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A quel âge et comment avez-vous appris que vous étiez misophone ?

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Appels à tous les personnes concernées, envoyez-nous votre témoignage en précisant à quel âge et comment vous avez appris que vous étiez misophone ? La misophonie est encore trop méconnue en France, quand on apprend que ça existe, CA SOULAGE !

C’est en racontant nos expériences respectives que l’on arrivera Ensemble à faire connaître la misophonie et à répandre la nouvelle auprès de personnes qui se trouve dans la même situation que nous alors :

Envoyer nous votre témoignage en remplissant le formulaire qui se trouve ICI

De : Lucie R.
Le : 27 décembre 2020
Témoignage : J’ai appris récemment (il y a 2  ans) que le problème que j’avais se nommait misophonie. C’est une collègue de travail, lors d’un repas à midi qui en a parlé après avoir vu un reportage sur ce problème. Elle connaissait une amie ayant ce problème et m’a demandé si c’est pour ça que je mangeais rarement avec eux. Je pense que ça a commencé vers l’adolescence et ne fais qu’augmenter avec l’âge (à moins que ce soit l’expérience des bruits reconnus comme énervant qui aggrave mon cas ? ).

De : Chloé P.
Le : 21 décembre 2020
Témoignage : J’ai découvert que j’étais misophone il y a quelques années, je dirais 4 ou 5 ans (donc à l’âge de 16 ou 17 ans environ). Avant, je pensais être la seule à subir ça mais avoir découvert qu’il s’agissait d’une vraie maladie m’a en quelque sorte rassurée ! J’ai fais cette découverte totalement par hasard sur internet, en me disant que c’était exactement mes symptômes. J’ai continué les recherches pour en conclure que j’étais bel et bien misophone.

De : France L.
Le : 9 décembre 2020
Témoignage : J’étais ado. J’habitais seule avec ma mère et dès qu’elle mangeait une entrée de salade, j’aurais pu tuer. Pourtant, j’adorais ma mère. Présentement, c’est mon conjoint. Lorsqu’il mange des croustilles, je dois changer de pièce.

De : Lucile D.
Le : 2 décembre 2020
Témoignage : A 11 ans, les sifflements de mon frère, les bruits de bouches de mon beau père, et ma mère qui se triturait les ongles, sont devenus de plus en plus insupportables pour moi. Je me sentais envahie d’une colère sourde, ainsi que d’un dégout profond, et une sensation de désapparement le plus total face à une situation ingérable. J’étais incapable de rester dans une pièce avec un bruit qui me gênait, mais également incapable de le dire aux autres, par honte (surtout à mes camarades de classe, ceux qui jouent avec le stylo 4 couleurs là oui oui…). A 12 ans, je suis allée voir une psychologue, pendant un temps, qui a tenté, en vain de faire des liens entre ces bruits et de possibles traumatismes. Un long travail thérapeutique me fut imposé, non sans regrets, mais sans solutions concrètes au problème qui m’avait emmenée là. A 13 ans, ma famille, n’en pouvait plus de se faire crier dessus par une ado qui ne supporte pas leurs petits bruits. Un mélange d’incompréhension, de colère, et de dégout s’emparait de moi à chaque repas. Je n’ai plus mangé à table pendant quelques semaines, car je ne pouvais plus supporter ces sons, ou même juste l’appréhension de ces sons, car je savais qu’ils allaient arriver à la fin du repas. J’ai parfois mangé avec mes écouteurs, après multiples demandes de ma part pour que ma famille accepte ce « caprice ». J’ai également dormi de nombreuses nuits avec mes écouteurs, et la musique à fond, pour éviter d’entendre le lave-vaisselle qui tournait, le soir. J’ai aussi développé une technique me permettant de me boucher les deux oreilles, et de m’endormir comme ça. A 14 ans, ma psy m’envoie faire de la sophrologie. J’ai beaucoup appris, j’ai tenté de me créer des bulles où je tentais de me réfugier quand ces bruits arrivaient, mais les bruits prenaient toujours le dessus. Le « self-controle » n’a pas été à la hauteur. « Fais abstraction », « Dresse un mur entre toi et ce bruit », « pense à autre chose »: j’ai entendu ces mots plus d’une centaine de fois. Mais s’ils avaient du sens pour les autres, ils n’en avaient aucun pour moi, car faire abstraction de ces bruits, c’était la chose la plus difficile qu’il m’était demandé de faire. En plus d’être difficile, cette demande m’était en fait inconcevable, étant donné l’importance que prenait (et prennent toujours) ces sons dans ma tête. Auditivement, et visuellement. Si je tente de faire une analogie, je dirai que c’est comme si on demandait à un quelqu’un se faisant bruler, se faisant noyer, de ne rien faire, et même, jusqu’à lui demander d’oublier la douleur et à simplement penser à autre chose. En fait, ces sons là, quand ils apparaissent dans mon champ auditif, ou même dans mon champ visuel, (c’est à dire quand je peux imaginer qu’on les fasse, en voyant quelqu’un au loin se triturer les ongles par exemple), ils prennent tout l’espace possible dans mon esprit. Rien n’est plus important pour moi que de faire cesser la torture. Ca en devient vital. A 18 ans, j’ai emménagé pour la première fois hors de chez moi, et j’ai cherché à tout prix un appartement sous les toits, pour ne pas avoir à vivre l’enfer des bruits de pas au dessus de ma tête. Aujourd’hui j’ai 20 ans, et je vis avec cette horrible sensation de ne jamais pouvoir guérir de la misophonie, mais je vis quand même. Je n’en ai parlé pratiquement à personne. C’est la première fois que j’écris sur le sujet, et ça fait du bien. J’ai 20 ans, et je suis misophone depuis 10 ans.

De : Marina G.
Le : 24 novembre 2020
Témoignage : Je l’ai su à l’âge de 12 ans, peu après l’apparition de mes premières règles.

De : Céline R.
Le : 15 novembre 2020
Témoignage : Bonjour, oui c’est une réelle souffrance. J’ai 47 ans je suis mariée mère de deux enfants et enseignante en lycée professionnel. Cela remonte à mon enfance au plus loin que je me souvienne c’était lors des repas. Cela faisait rire mes sœurs. Elles accentuaient leur mastication ou buvaient bruyamment. Cela me mettait dans une rage, je devenais folle. Mes parents disaient toujours que j’étais excessive et hystérique. Plus tard cela s’est amplifié au-delà des bruits de mastication et de déglutisse ment tous les bruits secs surtout proche de mon oreille droite deviennent insupportables. S’en suivi et pour moi et c’est le pire, le craquement des articulations. Étant enseignantes en maroquinerie les élèvent se craquent les doigts régulièrement, reniflent et le bruit répétitif des tapotements sur les établis comme les coups de marteau me stress, cela envahie mon corps, j’ai des palpitations. Ce qui me fait le plus mal c’est au niveau de mon oreille droite, une douleur l’envahie et descend dans le bas de ma mâchoire et au niveau des dents. Dans ma vie de famille cela n’est pas très bien compris non plus. Comparé au lycée ou je tente de prendre sur moi à la maison, je peux exploser, comme lorsque le bruit des couverts cliquetis contre les assiettes. Je culpabilise énormément. Je sais que je suis très sensible et que j’ai un terrain dépressif. Mais ces derniers temps je me suis aperçue qu’il n’y avait pas que les bruits. Quand je suis assise par exemple et qu’une personne est derrière moi et se penche au-dessus de mon épaule près de mon oreille j’ai les mêmes sensations.

De : Roxane J.
Le : 7 novembre 2020
Témoignage : Bonjour, j’ai découvert a 15 ans qu’il était possible de mettre un nom sur mes réactions excessives quand j’entends des bruits de mastication, de respiration forte ou même racler avec une cuillère un fond de pot d’yoghourt, etc. j’en passe et des meilleurs ! Finalement je dois manger dans la cuisine pour être toute seule. En plus j’entends aussi les bruits de cuisine, de casserole, de ma chambre qui est à cote. . . A 19 ans, Je constate également que je ne suis pas seule et j’aimerai beaucoup partager avec d’autres durant une prochaine rencontre, je suis intéressée de savoir ce qu’il est possible de faire, et je pense que mes proches le seront également car je sais que je suis parfois difficile à vivre à cause de la violence verbale de mes réactions. N’hésitez pas à me contacter. Merci d’avoir créer un site, je trouve ça vraiment super pour des personnes qui ignorent encore ce sujet. A bientôt. Roxane

De : Coco
Le : 23 octobre 2020
Témoignage : Bonjour. Il y a aujourd’hui 5 ans que le dégoût de certains bruits est devenu extrême, mais toute ma vie j’avais une intolérance aux bruits de reniflements et ronflements. Aujourd’hui je suis en colère quand j’entends les bruits de mastication, déglutition, bruits des caisses du congélateur quand on les glisse pour ouvrir, bruits de moto. Le moindre bruit même un miaulement de chat me réveille le soir quand je dors. Pour la plupart des gens, je fais des « manières » et je culpabilise bcp d’être énervée et stressée de les entendre manger ou dormir, ce n’est pas de leur faute. Il y a certaines personnes pour qui je n’entends presque rien et d’autres par contre que je ne supporte pas du tout. Bref, c’est très bizare et gênant au quotidien qu’un moment de dîner soit une torture. Aujourd’hui ma solution quand quelqu’un mange c’est d allumer la TV, écouter une chanson, faire la causette, mettre un casque, bref faire tout ce que je peux pour me concentrer sur un autre son. Pour les bruits du sommeil, je n’ai pas de solution, j’essaie de dormir avant la personne ou alors je ne dors pas.

De : Eva L.
Le : 9 septembre 2020
Témoignage : J’ai 47 ans. Je suis génération « walkman ». Je sais que mon audition a souffert à cause de l’écoute forte et répétée de la musique. Je suis pas sourde, j’ai pas d’appareil auditive. Certaines choses j’entends moins, plus tard ou pas du tout. Ca dépend, aussi de la fréquence. J’ai un sommeil profond, la pluie, petits bruits de la nuit ne dérangent pas mon sommeil. MAIS! ET oui, MAIS j’ai remarqué, que certains bruits je ne supporte plus. Bruit, qui m’énervent, me dérangent… quand plusieurs gens parlent au même temps… trop de bruits des couverts, ex. dans une cantine, bruit des vaisselles, ex. quand c’est mon mari qui vide ou remplit le lave lave-vaisselle et les assiettes, verres, casseroles cognent, ça m’énerve, je sors de la cuisine… quand quelqu’un siffle sans arrêt… quand on écrase des bouteilles plastiques… Mais j’aime bien écouter mes musiques préférées pendant mon travail ou pour me détendre. Jé n’évite pas les concerts ou festivals (mais je mets des bouchons d’oreilles). Donc je ne comprends pas vraiment. D’un côté certains bruits m’énervent mais de l’autre j’adore écouter la musique.

De : Zohra D.
Le : 7 septembre 2020
Témoignage : J’ai 52 ans et je souffre de misophonie depuis toujours. Dès 3 ans, je n’ai jamais supporté les repas de famille et tout était prétexte pour les éviter. Je préférais rester sans manger. Je ne peux manger avec quelqu’un qui mange la bouche ouverte ou qui parle en mangeant. Ça me donne des maux de tête et des nausées, c’est instantané et je préfère m’en aller. Le pire c’est le matin au réveil, je ne supporte aucun bruit,… de mes proches. Depuis toute petite, je dois m’isoler pour que mes crises passent. Je ne peux dormir avec quelqu’un d’autre dans la même pièce car j’entends la respiration, ronflements, reniflements etc… Je ne peux pas supporter les tic-tacs d’une horloge, le bruit d’un radiateur, d’un frigo etc… Quelqu’un qui se balance sur une chaise. qui tape des pieds, des doigts, des mains… Je déteste entendre les bruits de bouche, voir quelqu’un manger une glace, lécher… me met hors de moi. Même un animal, je ne supporte pas de le voir ni d’entendre lécher. La liste est longue… et c’est pire en prenant de l’âge. Je fuis les gens qui mangent la bouche ouverte et qui parlent en mangeant même dans ma famille. C’est terrible d’en arriver là. Mais c’est une vraie souffrance… mon cœur s’emballe de plus en plus à chaque son de bouche, de nez ou de gorge, J’ai peur d’avoir une crise cardiaque, tellement c’est Violent, chez moi.

De : Carole L.
Le : 29 août 2020
Témoignage : Vers la cinquantaine, j’ai découvert que je souffrais de misophonie. Le premier son qui m’a alarmé fut le bruit d’une pomme qu’une personne croque. C’est, tout à coup devenue insupportable. Ensuite, c’est ajouté les bruits de mastication, la déglutition, les personnes qui se rongent les ongles, ceux qui s’enlèvent les peaux sèches autour des ongles, ceux qui bougent sans arrêt un pied, ceux qui parlent très fort et abondamment et plusieurs autres. C’est une période de ma vie où plusieurs de mes proches sont décédés et que j’ai reçue 2 diagnostiques de 2 cancers différents. Évidemment, ces événements ont empirés ma fragilité aux sons.

De : Sofya
Le : 26 août 2020
Témoignage : Bonjour ! Moi je crois que j’ai toujours été assez sensible au bruit, c’est à dire que quand j’étais en primaire et que le médecin est venu faire les tests auditifs et visuels de base, elle disait que j’avais l’oreille très très fine. Parfois les gens parlent et quand ils ont la voix un peu trop grave, je sens mon tympan qui tape aussi… Bref. A ce jour je ne supporte pas les vibrations. Par exemple, les voitures qui freinent au dos d’âne, je les entends (environ 15 mètres entre la rue et ma maison pourtant). Mes voisins qui font une fête, j’entends les BOUM BOUM et je ne peux pas dormir. J’ai déjà fini en larmes parce-que mon voisin faisait des fêtes à répétition et je n’arrivais pas à fermer l’oeil. Seule solution : les boules quiès, les mains sur les oreilles ou le bras en support, vivre à la campagne et des fenêtres isolées au maximum… Autre exemple : j’ai une maison à 3 étages et quand je suis dans la chambre tout en haut, j’entends les vibrations des enceintes tout en bas au salon, pourtant le son n’est pas si fort ! Impossible pour moi de vivre en appartement car j’ai trop peur d’avoir des voisins « bruyants ». J’ai 24 ans et je m’en suis rendue compte il y a environ 10 ans. J’espère qu’on trouvera des solutions ; j’ai entendu que la magnésium et la calcium pouvaient aider…?

Cdt,
SRM

De : Léonie Ht
Le : 22 août 2020
Témoignage : Bonjour, depuis que je suis toute petite il y a des bruits très spécifiques qui m’énervent (ronflement, bruits de respiration), qui me font angoisser. Cela ne me dérangeait pas trop mais c’était toujours très difficile pour moi de devoir dormir avec quelqu’un, et au final je me faisais engueuler par mes parents et je passais mes pires nuits à pleurer. J’ai grandi en gardant ça pour moi. En rentrant au collège cela a été de pire en pire. Tous les bruits répétitifs me faisaient presque pleurer, me mettaient dans des états de rage, d’angoisse. Mais je ne pouvais pas l’exprimer car mes parents ne m’auraient pas cru. Puis il y a un an (j’en ai 14), j’ai commencé à faire des recherches dans des livres, sur internet et j’ai découvert que j’étais misophone. J’ai essayé d’en parler à mes parents car cela devenait de plus en plus difficile à tel point qu’à table je me bouchais tellement fort les oreilles qu’il m’arrivait parfois de saigner. Bien évidemment ils ne m’ont pas cru. Mais à force d’insister et de leurs donner toutes les preuves possibles ils ont fini par me dire qu’ils me croyaient. Mais ce n’était qu’un mensonge ; quand on allait chez mes grand parents pendant plusieurs jours, où il n’y a que deux chambres de disponible, (avec mes parents et mes frères/sœurs on est 5), mes parents se moquaient de moi en racontant que je ne supportais rien et que j’exagérais tout le temps.
Heureusement il y a 5 mois ils ont enfin compris. Mes parents me laissent manger avant tout le monde et essaient de faire comprendre mon trouble à mes frères/sœurs. Ils m’ont aussi suggérés d’en parler à ma psychologue. Mais cette psychologue en question ne m’a pas pris au sérieux et m’a dit que cela passerait avec le temps. Puis depuis que ma sœur est au courant de ma misophonie, elle passe son temps à sur jouer mes réactions aux bruits, et à faire exprès des bruits qui m’énervent. Et ça devient insupportable. Voilà. J’espère que mon témoignage vous sera utile. Bonne journée. 

De : Leveille N.
Le : 13 août 2020
Témoignage : Bonjour, j’ai découvert récemment et à ma grande surprise, à 58 ans, que je ne suis pas seule dans mon cas. J’ai honte de mes réactions et personne n’est au courant. J’avais 12 ans quand la torture a commencé, les raclements de gorge de mon père. Après, tous les bruits de bouche de ma mère au repas dont parler la bouche pleine, le grattage d’assiette, l’enfer !!! Avec mes amis, c’est différent ; je remarque moins. Une coloc a failli me rendre folle parce qu’elle mangeait des légumes crus sans arrêt. S’est ajouté une forte aversion pour les manies et mouvements spécifiques de ma mère. Égoutter exagérément la vaisselle, frapper fort les ustensiles sur les chaudrons, pousser la nourriture avec ses doigts au lieu de prendre un couteau. J’évite les repas seule avec elle ; en famille, avec plus de bruits ambiant, c’est ok. Je supporte pas quelqu’un qui se ronge les ongles ou s’arrache des bouts de peau. J’ai vécu un burn out et à partir de là, la misophonie et misokinésie ont pris plus de place, de plus en plus de personnes me tapaient sur les nerfs. Rendu à bout, j’en ai parlé avec ma psy. Je commence une thérapie bientôt. Je suis contente de pouvoir mettre un nom sur mon problème.

De : Julia M.
Le : 31 juillet 2020
Témoignage : Bonjour, j’observe ces réactions « misophoniques » depuis mes 13/14 ans. Lors de vacances avec des personnes qui m’étaient très chères, j’ai ressenti que je ne supportais pas certains bruits de mastication… réaction de dégoût et de colère associées. C’est arrivé assez brutalement et il est important de dire que ma soeur jumelle a développé des troubles similaires à la même période. Ce n’est que très récemment que j’ai pris connaissance de ce trouble étrange. Grâce à ma sœur. Je déteste : le nez qui siffle, les bruits de mastication, tous les bruits évocateurs d’un fonctionnement physique répétés chez autrui d’une façon générale. La notion de répétition est très importante et c’est ce qui va déclencher les réactions. Un bruit isolé ne produit pas le même effet. Étant maman, j’ai remarqué que les bruits de mon enfant n’ont fait « effet » qu’après ces 7ans environ. Assez bizarre, j’avoue, mais c’est quand ma fille a perdu ses dents de lait que j’ai commencé à « l’entendre ». Mes trucs : mettre la radio en bruit de fond où je peux fixer mon attention si je me fais envahir. Les boules quiès, bien sûr (je suis une très bonne cliente!). M’isoler, tenter de raisonner, expliquer avec humour. P’tit côté  » maman zinzin »… et je reste fière de progresser et de vaincre quelques fois ces attaques de misophonie.
Je suis solidaire les amis les silentophiles (mieux que misophone?😉)

De : Madison D.
Le : 25 juillet 2020
Témoignage : Bonjour, je m’appelle Madison, j’ai 23 ans et je suis misophone depuis l’école primaire. A l’époque, je ne savais pas ce que j’avais, et mes parents ont pris cette « crise » comme une crise d’enfant, tout simplement. Quand j’étais jeune, j’ai ce souvenir où nous mangions tous les quatre à table (j’ai une soeur qui n’a pas ce soucis). Puis, un jour, mon père est parti manger devant la télévision. Je ne sais vraiment plus combien de temps ça a duré, mais plus tard (sûrement dans les deux, trois semaines après ? en tout cas c’est la même année), il est revenu et c’est parti de ça. Depuis, ce fut l’enfer… Je pleurais à table en disant que je supportais pas, mes parents me forçaient à rester à table alors que j’arrivais pas, je mettais mes doigts dans les oreilles je passais mes repas comme ça, et je mangeais donc en dernière. Dès fois, je m’étais un casque pour couper le son que mon père mettait pour son tracteur, j’étais vraiment ridicule mais il fallait bien quelque chose pour que je puisse manger…

De : Inaya
Le : 18 juillet 2020
Témoignage : Bonjour, j’ai appris que j’étais misophone à l’âge de onze ans, j’en ai dix neuf. Comment vous dire que c’était extrêmement désagréable d’entendre des gens mastiquer devant moi ou respirer fort. La haine du son est comment dire cela nous rend vulnérable chaque jour. Il y a quelques temps quand une personne mangeait devant moi, je partais directement loin, très loin même. Cette anomalie est très difficile car pour la moitié de la population voir même plus, les bruits de mastication sont normaux mais pour nous misophones c’est tout simplement agaçant. Nous avons même des excès de colère, du dégoût, même envers ma propre famille. Je pense que j’ai dit tout ce que je pense alors merci.

De : Catherine C.
Le : 12 juillet 2020
Témoignage : Bonjour, cela a commencé très tôt vers 12 ans. On est 5 enfants et nous avons tous ce problème de misophonie. Par mimétisme ? Problème hériditaire ? Neurologique ? Ou éducation trop stricte ? Ou choc ? On ne sait pas mais c’est tellement difficile à vivre. Aujourd’hui je suis mariée, je prends beaucoup sur moi mais la vie est un enfer.

De : Marion V T.
Le : 13 juin 2020
Témoignage : Bonjour, cela fait plusieurs années que des bruits me dérangent : personne qui sifflote, quelqu’un qui tapote ou émet une musique avec ses doigts sur le bord d’une table… Aujourd’hui j’ai 36 ans et c’est de pire en pire… Sonnerie du lave linge quand celui-ci est fini, radio, la télé en fond, bruit de léchage… J’ai découvert la misophonie il y a peut être 6 mois et depuis j’ai l’impression que ça s’empire… Bruits de pas des voisins du dessus… Je suis allée voir une hypnotiseuse, cela a permis de supprimer l’angoisse liée aux bruits mais la gêne est toujours là… Je suis preneuse d’idée pour se soigner. Marion

De : Maëlle T.
Le : 11 juin 2020
Témoignage : Bonjour, j’ai aujourd’hui 17 ans et il y peu j’ai découvert un mot qui m’a faite tilter : la misophonie. Poser un nom sur ce que je vivais m’a fait du bien : mes excès de colère et mon dégoût brut face à certains bruits semblaient enfin pouvoir être pris au sérieux. Ma grand mère me dit parfois « ça va partir ma chérie. » avec tant de certitude que j’ai presque envie d’y croire, alors qu’à cet instant précis je suis toujours bloquée dans cette bulle de haine et d’anxiété qui n’attend que d’être percée par des sons un peu trop irritants. J’ai du mal avec beaucoup de bruits, comme par exemple tout ce qui est lié à la nourriture, la mastication, la déglutition, les couverts… mais aussi les bruits de chaussures, les gens qui se mouchent/reniflent, les bruits répétitifs et incessants (tic-tac), etc… Cependant, j’ai remarqué que mes réactions changeaient face à certains facteurs. Premièrement, la personne qui semble m’atteindre d’avantage avec ses bruits est ma mère. Compliqué étant donné qu’elle me suggère de manière assez appuyée de trouver des « solutions » à ce problème. J’ai l’impression (assez réelle) d’être incomprise, notamment lorsqu’elle me suggère de simplement « faire un effort » pour rester à table avec elle. Ce qui m’est absolument impossible désormais. Cela vient peut être du fait qu’elle soit assez bruyante dans la vie de tous les jours : téléphone en haut parleur, fort volume sonore au quotidien, mastication qui ne passe pas inaperçue… Deuxièmement, si les bruits hors repas ont tendance à me faire ressentir de la colère, ceux de mastication vont jusqu’à une violente nausée. Ayant un rapport très délicat avec la nourriture (bloquage, impossibilité de se nourrir par périodes…) suite à un traumatisme passé, j’essaye de faire des rapprochements. Si je cherchais une cause à ce trouble, je dirais que la misophonie semble être un prolongement entremêlé de mon hypersensibilité et d’une relation ambivalente avec l’univers de la nourriture.

De : Mathilde R.
Le : 9 juin 2020
Témoignage : J’ai commencé à être très gênée par certains sons et mouvements à partir de 7 ou 8 ans. Mais j’ai découvert que ce trouble avait un nom il y a à peine 2 mois (j’ai 29 ans) en faisant une recherche internet un soir ou la musique de mes voisins m’avait déclenché une colère particulièrement forte. Cela m’a rassurée de savoir que je ne suis pas folle ou intolérante.

De : Kevin P.
Le : 3 juin 2020
Témoignage : Je viens de découvrir que je souffrais de misophonie. J’ai 40 ans et viens de poser la question à mon bon ami Google. Je viens de vivre plus de 2 mois de confinement, en télétravail et avec mes enfants qui étaient installés à côté de moi : reniflement, respiration la bouche ouverte, pets, rots, j’en passe et des meilleurs. Avant le COVID-19, j’avais déjà remarqué que je ne supportais pas les personnes qui mangent ou respirent la bouche ouverte, qui se déplacent en tapant leurs talons au sol, qui passent leur vie à renifler au lieu de prendre un mouchoir et de se moucher… J’ai failli en venir aux mains avec mon fils de 15 ans. Cela ne me soulage pas de savoir que je ne suis pas seul, ni que c’est une maladie et que je ne suis pas fou. Mais au moins, je comprends. Et c’est décidé, même si je peux les garder, demain, ils retournent à l’école.

De : Raphaël L.
Le : 3 juin 2020
Témoignage : J’ai découvert ça à 20 ans, mon père a parlé à ma tante de mon problème avec les bruits de bouche et elle lui a indiqué que ça s’appelle la misophonie et qu’une de mes cousines a le même problème.

De : Nickie D.
Le : 30 mai 2020
Témoignage : Malheureusement je suis atteinte des troubles que sont la misophonie, bipolaire, fibromyalgie et insuffisance respiratoire. Vivre chaque jour est un combat que mes proches ne peuvent pas comprendre et qui font de ma vie un enfer. Comment être une bonne maman épouse amie etc quand on ne supporte rien aucun bruit et qu’on vit avec des boules quies car même le bruit strident des oiseaux me rendent dingue. Je prends des huiles essentielles, des fleurs de Bach pour éviter des colères soudaines mais si ça finit par me rendre somnolente. RIEN N Y FAIT. Je suis désespérée par ma voisine qui a une immense terrasse et invite sans arrêt et ces bruits sans fin me rende hystérique ; j’ai honte d’être ce que je suis asociale, borderline etc… aucune thérapie ne fonctionne. De savoir que d’autres personnes vivent le même cauchemar m a permi de déculpabiliser un peu, mais je sais que je ne serai jamais heureuse ni épanouie et que vais-je transmettre comme valeurs à ma fille ?? J’aimerais parfois en finir, ne plus souffrir, ne plus avoir ces sentiments et attitudes disproportionnés…

De : Céline
Le : 30 mai 2020
Témoignage : Je suis devenue misophone quand j’étais adolescente. Je devais avoir 14 ou 15 ans. Je ne sais pas exactement d’où cela est venu. En classe j’avais une camarade qui mâchait pendant des heures un chewing-gum la bouche ouverte. Ça me rendait folle ! Je ne sais pas si c’est venu de là ou si j’avais déjà ça. Environ 20 ans plus tard, je suis toujours autant misophone. Je ne supporte pas les bruits de bouche quels qu’ils soient même à la télé, je suis obligée de couper le son. Même les bâillements me tapent sur les nerfs, les bruits de couverts, l’eau qu’on avale etc etc… j’appréhende de travailler en open space mais mon travail m’y contraint. Pour palier à ces bruits je mets des bouchons d’oreilles, mes écouteurs quand c’est possible et sinon je me bouche les oreilles. C’est une torture bien souvent incomprise. Ma mère le prenait contre elle, mon compagnon est compréhensif heureusement. J’ai aussi remarqué que lorsque je suis fatiguée, je supporte ces bruits encore moins.

