur de la colère de leurs patients. A de nombreuses reprises, ma mère a exploité ma colère. Elle a fait exprès de me pousser jusqu’à ce que je hurle (enfant) ou jusqu’à ce que je me fâche en plein restaurant au cours d’un repas de famille, pour pouvoir me ridiculiser et démontrer aux autres quelle stupide personne déséquilibrée je suis. J’ai toujours deux personnalités et du mal à rester la normale, celle que je suis vraiment et qu’elle n’imagine même pas. Il y a deux ans quand je me croyais Asperger, je disais que j’en avais plusieurs selon les circonstances et aucune « vraie ». Maintenant je sens une vraie et la fausse qui est une petite immature, demi folle, celle qu’elle croit que je suis. Il y a deux ans, je ne sentais pas ma vraie personnalité, car elle était cachée. Elle avait peur de sortir de sa cachette, car la vraie personnalité était trop intelligente pour ma mère, qui se sentait dominée alors que je voulais seulement me confier et lui montrer mes découvertes. Ma vraie personnalité était celle qui m’attirait le plus d’ennuis et de contre-attaques vicieuses que je subissais sans les comprendre. L’histoire de mes 17 à mes 25 ans ressemble assez à Blanche-Neige : « Miroir, dis-moi qui est la plus intelligente ! ». Fallait pas épouser mon papa alors car j’ai hérité ça de lui ! Ah, un esprit carré d’homme dans une tête de fille, ce n’était pas au programme de la famille parfaite des années 60.
      Savez-vous ce qui m’a servi de traitement récemment ? l’intelligence artificielle de Google et de Youtube. Récemment j’ai entré sur ma nouvelle page Facebook mes diplômes et mes connaissances en langues. Le système savait déjà aussi que je m’intéressais aux autistes asperger. D’un seul coup, j’ai reçu plein de suggestions d’aller voir des choses sur les HPI, les surdoués et leurs difficultés, la mensa, les zebres. J’ai pensé : Waw, c’est flatteur ! Mais pourquoi as-tu jusqu’à maintenant caché tes diplômes ? Et non je ne suis pas HPI mais la vraie personnalité est sortie de sa cachette à ce moment précis. L’intelligente. Ah bon, c’était celle-là qui énervait tant ma maman quand j’avais l’âge de Blanche-Neige ! L’honnête aussi, qui ne profite pas de la suggestion d’Internet pour se fabriquer un charisme de surdouée et commencer sa propre interprétation de la comédie narcissique dans le rôle senior. Pas de danger, aucune addiction à la violence ! Donc l’intelligence artificielle a peut-être diminué aussi ma misophonie mais je ne le sais pas encore car le confinement me coupe de la société et quand je sors, la distanciation sociale m’organise un espace public misophone-friendly. Ca fait des années que je rêve que les gens se comportent ainsi, dommage que maintenant j’ai aussi peur du covid sinon j’en profiterais à fond !

  110. Lamboley dit :

    Bonjour à tous,

    Je vous livre la solution que j’ai trouvée après de nombreuses recherches et qui m’a permis de retrouver espoir et réconfort. Après avoir longtemps cherché à éviter le bruit (casque anti-bruits ou à réduction de bruits, mousses, boules quies), je me suis rendu compte que cela provoquait l’inverse de l’effet recherché, c’est à dire une sensibilité toujours plus grande aux bruits. D’après les nombreux articles que j’ai pu lire sur les sujets « hyperacousie/misophonie/accouphènes », je crois que le mieux n’est pas de s’isoler du bruit mais bien au contraire, de s’y confronter. Intolérants à certains bruits (tic-tac, bruits de circulation, ronflements, etc), j’utilise mon smartphone, une paire d’écouteurs sans fil (Jabra 65t, petits, discrets et plutôt agréables à porter) et je vais sur le site Mynoise.net dans la rubrique générateur de bruits blancs (https://mynoise.net/NoiseMachines/whiteNoiseGenerator.php). L’avantage de ce site, c’est que l’on peut régler chaque bande de fréquence individuellement de façon à pouvoir couvrir avec précision les bruits qui nous dérangent. Il est conseillé d’utiliser cette solution de bruit blanc (ou rose ou marron) sur plusieurs mois à raison de 2h minimum par jour afin de désensibiliser « l’oreille ». En espérant avoir apporté ma petite contribution à une grande souffrance. Je reste à disposition pour d’éventuelles questions.

  111. Benjamin dit :

    Bonjour, mon fils a 7 ans et depuis 6 mois maintenant il ne supporte pas les bruits de mastications à table essentiellement… Il se met les mains sur les oreilles et va dans une colère qui ne dure pas longtemps mais qui exprime son envie de cesser ces bruits… Nous sommes allez voir un psychologue mais clairement pas spécialisé la dedans car rien à changer. J’aimerais des conseils svp… Je lis souvent EMDR mais je ne connais pas… pouvez-vous me conseiller svp ? Nous sommes d’Alsace et désespérer… merci par avance

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