De : Nathalie F.
Le : 21 mai 2020
Témoignage : Aujourd’hui , je viens de découvrir que je n’étais pas folle , j’ai 54 ans et ça fait des années que je suis intolérante aux sons, aux bruits de personnes qui mangent la bouche ouverte : des chips, des cornichons, des cacahuètes, des pommes, mais aussi des bruits de couverts sur l’assiette, au tic-tac de l’horloge, au goutte à goutte du robinet, du bruit du grincement de dents, de portes, aux voisins qui font plein de bruits alors que j’essaye de dormir, au bruit d’une mouche qui vole, au moustique qui me réveille la nuit, au bruit du parquet qui craque, au bruit des chaussures qui se traînent, à la respiration profonde de mon mari quand il dort (car moi j’arrive pas à dormir, je suis en sueur) mon mari dit que je suis pas normale et que je fais aucun effort et que je n’accepte qu’il mange en faisant plein de bruit avec sa bouche, que je ne supporte rien, il dit que je dois faire des efforts parce qu’il ne le fait pas exprès et là je suis à bout, j’entends tous les pas dans la maison, toutes les portes qui s’ouvrent et se referment, je compte toutes les voitures qui passent dans la rue et qui me réveille dès 5h30 du matin (j’ai des doubles-vitrages et impossible de dormir la fenêtre ouverte), j’ai horreur des craies, du polystyrène. A chaque fois que je dois passer à table, je suis malade ou alors je ne mange pas en même temps que mon mari, je trouve plein de prétextes, pas faim ou plus tard, ma hantise c’est de manger à plusieurs, ce que j’évite, j’aime pas la foule des gens qui parlent en plus j’ai des acouphènes terribles et j’entends même une mouche péter LOL, mais j’ai compris une CHOSE , je ne suis pas LA SEULE.

De : Stéphanie
Le : 18 mai 2020
Témoignage : Moi j’ai développé la misophonie à 13 ans à cause de ma mère qui était une pervers narcissique. Au début c’était les bruits d’assiette lorsque les gens mangeaient. Puis cette folle de mère en profitait pour rendre encore plus malade en faisant plus de bruits. Avec le temps j’ai développé une intolérance aux mastications et enfin les reniflements. Au début on me disait de m’habituer, que j’exagérais et de laisser les autres vivre. Moi durant mon enfance et ma jeunesse je n’avais pas le droit d’être moi même et de dire ce que je pensais sous peine d’être harcelée ou de me faire battre. On m’emmenait voir des psychiatres mais même eux ils disaient de laisser vivre ma folle de mère qui pensait qu’à elle. Un soir je voulais quitter la maison à cause d’elle et le lendemain elle m’a emmené chez un sinistre psychiatre (c’était un des amis à elle qui l’a référer pour moi). Puis ma mère s’est vantée qu’elle et lui étaient très amis. Puis LUI AUSSI DISAIT DE LAISSER VIVRE LES AUTRES et à l’époque je ne savait tellement pas ce que j’avais et aussi j’étais croyante, j’ai juste dit que c’était le diable qui me faisait ça, et ce scélérat m’a fait croire que j’avais une phobie du diable et m’a bourrée de forts tranquillisants pendant des années et lui et elle m’ont fait croire que des mensonges. 2009 ma mère décéda d’un cancer aux pancréas. Puis j’ai appris que j’avais cette pathologie en tombant sur une vidéo sur YouTube. Maintenant je vais essayer de traiter cette maladie en audiologie et puis ça me soulage de voir que je ne suis pas seule dans ce monde de merde.

De : Clara
Le : 16 mai 2020
Témoignage : Bonjour, je m’appelle Clara et j’ai 15 ans. Je pense être misophone depuis toujours mais ça a commencé à devenir réellement handicapant vers l’âge de 8 ans. À cet âge, je me sentais anormale voire honteuse de ressentir autant de rage (aux moments des repas essentiellement) face à ces bruits. Un jour, me sentant seule et incomprise, j’ai décidé d’en parler à mon père pour essayer de trouver une solution et à ma grande surprise, j’ai appris qu’il souffrait également de ces « troubles ». À partir de ce moment là j’ai commencé à réellement m’intéresser à ça car j’avais pris conscience que je n’étais pas seule dans ce cas. Mais c’est seulement à 13 ans, en faisant des recherches sur internet, que j’ai pu mettre un mot sur ma souffrance ( : la misophonie ) et lire quelques articles dans lesquels je me reconnaissais totalement. Aujourd’hui j’en souffre de plus en plus et mon entourage ne me soutient pas : ma mère pense que « ce n’est que dans ma tête » et qu’il suffit que je me concentre sur autre chose pour aller mieux. Si seulement c’était aussi simple…  Je culpabilise de faire sentir aux gens qu’ils me dérangent (en me bouchant les oreilles par exemple) mais c’est vraiment plus fort que moi ! Parfois je n’arrive même plus à me contrôler et le mets à pleurer au milieu du repas. Les bruits qui me dérangent le plus sont : les bruits de mastication et de déglutition, les assiettes qui se tapent les unes contre les autres, les gens qui chantent en marmonnant, les tapotements… Je pense à essayer l’hypnose, en espérant que ça ait un effet. Ou peut être à aller voir un psychiatre. En tout cas, ce forum m’a fait beaucoup de bien car il m’a permis de me sentir moin seule et de partager mon expérience. Clara.

De : Iolanda
Le : 2 mai 2020
Témoignage : Les bruits de bouche et les bruits répétitifs me dérangent fortement . Quand j’étais adolescente ma belle mère se raclait constamment la gorge. Ça me mettait dans des états de haine, j’en pleurais ! J’ai un compagnon que j’aime mais depuis qlq semaines il a commencé à se racler la gorge j’en attrape des maux de tête, par moment je m’isole mais je l’entends qd mm de loin et ça accélère mon rythme cardiaque ça me met dans un état pas possible. Je lui ai déjà dit stp arrête tu as déjà compté combien de fois tu le fais sur une journée ou parfois mm sur une h ? Puis  c’est tlmt fort on entend ds tt la maison… je m’isole de plus en plus… je ne supporte plus je m’en vx mais comment peut on ne pas se contrôler ?  Je ne supporte plus ce bruit répétitif fort qui me provoque des maux de tête. C’est constamment 😡 je devrais compter sur une journée combien de fois !!! À côté de ça mon beau fils je l’aime vrt bcp mais à table il fait un de ses bruits en mangeant , le mien non car il sait que je me fâche et apparemment pas moyen de lui faire manger ss bruit on lui dit on le reprend et parfois je dois partir un peu de table car je n en peux plus ! Je me sens un monstre à ne pas supporter ses bruits à ressentir de l’énervement des sentiments négatifs à cause des bruits😢. Je vais essayer les boules quiesses…

De : Dominique P.
Le : 29 avril 2020
Témoignage : Je suis touchée par cette maladie depuis l’enfance et j’ai 55 ans, c’est dire le calvaire que je subis depuis tant d’années, sans compter celui que je fais supporter à mes enfants et mon mari. Il y a environ 6 mois que je peux lui donner un nom grâce à mon époux qui a lu un article dans une revue qui en parlait. J’aimerais savoir s’il existe une association près de Douai. 

De : Aurore F.
Le : 29 avril 2020
Témoignage : Bonjour je suis Aurore 27 ans et j’ai découvert aujourd’hui (29.04.2020) que la « souffrance » que je vis est de la misophonie. Je pense que c’est parti du fait que mon petit frère étant asthmatique et ayant des végétations dans le nez l’empêchait de manger la bouche fermée (au risque de s’étouffer) je crois que cela a commencé à vraiment me déranger vers 16 /17 ans, au début c’était pas très intense mais avec les années ça s’est amplifié. Je ne savais pas que cela existait, je pensais juste être plus sensible à certains bruits que d’autres, mais en déjeunant ce matin face à mon conjoint qui mastique la bouche ouverte (ce n’est pas la première fois, ni la première personne), je suis partie encore une fois de la pièce car ça ça se transforme en haine, j’ai envie de lui hurler dessus. Et ça met du temps pour que je redescende. Il y a aussi les bruits de crissement de craie et des dents, le craquement des os, le bruit de la banane quand elle est mangée la bouche ouverte…

De : Florian
Le : 22 avril 2020
Témoignage : Bonjour ! Je m’appelle Florian j’ai 29 ans. J’ai ce problème depuis mon enfance, vers 8 ans. C’était très difficile pour moi et surtout face à l’incompréhension de ma famille. Le problème n’a jamais vraiment disparu, mais à partir du moment où j’ai eu mon indépendance, c’est devenu plus facile à vivre. J’ai été longtemps forcé à rester à table où je passais mon temps à me boucher les oreilles. Aujourd’hui j’ai une vie animée ponctuée de colocations dans lesquelles le bruit ambiant y est plus important (musique (assez forte) , éclats de rire,…). J’ai toujours des problèmes à accepter les bruits, mais à mon âge j’ai maintenant la possibilité de m’en écarter ou de mettre des écouteurs pour retourner dans ma bulle. Ce n’est pas forcément facile tous les jours mais on finit par s’accommoder à quelques chose qui fait de nous qui sommes. Je n’ai pas décrit la totalité des bruits qui me dérangent (goutte qui coule du robinet dans levier floc floc floc) ou des mouvements (associés aux bruits) qui me dérangent (voir quelqu’un se ronger les ongles sans l’entendre), c’est un combat de tous les instants mais on peut toujours trouver des astuces pour s’en protéger !! Bon courage à tous !! 🙂 Des bisous !

De : Anne T.
Le : 09 avril 2020
Témoignage : Bonjour, je souffre du bruit des motos, scooters, et voitures diesel depuis que j’habite en région parisienne, c’est à dire depuis au moins 20 ans. Je ne savais pas que c’était une maladie jusqu’au jour où j’ai entendu Sophie-Marie Larrouy parler de misophonie de façon fugace dans un podcast. J’avais 45 ans. Je suis aussi devenue intolérante aux bruits de frappe des touches d’un clavier d’ordinateur, ce qui m’empêche de me concentrer au travail. Les bruits intolérables pour moi sont les bruits trop élevés au niveau des décibels (moto puissante, scooter trafiqué). Ils sont intolérables car il sont évitables et/ou hors-la-loi et/ou inconvenants. Une loi interdit un certain niveau de décibel pour les moteurs mais n’est pas appliquée. Je ne peux pas rester postée dans une rue passante après 5 min de bruits de moteurs cela devient insurmontable. Anne.

De : Virginie T.
Le : 09 avril 2020
Témoignage : Bonjour, je me présente, Virginie et j’ai bientôt 40 ans. Les bruits environnants m’incommodent depuis très longtemps. Depuis ma toute jeune enfance. Ceux qui m’insupporte jusqu’à vouloir étriper tout ce qui bouge, ce sont les bruits de bouche, les attitudes sonores des gens pas discrets qui me fait monter dans des colères que je contiens parfois car on ne peut éclater en public tout le temps au risque de passer pour une cinglée. C’est incommodant mais j’ai lu que ce pouvait être lié à l’hypersensibilité. Ce que je rajoute au tableau évidemment donc tout ça mélangé, vous imaginez les états de rage parfois. Je vous dirai que j’ai appris à vivre avec, avec le temps, même si pas facile. Il y a des sons qui m’irritent au plus haut point : les gens qui mastiquent, les gens qui parlent fort, les gosses qui se font entendre, les grincements, les sifflements, les attitudes de mon fils qui a des comportements autistiques bruyants, … J’ai parfois honte de ressentir de telles rages, même l’impression d’être en mode exagération, mais pourtant non, il semblerait que nous soyons nombreux dans ce cas. Alors merci de nous permettre de nous exprimer sur nos cas.

De : Eve E.
Le : 06 avril 2020
Témoignage : Bonjour, j’ai 14 ans, et je souffre de misophonie, du moins je le pense. Depuis plusieurs années, certains bruits me sont devenus insupportables, surtout chez les adultes de mon entourage. Comme notamment lorsque qqun finit ses phrases en chuchotant, ou les chuchotements avec plein de « sss ». Également lorsque qqun fait des gestes très lent, qu’il repose un verre sur la table tout doucement en émettant un tout petit bruit seulement, par exemple. La plupart du temps, cela me fait pleurer, je me mets dans des colères pas possible, je fais des petites crises parfois, mais tout cela seulement en cachette. Le pire c’est avec les profs à l’école, où je dois les supporter durant plusieurs années parfois. Cela devient de plus en plus difficile d’éviter tous ces moments, comme la voiture avec ma mère qui chante en chuchotant, le bruit de ses mains qui glissent sur le volants… Alors je mets des écouteurs, un casque anti bruit. Je n’en ai jamais parlé car je croyais que j’étais toute seule, mais j’ai appris il y a quelques jours l’existence de la misophonie. Paradoxalement,  j’aime beaucoup l’Asmr. J’ai l’impression que les bruits me gênent plus chez les gens de mon entourage. Merci de lavoir lu, bon courage à vous. Eve

De : Jean-Michel P.
Le : 22 mars 2020
Témoignage : Bonjour, j’ai 58 ans désormais et je me souviens parfaitement (souvenirs validés par ma soeur de 5 ans mon aînée) avoir très tôt découvert ma propre incapacité à supporter certains sons. Dès l’âge de 5/6 ans je devais sortir de table régulièrement en vacances chez mes grands-parents, ma grand-mère mangeant la bouche ouverte. J’allais alors dans ma chambre, prétextant un mal de ventre, pour aller taper dans les murs ou sur des coussins pour calmer la rage qui m’envahissait. Ma maman également, dont les os des doigts craquaient dès qu’elle bougeait les mains, provoquait ce même phénomène. Bref, ces petits bruits répétitifs, généralement provoqués par des proches, ont gâchés et gâchent toujours ma vie sociale. Il m’est arrivé au restaurant de demander à des parfaits inconnus de manger la bouche fermée, avec le secret espoir d’en venir aux mains pour leur en coller une. Je vais depuis longtemps au cinéma avec des boules Quies pour masquer les bruits de mastication des spectateurs, le son des films étant aujourd’hui généralement très élevé, ça permet de suivre quand même sans trop de problèmes. Même si je regrette l’époque où les cinémas étaient des cinémas et pas des mangeoires collectives de troupeaux sans éducation (ahhhhh ça fait du bien :)) Donc très heureux, même si cela ne résout rien, pour l’instant en tout cas, de voir qu’il s’agit d’un réel trouble et non d’un caprice personnel. A votre dispo pour échanger ! Solidairement JM

De : Liliane B.
Le : 20 mars 2020
Témoignage : Comme Monsieur Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, je pense que je suis misophone sans le savoir. Je l’ai deviné aux alentours de l’âge de 38 ans, car en fait, je fais partie d’un association dans laquelle nous nous réunissons régulièrement et nous y mangeons des bonbons. LE BRUIT qui me rend dingue mais carrément dingue c’est le bruit du papier de bonbons : j’ai envie d’arracher le papier de la main de celui ou celle qui se bat avec son papier et le bonbon qui a pris l’humidité et qui ne veut pas se laisser manger… ou lorsque le bonbon est dans la bouche et que la main froisse le papier nerveusement. Ce bruit me porte sur les nerfs au point que j’ai envie de gifler la personne pour qu’il comprenne que ça me perce les tympans et les nerfs. Le bruit du papier aluminium, les sacs plastiques la nuit je me lève et j’ai envie d’assommer d’un coup de gourdin celui qui ose troubler mon sommeil avec son fichu sac plastoc… Hier, mon amoureux m’appelle et me fait grincer la porte de son frigidaire dans mon oreille qui était prête à recevoir un mot d’amour et qui a entendu « ggggouuuinnnnn » le couinement de la porte de frigo rouillée. Je me dis que je suis dingue mais j’assume ma dinguerie. Pour le moment je suis toujours en liberté et je n’ai tué personne mais mes enfants me préservent, ils me disent « attention au bruit ! » quand ils ouvrent le paquet de pain de mie le matin et se servent des toasts. Merci, je me sens moins seule, moins FOLLE…

De : Sébastien R.
Le : 08 mars 2020
Témoignage : Bonjour, très jeune, je dirais vers 9 ou 10 ans (peut-être même 8 ans). Subitement je n’ai plus supporté d’entendre mon père ronfler la nuit puis manger avec des bruits de mastication. Je mangeais donc dans ma chambre et la nuit je m’endormais avant lui mais très rapidement j’ai dû faire appel aux boules quiès (les ronflements pouvaient me réveiller). Ce qui a été le plus frappant et cette haine viscérale que pouvait (et me provoque 40 ans plus tard) ces sons.

De : Mahé J.
Le : 05 février 2020
Témoignage : Bonjour, j’ai 37 ans et depuis au moins 15 ans, je ne supporte pas la toux venant de certaines personnes : et c’est ciblé puisqu’il s’agit de deux personnes très proches. Les bruits de bouche m’agacent un peu, mais globalement rien de terrible. En revanche, quand ces 2 personnes toussent, ça me rend folle. Et je n’ai pas de chance car ils ont des problèmes de sinus, et donc toussent tout le temps. J’ai l’impression de recevoir un coup dans le cœur. Mon cerveau droit est en ébullition. Je n’arrive plus à respirer, je suis hors de moi. J’ai envie d’hurler et de les taper. Ça me rend malheureuse et je culpabilise, d’autant que ce sont des personnes que j’aime et je sais qu’ils ne font pas ça exprès. J’ai pourtant l’impression qu’ils toussent pour me pousser à bout. Je suis désemparée car ça ne passe pas.

De : Gladys M.
Le : 31 janvier 2020
Témoignage : Salut, dès l’âge de 5 ans en maternelle. Les bruits qui me dérangent ce sont : les reniflements (insupportable), raclement de gorge, mastication, sifflement. Je peux entendre la personne qui fait ces bruits jusqu’à l’autre bout d’une salle même si elle le fait pas fort. Le pire c’est que quand ces bruits proviennent des personnes très proches de moi (mes parents) ça me met plus en colère qu’un étranger. Ces bruits me font agir de façon bizarre par exemple je me crispe, mes pieds et mes mains deviennent moites et je commence à devenir stressée.

De : Christine B.
Le : 19 janvier 2020
Témoignage : Je découvre la misophonie à 65 ans et aussi le fait de n’être pas la seule à souffrir de cette intolérance aux bruits. Enfant j’aurais tuer de rage mon frère, ses mastications et sifflements. Beaucoup plus tard au bureau, c’était une collègue qui tapait fort sur le clavier de son ordinateur et le fait qu’elle disait tout ce qu’elle tapait. J’ai aménagé dans un immeuble situé dans un grand jardin où je pensais trouver calme et silence : des enfants jouent sous nos fenêtres etc etc. En fait je suis hyper sensible aux bruits qui pourraient être évités, tels cette collègue, manger la bouche ouverte… les jeux des enfants alors que je croyais pouvoir vivre dans le calme. Les bruits de la rue me fatiguent, me heurtent mais ne me mettent pas dans des excès de rage et de fatigue intense. Ce sont des bruits de la vie. Les bruits parasitent me tuent. Les gens qui parlent fort. Mon cerveau n’arrive plus à fonctionner normalement, je deviens une vraie pile, je n’entends plus que cela. Comment je gère : mal mais je m’exprime. J’ai dit en réunion que les bruits de ma collègue me dérangeait. Cela a été mal pris jusqu’au moment où le respect de l’environnement au travail est devenu un sujet de société. Les cris des enfants : je leur demande gentiment d’aller jouer ailleurs. Je passe pour une personne un peu spéciale. Par contre j’ai dû déménager il y a quelques années à cause du bruit des talons sur le parquet d’une voisine de l’étage du dessus. A partir du moment où je lui ai exprimé ma gêne c’était les talons jusqu’à tard dans la nuit. C’est intolérable cette intolérance aux bruits. C’est un des désagréments de l’hypersensibilité.

De : Maureen M.
Le : 19 janvier 2020
Témoignage : Bonjour, je m’appelle Maureen. J’ai 18 ans. Cela fait bientôt 4 ans que je souffre de misophonie (de la haine du son) et presque 2 ans que mon trouble s’est intensifié. Au départ, mes parents me trouvaient bizarre et complètement folle de ne supporter aucuns sons (que ce soit les respirations aigües, fortes ou même légères, les bruits de mastications, les jambes qui bougent à répétition (créant en moi un torrent d’anxiété quand je les vois ou je les entend bouger), les cliquetis des stylos, les raclements de gorges, les petits bruits de bouches, etc…) et avec le temps, j’ai commencé à devenir anxieuse au moindre petits sons répétitifs, cela ruinait ma concentration, commençait à me rendre « anxieuse » – je me sentais oppressée -, cela me rendait folle, me faisait quasiment pleurer et je me sentais forcée, obligée, de me faire du mal pour arrêter ces bruits incessants (je me mordais jusqu’au sang mes lèvres, j’enfonçais mes ongles dans ma peau, je contractais énormément mes muscles, je me tirais le visage parfois, je râlais sur des gens aussi et je bougeais fortement mes jambes comme si je faisais une crise). Et tout ça, quand les gens le voyaient, ils me prenaient pour une fille « excentrique ». Je ne comprenais pas ce que j’avais. À cause de mon trouble, des tensions se créaient et ça rendait les gens (mes amis, ma famille, des connaissances ou même des inconnus) méfiants envers moi. Et puis un jour, il y a quelques mois, ma mère est tombée sur cette maladie et m’a dit « Tiens Maureen ! C’est ce que tu as, je crois ! ». Je me suis reconnue, j’ai reconnue mes symptômes, à travers cette maladie. Malgré tout, mon père trouve que je ne peux pas me fier à ça et que seul les médecins peuvent me le diagnostiquer, que je ne suis pas médecin donc que je ne dois pas dire n’importe quoi, que je n’ai pas forcément ce problème – en gros, que je suis simplement folle et donc que je n’ai aucun trouble si ce n’est d’être bizarre… Alors c’est pour cela que je témoigne. J’aimerai savoir comment soigner ou vivre avec ce trouble qui me bouffe ma vie et me rend insupportable auprès des gens que j’aime ?! Également, je trouve cela étrange d’avoir développé cette maladie juste après avoir vécu une sorte de « dépression » ou déprime intense. D’ailleurs, encore aujourd’hui, j’en garde des séquelles… Peut-être que cela a un lien, qui sait. Merci de votre attention. Je vous souhaite une bonne continuation. Bon Courage ! P.S : Je parle au passé mais c’est toujours d’actualité.

De : Jackie V.
Le : 14 janvier 2020
Témoignage : J’ai 66 ans ; j’ai commencé à souffrir de misophonie assez jeune (vers mes 12 ans) et c’est ma mère qui faisait beaucoup de bruit de bouche en mangeant qui a révélé le problème. Cela se traduisait par de la colère que j’avais du mal à contenir et donc, des repas insupportables ! longtemps seul ce bruit me provoquait de la colère. Au fil des années d’autres se sont rajoutés (la déglutition de liquide, les petits bruits répétitifs ; quelqu’un qui siffle… J’ai toujours pris sur moi mais ça n’a pas simplifié les choses. Pour mes enfants et mon mari la tartine grillée et la pomme bien craquante sont souvent annoncées par un regard de chien battu à mon encontre implorant ma tolérance, comme si j’y pouvais quelque chose ! mais la prise en considération est importante quand l’entourage fait un effort. Mon truc c’est de passer mes doigts sur une ou les deux oreilles ce qui produit un bruit de frottement et qui masque le bruit « assassin ». Souffrant également d’acouphènes je fais cela aussi pour les atténuer. Je suis preneuse d’autres trucs et astuces.

De : Ann D.
Le : 01 janvier 2020
Témoignage : J’ai 65 ans aujourd’hui et d’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai souffert de misophonie, maintenant que je peux mettre un nom sur cette souffrance. Car ce n’est que très récemment que j’ai compris de quoi je souffrais et par la même occasion que nous étions nombreux et nombreuses dans ce cas. Ce fut un tout premier pas vers une amélioration, comme une bouffée d’oxygène après toutes ces années d’incompréhension. La misophonie, la sonophobie, cette hypersensibilité excessive à l’environnement sonore et olfactif, cette anticipation constante et usante des nuisances imaginaires ou réelles, la peur d’avoir peur… face à l’incompréhension de mon entourage. Cette peur obsessionnelle qui peut parfois entrainer d’autres dépendances, tabac, alcool etc… L’identification du problème m’a permis d’en être consciente et donc de commencer à comprendre le processus et (un peu) anticiper mes réactions. Cette « intellectualisation » m’apporté un certain soulagement et a entrainé une réflexion sur le problème qui m’a amenée à la conclusion suivante. Pour moi, il pourrait exister trois niveaux distincts de solutions au problème : matériel, social et médical. Le premier degré de solution est purement matériel et ne peut consister qu’à éviter la nuisance par la fuite (changer de pièce, déménager) quand cela est possible ou bien de l’affronter en adoptant une protection adéquate (bouchons d’oreilles, casque) si elle existe. Le deuxième niveau est social et le rôle de la compréhension et de l’entraide est primordial. Expliquer et faire connaître les problèmes à la société pour arriver à se faire comprendre et respecter dans notre environnement souvent hostile par méconnaissance (réunions, échanges, articles dans la presse et médias). Et troisièmement enfin, sur le plan curatif nous avons besoin du monde médical pour entamer des recherches dans ce domaine qui puissent nous conduire à des remèdes efficaces. Les thérapies (rares) mises en avant jusqu’à présent peuvent apporter un soulagement (méditation, relaxation, sport, repos) mais d’après les témoignages ils ne nous guérissent pas et il très difficile de trouver des professionnels de santé qui identifient la misophonie. Nous avons tous et toutes plus ou moins essayés ces différents moyens pour échapper à nos angoisses et aux nuisances mais il semblerait que c’est avec assez peu de succès. En ce début de nouvelle année, j’aimerais conclure par ce souhait : soutenons-nous les uns les autres et faisons connaître la misophonie avec courage et persévérance pour faire en cette nouvelle année 2020 une grande avancée vers les solutions. Bonne année ! Ann

De : Lisa P.
Le : 01 janvier 2020
Témoignage : Toute petite je ne supportais rien , les repas à table étaient un enfer. J’ai donc arrêté de prendre le petit déjeuner pour éviter le bruit de mastication ou d’aspiration quand un café est chaud par exemple… Ma grande sœur et mes parents n’ont jamais comprit mon problème et ils faisaient même exprès de faire plus de bruit. Pour moi un simple chewing-gum est un cauchemar alors imaginez quand vous êtes à 4 en voitures et qu’ils font tous exprès de prendre un chewing-gum… Vous êtes juste folle, vous ne supportez pas le bruit des chaussons par terre, ni même les rongements d’ongles alors quoi faire ? Ce sentiment de colère, de dégout est si fort, si puissant. Alors on s’éloigne, ont se met à l’écart à la maison, à l’école et plus tard au travail. Aujourd’hui je ne vis plus chez mes parents, je suis en couple et mon homme comprend mon problème et qu’est ce que ça fait du bien ! Tout n’est pas régler car la gène des bruits augmente mais la compréhension de l’entourage est importante, je n’en est pas eu et ça vous éloigne de votre entourage tout simplement.

De : Adela P.A. L.
Le : 27 décembre 2019
Témoignage : Coucou ! Comme la plupart d’entre vous je suis également atteinte de misophonie. J’ai actuellement 11 ans et je crois que cela a commencé quand j’avais environ 9/10 ans. Je ne supporte pas quand les gens mangent… même si elle mâchent avec la bouche fermée ! Je vous donne quelques exemples de mes réactions : 1. Quand je suis en classe et qu’il y a mon voisin qui mâche un chewing-gum, j’ai envie de lui hurler dessus comme une folle ! Mais je me dis que moi même je fais ces bruits quand je mange. Alors, j’essaie de me calmer. 2. Ma sœur et moi sommes atteinte du syndrome de Tourette, quand elle fait ses bruits je ne supporte pas et quand j’en ai vraiment marre, je lui crie dessus. Je me sens mal car j’étais pire qu’elle quand j’étais petite et elle ne se plaignait jamais ! Voilà comment je réagis. Quand ça m’arrive, je prends mes écouteurs et j’écoute de la musique (chez moi bien sûr) ou je m’enferme dans une pièce. Voilà c’était tout ce que je voulais partager avec vous et surtout, n’hésitez pas à en parler !

De : Marion L.
Le : 25 décembre 2019
Témoignage : Quand quelqu’un mange ça m’énerve au point de frapper une porte, conseil : achetez un sac de frappe et un mp3 et parlez-en à votre entourage.

De : Anonyme
Le : 13 décembre 2019
Témoignage : Je ne me souviens même pas de quand j’ai commencé à avoir des réactions aux bruits, mais ma mère me dit que le jour qui l’a marqué j’avais 7 ans, je m’arrachais les cheveux à cause de mon frère qui sifflait… Mon premier souvenir date de quand j’avais 9 ans, je me bouchais les oreilles pour lire en classe, et je pleurais de rage si quelqu’un reniflait. Avec l’âge au collège, j’ai réussi à mieux me contrôler et à ne pas faire de crise en cours, mais chez moi je n’arrivais pas à me contrôler. J’ai remarqué que depuis le lycée, je suis de plus en plus sensible, et je fais de vraies crises d’angoisse ou de colère. C’était il y a peut-être 4-5 ans que j’ai entendu le terme « misophonie » et que j’ai réalisé que je n’étais pas juste chiante mais vraiment atteinte de quelque chose de sérieux. C’est mon grand-père qui m’a envoyé un article sur la misophonie, je ne sais plus de quel journal, mais je me suis immédiatement reconnue et ça m’a fait un bien fou. Maintenant, j’essaie de trouver des médecins ou psychothérapeutes qui pourraient m’aider.

De : Manon F.
Le : 10 décembre 2019
Témoignage : Cela fait depuis mes 9-10 ans que je souffre de cette maladie que j’ai découvert il y a très peu de temps. Au début ça a commencé par se manifester avec seulement une gêne au moment des repas. Maintenant, je ne supporte pas entendre ma famille manger, les bruits de bouche, les bruits de cuillère sur l’assiette, quand ils parlent fort… cela me provoque de la colère et un sentiment d’énervement envers la personne. Et la seule chose que j’ai envie de faire c’est de stopper ce bruit. J’ai pris l’habitude de manger en décaler avec ma famille ou de prendre sur moi en leur demandant de faire attention. C’est vraiment difficile à gérer au quotidien pour ma famille et moi-même. J’aimerais trouvée une solution, un traitement ? Bon courage à vous.

De : Anonyme
Le : 8 décembre 2019
Témoignage : J’ai commencé à être affecté à un bruit spécifique vers l’âge de dix ans et j’ai maintenant quatorze ans. Je me souviens de la première fois où j’ai trouvé le bruit insupportable. J’étais à table, on mangeait des pâtes et j’étais assis à la droite de mon frère qui mangeait en faisait des bruits atroces. Je trouvais cela dérangeant donc je suis parti de table mais c’est de souper en souper que j’ai trouvé cela de plus en plus déplaisant. Je dis déplaisant mais lorsque j’entends ce bruit de mastication, ça me met dans une sorte de rage ou j’ai envie de tout casser et de devenir violente. Donc au fil du temps soit je ne mangeais plus à table où, le plus souvent, je mets des écouteur (en casque) pour couvrir les bruits. Par contre, lorsque je reviens de l’école sans patience je vais manger dans ma chambre, car je n’est pas assez de patience et d’énergie pour supporter le moindre petit bruit. Juste comme ça on peut croire que ce n’est pas si pire mais on se rend compte du mal que ça nous fait lors des soupers de famille (Noël par exemple) où tu ne participes pas aux discutions à cause des écouteurs que tu portes afin de couvrir les bruits ou par exemple, quand tu écoutes un film en famille et quelqu’un sort un bol de chips/pop-corn (ou autres nourritures tu comprends) et que tu n’oses pas lui dire d’arrêter de manger car tu lui a déjà empêché de manger lors des deux derniers films en famille donc tu t’en va et tu t’isoles. Des fois tu dis à la personne gentiment (je sais que ça peut être très dur de rester polie…) d’arrêter de manger lorsque tu es là mais tu ne peux pas non plus les empêcher de vivre, donc là encore, tu t’isoles. Moi c’est uniquement les bruits de bouches des membres de ma famille qui m’affecte mais je ne sais pas si ça va empirer avec le temps, en tout cas je ne l’espère pas ! Un petit truc pour ceux qui sont dans mon cas : aller voir un psychologue. Au début on ne voit pas trop la différence, mais après quelques visites on se rend compte que ce qui fais réellement du bien c’est de parler à quelqu’un qui peut « comprendre » ton problème et qui ne juge pas. Pour finir, un des pires sentiments en lien avec ce problème c’est lorsque tu es en classe/travail et tu entends quelqu’un mâcher de la gomme et tu as littéralement envie de lui arracher la tête à cause des bruits. Des fois pendant les examens, je suis au bord de devenir folle et j’ai envie de me lever et de sortir de classe tellement j’ai envie de crier et de pleurer tellement la rage est intense. Dans ces cas là j’essaie de me rappeler des qualités de cette personne, ça peut atténuer l’envie de meurtre. Bref, il y a tellement de chose à dire mais le fait que personne ne me comprends dans mon entourage est presque aussi insupportable que les bruits en question.

De : Karine O.
Le : 13 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, je viens depuis peu d’apprendre que mon attitude que l’on qualifiait de « tu ne supportes rien », ou pire dont on jouait pour amplifier mon exaspération, était en fait une maladie !!! Ouf !!! J’ai 46 ans et je supporte ça depuis mes 8 ans où déjà je pestais à table après ma famille qui mastiquait. J’ai loupé mon examen écrit au bac en anglais parce que le »connard »derrière moi mastiquait un chewing-gum ! Je n’avais que ça en tête ! Il m’avait énervée et j’étais complètement déstabilisée ! Les bruits de bouche, les clics de souris, les stylos jetés sur la table, les clics clics des stylos, les raclements de gorge, le sifflement des nettoyages de dents avec la langue , les bruits de doigts… etc… .m’excitent les nerfs ! Le cinéma je n’y vais plus : on se trouve une place paisible et vlan un « con » débarque avec son énorme cornet de pop-corn et s’installe devant ou à coté !comme s’il l’avait fait exprès ! L’angoisse rien que de voir quelqu’un s’approcher avec un chewing-gum : premières pensées : »nous on va pas être copain », « fais chier ce con », « mal élevé qui mastique sans respect en polluant l’air ambiant des autres « . Je travaille en open-space et là c’est un vrai cauchemar ! on est 4 dont 2 qui « bouffent » du chewing gum non stop le truc n’a même plus de goût ! On dirait des bébés qui tètent leur mère ! Le 3eme est le pro du tapage de souris et de sa calculatrice ! Il est bourré de tic ! J’ai fini par les détester, les haïr !!! On se transforme en méchanceté ambulante, on est à vif et c’est difficile à cacher ! On a eu un questionnaire sur un test pour une nouvelle souris je suis la seule a avoir noté qu’elle était silencieuse, le but étant son ergonomie ! Quand j’ai demandé à changer de place mon chef a refusé car il souhaite de la communication !!! Heureusement j’ai réussi à obtenir des bouchons d’oreilles moulés un pur bonheur ! j’ai avoué à l’infirmière qu’elle m’avait sauvé la vie ! J’utilisais des bouchons en mousse et 8 h par jour c’était devenu très inconfortable ! Chaque bruit est considéré comme une agression !!! Je vous souhaite bien du courage et pourvu qu’un jour l’on puisse vivre normalement avec tous ces « perturbateurs » !

De : Veronique W.
Le : 13 novembre 2019
Témoignage : Ce qui est insupportable : les bruits de bouches pendant le repas, croquer une pomme, chips, déglutition, bâillements, soupirs d’aise, slurps de soupe, café qu’on touille, tasse à café qu’on tourne, toux et tout…!!! Chaque repas est un enfer et je hais mon compagnon à ce moment là. Parfois je dois quitter la table. Il a un bruit de mandibules même avec de la purée, chaque fois je me dis que c’est le dernier… après j’oublie heureusement… jusqu’au repas suivant. Merci d’exister… ça fait du bien.

De : Linda H.
Le : 11 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, j’ai découvert que je suis misophone depuis une semaine. J’ai 49 ans et je vis avec cet handicap depuis l’âge de 12 ans environ. Les pas de la voisine, le claquement de chewingum et de porte, les personnes qui parlent fort, les gens qui gigotent, la musique, les pleurs de bébé, le va et viens… dans ces situations douloureuses, je fuis si je peux, sinon, j’ai une boule d’angoisse qui monte, des palpitations, et comme pour les pas de voisins, je cogne sur le mur comme une folle. Je n’ai pas de solution miracle, dans ce dernier cas, je finis par dormir d’épuisement qd les bruits cessent. Un lourd handicap qui m’a fait changer de travail plusieurs fois, et déménagé plusieurs fois. Actuellement, je mène un combat avec ma voisine du dessus pour qu’elle cesse de faire du bruit la nuit parce que j’en souffre énormément, mais rien à faire…

De : Cindy D.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, j’ai découvert que j’étais misophone il y a quelques années, par une information de ce trouble qui circulait sur fb. Je me souviens que lorsque j’avais 6 ans, en classe, mon voisin s’amusait à rayer sa règle. Cela m’insupportait tellement que je l’ai mordu… Aujourd’hui je redoute d’aller au cinéma, je ne supporte pas les bruits de mastication de mon conjoint, les frottements de pieds sur le sols, tous les petits bruits de froissement… etc. Je me suis rendue compte également que de voir quelqu’un faire des petits mouvements répétés pouvaient me mettre aussi dans un état d’agressivité. Pour mes proches, je suis une râleuse, celle qui ne supporte rien. C’est très dur pour moi. Je suis également une hyper sensible, ce qui n’arrange rien.

De : Aurélie M.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : J’ai compris que j’étais misophone, aujourd’hui même. Du haut de mes 31 ans. Tout simplement en zappant sur ma TV et en tombant sur 66 minutes sur la 6 qui parlait de cela. Je n’en avais jamais entendu parlé. Mais dés les premières secondes du reportage, j’ai compris. J’ai enfin compris. Je ne sais pas si cela va m’aider à atténuer voir à faire disparaitre mes angoisses liées aux bruits, mais déjà juste pouvoir mettre un mot dessus et lire des témoignages, soulage et aide à comprendre. Car depuis toutes années, je pense que je dois avoir  » un grain  » et je n’ose en parler à personne. Et puis que pouvais-je leur dire,étant donné que je ne savais pas comment appelé ce trouble, ni vraiment l’expliquer. Lorsque j’étais enfant, je me cachais au fond de ma chambre en me bouchant les oreilles lorsqu’un hélicoptère passait devant les fenêtres. Je passais des nuits à pleurer de rage lorsque j’entendais un de mes parents ronfler dans la pièce à coté… ou encore si j’entendais la tv dans une autre pièce. Il m’était impossible de faire mes devoirs, de lire etc, si j’entendais le bruit des voisins, ou de dehors (j’habitais en HLM donc autant dire que j’entendais toujours du bruit) et très tôt dans l’enfance, je me levais la nuit, réveillée mes parents en leurs disant que j’entendais du bruit, je devais avoir 4 ou 5 ans… Aujourd’hui , je ne supporte toujours pas les ronflements, c’est vraiment LE bruit qui m’insupporte le plus. Pour le moment, je vis seule donc j’y suis rarement confrontée, heureusement… mais lorsque ça arrive, je serre les dents en hurlant dans l’oreiller, je pleure de rage parfois… Je ne supporte pas le bruit régulier que fait mon compteur d’électricité avant de se mettre en heure creuses ou pleines… je ne supporte pas les alarmes, les chiens qui aboient au loin, je joue du violon mais je n’ai jamais pue travailler avec un métronome… ça me fait juste péter un câble, jusqu’à donné un coup de pied dans le pupitre… je ne supporte pas le bruit d’un robinet qui goutte ou d’une chasse d’eau qui fuit… bref je me rends compte en mettant tout ça à l’écrit, de tous ces petits bruits qui m’ont toujours été insupportables et aux angoisses que cela me provoque. Ca me parait fou de comprendre et de mettre un mot dessus, aussi  » tard « . Je songe dés que je le pourrais financièrement à suivre une thérapie pour enfin avoir une vie normale et ne plus sur-réagir face à ces bruits anodins.

De : Luc M.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Depuis que je travaille dans un bureau et que j’ai quelqu’un en face de moi. Tics répétitifs, personnes qui parlent toutes seules, bruits des touches de clavier, des clics de souris. Tout ça provoque chez moi un énorme stress et une perte de concentration. Peut être une des causes principales de deux infarctus en moins de dix ans avec tout se qui découle du stress, tabac, alcool, solitude et isolement. Je viens de voir le reportage sur M6 et je voudrais savoir si il y a beaucoup de personne misophones qui ont des problèmes cardiovasculaires…

De : Joelle P.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Depuis mon plus jeune âge 12 ans, j’ai une extrême sensibilité aux bruits, musique trop forte, pour moi, dans les magasins, popcorn dans certains cinémas, ressort de chaises… L’émission de TF1 ce dimanche me permet de mettre un nom sur mon comportement. Et pourtant j’aime mon bruit, je n’aime pas le silence et je suis très souvent avec des écouteurs.

De : Christophe V.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Bonjour je suis moi misophone depuis 15 à 30 ans. Il y a 3 ans j’ai fait un burn Out… et depuis je suis plus sensible à pas mal de sons.

De : Nathalie L.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Je viens de découvrir la misophonie grâce , à l’instant, un reportage sur la 6. Un tas de petits bruits me tapent sur le système sans que je sache si je suis vraiment concernée. Merci de vos conseils. Nathalie

De : Valou
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : J’ai 55 ans et depuis toujours les bruits divers qu’émettent les gens me rendent folle. ça y est ! Je sais maintenant que je ne suis pas dingue 😜. Je ne suis pas seule 😉. Valou

De : Anonyme
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : À l’âge de 17 ans quand je regardais une vidéo sur Youtube sur le ASMR challenge et que la personne de la vidéo à parler de ce problème et que je me suis tout de suite après renseigné sur le sujet.

De : Chloé G.
Le : 17 octobre 2019
Témoignage : Bonjour, j’ai actuellement 17 ans et cela fait plus de 5 ans que je souffre de misophonie, j’ai découvert le nom De cette maladie l’année dernière. Personnellement ça a commencé avec ma mère, qui mange pas forcément la bouche ouverte mais qui a tendance à faire des bruits lorsqu’elle mâche ou même quand elle parle, c’est quelque chose qui me crispait beaucoup avant et me rendait dans un état de colère énorme, j’allais au toilette pendant les repas pour pleurer de nerfs, jusqu’au jour où j’en ai parlé parce que ca m’étais invivable parce que mon petit frère faisait pareil, mon père aussi + respire très fort ! Et j’ai commencé à faire une fixette sur ça et là le drame, ça a engendré beaucoup de dispute avec mes parents parce que du moment où je leur en ai parlé j’avais l’impression qu’ils le faisaient exprès parce qu’ils étaient au courant mais ils ne faisaient pas d’effort donc je leur en ai beaucoup voulu, puis en grandissant j’ai pris conscience que le problème venait de moi et pas des autres donc c’était à moi de m’adapter pas à eux. Tout mon entourage le savait, ma famille, mes amis, mon copain etc… ! Mais personne arrêter de le faire donc j’ai appris à prendre sur moi, des fois je pétais des câbles mais moins souvent. Et depuis 2018 à peu près, ça s’est empiré : je ne supporte plus les bruits de bouche, de mastication, les respirations fortes, les ronflements, les bruits répétés, le bruit des claquettes qui claquent sur le sol l’été, ou celui des chaussons qui glissent, j’en deviens obsédée et je souffre réellement, à en pleurer, à devenir folle parce que ça me fait du mal. Donc depuis 1 an je vis constamment avec des bouchons, lors des repas ou quand je suis avec mes parents, la nuit, je mets des boules quies quand je dors avec qqn. On se moque beaucoup de moi parce que les gens me prennent pas au sérieux mais c’est un vrai mal être… C’est pas pour rigoler, parce qu’à choisir j’aurais aimé ne jamais avoir cette « maladie ». J’ai essayé l’hypnose cette année, il y a moins de 3 mois, et honnêtement malgré la grande réputation de l’hypnotiseur, ça ne m’a absolument rien fait, pas aidé, je dirais même que depuis je suis encore plus à crans… Si quelqu’un a un remède, un traitement ou n’importe quelle solution, je suis preneuse ! Parce que je le vis très mal et j’ai que 17 ans donc j’ose même pas penser comment ça peut se développer au fil des années… Je laisse mes coordonnées : chloegibert@hotmail.fr Merci beaucoup.

De : Elise G.
Le : 11 octobre 2019
Témoignage : Aujourd’hui je suis en classe de seconde, j’ai 14 ans. Depuis la 4ème (12/13 ans), les reniflements résonnaient dans ma tête. Pour m’apaiser, je ne savais pas encore pourquoi, je reniflais après comme par réflexe. Mes camarades, découvrant ça, m’ont poussé à bout. Ils faisaient exprès de renifler encore plus fort ! Ne connaissant pas encore la pathologie, je ne savais jamais quoi leur répondre… Plusieurs personnes (principalement des garçons) se sont ligués contre moi… J’ai donc changé de collège, espérant oublier mon problème. Au début de l’année, on ne s’intéressait pas à mes (sur) reniflements, donc j’étais soulagée. Mais vers le début du 2nd trimestre, des camarades commencent à faire exactement comme ma classe de 4e. Encore poussée à bout, j’étais toujours en colère contre ma mère, stressée de ma journée en enfer. Miracle, ma mère, lisant un livre de Bruno Salomon, intitulé « les misophones » me reconnaît parfaitement dans ce livre. Enfin ! Je ne suis pas seule ! Fière, (pas trop quand même) on en parle beaucoup avec ma famille. J’en parle à ma cpe, et me conseille d’arrêter !!! J’étais hors de moi ! Comme si c’était totalement de ma faute !! Du coup, elle donnait raison à mes harceleurs… Je me rappelle même qu’une fois 4 garçons sont arrivés autour de moi pendant la récrée et on reniflé en concert… J’étais à bout. Bref, j’ai tout de même essayé d’en parler à ces machos, espérant que ces immatures arrêteraient, en vain. Seulement un garçon, dont j’étais très proche, vient s’excuser. Ça m’a soulagée de savoir que tous les mecs n’avaient pas la même mentalité ! Bref arrivée en 2nde (il y a un mois), je tombe (évidement !) sur deux garçons intolérants de ma classe de 3e ! En une semaine, j’ai essayé d’en parler à des amies… mais les 2 saletés ont pris le même temps pour propager une rumeur comme quoi je reniflais « EXPRÈS » !! Je sais pas en quelle langue leur expliquer… Je montre des articles sur Google ça suffit pas.. il ne veulent rien entendre !! Grâce à cette pathologie je me suis mis plein d’amis très proches à dos… J’ai vraiment peur pour le futur. Aussi, peu de monde me prend au sérieux ! Bref, si quelqu’un sait comment remédier aux moqueries, j’en serais plus que ravie 🙂

De : Raphaëlle
Le : 9 octobre 2019
Témoignage : J’ai 35 ans et je viens de découvrir que le mal qui me ronge depuis des années a un nom : la misophonie. Adolescente, je mangeais avec mes parents avec un casque de tir sur les oreilles pour atténuer le bruit des couverts dans l’assiette. Je m’enfuyais quand ma mère vidait le lave-vaisselle. Je ne supportais pas le bruit lourd des pas de mon père dans la maison. Aujourd’hui, je souffre au quotidien. Au travail, ce sont les petits bruits provoqués par les collègues qui ne savent pas quoi faire de leurs mains quand ils sont au téléphone : le stylo qui tape contre le bureau, le jouet de Mcdo qu’on triture, la mini-crécelle qu’on actionne (oui oui, une crécelle au bureau), la souris qui tape contre le bureau car pas de tapis de souris, le capuchon qu’on fait et défait sans cesse… A la maison, ce sont les bruits des voisins. J’ai déménagé en partie à cause de ça (la voisine qui téléphone à la fenêtre, le voisin du dessus qui marche comme un éléphant…). Je viens d’emménager, et j’entends les voisins d’à coté, les chaises qui frottent au-dessus de ma tête, et des bruits que je n’arrive pas identifier dans les murs qui semblent creux… Je suis fatiguée. Il m’arrive de travailler de chez moi mais cela devient plus gênant qu’autre chose. Je préfère être au bureau. Le bruit chez moi est vécu comme un envahissement, une agression à l’encontre de ma tranquillité. Je ne sais pas comment me faire aider. Je porte des boule Quies pratiquement tout le temps, pas sûre que ce soit une super solution. En même temps, le silence complet m’angoisse… bizarre. J’aime avoir un bruit de fond que je choisis. J’ai lu tous les témoignages avec attention. J’aimerais me tourner vers l’hypnose ou la TCC mais je ne suis pas convaincue…

De : Eléonore H.
Le : 30 septembre 2019
Témoignage : J’ai commencé à avoir de la misophonie à l’adolescence, ma mère faisait d’horribles bruits de mastication avec sa bouche, des bruits de déglutition en buvant sa soupe, quand elle se mouche on dirait (désolé de l’image mais c’est la vérité) une trompette. Sans compter que le comble est qu’elle ronfle énormément (adieu nuits de sommeil de 8 heures, bonjour les nuits de 3 heures avec tachycardie tellement on s’épuise). C’est horrible, mais par moment (surtout quand elle mange et quand elle ronfle) j’ai presque envie de la frapper, lui faire du mal pour lui faire voir que je subis au quotidien. Je sais que ça ne me fait pas ça avec tout le monde, car tout le monde ne fait pas de bruits… Quand quelqu’un mastique trop fort à côté de moi je vais être prise d’une forte rage, je vais me crisper et angoisser. C’est un enfer au quotidien et les conséquences sur la santé de la personne atteinte de cette maladie peuvent être grave.

De : Ludmilla B.
Le : 25 septembre 2019
Témoignage : Bonjour, mon fils de 11 ans est misophone depuis environ 3 ans. Il en souffre beaucoup et nous aussi mais nous l’acceptons comme il est et faisons tout pour le soulager. Il porte des casques anti-bruits à la maison et des bouchons d’oreilles à l’extérieur.

De : Cecily
Le : 17 septembre 2019
Témoignage : C’est l’histoire d’un coq, librement inspirée de quelques faits divers. Un couple a travaillé dur pour s’acheter la maisonnette à la campagne où ils commencent leur retraite bien méritée et longuement rêvée. Malheureusement leurs voisins ont un coq, et l’animal chante dès 4h du matin, puis se remet à chanter de ci, de la, toute la journée. Le coq devient une source d’insomnie et d’énervement prodigieuse. Les nouveaux retraités n’ont jamais été aussi stressés et ne se sont jamais sentis aussi furieux de toute leur vie rien qu’à cause de cet animal. Ils vont en justice pour trouble du voisinage. Le juge leur donne tort. Le coq n’est qu’un petit inconvénient bénin d’un voisinage normal, et ce sont les deux retraités qui en font toute une histoire. Ils sont…. misophones. Le stress d’une carrière professionnelle, juge normal, est passé inaperçu des deux, de ceux-là même qui l’ont subi. Ils vivaient d’espoir et de rêve. Cela les détachait du présent, et grâce à cela, ils ne réagissaient pas émotionnellement à leur présent. Une fois que le rêve est devenu réalité, ils se sont ancrés dans le présent, ont osé épanouir leurs sens et lever le contrôle de leurs émotions. Ca a fait comme une onde de choc. Une petite imperfection dans l’environnement de rêve est devenue porteuse de toute l’irritation accumulée dans le passé récent. Moi, j’ai vécu en boules quies dans des appartements mal isolés et j’ai plus ou moins tenu le coup, en déménageant de temps en temps.  Un jour, je me suis trouvée dans une vraie maison unifamiliale entourée d’au moins dix mètres de terrain. Ouf ! Soudain, j’ai pris en horreur les hurlements des enfants bien loin, pas dans le jardin voisin mais un peu plus loin. Ils ont été « mon coq » à moi. Mon onde de choc. Donc, peut-être que la misophonie, c’est un truc qui vient après un stress passe inaperçu. On l’a subi en faisant abstraction de ses sens et de ses émotions. Mais dès qu’on redescend dans la réalité, qu’on se relâche et s’expose, dès qu’on redevient soi-même, réceptif, émotif, sensible, vulnérable, pleinement vivant quoi… on rencontre le petit truc qui insupporte. C’est peut-être pour cela que la misophonie apparait au cours des repas de famille qui devraient être des moments de détente. Qui dit « moments de détente » suppose ; « après le stress ». Maintenant je comprends le paradoxe. Une villa ne suffit pas à réparer les dégâts de la vie en appartement. Il faudrait un château au milieu d’un vaste domaine. C’est mon côté « princesse au petit pois ». Mes trois premières poussées de misophonie (6 ans, 10 ans, 21 ans) sont apparues après trois périodes de stress. D’abord les crises et énervements avec ma mère à cause de l’anorexie du nourrisson qui a duré de 6 mois à 4 ans. A l’école primaire, j’avais à peine fini de me dire : « ouf, je suis une grande fille comme toutes les autres et je me sens bien ici… » alors j’ai commencé à me sentir mal. Ensuite un changement d’école brutal et épuisant à 9 ans. Apparition de la misophonie classique, je ne supporte pas la façon de manger de mon père, ni de rencontrer ses pieds lorsqu’il étend les jambes sous la table. Enfin, de 17 à 20 ans, les discussions sociales et politiques avec ma mère qui tournaient en cris et larmes de ma part comme si elle avait le pouvoir de me faire dégringoler de mon âge réel et me retransformer en bébé. A l’univ, à 21 ans j’avais à peine fini de me dire : « bah, les disputes familiales je les laisse derrière moi et je vais de l’avant ! ». Aussitôt, la misophonie a surgi de partout autour de moi dans l’auditoire. La misophonie c’est vache parce que cela nous empêche de profiter de ce dont nous nous réjouissions le plus. La misophonie, actuellement fréquente, n’arrive pas à m’importe qui. Il y faut une prédisposition personnelle. Je pense maintenant en savoir plus à ce sujet. Première piste : lorsque nous échangions nos expériences de misophones sur le forum « tocdesbruits » en 2014, nous avons trouvé que nous avions tous et toutes l’oreille musicale. Beaucoup de misophones ont horreur d’entendre deux musiques à la fois, ou d’être en présence de quelqu’un qui sifflote ou chantonne, parce que cela les empêche de faire leur musique et leur rythme personnels, qu’ils entendent dans leur tête et sentent dans leur corps. Orgueil misophonique : pourquoi ceux qui chantonnent, sifflotent et tapotent le font-ils toujours très faux et à contre-temps alors que nous, on n’a pas besoin d’extérioriser notre sublime concert intérieur ? Pour autant, je ne crois pas que tous les misophones ont l’oreille musicale. Piste numéro deux : une étude de la Northwestern University a trouvé que plus une personne est misophone, plus elle fait un score élevé a un test de créativité, d’intelligence divergente. Plusieurs grands écrivains dont Marcel Proust se sont plaints d’être épouvantablement misophones, de devoir se calfeutrer pour écrire et de craindre qu’un coq ou n’importe quel nuisible de ce genre ne vienne paralyser leur pensée. Enfin bref, les pistes numéro un et deux mènent à l’idée que nous, misophones, partageons un « sublime concert intérieur » d’ordre musical ou autre : scientifique, philosophique, artistique… Piste numéro trois : quand j’étais enfant et qu’il m’arrivait toutes ces interminables colères et humiliations à cause de « mes bêtises » nombreuses, imprévisibles et jamais intentionnelles, parfois je me sentais « transparente ».  Cela signifiait: inconsistante, dématérialisée. Tout me traversait sans me toucher, comme si j’étais un fantôme. Cet état ne me prenait pas que pendant les mauvais moments mais aussi pendant les bons moments, comme une méditation. Un plus deux plus trois égale une idée de comment on devient misophone. Avant de le devenir, on subit des choses en état de « transparence », parce qu’on s’est transporté ailleurs : dans le futur, dans le rêve, dans l’imaginaire, dans la musique intérieure ou n’importe où ailleurs que dans ce que la réalité est en train de faire de nous. Après, quand la mauvaise réalité est passée et qu’on a envie de se réincarner dans le présent et dans la société, on n’y arrive plus. Les stimuli misophonogènes nous en empêchent. L’hypersensorialité misophonique apparait et nous empêche de vivre en société, de travailler, de faire ce qu’on a envie de faire et ce qui parait normal à tout le monde. Les neuroscientifiques disent que les misophones ne savent pas faire abstraction des bruits de fond qui sont dans la réalité. Moi, je dis qu’on est devenu misophone parce qu’on a une trop grande capacité d’abstraction de la réalité. C’est un casse-tête passionnant pour toute intelligence divergente !

De : Karima J.
Le : 16 septembre 2019
Témoignage : Madame, monsieur, Atsem dans les écoles, cela fait 5 ans que je ne supporte plus le bruit. Je suis mal à l’aise avec mes collègues, quand elle parlent, je les laisse, et je reste toute seule. Dans la classe c’est un autre problème avec les enfants, à la cantine c’est ma mort. J’ai un médecin traitant, un psy, et un médecin du comité médical… Pendant un an je suis restée à la maison, des pleurs, la télé juste je la regarde sans le son, mon fils, je ne supporte plus sa voix, et c’est ma fille qui me fait les cours, je n’ose plus sortir… Mais j’ai un autre problème, avec la mairie avec laquelle je travaille, même si elle indique inaptitude de travailler dans le bruit, elle me propose que des écoles avec des horaires pas possibles. Je souffre et je ne sais pas comment leur faire comprendre que le bruit me tue, voilà ma souffrance avec tous les bruits.

De : Emilie D.
Le : 12 septembre 2019
Témoignage : J’ai enfin réussi à mettre un nom sur ce qui me bouffe depuis des années… Je suis misophone. Avant, je ne savais pas que ne pas supporter les bruits de bouche, les sifflements, s’appelait comme ça. Si je me souviens bien, la première fois que je me suis vraiment rendue compte de ça, j’avais 22 ans. Une fille de ma promo à la fac était venue s’asseoir à côté de moi au déjeuner, et elle mangeait une pêche en faisant des bruits de succion immondes et en mâchant la bouche grande ouverte comme une vache. Là, j’ai vraiment cru qu’elle allait se prendre une gifle. J’ai remarqué que ma misophonie variait avec mon état de stress. Plus je suis stressée, plus je m’énerve rapidement, plus les bruits me gênent. Le problème est que lors des repas de famille, comme un fait exprès, je suis souvent assise à côté d’une grande-tante qui a eu un avc, et donc une paralysie faciale. Elle mange la bouche grande ouverte en faisant un boucan d’enfer. La pauvre, ce n’est pas sa faute, je ne lui en veux pas, mais vraiment c’est une épreuve… Et pourtant je l’adore ma tantine, mais si je pouvais manger sur le balcon, je le ferais… Je me sens terriblement coupable de ressentir ça, pourtant c’est plus fort que moi. Les gens qui sifflent aussi, j’ai un oncle qui siffle en aspirant, c’est juste insupportable, ça me fout les nerfs à chaque fois ! Le bruit des couverts sur les assiettes, les gens qui mâchent et remâchent et remâchent, et ces chewings-gums abominables qui font des bruits d’étable… Tout ça me vrille les oreilles.

De : Mélanie B.
Le : 24 août 2019
Témoignage : Bonjour, jai 48 ans et je viens de découvrir que je suis misophone et non pas folle ! J’ai pu mettre un nom à ma souffrance grâce au livre de Bruno Salomone. Je suis misophone depuis l’âge de 5/6 ans. Disputes, conflits, isolement, incompréhension, énervement, fatigue… Tous les repas partagés sont des supplices, les restos, le ciné que j’adore et tant d’autres situations ! Je suis heureuse de savoir que je ne suis pas seule et que peut être à travers d’autres misophones, je trouverais d’autres solutions pour vivre mieux. Les miennes sont assez basiques, boules quies, écouteurs et musique, fuite !

De : Khadra A.
Le : 21 août 2019
Témoignage : Je ne supporte aucun bruit que les gens font avec leur bouche… ça me tape dans le système nerveux horrible.

De : Patrice B.
Le : 16 août 2019
Témoignage : Ca a commencé depuis environ (cela dépend de mes souvenirs) mes 18 ans ou 19 ans. Depuis le problème s’intensifie.

De : Colette E.
Le : 9 août 2019
Témoignage : Cela a commencé pour moi quand j’avais environ 6 ans (j’en ai 36 aujourd’hui), cela concernait principalement les bruits que faisait ma mère : respiration, quand elle chantait, mangeait, éternuait… Mon enfance à cause de ça fut un vrai cauchemar. Manger avec elle était une épreuve… l’entendre chanter me rendait folle. Je me mettais alors à hurler et à taper tout ce qui était autour de moi. Je n’osais pas lui avouer la raison de mes crises de colère… Avec le temps, j’ai réussi à m’éclipser pour les repas en les prenant devant la télé… Cela fut pour moi une bouffée d’oxygène. A l’adolescence, cela s’est étendu à ma meilleure amie… Elle se rongeait les ongles… elle chantonnait souvent. Cela me rendait folle. Je crois que j’ai réussi à le lui dire à l’époque même si elle ne comprenait pas. Quand j’ai commencé la fac, parallèlement, j’ai fait une dépression qui a décuplé le problème. La vie était un enfer. Tous les bruits étaient insupportables : ceux qui toussent, qui se raclent la gorge, les radiateurs qui gouttent, les gens qui marchent à l’étage au-dessus, les gens qui mâchent du chewing-gum, les respirations fortes, les gens qui parlent la bouche pleine, etc… Quand j’entrais dans une salle de cours, je passais un petit moment pour chercher la meilleure place, pas à côté de quelqu’un, sur un bord pour pouvoir m’échapper si besoin, au fond comme ça je n’aurais personne derrière moi, etc. Si par malheur, je me retrouvais à côté d’un « bruyant » (c’était facile…) c’était angoisses, stress, etc. si je pouvais fuir je le faisais, mais ça n’était pas toujours possible… Quand je suis sortie de ma dépression, le problème a beaucoup diminué. Les années ont passées. Aujourd’hui je suis mariée. Avec mon mari, je ne supporte pas quand il mange et sa respiration quand il dort. Mais comme je peux lui dire les choses librement, c’est beaucoup plus serein. On a passé beaucoup de temps à en parler, à chercher des « trucs ». On en a aussi beaucoup rit ! Par exemple s’il se force à faire le plus de bruit possible en mangeant c’est tellement grotesque que ça me fait rire et ma tension baisse énormément… La solution actuelle pour le repas c’est de manger avec la musique et on se place à l’opposé à table. Ça passe assez bien. Pour la nuit, c’est boules Quiès… Je n’ai plus de problèmes avec les autres. Sauf si vraiment ils viennent se ronger les ongles sous mon nez, là c’est un peu difficile, mais si je peux partir je le fais. Je suis quand même beaucoup plus sereine par rapport à ça et aussi j’ai appris à vivre avec et à relativiser… Avec ma mère c’est encore difficile. Nous n’en parlons pas. De manière générale, j’ai pu faire un certain travail sur mon passé, sur moi-même. Je réalise comme l’état de ma relation avec l’autre va énormément jouer. Si je suis en paix avec l’autre, son bruit me gênera moins, mais si je lui en veux pour quelque chose, ça va décupler l’énervement. C’est comme si le bruit devenait l’objet qui incarnait ce qui bloque dans la relation. L’os.

De : Mamouchcat
Le : 7 août 2019
Témoignage : Bonjour, j’ai 66 ans et je viens – je dirais enfin  »  de mettre un mot sur ce trouble qui me gêne depuis bien longtemps. C’est lors d’un reportage à la télé disant que la misophonie pouvait conduire à l’isolement que mon mari et moi ont s’est regardés et que j’ai dit « j’ai compris ». Ce sont essentiellement les bruits de bouche qui m’insupportent, ou le bruit de la radio en voiture, le bruit des vidéos quand quelqu’un regarde quelque chose sur une tablette à côté de moi… Enfin, ce sont là les principaux et les plus récurrents, mais cela me gêne, j’ai besoin de silence, déjeuner dans le calme, et manger à côté de ma petite fille qui ne sait pas fermer sa bouche ou boire sans faire du bruit est pour moi très difficile à supporter… au point que je me mets assise le plus loin possible d’elle !

De : Victoria P.
Le : 4 août 2019
Témoignage : Bonjour je m’appelle Victoria, j’ai 20 ans et depuis l’âge de 10/12 ans je ne supporte plus/pas certain bruits. Je pense que ça a commencé principalement quand je déjeunais le matin avec mon grand frère qui mange la bouche ouverte et assez bruyamment. Au fur et à mesure j’ai fini par ne plus me lever en même temps que lui pour manger seule. Depuis certains bruits m’agacent au plus haut point, principalement à table, je ne supporte pas les bruits de mastications, claquements de dents, bruits de fourchettes, craquement de biscotte/pain croustillant. Les respirations fortes ou reniflements, ou encore le bruit des scratchs. Le pire c’est que une fois que je m’en suis aperçue j’ai l’impression que mon cerveau se focalise sur se bruit, plus rien n’existe à par ce bruit. C’est une sorte d’énervement, de haine, de colère indescriptible qui pourrait me pousser à devenir violente ou agressive. Mes proches m’ont souvent dit que je ne supportais rien. Il y a peut être 1 an j’ai appris le mot « misophone » et je me suis reconnue dans la définition. Mes parents ne me prenaient pas vraiment au sérieux, mais aujourd’hui il y a eu un mini reportage aux infos avec un témoignage où je me suis tellement reconnue, j’avais exactement les mêmes « symptômes ». J’ai pu prouver à mes parents que je n’étais pas juste quelqu’un qui ne supportait rien. Je suis heureuse d’avoir trouver ce site qui va sûrement m’aider 🙂

De : Clémentine
Le : 1 août 2019
Témoignage : J’ai découvert le terme de misophonie il y a quelques mois (j’ai 25 ans). Plus j’ai avancé dans mes recherches et plus j’ai compris qu’il s’agissait véritablement d’un trouble et non d’une simple réaction d’agacement qui pourrait arriver à tout un chacun. Petite je supportais difficilement les bruits de respiration, mais l’ensemble des bruits qui me dérangent s’est véritablement manifesté vers la vingtaine. Dans l’ordre, je ne supporte pas : les bruits de mastication/ les bruits de bouche des autres que je juge immédiatement comme manquant terriblement de savoir-vivre (de ce fait je fais en sorte de moi-même ne faire aucun bruit en mangeant) ; les enfants qui pleurent et qui crient (je ne veux pas d’enfant et je pense que c’est en partie lié) ; les gens bruyants dans les transports ; si une personne se grattent trop régulièrement ; les bruits des travaux et des marteaux-piqueurs ; les horloges ; les gens qui mangent du pop-corn au cinéma ; et également certains stimuli visuels (pieds qui bougent de façon répétée, tapotements). En revanche je supporte très bien les bruits de clavier. Comme beaucoup, je suis très agacée, je me sens mal,  je hurle intérieurement et j’ai parfois envie de pleurer. Je déteste la personne. Généralement je sais que cela ne durera pas longtemps donc je garde mon calme mais il m’arrive de faire une réflexion. J’ai aussi remarqué que ma réaction variait selon la personne. S’il s’agit de mes proches, je suis très intolérante au bruit. Paradoxalement, je regarde beaucoup de vidéos ASMR (vidéos qui produisent des sons censés apaiser). Je pense que plutôt qu’une intolérance aux bruits, il s’agit d’une hypersensibilité qui se manifeste soit par de la frustration, soit de la détente. Merci d’avoir créé cet espace de partage.

De : Lydia B.
Le : 13 juillet 2019
Témoignage : 40 ans, découverte d’un article sur internet.

De : Calou
Le : 11 juillet 2019
Témoignage : Merci à chacun de vous, j’ai pleuré à lire vos mots, maux, et je ne sais comment exprimer ou vous faire comprendre que vous êtes les élites de l’humanité, dans l’évolution je vois la lumière de vos ombres. Je suis encore vivant et j’ai envie de vous sourire, de vous prendre dans mes bras, de vous montrer l’amour de la bonne intention, la bonne direction qui épanouie. Ne baissez jamais les bras, merci d’avoir osé dire ce que j’ai lu, mais j’ai ressenti vos non dits en même temps, et de l’intérieur c’est explosivement différent. Je suis un connard insociable d’après mes proches, donc j’ai adapté des solutions personnelles, avec le temps, qui me conviennent. La solution est en vous soyez créatifs, et surtout prenez conscience que l’autre côté de cette hyper sensibilité est extraordinaire. Bien à vous qui prenez le temps de me lire, Pascal

De : Frédérique D.
Le : 8 juillet 2019
Témoignage : Bonjour, je m’adresse à vous, un peu comme si je mettais une bouteille à la mer. J’ai découvert le mois dernier à la suite de la présentation du livre de Bruno Salamone que j’étais misophone. J’ai regardais son témoignage avec curiosité mais sans plus d’intérêt, seulement quand il a dit : –  » Je pourrais tuer quelqu’un  » alors là j’ai immédiatement reconnu une phrase que j’avais prononcé moi-même maintes fois. En effet depuis mon enfance, le son du polystyrène m’est insupportable. Inutile de vous dire que toute la famille c’est toujours moquée de moi. Et pourtant j’avais la sensation que cela pourrait être le pire des supplices. Il y a des années que je n’ai pas entendu ce son. Tout en découvrant ma misophonie j’avais parallèlement la sensation que j’en été guérie. Comment cela était-il possible ? Alors j’ai demandé à mon mari qu’il aille dans son atelier chercher un bout de polystyrène. Le lendemain matin étant seule au petit déjeuner j’ai regardais le gros bloc blanc sur la table avec beaucoup d’appréhension. Je l’ai touchée et… rien ne c’est produit, je l’ai fait grincer, trituré rien, plus rien. J’ai recommencé l’opération plusieurs fois dans la journée … toujours rien. Alors depuis 3 semaines toujours avec appréhension je recommence … et toujours rien. JE SUIS GUÉRIE. Je m’adresse à vous car j’aimerai contacter un groupe de recherches pour leur faire part de ce qui a été possible pour moi. Je suis psychothérapeute depuis 35 ans, et depuis 10 ans je travaille avec les sons, je suis persuadée aujourd’hui que ce travail avec le son a modifié et rééquilibré quelque chose dans mon cerveau, bénéfice secondaire bien appréciable. Je suis a votre disposition pour aller plus loin.  Vous souhaite un bel été. Bien cordialement, Frédérique 

De : Marie P.
Témoignage : Je viens de découvrir que je suis misophone, j’ai 23 ans.
Comment ? Mon nouveau colocataire d’une semaine aime siffloter. Aujourd’hui, fut une longue journée, je suis rentrée, épuisée, puis il est rentré, s’est préparé à manger dans la cuisine juste en dessous de ma chambre : en sifflotant. Ca durait, ça durait, ça durait… malgré le film sur lequel j’essayais de me concentrer, je l’entendait toujours et j’ai cru que j’allais devenir folle. J’ai finalement écrit à mon amie la plus proche que ça me rendait dingue.
Pour la première fois, je lui décrivait grossièrement les conséquences d’un tel bruit : hurler sans hurler, dans le vide en me tirant les cheveux, et envie de pleurer, envie de tout casser.
Après lui avoir écrit cela, j’ai soudainement pensé, pour la 1ère fois, à faire une recherche sur internet parce qu’elle n’aime pas non plus les bruits, et nous ne sommes certainement pas les seules dans ce cas.
Pourquoi je n’ai pas pensé à me renseigner sur ce sujet qui me pourri la vie plus tôt ? Allez savoir.
En tout cas : hourra !

De : Christopher
Témoignage : J’ai actuellement 25 ans et j’en souffre depuis plus de 15 ans.

De : Fanny B.
Témoignage : Cela a commencé vers le lycée. Je ne supportais pas d’entendre le bruit du coupe ongle que mon frère se servait pratiquement tout les jours.

De : Lisa M.
Témoignage : Je viens d être informer sur ce qu’est la misophonie, j ai tout de suite compris que c’est de ça dont je souffre. Mais contrairement à ce que j ai pu lire, moi ça ne me le fait que sur mes proches. Ça a commence avec ma mère très tot je dirais 7 ans, elle me met hors de moi dès que je l’entends mangé, se ronger les ongles mâcher des chewing gum… tous les repas je suis horrible avec elle rte je mets un pack de céréale devant elle pour ne pas la voir  je SaIs c’est horrible. Puis depuis que j ai 15 ans à peu près, et bien c’est avec tous les gens avec qui je deviens proche ça me le fait (en plus de ma mère) alors je finis par plus les fréquenter de peur d être désagréable avec eux autant qu’ avec ma mère.. mais les gens que je ne connais pas, leur bruit ne me dérange pas même parfois ils me détendent .. c’est étrange

De : Anne-Laure
Témoignage : Ça a commencé à peu près lorsque j’avais 14 ans. Je ne comprenais pas vraiment ce que j’avais ou pourquoi je ne pouvais m’empêcher d’avoir des réactions extrêmes face à certains bruits qui pourtant étaient tout à fait banals. Je me disais qu’avec le temps cela passerait mais rien n’a véritablement changé… et je ne pouvais mettre un mot sur ce qui m’arrivait.
C’était il y a quelques jours je suis tombée par hasard sur le mot misophonie et c’est alors que je me suis rendue compte que c’était exactement ce que j’avais et ce qui me faisait souffrir depuis maintenant 2 ans.

De : Ludo
Témoignage : Merci je ne suis pas tout seul !!! Je n’en peux plus de ce problème ! J’ai des envies des envies de fous quand j’entends un bruit de mastication c’est indescriptible une haine profonde alors qu’au final ce n’est qu’un bruit !! En espérant que je saurais me contrôler dans un futur proche mais je ne pense pas ! Amis misophone bonne chance dans votre combat de tous les midis et soirs.  Perso la plupart du temps je prends sur moi, je tiens tout le repas, la boule au ventre mais mes repas ne durent pas plus que 6 min en général mise à part les repas où il y a tellement de bruit autour de moi que je ne distingue pas de bruit de mastication, pour certaines personnes manger est un moment conviviale où on se retrouve autour de la table avec sa famille ou amis, pour moi c’est une corvée, un devoir. Mon astuce c’est engloutir mon repas au plus vite pour pouvoir sortir de table, une bonne astuce, celle que j’aime le moins mais efficace c’est manger tout seul ! Pour ce qui est de tous les autres bruits tel que ronflement, toux, bruit avec le cure dent, sucette, chewing gum etc etc etc je conseille une grande baffe dans la joue de la personne, non je rigole penser à de la musique évadez-vous intérieurement sous peine de ne plus pouvoir rien faire avec les gens donc devenir en quelques sorte solitaire pour ne pas se pourrir la vie a cause de bruits !!!!  A quand un remède ??? Depuis 15 ans que j’ai ce problème il ne fait qu’empirer  et il me pourri la vie, chaque jour je suis stressé j’en ai vraiment marre ! Je tiens en tout cas a remercier ce site qui a donné un nom a mon problème et qui me permet de me sentir un peu mieux !!!!

De : Antoine P.
Témoignage : J’ai realisé que j’etais atteint de misophonie il y a peu et j’ai 16 et depuis plusieurs années, le simple fait d’entendre quelqu’un macher me donne envue de le tuer et pour lutter contre cela je suis toujours en train de me boucher les oreilles a table ou alors je leur demande de faire moin de bruit mais plus le temps passe et plus cela devient gênant pour tout le monde

De : Alizée P.
Témoignage : J’ai quatorze ans, et il n’y a pas très longtemps j’ai découvert que je souffrais de misophonie.  J’ai découvert que je souffrais de cette maladie il y a quelques mois. Mes parents ne me croyaient pas, quand je leur disais que je ne supportais vraiment pas certains bruits, alors à force de leur répéter et à force de voir qu’ils ne me croyaient pas j’ai fait des recherches sur Internet et j’ai découvert que j’étais misophone.

De : Valérie M.
Témoignage : Bonjour j’ai 38 ans et j’ai appris il y a deux mois que je suis misophone. Cela m’a pris enfant surtout à table avec ma famille mon papa faisant toujours des bruits horribles avec sa bouche mangeant la bouche ouverte cela me mettait dans des humeurs horribles !! On me disait t’es folle ou quoi je me sens soulagée de savoir que cela n’est pas une intolérance de ma part. En effet j’ai bcp d anxiété mais je ne crois pas être bipolaire ni atteinte de toc!! J’ai juste élevé mon fils de sorte à ce qu’il ne mange pas la bouche ouverte et j’ai de la chance mon conjoint n’a pas ce problème en mangeant cela me résout bcp le problème. Le plus dur est de manger chez mes parents et quand cela m’arrive le matin c’est horrible du coup je ne prenais plus mon petit déjeuner depuis mon adolescence! Je reprends l’habitude avec plaisir depuis peu

De : Manuela C.
Témoignage : J’ai 27 ans et aussi loin que je me souvienne les bruits de bouche et particulièrement le fait de déglutir m’a toujours horripilé. Cela ne fait que qq semaines que j’ai pu mettre un nom sur cela. Rien que d’en parler je sens déjà la rage monter !

De : Emmanuelle B. 
Témoignage : Du plus loin que je me souvienne, ça doit remonter à mes 8 ou 10 ans. Quand j’ai commencé mes migraines en fait. Je ne supportais pas les cliquetits de l’horloge, je n’aimais déjà pas la musique forte et les dîners de famille où tout le monde parlait fort. Ca s’est agravé avec les années et aujourd’hui je ne supporte plus aucun bruit qui dépasse mon seuil de tolérance (et il est très bas…)

De : Laurine  
Témoignage : Je ne sais plus vraiment quand ça a commencé, je devais avoir 7 ou 8 ans. Je me souviens avoir passé de longues et insupportables nuits avec ma grand-mère, (je n’avais pas de chambre chez elle, alors je dormais dans la même pièce.) elle n’avait pas encore de traitement pour son asthme et elle passait ses nuits à pousser des sortes de soupirs. Je n’arrivais pas à dormir, je mordais les draps, je me retournais et essayait de me boucher les oreilles de toutes mes forces. Je finissais généralement par attendre plusieurs heures pour pouvoir me lever, pleine de sueur et les nerfs en pelote. Lorsque j’étais petite, je me demandais ce qui n’allait pas chez moi. Pourquoi est-ce que je m’énervais ainsi pour de simples bruits de respiration ? J’avais essayé de demander à ma grand-mère de cesser de soupirer, mais je me suis fais disputer, alors j’ai réaliser que demander ce genre de choses n’était pas approprié. J’avais peur d’être folle. Et depuis, tout a empiré. Aller au collège est devenu une torture, je ne peux plus manger à table avec les autres, je passe mon temps enfermée dans ma chambre avec de la musique à fond, pour échapper à ces bruits dit « normaux », mais qui me paraissent insupportables. Je m’empêche de manger le soir, je préfère avoir l’estomac dans les talons plutôt que de supporter les bruits de mastications et de respirations de mes proches. Je me renferme, je deviens solitaire, je suis malheureuse… J’ai essayé d’en parler à mes proches, je me suis fais traiter de menteuse, on m’a dit de cesser de dire des bêtises, et que ce genre de « maladies » n’existaient pas. J’ai finalement appris l’existence de la misophonie sur un forum, quel soulagement… Pouvoir dire « je ne suis pas seule » a été une libération.

De : Elsa B. 
Témoignage : Personnellement, je viens juste de l’apprendre. J’ai 19 ans, je suis étudiante et en tombant sur un article sur le net, j’ai découvert ce syndrome et ça m’a rendu curieuse de voir que tout correspondait à ce que je pouvais ressentir.

De : Linda B. 
Témoignage : J’ai 20 ans et je viens de découvrir que je suis misophone, depuis 3 ans environ je me suis rendue  compte que je supportais pas du tout certains bruits surtout celui de mastication mais aussi quelques bruits qui semblent être normaux pour la plupart des gens tels que les clicks sur la souris ou le clavier ou les boutons des téléphones mobile… Etc, ça me rend dingue, j’ai juste envie de crier et de tous casser, si je suis avec quelqu’un que je connais je lui dis d’arrêter (souvent méchamment) mais quelqu’un que je ne connais pas je ne peux pas lui dire et ça m’énerve vraiment je me trouve en train de serrer mes poings et de dévisager avec rage la personne qui faisait de tels bruits et parfois je me bouche les oreilles avec mes doigts. Cette situation m’a provoqué plusieurs disputes avec mes amis et mes proches parce qu’ils disent toujours que je peux me contrôler alors que non. Et ça me dérange le plus quand je suis en cour et j’entends tel bruit je me concentre qu’avec ce dernier ou je me concentre plus avec l’enseignant.

De : Cédric L
Témoignage : Et bien quelle surprise !! J’ai enfin mis un nom à ce mal qui me ronge depuis des années ( j’ai 47 ans ) et j’ai commencé à souffrir de ce mal vers 13 ans environ… peut être avant.
Je me retrouve dans les témoignages et pourrai en rajouter quelques autres sons très désagréables.
J’ai essayer d’analyser mon cas et de me concentré pour ne rien entendre mais le mal revient au galop encore plus fort et plus puissant!
J’aimerai être sourd parfois car cette vie m a causer beaucoup de soucis ,stress et engueulade car quasi personne ne peut comprendre.
S’il existe un forum la dessus je suis intéressé ainsi qu’une solution à ce mal mais à part me couper les oreilles ,je ne vois pas!
Encore un détail…lorsque les animaux mangent cela ne me dérange quasiment pas…blizzard tout ça!!!

De : Bil 
Témoignage : J‘ai découvert cela dés l’êge de 13 ans et j’en souffre jusqu’à aujourd’hui (37 ans). Divorcé car mon ex ne ma pas compris.

De : Maxence B. 
Témoignage : J’ai 17 ans et j’ai découvert il y a quelques mois ma misophonie. Nous étions à table lorsque j’eu fini mon assiette avant tout le monde. Dés lors, j’entendais chaque mouvement de bouche de ma famille et ma petite soeur mangeait bouche ouverte, ça m’a agacé et je l’ai fait remarquer et suite à cela j’ai reçu des critiques, comme quoi je rendais le repas impossible et que tout le monde faisait des bruits ! Lorsque j’entends ces bruits j’ai envie de trucider la personne ! C’est abominable

De : Damien P. 
Témoignage : Je « subis » pour ma part n’importe quel bruit que font les gens en mangeant ou buvant. C’est vers 6 ans que j’ai commencé à être excédé par mes grands-parents qui mangeaient bouche ouverte.  Cela s’est ensuite propagé aux bruits des gens qui boivent. 
Par contre, je ne connais le terme « misophonie » que depuis quelques jours. Je n’avais jamais imaginé qu’il puisse s’agir d’un « mal » psychologique. Et sans diagnostic je ne peux pas confirmer que j’en sois réellement atteint. 

De : Laurie F. 
Témoignage : J’ai 16 ans, les premières angoisses sont apparues aux alentours de mes 12 ans et c’est à 15 ans que j’ai appris que j’étais atteinte de misophonie, j’en avais parlé à ma meilleure amie de tous ce que je ressentais je d’écrivais ça comme des angoisses un jour elle a trouvé ce fameux nom, je suis allée voir sur internet et j’ai bien vu que c’était ça. Et là j’étais soulagée de me dire que j’étais pas la seule et surtout pas folle…

De : Sarah 
Témoignage : Voilà, j’ai 15 ans et depuis toute petite quand j’entends quelqu’un mâcher ou machouiller du chewing gum , je me sens mal et je m’énerve (même si j’étais contente au début). J’ai cherché sur internet et j’ai vu que c’était la misophonie.

De : Lila 
Témoignage : J’ai 28 ans et je suis misophone depuis des années.  Je ne supporte pas le « gros » bruit en général. Mais j’ai la chance que 80% des bruits courants ne me dérangent pas. Par contre, je serais capable de tuer la personne qui fait le bruit qui me rend folle. Je suis prise d’une rage soudaine et irraisonnée. J’ai envie de faire très mal à la personne. Même lorsque se sont mes proches que j’aime. Je ressens de la rage et du dégoût. Mais vraiment j’ai envie de leur dire à quel point ils sont dégueulasses, à quel point ils m’écoeurent, à quel point j’ai envie de les taper. Les pires bruits pour moi:
-Chewing gum. Même si je n’entends pas la personne mâcher, rien que la voir me donne des envies de meurtres.
-Aliments style pomme, chips. Quand mon conjoint mange je suis obligée de partir.
-Les bruits de scooters, de motos. Dans ces cas là je souhaite au conducteur de se viander sur la route.
-Les enfants qui pleurent.
-Les chiens qui aboient de façon incessante…
-Les gens qui boivent en faisant « ahhhh » à la fin…
-Une personne qui se ronge les ongles. Si ça fait du bruit c’est le pire. Globalement une personne qui se met les doigts dans la bouche me met en rage.
Après ça dépend également des personnes. Certains bruits ne me dérangent pas chez certains, mais me rendent dingues chez les autres.

De : Sophie 
Témoignage : J’ai 31 ans. C’est avec beaucoup d’émotion que je viens de lire tout les témoignages de ce site. Je ne sais pas depuis quand je souffre de misophonie. J’ai vécu mes première 25 années dans une maison au milieu de nulle part. Un environnement hyper calme. Avant d’entrer au collège, j’ai commencé à devenir sensible, voir agressive, avec les bruits de mastications de mon père puis le tic tac des horloges. J’avais du mal à supporter les environnements bruyants (réunion de famille ou d’amis, discothèque, fêtes foraines, voitures..). A cette même période, j’ai fait de la dépression sans raison évidente. C’est en entrant dans la vie active (habitation en appartement) que le cauchemar à réellement commencé. J’avais un voisin du dessus qui utilisait un rameur d’appartement, un voisin du dessous qui faisait la fête jusqu’au petit matin et une voisine de palier qui écoutait la TV à fond. Puis j’ai emménagé dans une maison de lotissement. Je ne supporte pas que mes voisins discutent dans leur jardin jusque tard le soir, qu’ils rient, qu’ils écoutent de la musique portes ouvertes… Je ne supporte pas les bruits de pas de mon conjoint le matin, ni d’entendre sa cuillère claquer sur le bord du bol ou sa fourchette contre l’assiette. Tout est toujours la faute des autres. Je me mets dans des états de colère irraisonnée jusqu’à éclater en sanglots. J’ai des palpitations et j’ai envie de fuir à des kilomètres de là !! J’ai essayé des méthodes de relaxation, les bouchons d’oreille, j’ai même organisé une fête des voisins pour avoir un regard positif sur ceux ci. Rien n’y fait, dès que le bruit apparait, je devient une autre personne. Un ORL a un jour évoqué une hyperacousie liée à l’anxiété sans jamais me proposer de solution. Mais j’ai découvert récemment que l’hyperacousie provoquait des douleurs ce qui n’est pas mon cas.

De : Nanou S. 
Témoignage : Depuis mes 6 ans déjà je ne supportais pas le bruit de la petite cuillère dans la tasse de café que mon père tournait trop longtemps avant de mettre la tasse dans sa bouche en faisant une sorte d’aspiration bruyante à chaque gorgée !!! Après à table manger la bouche ouverte. Ça me rendait dingue parfois à en pleurer durant de longues minutes… Cela fait maintenant 34 ans que ça dure. C’est difficile quand tu ne peux pas dire aux gens de mâcher bouche fermée… Je décris cette sensation désagréable comme un volcan qui se réveille et est en éruption dans ma tête. Je suis aujourd’hui contente de mettre un nom à ce problème et de savoir que je ne suis pas seule.

De : Yuna L.
Témoignage : J’ai appris cette année, à 17 ans donc ce qu’etait la misophonie. Par pur hasard, sur instagram il existe une page de « faits », un jour je suis tombée sur la misophonie. Ce n’etait pas un soulagement au contraire, j’ai souffert de savoir que c’était quelque chose de permanent et pas juste un passage. Je ne peux pas imaginer que chaque fois que je dinerais avec ma famille, mes enfants peut être plus tard, j’aurais cette même rage, cette envie de les faire taire. Cette maladie est un cauchemars, demain je suis censée manger des moules avec ma famille. Les moules sont mon pire cauchemar. Je pleurs déjà pensant a demain.

De : Jade C.
Témoignage : Depuis toute petite je ne supporte aucun bruit qui est répétitif : horloge, montre, ceux qui mange en faisant du bruit et ronfle la nuit. Tout bruit qui se répète à une certaine mesure me met les nerfs à vif, j’ai essayé de lâcher prise mais ça ne marche pas. Et même certaine musique que mes écoutes me mettes les nerfs a vif, je suis obligée de leur demande d arrêter. Beaucoup de bruits de pas : ceux qui traînent les pieds quand ils marchent ainsi que beaucoup d autres, je dors peu à cause de tout cela car la nuit est une source plus grande de bruits puisque les bruits sont moins étouffés dans d autre bruit que la journée enfouis, et le grincement de dents et les bruits de scooters, le bb qui pleures en font partis aussi.

De : Gwendo F. 
Témoignage : Je me reconnais entièrement dans les propos de Lisa M. et je me permets de partager ses mots; « . Ça a commence avec ma mère très tot je dirais 7 ans, elle me met hors de moi dès que je l’entends mangé, se ronger les ongles mâcher des chewing gum… tous les repas je suis horrible avec elle rte je mets un pack de céréale devant elle pour ne pas la voir  je SaIs c’est horrible. Puis depuis que j ai 15 ans à peu près, et bien c’est avec tous les gens avec qui je deviens proche ça me le fait (en plus de ma mère) alors je finis par plus les fréquenter de peur d être désagréable avec eux autant qu’ avec ma mère.. mais les gens que je ne connais pas, leur bruit ne me dérange pas » . Je trouve cela troublant que pour moi cette misophonie ait commencé avec ma mère.

De : Sarah P. 
Témoignage : Bonjour, voila qu’a 17 ans je suis atteint de misophonie comment j’ai su ? grâce a facebook avec le saviez vous bizarre quand même non ?

De : Rébecca 
Témoignage : J’ai actuellement 16 ans et je souffre de misophonie depuis au moins 5 ans. A chaque repas je dois me contenir pour ne pas atteindre la violence en entendant les bruits d’avalement en lien avec les chewing-gum, de la mâchoire ou lorsque quelqu’un parle en mangeant. J’essaye de le masquer en faisant moi-même énormément de bruits, jusqu’à me bloquer et regarder la personne en question d’un air affolé et agressif. J’ai même parfois des envies de meurtres et je suis contrainte de quitter très rapidement la table pour m’isoler et écouter de la musique. En plus je ne supporte pas plein d’autres sons et c’est impossible à gérer.

De : Sarah B. 
Témoignage : Je me sens moins seule en voyant tous ces témoignages ! Ma misophonie a commencée vers mes 11-12 ans je pense…. (j’ai actuellement 17 ans) Je m’en suis rendue compte parce que les bruits de mastications (bouche fermée ou ouverte), les bruits buccaux en general, les grincement de fourchettes, de chaises sur du carrelage ou encore les reniflements (et autre bruits respiratoires) me donnaient tout simplement une furieuse envie de frapper la personne qui faisait un de ces bruits ! A chaque fois que je les entends, j’ai comme une boule dans la gorge et une soudaine colere (voire meme haine) qui monte en moi, et c’est parfaitement incontrôlable. J’ai envie de frapper et de hurler de faire moins de bruit a l’auteur de ses « nuisances ». En general je ne fais pas de remarque pour ne pas créer de dispute mais contenir cette colere soudaine m’epuise et me rend encore plus irritable. Le pire c’est quand j’entends ma soeur ou mes grands parents faire du bruit en mangeant… J’ai juste envie de leur jeter leur assiette a la figure…

De : Laure M. 
Témoignage : J’ai commencé à souffrir de misophonie à l’adolesence, vers l’âge de 13 ans. J’ai aujourd’hui 35 ans et j’en souffre encore, je n’ai réussi à poser un nom sur ce trouble il y a un an, en faisant une recherche sur internet en tapant « phobie bruits de bouche ». Ca a été un profond soulagement pour moi, je savais enfin que ça ne venait pas de moi, que je ne faisais pas inconsciemment une fixette sur ces bruits qui m’insupportaient.

De : Catherine S. 
Témoignage : Je viens de découvrir ce site et  » cette maladie »…. En fait depuis gamine l’âge de 7/8 ans je ne supportais pas de  manger avec mes parents surtout a cause de ma mère qui faisait trop de bruit en mangeant et de ce fait je prenais mon assiette et mangeait seule …. Ce qui d ailleurs à amené beaucoup de conflits.
De même, comme d’autres témoignages, lorsque je suis avec des personnes qui font du bruit en mangeant, mâchouille un chewing-gum gum ou qui se rongent les d’ongles, ça me donne un sentiment d’énervement et essaie de leur passer le message par le regard et quand cela ne passe pas je leur dis… Ça m’agace a un point de partir. Que faire ? En lisant les témoignages c est assez gênant sûrement pour les autres nos réactions, c est comme la dyslexie qui peut plus ou mois prononcée quand je suis fatiguée…

De : Clair 
Témoignage : Depuis que j’étais adolescente et maintenant j’ai atteint mes 24 ans c’est toujours le même problème je ne supporte pas quand quelqu’un mange en faisant un bruit ou respire.

De : Nath M.
Témoignage : Enfin!! c’est aujourd’hui que je découvre le nom de cette maladie dont je souffre depuis l’âge de 12 ans, et aujourd’hui j’ai 31 ans. Mon entourage me dit que je ne suis pas normal, que c’est dans ma tête etc… que j’avais finis par y croire. Je ne supporte pas les bruits de mastications, quand une personne boit et énormément de bruit, même quand une personne tousse sans cesse, aussi les bruits répétitifs, comme l’horloge et autre. J’ai le cœur qui s’accélère, des sueurs froides, mes muscles se contractent, je sers le poignet. Il m’est souvent arrivé que je ressente du dégoût, l’envie de vomir, une haine. Alors pour éviter des problèmes, que je ne déverse cette rage qui est en moi, je sors prendre l’air, ou alors je vais me mettre des écouteurs et j’écoute un petit son de musique. et quand je suis fatiguée, c’est encore pire. il m’est arrivé il y a 9 mois, tous les soirs il y avait un bruit qui se répétait sans cesse « un toc toc toc… » j’ai cherché partout ce bruit j’avais fait nuit blanche et je pleurais dans mon lit, je me tenais la tête, à presque m’arracher les cheveux.  Je ne trouvais pas ce bruit. je voulais même abattre le mur dans la nuit pour faire cesser ce bruit. Mon mari a trouvé ce bruit qui me rendais ding!! c’étais la tuyauterie du chauffage qui passait dans le mur. J’ai très mal car mon mari ne comprend pas comment un bruit puisse m’agacer et me mettre dans un tel état, aujourd’hui il fait l’effort de comprendre. S’il vous plaît!! j’ai besoin d’aide!! je suis rassurée que je ne suis pas la seule qui souffre de la misophonie. toutes ses année je croyais que j’étais la seule qui avait ce problème. S’il vous plait!! un spécialiste pour les misophones qui pourrait soigner cette souffrance, car je n’en peu plus!!! Merci.

De : Edwige B.
Témoignage : Bonjour à tous, j’ai 36 ans et je suis misophone depuis le collège soit depuis plus de 20 ans. J’ai pu enfin mettre un nom sur ma haine des bruits y’a quelques mois grâce à internet et à ma soeur jumelle qui tout comme moi est misophone. C’est elle qui a découvert le terme « Misophonie » et ce jour là ça été un gros soulagement. Nous ne savions pas vraiment si nous étions les seules à souffrir de cette maladie. La misophonie nous gâche la vie mais nous sommes deux et c’est plus facile pour nous d’y faire face, nous essayons de positiver comme on peut mais ce n’est vraiment pas facile. Nous espérons qu’un traitement efficace soit trouvé pour aider les misophones. Nous aimerions également être aidé mais nous ne savons pas à quel spécialiste s’adresser ??? si quelqu’un pouvait nous l’indiquer nous lui serions reconnaissante, svp merci. Bon courage à tous les misophones.

De : Rym T.
Témoignage : J’ai 20 ans, je ne peux pas être précise mais ma gène des bruits à commencer aux alentours de mes 11-12 ans. J’ai commencé par être irrité par les bruits de bouches, des pieds qui se trainent, les bulles de chewing-gum, des respirations un peu trop forte et la liste est longue… Je suis issue d’une famille nombreuse, chez moi on ne peut pas échapper aux bruits, ceux-ci provoquent en moi le stress, la colère et souvent les larmes, parfois même me mènent à la violence. La misophonie m’était inconnue jusqu’à peu, donc jusque là, j’étais folle. Aujourd’hui, je ne suis plus folle, pour ma famille je le suis, mais moi je connais la vérité. J’ai découvert la misophonie grâce à internet, j’ai découvert également que je n’étais pas seule à vivre ce calvaire, cette horreur… Mais je me rends compte que cette maladie est encore trop méconnue, je n’ai jamais osé à en parler à un médecin, j’espère le faire bientôt, mais à ce que j’ai pu comprendre sur le net, rien est encore envisageable pour venir à bout de la haine de ses bruits… Bon courage à tous.

De : Marina M.
Témoignage : J’ai  pu mettre un nom sur cette maladie il y a un an grâce a internet. J’en souffre depuis l’âge de 12 ans alors que j’en ai 66… je peux vous dire que ça ne s’arrange pas avec l’âge , au contraire !!!! 🙁 Tous les bruits de bouches, les gens qui traînent les pieds, certains rires, certaines voix  me rendent la vie impossible… Je suis même obligée de zapper des personnes à la télé (genre jp pernaud, Laurent cayrol, la sublet  et j’en passe…)  Je ne peux plus aller au cinéma, heureusement j’ai les écouteurs pour les transports en commun, Bref c’est l’enfer…

De : Alexandre D.
Témoignage : Bonjour à tous, C’est bien de parler de la misophonie dont ma femme 49 ans et ma fille 18 ans souffrent. Quand ma fille était petite, sa maman lui disait qu’elle faisait des bruits en mangeant ou en toussant ou encore en avalant qqch. Plus tard, elle a hérité ce problème à sa maman. Résultat, elles se renvoient la balle tous les jours avec nervosité. Même mon fils, 12 ans, commence à avoir ce problème sans se rendre compte. Quant à moi, le mari et le père,  j’en souffre aussi car je paie toute leur nervosité voire je suis tendu au moment des repas. Très rarement qu’on mange ensemble sinon il leur faut des bouchons d’oreilles ou monter le son de la télé… c’est notre quotidien et ça fait plaisir d’en parler.  Merci de votre reponse

De : Léa G.
Témoignage : C’est seulement aujourd’hui que j’ai pu mettre un mot sur ce que je ressentais : une haine aussi vive qu’intense dès que j’entendais ces fameux bruits, que je ne supporte pas (ronflements, reniflements, mastication de chewing-gum ostentatoire, le bruit d’aspiration de la soupe).  J’ai pu découvrir ce mot parce qu’à l’heure du déjeuner j’ai quitté la table comme une furie,  sans aucune autre explication que « je ne peux pas » (allez expliquer à mes parents que c’est parce que j’ai entendu ma mère respirer). Je me suis demandée si personne d’autre n’était dans mon cas et c’est là que je l’ai trouvé : la misophonie. Aujourd’hui j’ai 24 ans et je peux dire que je suis misophone, et non pas une fille détraquée, soupe au lait, intolérante, limite psychopathe en ce qui concerne les bruits d’autrui. D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours détesté certains bruits (en particulier les ronflements qui me rendaient folle! Cela a empêché ma famille de dormir tranquille quand nous partions ensemble et que nous logions dans la même chambre), mais ma misophonie s’est aggravé depuis environ deux ans et la liste des « bruits interdits » c’est considérablement allongée.

De : Romain
Témoignage : Cela a commencé dans les années du lycée, j’ai 20 ans maintenant, et tous les bruits à table, (bruits de couverts contre les dents, bruits de mastication…) ça me rend dingue, à un tel point que j’ai envie de tuer celui qui fait ces bruits atroces. Même au cinéma, lorsque je vais avec un copain qui a un appareil dentaire, pendant TOUT le film j’entends ses bruits de bouches, il se ronge les ongles…. etc…. C’est juste affreux, j’aimerais trouver un moyen pour le calmer, car ça me rends d’une humeur pas possible, il y a que quand je suis tout seul chez moi que je me sens bien.

De : Leila L.
Témoignage : J’ai découvert à l’âge de 17 ans que j’étais MISOPHONE, et j’ai actuellement 19 ans. Vos témoignages m’on donné la nausée car oui c’est un enfer, rien que d’y penser on se sent très mal. Pour ma part ce sont les bruits répétitifs de stylos (4couleurs) d’ongles qui pianote sur une table,de claviers (quand ce n’est pas le mien), de pieds sur le sol qui tapote de frottements répétitifs par exemple celui du pantalon, de grincement des sièges, de bavardages incessant, plusieurs dialogues en même temps, des rires incessants… la liste est extrêmement longue et non exhaustive les tic-tac d’une horloge (d’ailleurs je ne sais même pas lire l’heure sans doute parce que cette horloge m’insupporte à un point pas possible)… Je considère que c’est un handicape qui ma causé énormément de soucis dans ma vie de famille et à l’école dans une classe entourée de personnes déchainés sur leur stylos trop d’animosité dont je n’ai pas l’habitude étant quelqu’un de calme ayant une personnalité très solitaire dans le fond . Par exemple je ne supporte pas que mon petit frère mâche un chewing-gum ou un repas à côté de moi qui suis en train de regarder une émission à la télé … On peut parler d’égoïsme mais cela m’insupporte à un point où je me concentre essentiellement sur le bruit. Cette misophonie m’a déjà poussée à bout de grosse crise d’angoisse, trop de pression de sentiments d’émotions à gérer qui sont ingérable c’est juste de la folie on est déconnecté concentré sur ces bruits récurrents on se sent comme enfermé dans ce cercle vicieux on ne sait même pas quand en ressortir tellement la peur de ces bruits est atroce.

De : Emma B.
Témoignage : Je viens d’apprendre à 40 ans que je souffrais de misophonie. Pendant tout mon adolescence, j’ai toujours crû que je ne fonctionnais pas normalement et manger à table avec mon père qui mangeait bruyamment devenait insupportable. On m’a toujours dit que je devais me contrôler et je n’ai jamais pu le faire. J’étais même souvent méchante pour que ce bruit cesse enfin…

De : Nine
Témoignage : J’ai 25 ans, voila comment c’est arrivé… J’étais en train de travailler sur mon Pc, soudain mon frère de onze ans qui dort sur la mezzanine au dessus fait un bruit de « sommeil » un grommelot qui se répète, plein de gens trouverais ça mignon… là j’ai repensée à tous ces bruits qui me pourrissent la vie, et je me suis dit : Google pourra peut ètre m’apporter une réponse…. pas loupé, je ne m’attendais pas à voir que d’autres souffraient  du même hors contrôle. Bruits de bouches à table, bruits de chocs de vaisselle, d’objets en tout genre, ronflements, pas sur un plancher, claquements, grincements, bruits qui se répètent et qui rendent fou, ils en deviennent obsédants, on les redoute par ce qu’on a peur de les re-entendre, mais vu qu’ils sont répétés on est déja énrvé… »énervé » le mot est faible, tout va bien, et d’un coup, il suffit d’un bruit à la con pour ressentir une colère, nerveuse et diffficilement canalisable, je pourrais frapper quelqu’un, l’insulter, me boucher les oreilles entre mes mains violemment… violence, haine… voila les mots sur ce maux. Bien à vous 🙂 merci de permettre une possibilié d’exprimer sans se sentir coupable, d’ètre jugé  » chiante » ou  » atteinte » merci

De : Emilie L.
Témoignage : Bonjour, alors voilà je ne savais pas du tout que cela était un trouble etc… Je pensais que ça passerai je croyais devenir folle c’est horrible d’entendre ces petits bruits qui nous dérangent tant comme les bruits de mastication ou avaler le tic tic des ongles et même il m’est déjà arrivée d’entendre les bulles d’un simple verre de coca. Mes parents ne comprennent pas et me disent que j’ai un problème je ne sais pas quoi faire qu’elle solution y a t-il pour arriver à mieux les supporters c’est devenu un cauchemars pour moi.

De : Sonia L.
Témoignage : J’ai 28 ans et je viens d’apprendre que cette souffrance était reconnue et portait un nom. J’en souffre depuis l’âge de 13ans, cela fait donc 15ans que je ne me déplace jamais sans boules Quiès!.. Pendant l’adolescence, cette souffrance a été terrible, j’ai eu des comportements parfois assez violents. Mon père étant aussi misophone, j’ai toujours pensé qu’il me l’avait transmis, mais que nous étions des cas isolés, des « fous ». Nous n’avions pas le droit de manger des céréales le matin, pas de chips, pas de chewings gum. J’ai ensuite eu des bronchites chroniques, mon père partait parfois dormir dans sa voiture à cause de ça. Quand à moi je ne pouvais pas rester à table, pas m’assoir à côté de lui à cause de sa respiration, et bien d’autres choses…

De : Justine P.
Témoignage : J’ai 18 ans et je suis en couple depuis 3 ans. J’ai donc découvert cela car mon petit ami respire très fort car il a le nez bouché en permanenence. Je n’en peux plus, je ne dors pas de la nuit et si je m’endors c’est d’épuisement. Je suis tout le temps énervée dans la journée par tous ces bruits. Je ne vis plus correctement, je suis à la fac, le bruit des touches des ordinateurs des autres me font bondir. Je n’en peux plus, je réagis très violemment ! C’est invivable…  Au moment où j’écris ce message je suis à bout en raison de la respiration de mon petit ami…

De : Annouck N.
Témoignage : Bonjour à tous, aujourd’hui âgée de 22 ans certains bruits me font souffrir depuis mon enfance. Mes plus vieux souvenir datent de quand j’avais entre 6-7 ans. Mes premières réactions sont survenues pendant les repas en famille. Les bruits de mastication me mettent hors de moi malgré que j’ai pleinement conscience que ce n’est pas logique. Dès le plus jeune âge, j’ai développé des stratégies pour éviter les confrontations : manger très vite pour quitter la table, m’éloigner des personnes qui font le plus de bruit, jusqu’à placer des bouteilles en face du visage des gens de sorte que je ne puisse pas les voir mastiquer en plus de les entendre, car en effet la vision m’écœure autant que le son. Aussi ne pas manger du tout, plutôt que de supporter 15min « de torture ». J’ai surtout souffert des réactions de mes proches, qui se sont moqués ouvertement de moi, surtout étant enfant. Mes amis aussi, qui n’ont jamais compris pourquoi un simple bruit pouvait me mettre en rage intérieure. J’ai pourtant essayé d’en parler, on m’a dit que j’étais « malade », je me considérais comme très sensible avant de voir votre site aujourd’hui. Cela me rassure que cette sensibilité porte un nom. Avec l’âge je me « dompte », j’ai toujours essayé de me résonner mais malgré tout, les mauvaises sensations réagissent en moi. L’intensité dépend des personnes qui produisent le son et me mon état de fatigue. Les sons qui me dérangent : la mastication, les reniflements, les gens qui se rongent les ongles ou se les curent, le bruit du coupe ongle, les gens qui se curent les dents et font un bruit horrible en aspirant avec leur langue, les toux…
Mon conseil est d’avoir un walkman dans son sac en toute circonstance pour pouvoir s’isoler. Dans le tram, le train, à l’école… et d’en parler à vos proches qui partagent votre quotidien, ils devraient comprendre… Je l’espère, je sais que quand on est enfant, nos intolérances au bruit passent souvent pour des caprices… et pourtant nous en souffrons réellement ! la plupart du temps en silence.

De : Hamed
Témoignage : Bonjour à tous, me m’appelle Hamed, je viens juste de savoir que je suis misophone grâce à un lien sur Facebook. En fait, moi c’est bizarre je déteste surtout entendre mes frères parler sans arrêt. Je leur crie dessus souvent mais ils ne cessent pas et ça peut me rendre fou quand ils font plein de bruit et dans ces moments, je commence a avoir des idées sombres. J’essaye souvent de me contenir mais c’est plus fort que moi. Je quitte souvent la table en plein repas. J’aime le calme et c’est souvent ce qui m’oblige à ne pas avoir d’amis j’en ai marre. Je ne sais pas comment gérer tous ces bruits que je subis chaque jour. Le seul truc qui m’apaise c’est de rester seul et écouter la musique mais je ne peux pas faire ça tout le temps.

De : Paméla L.
Témoignage : J’ai découvert que j’étais misophone en tombant par hasard sur un article qui en parlait. Ça m’a tout de suite fais tilte. Avec le monde extérieur, j’arrive à me contrôler facilement. Il suffit que je prenne mon téléphone et commence à jouer à des jeux pour ne plus me concentrer sur les bruits que font les gens. Malheureusement, mon problème dure depuis facilement 15 ans et s’est accentué depuis que je suis en couple et en particulier la nuit. En effet, depuis que je suis en couple, je ne supporte pas entendre mon copain ronfler ou respirer fort. Ça ma vallut beaucoup de nuit blanche et de disputes à cause de cela. On essaye de canaliser le problème (avec une pile d’oreiller entre nous par exemple) mais rien à faire. Et comble de l’horreur, je suis allergique aux bouchons anti-bruits. Le pire c’est que quand j’étais petite, j’avais un sommeil tellement profond qu’on pouvait hurler à côté de moi, je n’entendais rien. De plus, la journée je ne supporte pas entendre ma mère manger car elle mange la bouche ouverte. Je ne supporte pas non plus les chuchotements. Ça m’agace d’entendre des petits bruits stridents comme ça. Même mon chat, quand il dort il fait des petits bruits que je ne supporte pas du tout. Un bruit que je ne supporte pas non plus est celui du tic tac de l’horloge (toujours pareil cad en particulier la nuit). Ah ça ! J’en ai usé des horloges avant d’en trouver une qui me convienne et même limite m’apaise.

De : Inés M.
Témoignage : J’ai 14 ans et le problème est venu petit à petit au fil des jours. Je me sentais de plus en plus mal lorsque par exemple j’étais à table et que mes parents et mes soeurs faisaient des bruits avec leur bouche. Ca me met hors de moi, je sers les poings et j’ai une seule envie c’est de leur crier dessus mais parfois je lance quelques remarques du genre « ferme ta bouche s’il te plaît  » et je finis de manger le plus vite possible pour aller dans ma chambre et décompresser… parfois je ne finis même pas mon assiette. J’aimerais vraiment que quelqu’un m’aide à surmonter ça car j’ai de plus en plus de mal à le faire. Merci.

De : Isabelle D.
Témoignage : Mon trouble s´est déclaré vers 10 ans. J´ai brusquement été sensible au bruit en mangeant que faisait ma mère, alors qu´avant je n´y faisais pas attention. Mes parents eux-mêmes avaient du mal à supporter le bruit en mangeant que faisait mon grand-père. Pe est-ce héréditaire ?

De : Marion D.
Témoignage : Je dois souffrir de misophonie approximativement depuis l’âge de 11 ans mais je n’ai connu le terme que très récemment (j’ai 26 ans) grâce à Facebook.

De : Chloe D.
Témoignage : Bonjour, j’ai 18 ans et je suis misophone depuis un an je crois, c’est arrivé petit à petit. J’ai découvert cette maladie car je considère ça comme tel, sur un réseau social, je suis allée me renseigner un peu plus sur internet et j’ai découvert que c’était tout moi. Mon père ronfle de plus en plus fort et c’est pire quand il est enrhumé nos chambres sont en face et quand je l’entend ca me met hors de moi, j’ai une rage que je connaissais pas et j’ai envie de le frapper, je me lève lui donner quelques coups et le réveiller mais 5 minutes plus tard il est déjà réparti. Pour me calmer je me parle dans ma tête, j’essaye ne plus entendre le bruit et me concentrer sur mon sommeil qui m’appelle. A table, il mange la bouche ouverte, surtout depuis qu’il lui manque une molaire, je lui rappelle sans cesse « ta bouche » et je me contrôle pour pas le frapper et pour pas m’énerver. Ensuite c’est devant la télé il se tripote le peu d’ongle qu’il lui reste et ca fait des sortes de « tic » qui m’agace profondément donc je reste sur des « arrêtes » ou des « petites tapes » sur les mains pour pas le frapper violement car j’en serais capable tellement ca me met hors de moi. J’espère vraiment qu’un jour y’aura un remède efficace car penser a une musique ou je ne sais quoi et bien je n’y arrive pas. Me dire que je peux être impulsive sur certaines choses et violente me fait peur. Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas là.

De : Sébastien C.
Témoignage : Salut, depuis maintenant près d’un an, je remarque que certains bruits me mettent dans des états inhabituellement forts alors que ces sons, bruits, ou petites actions du quotidien semblent banales et passent inaperçus. J’ai donc 18ans, et ai découvert ce terme de misophonie il y a quelques jours via l’application se coucher moins bête et un article traitant sur le sujet. Moi qui pensait être seul dans ce cas, je peux enfin faire la lumière sur ce trouble quelques peu dérangeant. Pour moi, les eternuements, baillements, ronflements et bruits lorsque l’on mange sont ceux qui me mettent hors de moi, je me suis surpris à avoirs des larmes de colère et frapper le sol à coups de poings alors que je dormais dans la même chambre qu’un ami qui ronflait. Bien évidemment, j’essaye dans la mesure du possible de me contenir avec les personnes que je ne connais pas et je dois avouer que je m’impressionne parfois comparativement à mes réactions vis à vis de mes parents, proches à qui je ne peux m’empêcher de leur faire remarquer avec plus ou moins de calme. De plus, la fatigue me rend encore plus sensible à ce phénomène, tout comme le matin lorsque je me lève. Point à noter également, lorsque que cela vient de moi ça ne me dérange pas (le comble), et je dois avouer que j’ai peur qu’à l’avenir cela me joue des tours. Cordialement

De : Fanny B.
Témoignage : Cela fait plusieurs années que je constate qu’il y a des bruits qui m’horripilent, les gens qui respirent fort, qui mangent, les sifflements… Je ne sais pas exactement quand je m’en suis rendue compte mais je viens seulement de connaitre le nom de cette maladie via une application « se coucher moins bête ». Le témoignage d’autre personne me rassure.

De : Axelle B.
Témoignage : Aujourd’hui j’ai 15 ans, et je souffre de misophonie depuis mes 9 ans. J’étais tout simplement autour d’une table comme d’habitude, puis je me suis rendue compte que les mastications produites par mon entourage me dérangeaient. Les jours suivants, ma misophonie ne faisait que s’empirer, j’en suis au point de ne plus pouvoir fêter le réveillon, ou mon propre anniversaire, ce qui m’inquiète vraiment. Mes proches ne me comprennent pas, et certains m’en veulent et se sentent malheureux de me voir les « insupporter » à ce point, en partie mon père. Le bus, le métro, le train et autres transports sont toujours accompagnés de personnes qui mangent, c’est évident et on ne peut pas les empêcher de vivre, c’est notre problème et on doit le gérer par nous même avec nos propres moyens. De mon côté, voir un psy ne m’a pas aidé du tout, mais c’est quand même à essayer. Ma solution ? Un casque ou des écouteurs, tout ce qui pourrait atténuer les sons. Les gens pensent que l’on est bizarre et ont tendance à se moquer, à nous tester. C’est dur mais on doit vivre avec jusqu’au jour ou un « remède miracle » nous parvienne…

De : Périne B.
Témoignage : Tout à commencer lorsque j’avais 7-8 ans avec ma mère. J’étais embêtée par les bruits de mastication, les bruits respiratoire, lorsque ma mère mâchait du chewing-gum, lorsqu’elle se grattait les cheveux, les clics-clics de la souris d’ordinateur. Mon entourage ne comprenait pas forcément et pensait plus à des caprices mais en grandissant le problème à empirer. Aujourd’hui j’ai 17 ans et je suis obligée de m’enfermer dans une pièce au calme. Je ne supporte plus les bruits de fond, et surtout les bruits que font mon entourage. C’est devenu un véritable calvaire, une torture d’entendre ces bruits. Je souhaite bon courage à tout ceux qui souffrent de ce problème!

De : Alicia P.
Témoignage : J’ai 28 ans et les premiers souvenirs remontent à l’adolescence. J’ai mis un nom sur ce mal il y a 2 ans grâce à mon médecin. Les bruits qui me dérangent le plus sont les bruits de bouche. Je sens la rage qui monte en moi je pourrai être violente. A table, quand de la famille ou des amis s’amusent à faire des bruits de bouche pour m’embêter je quitte la table et ne peux revenir tout de suite. Je travaille dans un bureau avec une collègue qui mâche son chewing gum bouche ouverte du matin au soir : c’est une torture. Ca fait du bien de ne pas se sentir isolée. Mise à part les écouteurs ou les boules quies je n’ai pas d’astuces magiques.

De : Sandy L.
Témoignage : J’ai appris que je suis « Misophone » il y a peu de temps. Chez moi, cela a commencé à se déclarer lorsque que j’entendais mon père respirer. Puis étant interne dans un lycée, la tuilloterie fait faisait beaucoup de bruits, réactions extrêmes garanties… Ça fait quand même du bien de savoir que je ne suis pas folle et que je ne suis pas la seule dans ce cas ! Merci à vous !

De : Marie R.
Témoignage : J’avais 7 ans, je crois, c’était les vacances, mes parents avaient loué un gîte et je dormais avec mon frère, ma soeur et ma cousine. 1ere nuit : dès que j entendais les bruits de respiration des autres ça m’était insupportable, du coup, j essayais de faire + de bruit que ces bruits-là.

De : Alice G.
Témoignage : Bonjour, aujourd’hui j’ai 30ans et c’est sur facebook que j’ai connu ce mot « misophonie »… pas plus tard qu’hier soir ou j’ai lu que la misophonie était un trouble réel du cerveau… J’ai effectué une recherche sur internet et j’ai compris ce que j’avais 🙁
Depuis mon enfance, je ne supportais pas les bruits de ma famille quand ils mangeaient, rongeaient les ongles, ronflaient, les autres bruits… J’en ai beaucoup souffert. Ayant été traitée de folle par mes proches car je supportais presque rien alors que je découvre la misophonie… Qui m’a fait pleuré… Il y avait un mot sur ce mal être qui est presque invivable… Comment aborder le sujet avec ses proches pour qu’ils puissent comprendre ce dont on dont souffre… Faut il consulter ?  Besoin d’aide svp ….

De : Jade R.
Témoignage : J’ai decouvert que j’avais du mal a supporter certains bruits vers mes 11-12 ans et j’ai appris a mes 15 ans que j’étais atteinte de misophonie

De : Mélodie
Témoignage : Je me suis rendue compte que j’étais misophone aujourd’hui même, le 21 février 2015. Enfin rendue compte, pas exactement, disons simplement que j’ai mis un mot sur ce problème qui me hante depuis bien longtemps. J’ai 20 ans et cela fait bien 5 ans que j’ai commencé à réellement comprendre mon problème – présent depuis ma tendre enfance – et qui s’est bien intensifié ces 2 dernières années. Sincèrement, quel soulagement de voir que je ne suis pas seule à souffrir, pas la seule à faire face à cette « phobie » des bruits de bouches, de mastications ou encore d’éternuements.  Cela fait vraiment du bien de se sentir compris et surtout de voir que non, on n’est pas fou, on n’est pas seul et qu’il s’agit bel et bien d’un problème engendrant des réactions qui sont qualifiées par l’entourage comme disproportionnées…  Merci d’être là et courage à tous!

De : Laura Q.
Témoignage : Je l’ai appris a 18 ans en faisant des recherches sur le net. Les bruits qui me dérangent le plus sont les bruits quand les personnes mangent, boivent, ronflent, toussent ou respirent fort. Je suis anxieuse, nerveuse, énervée, j’aimerais leur dire d’arrêter tout ça immédiatement mais par respect je ne dis rien et je reste attentive jusqu’à ce que ça se finisse. J’ai pas de trucs et astuces, enfin.. Quand ça arrive, j’essaie de penser a autre chose pour ne pas y faire attention.

De : Paula V.
Témoignage : Je pense que cela a commencé vers 12 ans- j’en ai 43. Je ne supporte pas : Le bruit des gens qui mangent des chips, des pommes, des céréales, des carottes, des biscottes, bref tout ce qui croustille et croque. Le bruit des mâchoires qui mastiquent et pire si la personne mastique vite. Le bruit des liquides aspirés. Les gens qui mangent la bouche ouverte. Le bruit des baisers dans un film. Les chuchotement (ça me réveille! Alors que j’ai un sommeil de plomb). La musique et le pire c’est les tam tam, la batterie, le saxo. Les enfants qui ont une voix aiguë et font des caprices. Le bruit du Cellophane (les gens qui fouillent dans un sac de bonbons). Ça me donne envie de leur hurler dessus. De les frapper. Ça me dégoûte, ça me donne envie de vomir (surtout le liquide aspiré, les gens qui mangent la bouche ouverte). Pour tous les autres bruits j’ai Surtout le cœur qui bat et une rage qui monte qui monte qui monte. Ça cause en moi une énorme sensation de stress et une envie de hurler, voire d’être violente envers la personne ! Heureusement que ça dure le temps d’un repas, sinon je deviendrais cinglée et je serai obligée de m’enfermer dans une pièce insonorisée ! Le bruit de mes enfants ne me gênait pas tant qu’il étaient petits. Mais dès qu’ils ont eu 7 ans et même avant, ils sont à la même enseigné que les autres. Le bruit des chiens qui mangent me fait le même effet, mais ça me donne envie d’être violente avec le maître et j’arrive pas a comprendre qu’on puisse vivre avec un chien pareil. Je demande à la personne de faire moins de bruit en mangeant (parfois de façon virulente, parfois de façon gentille « je te donne un conseil »). En société je prends sur moi, j’essaye de penser à autre chose, de ne plus regarder le coupable. Sinon je me mets à manger des chips, des carottes etc. Même si j’en ai pas envie. Mon bruit interne ne me gêne pas. Je peux passer une soirée à me gaver de trucs qui font du bruit afin de mettre en sourdine le bruit des autres. Je n’écoute  que rarement de la musique ( je ne supporte que si c’est très mélodieux). Je demande aux gens si on peut changer de musique (dans la mesure du possible), je baisse le son. Je serai incapable de vivre avec une personne qui écoute de la musique quotidiennement. Mon entourage comprends plus ou moins. Me trouve « originale ».

De : Antoine B.
Témoignage : Je suis misophone depuis mes 8-9 ans à peu près, j’en ai maintenant 19.
Je pense que tout est parti d’une remarque faite par ma mère à moi et mon frère sur le bruit que nous faisions lorsque nous mangions. Elle n’est pas misophone mais à partir de ce jour nous avons fait attention l’un comme l’autre (moi et mon frère) à ce genre de bruits. Avec le temps ça c’est empiré, la mastication, le baillement, la respiration, le bruit qu’un lit peut faire lorsque quelqu’un se retourne constamment, l’avalement d’eau comme tout autre produit ou aliment, le frottement répeté de n’importe quoi. Enormement de choses ! Vivre en famille ou 2 personnes sur 3 sont misophones crée souvent des tensions, de grosses tensions. TRES rare sont les repas ensemble autour d’une table mais lorsque c’est le cas, chacun prend sur soi. Cette « maladie » ne me gâche pas la vie, j’en rigole parfois avec ceux qui font un bruit vraiment abusé.

De : Gilles C.
Témoignage : À 65 ans, je viens tout juste de mettre un nom sur mon problème que je pensais unique à moi… J’ai toujours compris d’où ça venait, car je suis devenu allergique aux bruits que mon père faisait depuis mon enfance, manger la bouche ouverte, siffler, siroter ses breuvages, se ronger les ongles, et me réveiller tôt le matin avec la radio trop forte et sur un canal où les gens expriment leurs mécontentements, etc… Et ça m’a suivi toute ma vie, au travail, dans la famille, etc… Maintenant que je connais mon ennemi, je vais essayer de trouver une solution autre que les doigts dans les oreilles et les écouteurs…

De : Marion D.
Témoignage : Comme Elizabeth M, je pense que la plupart des comportements qui déclenchent la misophonie relèvent d’un manque de savoir-vivre mais je reste persuadée qu’une éducation trop stricte (pour ne pas dire énervée) n’est pas étrangère au développement de la maladie. Un autre exemple qui me revient en tête: les chaises. Je me faisais toujours gronder si je déplaçais une chaise en la traînant sur le sol, souvent même on me faisait remettre l’objet en position initiale pour la re-déplacer en la soulevant. Ça se terminait souvent pas un narquois « c’était compliqué? », de quoi vous rabaisser pour pas grand chose.

De : Jassmine
Témoignage : J’ai actuellement 16 ans et je suis misophobe depuis mes 12 ans lorsque j’entends des petits bruits je me sens agressée, je m’énerve très vite, et mes parents ont du mal à comprendre mes réactions souvent agressives. Je déteste entendre quelqu’un manger ou même faire des petits bruits avec sa bouche je serais capable d’allez gifler la personne.

De : Lily
Témoignage : Bonjour, moi ça a commencé très tôt vers 9, 10 ans je m’en souviens très bien. Je ne supportais pas prendre mon petit déjeuner avec ma soeur car elle fait toujours du bruit en buvant son lait ou en trempant n’importe quoi dedans style un gâteau ça fait un bruit  d’aspiration dégueulasse. Je ne vis plus avec ma soeur mais mon conjoint le fait ce fameux  bruit d’aspiration quand il mange. Ainsi que les bruits de mastication, les bruits quand on croque dans l’aliment c’est… Je ne supporte vraiment pas le ronflement même si je ne dors rien que d’entendre ce ronflement c’est horrible. Ces bruits de la bouche et du ronflement me mettent dans un état de colère, de rage…  je tape des crises violentes. Des fois c’est horrible pour moi et ceux qui m’entoure car ils ne comprennent pas pourquoi ça prend autant  d’ampleur. Aujourd’hui  j’ai  32 ans et d’autres bruits viennent se rajouter : la télé forte (je fais baisser le volume chez les gens, je le dis clairement je le supporte vraiment pas), les bruits des  voisins, les bruits de foule (alors j’évite un max). Ca ronge mon quotidien et ma vie privée car je ne suis vraiment pas comprise et j’en souffre réellement.

De : Emilie V.
Témoignage : J’ai 30 ans et je viens seulement de mettre un nom sur toutes ces années de grosses interrogations. Je me suis toujours demandée pourquoi j’étais comme ça ? Pourquoi je n’arrive pas à faire d’efforts ? Pourquoi ces réactions si violentes dans ma tête ? Pourquoi j’en pleure tellement j’ai l’impression qu’on essaie de me faire du mal en émettant tous ces bruits ?? Puis j’ai tapé dans google : « les bruits de bouche m’énervent ». Un choc ! Le choc de voir que je ne suis pas seule dans cette situation, le choc de voir que ce phénomène a un nom, le choc de me rendre compte que je ne m’en débarasserai pas aussi facilement que je l’espérais… Il est vrai que cela soulage de savoir que l’on invente pas cette « phobie » des bruits et que cela est bien réel et pour pleins de gens. Mais en même temps quand j’arrive à lire que cela relève de la psychiatrie… ça fait un peu mal quand même…

De : Christel
Témoignage : Cela a commencer tres tot. A partir de 7/8 ans . Impossible de rester a table avec des gens que je vois manger et que je considere comme des porcs.

De : Sarah
Témoignage : Bonjour, alors pour moi les bruits qui me dérangent et qui me font vivre un enfer c’est entendre quelqu’un respirer la nuit quand je dors chez une copine exemple et qu’elle respire même si c’est pas gênant pour moi je vais l’entendre 3 fois plus fort et mon cerveau va se fixer sur le bruit. Ca me rend malade je n’en peux plus et je ne sais plus comment faire.

De : Hélène M.
Témoignage : Que c’est rassurant de ne pas se savoir seule dans ce cas ! Je ne sais pas exactement quand je suis devenue misophone, j’ai 23 ans et au collège entendre les gens manger la bouche ouverte m’énervait déjà beaucoup. J’ai l’impression de supporter de moins en moins bien les sons, et que que de plus en plus de bruits m’énervent ! C’est vrai que ça me le fait d’avantage avec mes proches, surtout mes parents, je ne sais pas du tout pourquoi !

De : Laurence F.
Témoignage : J’ai 44 ans et je viens d’apprendre que souffre de misophonie. Je ne savais pas que c’était une maladie reconnue, je l’ai découvert en lisant un magasine. Je dois dire que le simple fait de savoir qu’il s’agit d’une véritable maladie, me soulage : non je ne suis pas folle, non je ne suis pas seule à souffrir de ça… Je vais pouvoir expliquer aux gens que ce n’est pas une lubie, et que je ne suis pas intolérante. Le problème existe chez moi depuis minimum 20 ans, et c’est de pire en pire. Je ne sais pas comment m’en sortir, je supporte de moins en moins d’avoir quelqu’un à côté de moi. Je ne supporte pas les bruits de mastication, déglutition, raclement de gorge, respiration, ronflement… La liste est longue et concerne tous les bruits humains. J’ai l’impression que je me dis que les humains pourraient faire attention, alors que pour les animaux je n’ai aucun problème. Même un animal qui fait beaucoup de bruit en mangeant ne me dérange pas, je peux même trouver que c’est un bruit agréable ! Plus les gens sont proches de moi, plus ça m’énerve. Ca me rends violente, agressive, et je n’en fini pas de chercher des moyens d’éviter ces bruits. Ca me fatigue vraiment et ça a des répercutions sur ma vie et sur celle de mes proches.

De : Agathe D.
Témoignage : J’ai commencée a souffrir de misophonie à l’âge de 7 ans, je ne supportais pas entendre mon père manger, juste lui, puis j ai eu du mal avec les gens qui mangeaient  la bouche ouvert, qui mangeaient des chewing-gum, des popcorns… Puis j ai commencée a ne pas supporter les brossages de cheveux, de dents, les ronflements, les bruits de salive … Et puis vers l adolescence ca a continué , je ne supportait pas les gens qui parlent le matin … Et le pire était encore a venir car je ne supporte plus VOIR mon père manger, entendre les bruit de vaisselle (qui m annonçait que mon père allait manger, et parler ) et l entendre parler, juste le ton de ca voix me rends folle… Je devient parano de l entendre parler, dès que quelqu un a une voix qui lui ressemble… Un ENFER depuis 10 ans…

De : Samia S.
Témoignage : Bonsoir, heureuse de savoir que je ne suis pas un cas isolé… J’ai 26 ans et en ce qui me concerne ça a commencé il y a très longtemps à partir de 11-12ans. Ce sont les bruits de respiration, mastication, les reniflements, les ronflements qui m’agacent au point que je m’énerve à ne plus me contrôler… C’est vraiment handicapant et ca pousse à l’isolement. Chez moi je me balade avec des boules quies de peur d’entendre quoi que ce soit qui me mettrait hors de moi… Avec les boules quies plus d’énervement et de désagrément certes, mais ca ne fait que cacher le problème ca ne résout rien… J’espère qu’un jour on trouvera une solution à ce problème car en attendant ça gâche ma vie sociale et familiale !

De : Lili S.
Témoignage : Bonjour, la misophonie est quelque chose de très agaçant et très mal compris par les autres. Je suis misophone depuis l âge de 9 ans avec les bruits humains (respiration,ronflement, sifflement,mastication). J’aimerais savoir comment m’en débarrasser aujourd’hui j’ai 13ans et c est très handicapant que faire ?

De : Ted
Témoignage : Hello,  could I leave a testimony of my experience in English ? (even if  I am on a French website, sorry for not translating it). I wanted to give you a little description of myself and my symptoms, to let you know a little bit more about me. I am 33 years old. I work in some ordinary job, and my hobby is music. I am a musician. My parents are still together, and I ‘ve got 3 brothers. They don’t have any of those symptoms. I suffer from what we call it today misophonia from the age of 6 or 7. At first, I thought I was alone on earth to suffer from those weird symptoms. But thanks to the internet, I discovered only in 2014, that those symptoms were also shared by other people, and I discovered the name of the disorder. The symptoms of misophonia begun (with my mother only) at the age of 6 or 7. Then, at the age of  7 or 8 , I also began to be disturbed by my father’s noise. And finally I was disturbed by my 3 brothers. From my childhood, it was and it is impossible to stand the noise of my family. I wasn’nt disturbed by other people, (or it was really rare, only if my stress was really high), until the beginning of 2014. Since 2014, it went worse : I can’t stand anyone’s noise ! Maybe the exception would be the noise of a baby (it doesn’t disturb me), but now I am disturbed by my friends, by unknown people in restaurants, cinemas, and unfortunately my girlfriend. How can I live a normal life if I cannot stand my girlfriend ? It could force me to stay single, which is not a situation that I want. Nobody knows about my problems except my parents and my 3 brothers (and a psychologist I used to meet). I was never close to my parents emotionally. Maybe because of those symptoms. It is ok, I am not upset and we still talk, but it is easier to me to keep contact with my parents through the phone. I can’t stand more than one or two days in their presence. My parents were ok with me, they fed me and took care of me economically as I was a child, but emotionally I have never been close to them. They did not really show their feelings. (I guess they had feelings, but they could not show it). My mother had problems of anger and depression and she acted like an hysteric woman when I was young. My mother is an anxious person. And she has a trend to see things negatively and never really enjoy things, she cannot let go. My father tried to interfere but did not really do something against that situation. I have also a trend to be anxious, and quiet sensitive. My mother pass me that feeling, I guess. I had a few years ago 3 or 4 panick attacks. So my misophonia went worse since 2014. I really want to find a solution and to liberate myself from that horrible disorder. My symptoms are classical ones : I cannot stand hearing chewing, swallowing nutriments or liquids (off course crisps and apple are though ones), I cannot stand people whispering, or brushing their teeth, and I cannot stand certain person, depending on the way they pronounce the letter “s”. And we ve got a lot of “s” in our language. The more the “s” is whistling, the worse it is for me. I cannot stand people sighing, sniffing, lip smacking. To compensate my pain I contract my shoulders very hard, and I like to press really hard the nerve of my shoulder to feel a physical pain somewhere else and to offset (counterbalance) my psychic pain. And I am in a vicious circle, always stressed and I am in a state of hypervigilance in order to detect the next threat. The emotion I have : extreme anger (I could kill but I am too wise and mentally healthy to do that, and I am too ashamed to express my disturbance), and some times, but not always, I feel extreme sadness for the situation. My neighbour watches TV very loud. It did not affect me during a year, it just affected me from time to time and upseted me sometimes. But now it s been two years that she goes on with her TV noise, and even if the sound would be turned a little lower, the single signal of TV upset me a lot. The noise of a waterfall could calm me down. (One day I had a picknick with my family near a waterfall and the waterfall was so strong that I couldn’t hear the noise of my family, so I had a big relief). I endure the situation since a lot of years now, but I am determined to find a solution for the long term. Indeed, my life is and will continue to be a plague if I do not find solutions. I hope my e-mail was not too long but I tried to sum up the essential elements. It is important to leave testimony, so that we can do statistics, and so that people see that we are a lot in France, suffering from that disorder. Because if we do not show our presence, there won’t be any credit (money) for the research , and the cure won’t progress. Best whishes, Ted

De : Fabienne D.
Témoignage : Je viens de mettre un nom sur mon problème j ai 37 ans et je suis comme ça depuis l âge de 7 ans. Je ne peux pas rester avec quelqu’un qui fait des bruits de bouche. Comme cette publicité qu il y avait avec un acteur français… elle me mettait hors de moi.

De : Anonyme
Témoignage : Bonjour je n’ai que 13 ans 1/2 et je commence a être mysophone… mon grand frère l’est. Quand j »entends quelqu’un grincer des dents, manger la bouche ouverte… je ne peux pas j’ai une colère immense envers la personne à cote de moi… je me sens vraiment mal…

De : Lolo. La
Témoignage : J’ai appris que j’étais sujet de la misophonie à l’âge de 13 ans (maintenant) mais j’en souffre depuis l’âge de 8 ans. Tout a commencé par le bruit que les gens (n’importe qui) font quand ils mangent la bouche ouverte. Puis le ronflement (…), et même d’entendre une personne RESPIRER me met hors de moi. Je ne trouve rien qui puisse m’aider a surmonter cela a part de fuir le bruit en m’enferment dans ma chambre.

De : Solène C.
Témoignage : Je suis misophone depuis l’adolescence, je ne me souviens plus exactement l’age, vers douze ans je pense. C’était impossible de supporter tous les bruits que ma mère faisait avec sa bouche, rien que d’y penser encore… Je peux me mettre dans tous mes états, je deviens agressive, méchante et je déteste les gens a cause de ça ! Maintenant j’ai 28 ans et c’est encore pire, j’appréhende les  visites de ma mère et je souffre beaucoup. Certaines personnes me dérangent avec leurs bruits mais le pire c’est avec elle ! L’autre bruit qui me rend folle c’est les gens qui mastiquent leur chewing-gum et qui se mangent les ongles ARRRRGHHH !!!!! Ahhh aussi les gens qui mangent des trucs croquants genre carottes, radis. Bon courage a tout les misophones !

De : Floriane M.
Témoignage : Je sais depuis l’école primaire que quelque chose cloche mais c’est aujourd’hui seulement que je peux enfin mettre un nom sur ce qui n’est, pour mes proches, qu’une « réaction exagérée ». Les chuchotements, les bruits de bouches et récemment, les gouttes d’eaux (ou tout bruit répétitif ressemblant), autant de bruits qui me donnent envie de hurler, de pleurer ou de détruire la source du son. Mon corps entier se tétanise et ne peux me concentrer sur rien d’autre. Je ne suis pourtant pas quelqu’un de violent bien au contraire. Merci pour cette initiative, mettre un nom sur ma souffrance ne la fait pas disparaitre mais ça aide.

De : Marie-Mathilde P.
Témoignage : Bonjour, je suis misophone depuis mes 12 ans , mon père y étant aussi c’est comme ça que j’ai su que j’y étais touchée aussi, ce que l’on vit est enfer au quotidien ! Et savoir que l’on est pas seul et qu’on est pas quelqu’un de fou soulagé énormément !

De : Laura C.
Témoignage : Je crois que c’est sur facebook que j’avais vu une image avec le mot misophonie et sa définition. Je l’avais ensuite cherché sur google et découvert votre site internet. C’est là que j’ai compris d’où venait mes reactions excessives à certains bruits, ce qui me pourri la vie assez souvent. J’en venais à ne plus supporter les personnes avec lesquelles je vivais. C’est un soulagement de savoir que c’est un fait, que ça existe, et qu’on est pas juste fou.

De : Emmanuelle C.
Témoignage : J’ai 38 ans et je souffre de misophonie depuis l’âge de 10 ans environ, je ne supporte pas les bruits de reniflements principalement. Mon frère reniflait en permanence de façon dégoutante et ça m’énervait. Du coup, après ce sont les reniflements de tous les membres de ma famille qui m’ont horripilé, et ça arrivait souvent. A croire que j’étais la seule à trouver ça sale, pas correct. A 27 ans, j’ai « découvert » que copain respirait fort ou « siffle » avec leur nez (bruit d’inspiration aigu à répétition donc). Je suis également incapable de dormir à côté de quelqu’un qui ronfle.  Ensuite, les bruits de bouches m’énervent aussi. Quelqu’un qui va mâcher un chewing-gum la bouche ouverte bruyamment, quelqu’un qui déglutit fort en mangeant, et aussi qui fait claquer sa fourchette en mangeant contre ses dents. Ce qui me dérange surtout est la répétition du bruit, ça peut me rendre folle et le pire c’est qu’on ne peut rien dire. Comme beaucoup le disent ici, je deviens nerveuse, j’ai peur de cette anticipation du bruit, je le « guette » sachant qu’il va arriver et ça m’angoisse, j’ai le coeur qui s’emballe et j’ai une haine intérieure qui monte envers la personne qui fait le bruit, je peux devenir très agressive dans mes paroles en demandant d’arrêter à mes proches, mais la plupart du temps je prends sur moi, je me retiens. Au quotidien, avec mon compagnon qui « siffle » avec son nez en permanence, je ruse en mettant une boule quies en cire au creux d’une de mes oreilles, je me sens comme « protégée » et je n’entends plus le bruit. Je trouve ça ridicule d’en être venue à ça, et surtout pas normal, mais je n’ai trouvé aucune solution pour me « guérir » de ça. On ne peut pas fuir en permanence les situations, surtout quand il s’agit de notre famille. Je précise que je suis très sensible de l’ouïe, et que je dors avec des boules quies car le moindre bruit me réveille. J’aimerais tellement que notre douleur soit reconnue, qu’un traitement existe, ça a un lien avec les nerfs forcément. Je ne comprends pas qu’aucun spécialiste se soit penché sur la question, car nous sommes nombreux à souffrir de ça.
Je nous souhaite bon courage……….!

De : Caroline C.
Témoignage : Ce fut un grand soulagement de découvrir que ce qui me pourrit mon quotidien depuis vers mes 7/8 ans ans (en entendant notamment les bruits de bouche de mes parents et les reniflements de ma mère) portait un nom. Soulagement également de voir que nous sommes nombreux à en souffrir, que je ne suis pas folle… malgré l’incompréhension de ma famille, qui me répète « je ne supporte rien »… J’ai découvert le syndrôme 4S il y a quelques années, en faisant des recherches sur le net sur la non-tolérance des sons environnants

De : Aurore M.
Témoignage : Bonjour à tous ! Je crois que j’ai toujours souffert de misophonie… petite je disais à mon père & ma mère qu’ils mangeaient comme des porcs… les pauvres. C’était vraiment insupportable pour moi de manger avec eux, c’est pourquoi vers mon lycée j’ai décidé de manger seule, dans le salon. Un peu complique mais au moins, j’étais tranquille !

De : Jack B.
Témoignage : Depuis tout petit, mes premiers souvenirs remontant vers 7 ans, mes frères me faisaient enrager en faisant des bruits de bouche tels que succion ou mastication bouche ouverte ce qui me faisait perdre mon calme.

De : Meg-Ann R.
Témoignage : Je n’ai jamais vraiment supporter les bruits de bouche. Ça a toujours été un gros problème chez moi. Mais avec le temps, d’autres bruits se sont ajoutés à la liste… Depuis quelques années (je dirais au début du lycée donc année 2010), j’ai commencé à avoir des TOC : remettre les rideaux en place, claquer ma porte 10 fois avant de me coucher… et puis de plus en plus de TOC au fil des années. Et en même temps que les TOC, je trouvais de plus en plus de bruits insupportables, d’abord en cours comme les bruits de stylos, puis chez moi avec les bruits de montre, d’ongles, de ronflements. A l’époque ils étaient juste gênants. Mais depuis l’été dernier (2014), je ne les supporte plus. J’ai, en plus de mes TOC qui s’aggravent et dont la liste s’allonge, un sentiment d’énervement constant avec les bruits des autres… Et même les miens ! Je ne porte plus de montre, j’ai arrêté de m’occuper de mes ongles… Au contraire, j’ai également des bruits que je ne peux m’empêcher de faire chez moi ! Appuyer 10 fois sur le bouton de ma lampe de chevet ou de ma lampe de poche. Encore le claquement de ma porte pour être sûr qu’elle soit bien fermée… Tout ce qui pourrait m’énerver si c’était une personne qui le ferait !

De : Gaëlle G
Témoignage : Bonjour. J’ai 32 ans et je viens de découvrir cette maladie. Ce fut un grand soulagement car depuis toute petite on me dit que je suis « tarée ». Quelqu’un qui mange, qui machouille un chewing-gum, qui respire un peu fort, un animal qui se lèche et c’est la fin. Je sens en moi une pression limite de la rage, je voudrais hurler taper n’importe quoi pour que ce bruit s’arrête. C’est tellement dur à vivre en société quand vous ne pouvez pas supporter mais que vous ne pouvez rien dire. Je ne pensais pas que c’était un mal courant je suis soulagée de ne pas être juste « folle ».

De : Agnès G.
Témoignage : Je pense avoir toujours été « atteinte ». les bruits qui s’insupportent sont des bruits de bouche bien spécifiques, pas de mastication ,ni de salivation, ni de bouche ouverte en mangeant mais seulement lorsque la personne près de moi émet des bruits tels que ceux produits par de la nourriture sêche, craquante, les chips en sont un excellent exemple.Tous les mots qui vont avec me mettent très mal à l’aise aussi: craquant, croquant croustillant.

De : Julie
Témoignage : J’ai 34 ans et je viens d’être diagnostiquée par mon thérapeute mais je me souviens clairement de mes parents me punissant pour mes explosions de colère quand je les entendais se faire des bisous quand j’étais gamine donc ce problème se traine depuis toujours, il a juste désormais un nom et la lueur d’espoir d’un traitement.

De : Amanda L.
Témoignage : J’ai 16 ans et depuis plus de 2 ans, je suis misophone. Je vis un véritable enfer… Le moindre petit bruit que ma famille fait avec sa bouche me met hors de moi, je ne le supporte pas, je les hurle dessus, et biens évidemment ils ne comprennent pas ce que je ressens. Au début c’étais juste mon père, il mache exessivement fort et la bouche ouverte,puis mon frère ,ma mère et d’autre personne de ma famille. Comme beaucoup de gens me reproche d’être désagréable, je mange matin, midi et soirs, dans ma chambre toute seule , et sa me rend vraiment triste car moi aussi j’aimerais passé des repas en famille ,mais je ne peut vraiment pas, c’est plus fort que moi, le bruit de mastication me dégoute, j’ai envie de crier, de pleuré ect…Ma famille ne me comprend pas et m’en veut d’être comme ça, mais ce n’est pas de ma faute, je ne le fait pas exprès… Alors on ce dispute souvent a ce sujet et ils me disent de faire des efforts, mais c’est insurmontable pour moi, c’est invivable, j’apréhende a chaque fois que mes proches vont grignoté quelque chose et que je ne suis pas loin… Je les demandent juste de fermé la bouche pour manger, mais ils ne veulent pas, et il n’essaye pas de me comprendre..
Je me rend compte que sa empire de plus en plus puisque maintenant ,je ne supporte plus les bruit d’un simple sachet, ou le bruit de la vaiselle, comme les fourchette dans une assiette ect..
Je souhaite vraiment beaucoup de courage au gens qui sont misophone comme moi, car la vie n’est pas facile du tout lorsqu’on est atteint de misophonie ,ce n’est vraiment pas facile 🙁
Et j’aimerais dire au proche des personne atteinte de misophonie d’essayé de nous comprendre, de ne pas nous en vouloir pour sa, si on aurais eu le choix, on aurais largement préféré ne pas être comme sa, c’est difficile pour vous, mais sa l’est encore beaucoup plus pour nous.

De : Claire D.
Témoignage : Bonjour, je m’appelle Claire j ai l impression d avoir toujours souffert de misophonie. Je me souviens quand ma mère m aidait à faire mes devoirs impossible pour me moi de me concentrer je n entendais que les bruits qui me dérangeait alors je me bouchait les oreilles. Les repas c était vraiment compliqué aussi ! Petite j en ai vraiment souffert j avais l impression d être une gêne dans ma famille (même si ils sont adorables). Je me sentais pas comprise. Le bruit de l eau dans le fer à repasser, les gens qui traîne des pieds, qui sifflent, qui reniflent… Je suis allée chez la psy à mes 16 ans ca m a aider mais pas débarrassé de ca !
Elle me m a pas dit le nom de cette maladie et c est grâce à votre site que je l ai découvert, merci ! Maintenant j ai 29 ans c est mieux mais toujours pas soigné ! Ca fait plaisir de voir tous les témoignages, bon courage à tous 😉

De : Michèle
Témoignage : J’avais 7 ans lorsque je me suis rendue compte que ma mère « faisait du bruit en mangeant »… je suis donc misophone depuis 48 ans (!) bien que je ne connaisse ce mot que depuis trois ou quatre ans. Bref, j’ai connu des moments où j’avais envie de tout casser … cette violence m’est passée, en revanche entendre des gens mâcher bruyamment, ou les voir mâcher la bouche ouverte, m’horripile énormément. Je crains aussi les bruits de respiration (je dors avec les boules Quies) ; et les allumés qui tapent sur leur clavier comme si leur vie en dépendait. Les boules Quies, j’en ai d’ailleurs toujours avec moi, je les sors par exemple lorsque des collègues de bureau mangent à côté de moi. En revanche, je ne crains absolument pas le bruit en mangeant de mes filles (qui est sans excès) étonnant non ? Bref, il y a quelques années, j’ai été contente de voir que je n’étais pas la seule dans ce cas.

De : Alix
Témoignage : J’ai 54 ans et j’habite Marseille. C’est la première fois que j’entends parler de la misophonie. Je pense en être atteinte depuis que je suis petite fille. De grosses souffrances. J’ai divorcé à cause de ça. Je voudrais rencontrer d’autres personnes, enfin, pour pouvoir en parler sans avoir l’air cinglée. Merci d’avance

De : Souffrance et ral bol
Témoignage : J’ai 21 ans. Ca fait déjà des années, je crois que c’est depuis mes 7/8ans ! Au début c’était certaines voix, puis les mâchements. Chaque fois que se déclenche un nouveau bruit ça me rend dingue !

De : Leila D.
Témoignage : Bonjour à tous, je m’appelle Leila et j’ai 15 ans. Je me suis rendue compte que je souffrais de misophonie. Cela est infernal. Je ne supporte pas le bruit de respiration, et manque de bol mes parents et mes sœurs respirent forts, du coup je n’arrive pas à me contrôler et m’énerve terriblement. Je ne supporte pas les bruits de mâchements non plus… Mes parents ne comprennent pas et croient que je fais exprès. Aidez moi svp. Comment atténuer la misophonie ?

De : Anonyme
Témoignage : J’ai quatorze ans et je pense souffrir de misophonie depuis un an. Je préfère rester anonyme car j’en suis morte de honte. Je ne supporte plus mes proches lorsqu’ils mastiquent et lorsqu’ils font simplement du bruit de bouche, comme avaler leur salive par exemple. Je deviens exécrable avec eux et je pique de sérieuses crises de nerf. Très souvent je m’en vais loin d’eux et me cache tout en pleurant des larmes de nerfs. Lorsque ça m’arrive, je ressens énormément de haine envers eux, alors qu’ils n’y sont pour rien. Je pensais être folle lorsque j’ai fais certaines recherches sur internet qui m’ont amenées à découvrir ce site. C’est invivable, toute cette angoisse, chaque jour qui règne en moi. L’angoisse de passer à table, l’angoisse de me retrouver seul avec l’un d’eux dans un silence total, et de les entendre déglutir. C’est un enfer permanent. Je ne me sens pas heureuse, ça me gâche la vie. Je n’ai aucune solution à proposer car je ne trouve pas moi même. Mais si quelqu’un en avait, j’aimerais qu’il m’en donne car je ne peux plus continuer ainsi. Aidez moi s’il vous plait.

De : Sébastien M.
Témoignage : Bonsoir a tous j’ai 30 ans, ça fait que 2 ans que je suis au courant qu’enfin un nom existe pour cette maladie qui est misophonie. Car pour moi j’ai cette maladie depuis que j’ai 5 ans. Jusqu’attend de savoir le nom de cette maladie je n en parler pas a mes amis ou ma famille de peur de passer pour un fou… je pense que pour vous cela a été le cas aussi… mais a l heure actuelle je commence pas mal a en parler car d une part ça soulage et deux faut en parler pour qu’elle ze fasse connaitre et comprendre des gens qui la connaisse pas… car à cause de ça je viens de perdre ma copine. On était fiancée ça aller faire 1ans 2ans en couple est au final la maladie a pris le pas sur notre couple et a démolie tout ce que l on avait construit… car pour elle ça devenait pas vivable de devoir ce controler vis a vis de moi pour pas faire de bruit ou geste qui m agace et que sa évite que je me frustre et me renferme sur moi même… Car les bruits ou les gestes qui m agacent, je le perçois comme une agression et quand je les entends ou repères je ne peux pas m empecher de me focaliser dessus… car moi ce qui est particulier c est que se sont que les bruits ou les gestes provoquer par une personne qui m’agace et non les bruits d objets ou de l’envirronement… j’ai fait une liste de tous les bruits et gestes qui m agacent et j en ai 21 !!! et depuis que je viens de tout perdre pour moi l etre a qui je tenais le plus j’ai decidé d essayer de me soulager un peu en parlant aux gens que je connais autour de moi je vois un psychologue pour en parler je vais suivre une psychotherapie et j’ai rdv avec un medecin psychiatre au mois de janvier car apparemment il y aurait un traitement ca apres je mettrai un témoignage pour vous en dire plus après mon rdv du mois de janvier… Je comprends que c est vraiment pas facile a vivre comme maladie c est un fardeau pour tous je suis tout le temps confronté à voir des gens au travail les lieux publics la famille et ces bruits me gachent la vie donc je pense que de voir des témoignages et qu on est pas seul dans ce cas ça soulage quelque part… Mais faut plus hésiter a en parler autour de vous pour vous faire comprendre sinon un jour ou l autre la seule solution c est de devenir solitaire et se couper du monde mais après se sera une dégradation de sa vie sociale a cause de cette maladie qui frustre ronge étouffe bouffe la vie a vous même et celle de votre entourage faut en parler pour que ça se sache et que l’on ne passe plus pour des FOUS !!! Pour ce qui ont réussi à arriver a la fin de ce message, n’hésitez pas à me demander plus d information sur ce que je ressens sur la maladie et je vous dis courage et je pense qui faudrait organiser un salon pour tous ce atteint de la maladie de la misophonie pour apporter chacun nos témoignages en parler et débloquer des situations par la suite par différents témoignages…

De : Kelly C.
Témoignage : Je devais avoir environ 14 ans quand ça a commencé. Au début c’était juste les reniflements des élèves de ma classe qui m’énervaient. Puis les bruits de mastication ont commencé à me taper sur les nerfs à leur tour. Et maintenant j’ai l’impression de ne plus supporter aucun bruit répétitif : les respirations fortes, les pieds qui traînent, les sifflements, les bâillements… ! J’ai appris tout à fait par hasard que je souffrais de misophonie, grâce à la page Facebook d’un magazine féminin.

De : Alexia B.
Témoignage : J’ai aujourd’hui 13 ans bientôt 14, je souffre de misophonie depuis mes 11 ans (là où tout a commencé…). Ma tante (du côté de mon père) est elle aussi misophone. C’est grâce à elle que j’ai pu mettre un nom sur cette torture… Mes proches (surtout mes parents) ne me croient pas, mon père et ma soeur sont ceux qui font les bruits que je ne supporte plus à la maison (bruits de bouche, sifflements, toux et j’en passe..). Pour moi, c’est une souffrance qui ne s’arrête jamais, il y a au collège -> cliquetis des stylos, en pleins épreuve quelqu’un laisse tomber son stylo plusieurs fois de suite sur sa table etc… , à la maison -> bruits de bouche etc… au restaurant -> parlent forts, rires, couverts, enfants qui courent et crient partout, bébés qui crient, pleurent… Tout ça me rend folle et personne ne le comprend sauf ma tante sauf qu’on habite très loin donc on ne peut pas se soutenir, on me dit de prendre sur moi, mais je le fais déjà h24, chaque secondes passées avec mes parents, mes amis, mes proches… Ma solution est de mettre mes écouteurs pour plus entendre leurs voix… Le son au maximum bien entendu.. J’ai besoin d’aide mais personne n’est là… Bonne soirée, bonne journée…

De : Crystal B.
Témoignage : J’ai 14 ans, et depuis mes 10 ans je ne supporte pas certains bruits. C’est vraiment insupportable !! Une fois je suis sortie de table en courant dans ma chambre et j’en ai pleuré ! Ma soeur vit le même enfer que moi, du coup on se soutient entre nous. C’est avec mes parents que c’est le plus dur : la salive, la mastication, les baillements, les chewing-gum, la respiration, les reniflements, les frottements… TOUT !!! Même la voix de ma mère me met dans des états incroyables ! Mais c’est que avec ma famille que je ressens ça, bizarre..
Je ne sais pas du tout comment je vais pouvoir supporter ça pendant toute ma vie ! Je sais que je suis misophone car au début je pensais souffrir d’hyperacouphène mais sur internet je me suis tout de suite reconnue dans la misophonie. Le plus dur, c’est que mes parents ne me croivent pas et pensant que je suis juste insolente et que je leur parle mal alors qu’au fond ça me fait vraiment souffrir !

De : Emma C.
Témoignage : J’ai toujours été dérangée par certains bruits. Aussi loin que remontent mes souvenirs, je suis folle de rage à l’égard de mes frères qui mangent la bouche ouverte, je ne supporte pas les bruits de mastication, les reniflements, les éternuements bruyants… Je me souviens – j’ai 13 ans alors – demander plusieurs fois à table à mon frère cadet de fermer la bouche, il s’en amuse, c’est un repas familial… il y a du riz. J’attrape du riz à pleine main et je lui écrase sur le visage. Ma mère hurle que je suis folle. Oui, je suis folle….de rage ! Aujourd’hui, rien n’a changé… mes frères sont toujours aussi bruyants à table, une colère sourde m’envahit à chaque fois… au bureau, ma collègue mange régulièrement des fruits secs, mon collègue des sandwichs… je supporte très mal tout cela.

De : Lylee
Témoignage : J ai découvert il n y a pas très longtemps que je l étais.. c était grâce à un reportage à la Tv… il y a 1 an environ. Depuis que je suis enfant, les bruits me stress… le tic tac d une horloge. Ma mere en train de manger de boire… puis les autres. Si bien que j essaye toujours de manger sans faire de bruit mdrr. Le pire et c’est la que je me suis rendue compte que j avais surement un problème, c’était avec mon ancien copain… Le bruit de sa respiration en dormant… me faisait passer des nuits blanches… l angoisse. Depuis… les boules quies sont mes amies mdrrr

De : Cora P.
Témoignage : A 7 ans a voulu m’interner. À 13 ans la mère d’une amie m’a donné des boules Quies et je pense qu’elle m’a évité de devenir folle furieuse… Je dors avec des boules Quies depuis 43 ans. J’ai élevé ma fille qui est aussi misophone. Je vis seule je n’ai pas le choix.

De : Coeur A.
Témoignage : Bonjour je suis âgée de 47 ans dans très peu de temps et je viens et par le plus grand des hasards de découvrir que ce syndrome a un nom… houra je ne suis pas folle… juste je vous partage 1 bruit non cité et qui m’exaspère à un point les pieds qui traînent c’est horrible !!! Voilà merci de me confirmer que je vais bien et de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas !

De : Stéphanie M.
Témoignage : Bonjour à tous, j’ai 22 ans et je souffre de misophonie depuis mes 10 ans environ et cela fait un peu plus de 1 an que j’ai pu donner un nom à mes symptômes… Tout a commencé vers l’âge de 10 ans. Ma mère a toujours eu tendance à se racler très souvent la gorge. J’imagine que ça a été le facteur déclencheur. Au début seuls ses raclements de gorge m’énervaient. Puis petit à petit ça a évolué vers la toux, puis les bruits quand on boit de la soupe (le sluuuurp brrr), puis les bruits de déglutition… Et voilà où j’en suis à 22 ans. Le plupart de ces bruits me dérangent, mais ne provoquent pas de colère, juste de l’irritation et je ferais une simple remarque et ça s’arrêtera là. Mais les raclements de gorge de ma mère (et seulement de ma mère…)… Sur une échelle de 1 à 10 je le placerai à 12. C’est pire qu’une souffrance de les entendre, c’est une torture… Et le pire c’est que ce n’est pas une fois dans la journée… Non, c’est tout le temps. Et il suffit d’un peu de fatigue ou de stress et je décolle. J’ai parfois été jusqu’à la crise de colère incontrôlable juste à cause d’un simple raclement de gorge. Autant j’arrive à évoluer dans le bon sens avec tous les autres bruits, autant avec ça je régresse. Le plus difficile dans tout ça, c’est le sentiment d’être incomprise, d’être prise pour une folle qui psychotte (car oui, dès quelle est là je me focalise sur ses potentiels raclements de gorge) et d’être seule. Je pense que c’est ce qui amplifie autant mes réactions vis à vis d’elle. Dès que j’ai une réaction un peu excessive ou que je m’emporte, c’est de ma faute… Lorsqu’on est en public et que ma mère se racle la gorge (et donc forcément que je ne dis rien), il lui arrive également de se retourner vers moi et de me regarder d’un air de dire « et alors, tu as vu je me suis raclée la gorge ».  Elle n’a jamais su avoir le bon comportement vis à vis de moi, et je pense qu’au final, c’est ça qui me fait le plus souffrir, et c’est ce qui m’amène à avoir des comportements aussi excessifs avec elle, et seulement avec elle.

De : Laura
Témoignage : Cela a débuté vers mes 23 ans. Je ne supportais pas les bruits à table de ma famille et cela m’a pris d’un coup. J’ai fini par rechercher des informations sur internet et je sais maintenant mettre un nom sur ce soucis. De plus en plus, je ne supporte pas les bruits dits anodins et je suis obligée de changer de pièce et je deviens irritable. Je travaille beaucoup sur moi sur ca, et j’arrive à me canaliser par moment.

De : Diane
Témoignage : Depuis toute petite. Ca a commencé par le son de la télé au moment d’aller me coucher, les chiens qui aboie, et surtout qui se lèche ça j’ai beaucoup de mal. Le coq qui chante, les bruits de gens qui mangent bouche ouverte, tout bruit qui vient me gêner quand c’est pas le moment heureusement lol y a des bruits qui passent.

De : Alain D.
Témoignage : Je viens de découvrir aujourd’hui à 51 ans en entendant une personne en parler dans un jeu télévisé que j’étais atteint depuis tout petit de misophonie ! Le bruit le plus insupportable pour moi est le claquement de dents ou de mâchoire, mais il y a aussi les doigts qui craquent (mais lorsque je le fais ça ne me gêne pas !) ou les reniflements appuyés. Je vais enfin pouvoir faire comprendre à mon entourage que ce n’est pas un caprice ou de l’intolérance mais une vraie souffrance. Il était temps !

De : Melissa
Témoignage : Bonjour à tous, d’aussi loin que mes souvenirs me le permettent ma gêne a  commencé dès l’âge de 12 ou 13 ans. J’ai été éduqué avec une certaine droiture et principe, où le silence était demandé ayant un père qui travaille en usine dans le bruit et ma mère qui s’occupe d’enfant. Le soir quand je rentrais de cours le moindre bruit énervait facilement mes parents et je me suis donc aussi beaucoup habitué au calme et j’en suis même devenue accro. Quelques exemples : à table pas de bruit de bouche AUCUN, pas de sifflement, pas de bruit répétitif… Le problème qui je pense m’a déclenché ma misophonie et que je suis devenue amatrice de silence seulement j’ai était entouré d’une famille qui ne se gênait pas et n’avait pas vraiment de « tenue ». Alors de la je me suis écoeuré de certain bruit ou énervé de d’autres… Aujourd’hui, j’ai 20 ans et je suis toujours aussi pointilleuse et incontrôlable sur certains sons ! Je suis en couple et je vis chez mon petit ami entouré très souvent de sa famille qui n’apporte aucune importance au silence au contraire plus c’est bruyant, plus il trouve sa « familial »… Je passe donc pour une insociable à principe… alors que je ne suis réellement complément différente ! Je suis de nature très sociable il faut simplement apprendre à me connaître. Je pense donc que la misophonie se déclenche quand on a certains principes de respect de vivre et respect de l’autre ! Petites listes des bruits qui me rendent folle, énervée, renferme ou haineuse : les sifflements en top 1, les bruits de bouche (tout se qui entoure la bouche), les bruits d’ongle (tout se qu’il l’entoure aussi), les tapements répétitifs, le brouhaha collectif, les bâillements, les rires, les éternuements excessifs, la respiration trop forte. Voilà voilà courage à tous amis misophones.

De : Nada
Témoignage : Mon problème a commencé à l’adolescence. J’avais un cousin qui  mastiquait les aliments la bouche ouverte. Le bruit émit me rendait complètement  » folle ». Je n’entendais plus que ce bruit. J’ai 50 ans et à l’heure actuelle cet agacement est toujours présent d’autant plus que je mon mari fait bcp de bruits aussi en mangeant. Que ce soit le chewing-gum, les biscuits apéritifs etc… et même les bruits de la mâchoire. Je n’ai appris que ce matin, en écoutant un témoignage d’une personne dans l’émission  » c’est mon choix » que cette problématique existait aussi pour d’autres personnes et c’est la première fois que j’entends parler de misophonie. J’en suis ravie car je me sens moins « particulière ». Je trouve qu’avec l’âge ce pb s’accentue. Et à cela s’est aussi ajouté les aboiements de mes chiennes ainsi que d’autres bruits. Ce qui me donne l’envie d’essayer l’hypnose pour éviter ces situations d’agacements.

De : Francine L.
Témoignage : Très tôt cela faisait monter mon taux de stress en flèche.

De : Apolline P.
Témoignage : J’ai découvert le mot misophonie il y a quelques mois, et j’ai 19 ans. Mais je suis atteinte des symptômes depuis mes 7 ans environ. Au début c’était supportable, mais au fur et à mesure des années ça a très largement empiré jusqu’à ce que je ne supporte plus les transports en commun et les lieux de foule. Les premières fois que j’ai évoqué ce problème, mes parents m’ont dit que « c’était dans ma tête » ou quelque chose comme ça, et enfant que j’étais, je me suis dit que s’ils le disaient, ça devait bien être vrai. J’ai toujours cru que c’était une gêne proche de celle qu’on ressent quand quelqu’un fait crisser une craie sur un tableau. Mais vu que ça empirait, j’en ai reparlé à mes parents, et si mon père a rit, ma mère m’a prise au sérieux et a fait de son mieux pour ne pas faire les bruits qui me gênaient et a été très compréhensive. Je suis tombée par hasard sur un article qu’une amie m’avait envoyé en disant « haha regarde j’ai pensé à toi » qui traitait de la misophonie, et me voilà, jeune misophone de 19 ans.

De : Nicolas W.
Témoignage : Aussi loin que je me souvienne, vers l’âge de 7 ou 8 ans. Je me plaignais que ma sœur faisait du bruit en mangeant la bouche ouverte, je devenais agiter à table. Mes parents ne comprenaient pas, ils se moquaient, me demandaient d’arrêter au pire me menaçaient. Ensuite cela m’a conduit vers des difficultés encore plus difficiles.

De : Colette L.
Témoignage : Bonjour c’est les papiers froissés et les poches plastiques, la fourchette qui grince dans l’assiette.

De : Eileen
Témoignage : Je souffre de misophonie depuis toujours. Je devais être en primaire quand je me suis rendue compte que quelque chose  »n’allait vraiment pas ». Les bruits de bouche des membres de ma famille, de mes amis et même les bruits de bouche d’inconnus. Ça a toujours était terrible, dès que j’entends un tout petit bruit de bouche, je focalise sur ce bruit et j’appréhende le prochain. À chacun de ces bruits je dois résister à une violence extrême qui s’empare de moi. J’ai envie de faire arrêter ce bruit par n’importe quel moyen, j’ai envie de m’arracher les oreilles où d’y enfoncer quelque chose jusqu’à être sûre de ne plus jamais entendre ce genre de bruit… Je n’ai trouvé que deux solutions : soit je m’en vais, soit j’allume mon mp3. Mais ces solutions deviennent difficiles à appliquer lorsque ces bruits émanent de mes proches : ils peuvent se vexer que je parte, que j’expose, que je coupe court à la conversation pour écouter de la musique… J’ai remarqué de manger/mâcher diminuait un peu les sons que font les autres (mais s’empiffrer frénétiquement dès que j’entends quelqu’un manger n’est pas bon plus super comme solution).

De : Ewa C.
Témoignage : Bonjour à tous ! J’ai actuellement 32 ans et j’ai ce souci depuis l’adolescence je pense ou peut être même avant, enfant déjà je ne supportais pas ma petite soeur qui mangeait la bouche ouverte, ça me mettait dans une rage folle, je lui hurlais dessus, à chaque fois que je suis à table avec mes proches, on me dit que je suis folle, trop stressée, que je ne supporte rien… Entre les bruits de bouche, la cuillère qui tourne dans la tasse, les respirations trop fortes, les bruits de clavier, les gens qui tapent de la jambe, ceux qui marchent d’un pas trop lourd… sans oublié le chat lorsqu’il se lave ou se gratte. Bref tous ces petit bruits de vie quotidienne qui ne dérange généralement pas les autres, sont insupportables pour moi et me bouffent la vie. Ça fait du bien de mettre un mot sur ce problème et de constater que l’on est pas seule ! Bon courage à vous tous !!!

De : Farozy
Témoignage : Je m’appelle Farozy j’ai 22ans et c’est à l’âge de 16 ans que j’ai commencé à souffrir de la misophonie.

De : Manon S.
Témoignage : Bonjour. je viens de découvrir ce mot dernièrement et je réalise que je ne suis pas seule ou presque à être misphone, et j’ai 56 ans. Depuis que je suis ados  12 -13 ans… que je me souviens et peut-être avant que j’ai une intolérance aux bruits, ma sœur ou amis mâchaient du chewing-gum et ça devenait insupportable… Je devenais agressive… et à ma soeur je lui enlevais dans sa bouche car elle faisait exprès de m’agacer… Vous savez entre soeur… ou les reniflements… ou les ronflements, je deviens malade de rage… et plusieurs autres bruits… Mon grand-père était bronchite asthmatique et faisait du bruit comme ronfler et expertorier en même temps et je m’en souviens car nous demeurions avec eux un certain temps… Alors présentement je vis seule et je n’entends pas trop de bruits heureusement… mais quand je suis avec des personnes qui font du bruits ça m’irrite et je ne peux pas demander aux étrangers d’arrêter de faire tel bruits forts comme des talons de souliers sur le sol. Mais j’aurais le gout de lui crier après. Je connais une ou deux personnes qui avaient ce problème mais sans graviter… Je cherche des façons de gérer car je me suis torturé l’esprit et une amie ne comprenait vraiment pas ce que j’avais et elle me disait de l’endurer en dedans de moi je voulais l’étriper et je lui disais quelle mâchait comme une vache dans le champs. Elle ne respectait pas mon malaise et une autre amie me disait de lui demander si elle oubliait de jeter sa gomme…

De : Fiona E.
Témoignage : J’ai 19 ans et à l’âge de 11 ans j’ai déménagé dans un appartement beaucoup plus petit que mon ancien logement pour des soucis de familles… Je dormais dans la même pièce que ma mère, ma petite soeur et mon petit frère. Cela a été le début de mon cauchemar !! J’étais encore au lycée, je ne dormais plus du tout, j’avais les écouteurs et la musique à fond dans mes oreilles toute la nuit et toutes les nuits ! Je dormais la journée quand tout le monde sortait et j’ai eu des pb musculaires à cause de la fatigue… J’en pouvais plus !!!!!! J’ai mis des barrières entre moi et ma propre famille, je me croyais vraiment folle et eux aussi le pensaient… Je détestais le fait de les entendre mâcher, ronfler, même le bruit de leurs respirations m’était insupportable. J’ai appris que j’étais misophone il y a déjà 1 an mais je n’ai jamais osé le dire à ma famille… Du coup, ils pensent que je suis quelqu’un d’insupportable, que je fais ça pour les faire chier, que je faisais ça exprès etc… Et ça me fais bien peur pour mon avenir, me dire que j’aurais un homme qui dormirait à côté de moi… Et j’aurais des enfants qui vont respirer fort vu qu’un bébé respire de la bouche. Depuis quelques mois, je n’ai plus d’écouteurs et durant mes trajets dans les transports en commun parfois ça devient pénible… Les gens qui mâchent des chewing-gums etc… Je dors avec les bouchons auditifs mais c’est dérangeant !!! Je souffre sérieusement…

De : Hortense C.
Témoignage : Bonjour, j’ai découvert assez tôt mon problème lié aux bruits de bouche. Cela a commencé dans l’enfance, je dirais que je m’en suis réellement rendu compte vers l’âge de 10 ans. J’ai l’image nette d’avoir été très irritée et dégoûtée par le bruit pourtant peu sonore que faisait mon frère un jour en mettant le bout de ses doigts dans sa bouche. Je me souviens également nettement du dégoût intense lorsque que j’entendais mes parents manger idem pour ma grande soeur qui semblait manger en ayant toujours le nez bouché.  Si on me fait écouter aujourd’hui une bande sonore de mon entourage, je pourrais dire précisément sans erreur qui est en train de manger tant chaque personne a une mastication caractéristique. Et il y a ce soucis que j’ai le reste du temps avec la déglutition…

De : Myra
Témoignage : J’ai découvert que j’étais misophone vers 15 ans. Je n’arrivais pas à supporter les toux de ma mère. Cela a empiré par la suite, à ses sons s’est rajouté celui de mon père lorsqu’il mange et lorsqu’il respire fort. Bientôt je n’arrivais plus à me mettre à table avec toute la famille et bientôt je n’arrivais plus à rester dans la même chambre que mon père. J’ai décidé de leur en parler mais on ne m’a pas pris au sérieux. Pire, ma mère m’a traitée de grotesque et autres. Je pleurais, me griffais, avais des envies de tout casser. A un moment j’ai cru devenir folle. Ne pas passer du temps avec mes parents à cause de cela m’a literallement détruite. C’est aussi déconcertant que les gens puissent émettre les mêmes sons mais cela ne me dérange point… J’ai peiné à trouver des astuces mais en vain.

De : Zalfata H.
Témoignage : Avoir une telle maladie et pas mettre de nom là dessus… Aujourd’hui je peux mettre un nom à cette maladie qui me pourri. Il a fallu Facebook pour me rendre compte que je suis pas folle, aucun médecin ou psy a pu me renseigner sur mon mal… 32 ans depuis la primaire non je le souhaite même pas à mon pire ennemi. Obligé de mettre des écouteurs dans les transports en commun travaillant dans un fastfood j’ai horreur de nettoyer la salle par peur d’entendre les clients faire du bruit, tout notre vie tourne autour de cette phobie sociale. En lisant mes recherches sur internet j’ai compris qu’il n’y a aucun remède et ça fait encore plus mal de savoir qu on restera à vie ainsi…

De : Mary L.
Témoignage : J’ai eu une éducation dite stricte, même si moi je la trouve correcte. Pas le droit de parler ou de chanter à table. Se ternir correctement, mâcher la bouche fermée…
Enfant, je réprimandais mes copains à la cantine. Arrivée à l’adolescence, il y a certains aliments que j’évitais de manger, par peur de gêner les autres, puisqu’ils m’étaient pénibles. Puis j’ai compris qu’il n’y avait que moi qui les entendais et/ou y donnais de l’importance. Et là, j’ai commencé à entendre résonner dans ma tête les bruits de langues. J’ai appris à manger en faisant le moins de bruit possible. On avait un chien à l’époque… quand il se lavait je l’appelait, il arrêtait. Et quand il ne réagissait pas, j’étais obligée de le virer de la pièce, car trop écoeurée. J’ai commencé à m’inquiéter de l’importance de ma gène en 2007, j’avais 19 ans. Avant ça, je gérais facilement mes nerfs, il me suffisait de penser à autre chose. Mais depuis que je me suis mise en ménage avec l’homme qui est devenu mon mari, ça devient l’enfer. Il a dû apprendre à mâcher la bouche fermée, arrêter le chewing gum et perdre l’habitude de racler ses dents sur sa fourchette. Depuis la naissance de notre premier enfant, je ne peux plus passer un repas sans allumer la radio ou la TV, histoire de ne plus entendre cette cacophonie écoeurante. Je ne supporte pas les bruits de langue en général. (Langue qui cure les dents, ados qui s’embrassent, chien/chat qui se lave, la langue qui se décolle du palais quand on ouvre la bouche pour manger). Je ne supporte pas non plus les répétitions. Je deviens folle quand mon mari explique quelque chose… il répète « car » (alors que « parce que » ou « puisque » sont tout aussi utiles). Mon fils de 5 ans commence presque toutes ses phrases par « et bien en fait… » ça m’arrive de leur crier dessus pour ça… au calme j’ai conscience du ridicule de cette réaction, mais sur le moment c’est vital. Je m’énerve avec les tics de mon mari : frotter ses orteils entre eux, entrechoquer ses ongles de doigts, couiner avec sa gorge quand il mange (comme s’il manquait d’air). Mais pas seulement : les personnes essoufflées épuisent ma patience aussi, les gargarismes, la mastication, le son de la démangeaison… et plein encore ! J’ai réussi à mettre un mot sur cette maladie aujourd’hui même, en regardant un reportage sur #France5tv – J’ai 28 ans.

De : Ran E.
Témoignage : J’ai 16 ans et je souffre de misophonie… Je crois que c’est dû au fait que je prenais tous les jours le ptit dej avec mon frère. Il mangeait des biscuits imbibés de thé et le bruit… Tu vois le bruit que les gens font quand ils mangent une banane la bouche ouverte ? La même. La misophonie s’est clairement déclarée à mes 15 ans. les bruits de bouche, mastication la bouche ouverte, les ptits bruits quand on ouvre la bouche, les sons immondes que certains font après avoir baillé, les bruits de reniflements mouillés la bouche ouverte dégueu… C’est un enfer. Quand y a des gens qui ruminent à côté de moi en transport publics… je serre les poings, en fait mon cerveau disjoncte. A cause de ça, je m’embrouille avec ma famille, c’est tristounet, ils ne me prennent pas au sérieux…

De : Annie G.
Témoignage : C’est venu brutalement en rentrant de classe de neige. J’étais en classe de cm1. De ce jour là, je n’ai plus supporté les bruits que faisait ma famille en mangeant. Mâcher la bouche ouverte, les slurps en avalant la soupe et autres aliments en sauce. L’ enfer. Je me bouchait les oreilles pour essayer de ne pas entendre. Vive la télé à table. Évidement, je ne mangeais pas et on m’a déclarée anorexique. Erreur. A la cantine de l’ école, pas de problème. Les croquements dans les pommes, l’utilisation du casse-noix, coupe-ongles me sont aussi insupportables. Les reniflements me hérissent. Les rares fois où j’ai osé en parler, évidemment, cela n’a pas été compris. J’ai 48 ans aujourd’hui, je viens seulement de découvrir que je suis normale mais c’est une maladie. « Soulagement » provisoire car c’est pire qu’avant. Mon conjoint me comprend enfin mais reste bruyant. La nuit aussi maintenant est devenue difficile. Il ronfle quelques fois. Mais il respire fort et a des bruits de clapet. Pas très forts mais insupportable. J’en ai marre! Il y a des fois où je voudrais être sourde. Je n’arrive pas à m’habituer aux bouchons d’oreilles. La nuit des fois, je me fais mal aux oreilles à mettre un doigt dans chaque. C’est pas grave comme maladie, mais çà gâche quand même de sacrés moments.

De : Emma P.
Témoignage : J’ai découvert la misophonie l’année dernière alors que j’avais 23 ans. J’étais tombée par hasard sur un article qui en parlait et je me suis dit que c’était exactement ça, je comprenais enfin. Je me suis longtemps dit que j’étais juste quelqu’un d’intransigeant envers les autres. Le fait de savoir que je n’étais pas la seule, que d’autres personnes ne supportaient pas tous ces bruits bien particuliers et que les réactions disproportionnées faisaient partie du processus, à partir de ce moment j’ai pu commencer à « apprivoiser » ce problème et à prendre du recul. J’ai aussi pu expliquer à mes proches que ce n’était pas un problème de caractère mais bien quelque chose que je ne pouvais tout simplement pas contrôler, que ce n’était pas contre eux.

De : Elea A.
Témoignage : J’ai 16 ans et je viens juste d’apprendre que je suis misophone. Je l’ai su car je ne supportais pas lorsque ma mère chantait. Ça me mettais et me met toujours hors de moi. J’ai envie de tout casser et ça m’énerve. Je ne supporte pas les bruits de mastication, les dents qui grincent et quand mon frère mâchonnait dans son sommeil. Et après tous les bruits répétitifs et forts même si c’est anodin.

De : Madeleine H.
Témoignage : Mon père étant, je pense, sujet à la misophonie, il nous a toujours demandé de faire très attention aux bruits de mastication. Vers 14 ans, quand j’ai commencé à devenir intolérante moi aussi je croyais que ce n’était que le fruit de cette éducation paternelle. Je suis vite devenue de moins en moins tolérante (bien plus que ne l’a jamais été mon père) et à aujourd’hui 18 ans il me semble que le phénomène continue à s’amplifier.

De : Patricia G.
Témoignage : A l’âge de 7, 8 ans je ne supportais déjà pas les bruits « de bouche »  j’avais un grand oncle dont le dentier claquait à chaque mastications. Solution, au moment du passage à table je mettais du coton dans mes oreilles. Autant que je me souvienne les bruits « de bouche » m’ont toujours dérangés.

De : Bruno H.
Témoignage : Je suis hyper misophone depuis mon plus jeune âge et je suis gêné de voir que d’autres partagent ces symptômes. Découvrir par l’article de Libé que je ne suis pas le seul à l’être me dérange un peu plus. Rien que d’y penser ça me met mal à l’aise. Ça m’a fait énormément souffrir pendant toute ma vie. Ça se tasse enfin un peu à la cinquantaine mais dès que je suis un peu fatigué je suis à nouveau hyper sensible. Je ne sais pas trop quoi faire avec ça. J’aimerais beaucoup vous rencontrer.

De : Amandine L.
Témoignage : Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais supporté les reniflements, mais j’ai du attendre mes 15-16 ans pour vraiment comprendre ce qui m’arrivait et mes 18 ans pour réussir à l’expliquer à ma famille qui me voyait faire des crises et claquer les portes sans arrêts, en fait j’étais punie à chaque crise d’angoisse… Mais j’ai l’impression qu’à partir du moment où le problème était identifié, il s’est étendu et de plus en plus de bruits sont devenus « problématiques ».  J’ai commencé une thérapie cognitivo-comportementale qui m’a bien aidé, surtout à ne plus anticiper les situations à risques. avant j’angoissais pendant 1h avant chaque repas, tous les matins avant les cours… Maintenant « si ça arrive, ça arrive » mais je pense qu’on ne guérit jamais vraiment…

De : Julie G.
Témoignage : Bonjour, j’ai appris ce qu’est la misophonie il y a 1 an et j’ai 28 ans aujourd’hui. Un ami qui a vécu avec moi m’a envoyé un lien internet sans trop pensé que c’était la vérité et j’ai commencé des recherches. Je me suis tout de suite reconnue et me suis sentie extrêmement soulager de savoir que je n’étais pas la seule sur terre à vivre avec cela. Ma famille a toujours pensé que c’était une histoire de toc que c’était psychologique.

De : Marine C.
Témoignage : Les petits bruits m’ont toujours dérangé et ce depuis toute petite. Je partageais ma chambre avec ma sœur et je la réveillais dès que j’entendais sa respiration, je me focalisais dessus et ça me rendait complètement colérique (ce qui donnait du fil à retordre à mes parents…). A table aussi, ça n’était pas évident. Et ce n’est qu’aujourd’hui que je mets un mot sur ce qui m’a toujours très énervée.

De : Cécile B.
Témoignage : Vers 7 ans. Je ne supportais pas les bruits que mon petit frère faisait en jouant.

De : Claire L.
Témoignage : Bonjour, je plains les personnes qui témoignent ici, ça ne doit pas être facile de vivre à côté d’eux. Car ils n’aiment pas les bruits de l’humain même les plus basiques (Mastication, respiration). Moi les bruits qui me dérangent sont : la sonnerie de mon portable, les reniflements et les sonnettes de porte d’entrée. J’adore entendre le bruit de moteur d’une moto lointain dans la nuit. Bonne journée à tous 🙂

De : Romain M.
Témoignage : Vers l’adolescence, de mémoire les premiers signaux d’alerte, les repas ainsi qu’en cours de classe (toux, reniflements…)

De : Vincent G.
Témoignage : Vers 8 ans. Mastication, bruit des couverts, racler un yaourts papier de bonbon, lécher une glace avec la langue, clavier d’ordi, souris d’ordi, pas de chaussure qui frotte le sol, scooter, page des feuilles d’un livre qui se tourne, trousseau de clefs, tapotement des ongles, claquement de doigts. Je fuis ou boule quies pour manger en famille. Je vais être amener à manger dans le cadre d’un nouveau boulot avec des jeunes handicapés qui mangent avec la bouche ouverte, je ne sais pas comment je vais surmonter cela.

De : Aurore D.
Témoignage : Bonjour, à 12 ans, j’ai mis un nom sur ce qui me tracassait et ça fait maintenant 2 ans que je cherche un moyen de vaincre ça mais malheureusement je ne trouve pas. Je ne supporte pas les mastiquements en tout genre et le bruit des touches de console. Si jamais quelqu’un sait comment m’aider, je veux bien parce qu’à ce jour, la seule solution que j’ai trouvé est de fuir et je me sens terriblement mal… Merci

De : Blandine P.
Témoignage : J’ai 17 ans et je sais que je suis misophonie depuis mes 11 ans, je ne supporte pas quand une personne se ronge les oncles ça me donne envie de lui casser la main, quand il mange bruyamment de lui casser la mâchoire, quand il siffle de le faire, etc… le problème est que ma famille ne pense pas que ça existe. J’en souffre beaucoup, parfois mes propres bruits, je ne les supporte pas… aujourd’hui j’arrive de moins en moins à me contrôler. Le soir je me mets à pleurer et j’en peux plus… je crois que j’ai besoin d’aide.

De : Noura L.
Témoignage : J’ai 14ans et je viens d’apprendre que j’étais misophone grâce à « le saviez-vous » sur Facebook. Je ne peux pas supporter une personne qui mache un chewing-gum la bouche ouverte, quelqu’un qui repire fort, quelqu’un qui fredonne sur de mauvais accords et je ne peux pas supporter certains contacts entre les matières et jusqu’à aujourd’hui je croyais juste être chiante.

De : Abdelwahheb B.
Témoignage : A 74 ans et du jour au lendemain je suis devenu misophone. Ca fait mal on devient nerveux. Je mets des boules dans les oreilles en plus du coton. Cela ne suffit pas je vais passer au casque j’espère que cela m aidera. L’orl m’a dit qu’il n’y a rien à faire. Je ne l’ai pas cru mais 1 autre orl me l’a confirmé. C’est affreux je vous le souhaite pas. J’ai ressenti cela 3 ans après qu’on m’ai découvert l’Alzheimer. Ensuite l’arthrose et la sténose cervicale. Y-a-t-il 1 lien et lequel ? Actuellement j ai 1 vertige permanent. Et tout cela m’empêche de travailler et de vivre normalement. C est grave ! Mais je me fais 1 raison. De toute façon on va mourir. Je prie, que cela arrive sans trop de douleurs. Que pensez-vous de mes maladies ? Moi je dis qu’il y a plus grave. Alors merci mon dieu. Merci aussi à vous de me permettre de m’exprimer.

De : Sylvie S.
Témoignage : Cela date de mon adolescence, vers l’âge de 13/14 ans, je me suis mise à ne plus supporter les bruits de bouche de mon papa lorsqu’il parlait. Cela déclenche en moi un agacement extrême, voire une rage incontrôlable et même panique si je ne peux m’éloigner de la personne. Je crains aussi les reniflements, les bruits en buvant, le café qu’on aspire, mais surtout les bruits de bouche. Je me bouche les oreilles, avec l’appréhension que l’on remarque ma bizarrerie, ou je pars à la cuisine sous un quelconque prétexte, en espérant me calmer un peu. Ce qui me soulage : manger au restaurant avec musique et bruits de fond qui me permettent de me détendre. Les témoignages m’ont fait du bien, je n’ai appris qu’hier que c’était une maladie qui portait un nom. Je veux surtout insister sur le fait que c’est intolérable et génère une terrible souffrance, car en ce qui me concerne, cela m’empêche de communiquer normalement avec mon Papa, et maintenant avec mon mari, ce qui est la pire chose qui puisse m’arriver car non seulement je souffre, mais je fais souffrir par mon attitude que personne ne comprend. Je témoigne pour appeler au secours au nom de tous ceux qui subissent cette épreuve.

De : Rachel B.
Témoignage : Je ne suis pas misophone. Certains bruits m’énervent certes. Vider les dents clarifiées, traîner les pieds, renifler plutôt que se moucher etc… sont un manque évident de savoir vivre…

De : Noémie B.
Témoignage : J’ai 17 ans. Je me suis rendue compte que j’étais misophone il y a environ un an. Mon dieu, quel bonheur de voir que je n’étais pas seule à péter un plomb à table, à enlever toutes les piles des horloges pour ne plus entendre les tic tac (même chez les autres). J’ai découvert que j’étais misophone en tapant sur google mes symptômes. Et la j’ai eu l’illumination, enfin, c’était surtout pouvoir mettre un nom sur ce qui me pourrissait la vie depuis mes 12/13 ans.

De : Cassandre B.
Témoignage : J’ai toujours été très sensible au bruit de mastications et de respiration, aussi loin de que je me souvienne en tout cas ! J’ai appris que c’était de la Misophonie sur internet il y a peu (1 ou 2 ans). J’ai un cousin qui mange de manière extrêmement bruyante, je pense que ça doit venir de la. Je pensais quand j’étais plus jeune que c’était juste une petit obsession , mais plus je grandis plus ces bruits m’insupporte…

De : Anne-Gaëlle
Témoignage : J’ai l’impression que ça a commencé à mes 7 ans, c’est loin tout ça… Mais je sais que je supportais déjà plus les voix trop aïgue de ma mère, j’en pouvais plus ! Puis je supportais plus le petit bruit lorsqu’on joue dans ses dents etc… Mais ce qui m’a alerté et que là je me suis dis « qu’est-ce qui m’arrive » c’était lorsque je parlais à ma mère et d’un coup j’ai remarqué qu’à chaque fin de ses phrases elle faisait un petit bruit avec sa langue et depuis ce jour j’arrivais plus à regarder sa bouche pendant un mois, deux mois, etc puis je l’évitais !! Je devais avoir 18 ans, aujourd’hui j’en ai 22 et rien ne s’est amélioré, tout s’est empiré et avec tout le monde. Il y a un an j’ai tapé « je ne supporte plus les bruits de bouche… » et j’ai enfin trouvé LA MISOPHONIE quelle délivrance !!! Je tapais ce genre de titre dans ma barre de recherche mais il n’y avait pas autant de forum que maintenant ! Bon courage à tous

De : Adel B.
Témoignage : Bonjour, j’ai 24 ans, tout à commencer à l’âge de 9 ans ou je ne supportais plus les gens qui mangent la bouche ouverte ou fermée en faisant des sons ou bien entendre mastiquer, le bruit des chewing-gums, claquer des dents ou bien les gens qui mangent des chips… la liste est encore longue. Quand j’entends ces bruits ça me met hors de moi, quand c’est mon frère ou ma soeur ou mes parents, je leur dis d’un ton sec de manger doucement ou bien de faire moins de bruit, mais le fait que mon père refusait et ma soeur le faisait exprés, j’ai passé toute ma jeunesse en torture à table, mais quand c’est des invites je peux rien faire alors ce que je fais, je mange vite et je quitte la table en trouvant un prétexte (toilette…) mais comme je sens comme une grosse angoisse qui monte en moi. J’esperais qu’avec l’âge cela s’arrangerait mais j’en doute car plus les années passent et plus ces petits bruits m’insuportent. A l’âge de 14 ans, les choses sont devenues graves : j’ai commencé à réfléchir à comment mettre un terme à tout ça en mettant un terme à ma vie mais heureusement au dernier moment j’ai décidé de ne pas le faire vue que je suis croyant et que je croyais qu’en le faisant j’irai en enfer. La misophonie a un seul coté positif sur moi : la motivation à avoir des bonnes notes et de réussir mes études, pourquoi à votre avis ? tout simplement pour quitter le foyer familial et pour m’isoler le maximum possible des sons. A l’âge de 18 ans j’ai eu mon BAC avec une mention très bien, j’ai intégré l’une des meilleures écoles et prépa mais la misophonie c’est agravée, je suis devenue insociable à table ! Je ne peux plus être à table avec d’autre personne ! Sois je mets des écouteurs qui sont tout le temps sur moi sinon pas moyen de manger je quitte la table ! c’est l’enfer… Mais quand je me rends compte que plusieurs personnes en souffrent, ça me rassure. Ce ne sont pas les autres qui sont mal élevés, mais c est moi qui ait un problème. Voilà pour ma petite histoire.

De : Adèle R.
Témoignage : J’ai été touchée de lire les témoignages et notamment celui de Julie Vk qui présente une histoire exactement semblable à la mienne ! Petite ma mère travaillait beaucoup, mes parents divorcés, j’ai grandie avec des nounous, mais je menais une petite vie tranquille dans mon village. Mon demi-frère est né, que j’ai adoré dans un premier temps, puis il a fallu déménager pour rejoindre SON papa. C’est à cette époque qu’est née ma misophonie, j’avais 8 ans ! Le bruit de la tétine la nuit dans notre chambre commune, le bruit de la mastication à table, le bruit du chewing-gum… Aujourd’hui j’ai 24 ans et cette « colère du bruit » n’est toujours pas passée. Je connais le stress énorme lorsque j’oublie mes boules kies ! Je fais de mon mieux pour y faire abstraction, mais c’est toujours une source de grande nervosité, alors dans tous les autres aspects je ma vie je suis très cool… Difficile à gérer.

De : Florine B.
Témoignage : J’ai découvert la misophonie et que j’en suis potentiellement atteinte depuis l’âge de 15 ans (j’en ai 18), je ne supporte pas les bruits que ce soit ma famille ou même des personnes inconnues si elles font du bruit comme taper un stylo sur la table, le rongement des ongles, quelqu’un qui mâche ou qui ronfle, les bruits que je moi-même je ne supporte pas, même un chat qui se lèche c’est insupportable. Je prends sur moi et je vis avec 😕  voilà

De : Andrée O.
Témoignage : Les bruits m’AGACENT et souvent je dois mettre des bouchons dans mes oreilles. Les bruits : les trains, les autos le long d’une autoroute ou près d’une chemin bien utilisé par les conducteurs. Le bruit des voisins, les claquages de portes. Beaucoup moins de tolérance. J’ai 70 ans et je fais une dépression nerveuse. Les actions des personnes qui font ces bruits, je leur demande doucement de faire attention. J’habite dans un gros bloc d’appartements et il y a aussi beaucoup de ‘commérages’ et ‘pépérages’. Depuis que j’ai cessé de fumer, j’ai toujours besoin d’avoir de la gomme et autre chose. Besoin dont je ne suis pas fière. Je suis sexologue et bien d’autres formations universitaires. Ma santé mentale dans le moment est fragile. La santé physique, fibromyalgie, estomac, (médication à vie), et bien de petits bobos. Je n’aime pas vieillir et je souffre de trop de solitude. Comment résoudre mon problème d’avoir toujours le besoin d’avoir quelque chose dans la bouche ? Ce n’est pas élégant et c’est une dépendance dont je n’arrive pas à m’en passé. Quel est le moyen proposé afin d’arrêter cette habitude agaçante.

De : Nolwenn
Témoignage : J’ai 21 ans et je viens seulement de mettre un nom à « mon problème » aujourd’hui, bien que cela me ronge depuis mon enfance. De mes lointains souvenirs, l’élément déclencheur a été d’entendre mon petit frère se ronger les ongles. Mais en grandissant, ma liste de bruits dérangeants s’est agrandie : répétitions d’éternuements, craquements des os, masticage de nourriture, bruits de bouche, claquement/grincement de dents, reniflements, raclement de gorges, et j’en passe… même le geste des personnes qui se rongent les ongles m’insupporte. Le problème est ma réaction face à cela. Maintenant que je suis conscience que c’est une phobie/maladie, je ne sais comment le définir, je suis rassurée par rapport à mes réactions qui me semblaient démesurées. Quand j’entends ce genre de sons, je suis complètement tendue, stressée, angoissée, et finalement je commence à être ultra énervée, mais je garde ça en moi, vu que j’ai toujours considéré que le problème venait de moi et non des autres, que je ne supportais rien. Donc soit je me bouche les oreilles, soit je dis gentiment une réflexion à la personne concernée, soit je fuis le son, sinon j’explose. Franchement, il y a des moments où la colère est tellement forte que je pourrais craquer. Ca pose problème au quotidien, surtout vis à vis de mes proches, qui ne connaissent pas ce syndrome et pensent donc inévitablement que je suis une râleuse qui ne supporte rien haha.

De : Cédric
Témoignage : Hé bien, si on m’avait dit un jour que je pourrais mettre des mots sur mes ressentis… Depuis mon plus jeune âge je me souviens avoir été agacé par des bruits divers et variés, je vais passer en Janvier à 32 ans et je découvre aujourd’hui de quoi il s’agit. Pour vous dire à quel point je suis conscient de ce que certains bruits provoquent chez moi depuis limite toujours, mon premier souvenir d’agacement par un bruit remonte à ma toute jeune enfance je pense que je devait avoir 5 ou 6 ans pas plus, mon père s’est mis à manger une pomme bouche grande ouverte et je me souviens l’avoir fusillé du regard avant de me précipiter dans ma chambre en prenant soin de fermer la porte. Impossible pour moi d’envisager de rester dans la même pièce que lui, le sentiment d’oppression que j’ai ressentit à ce moment m’a marqué à vie. Je ne supporte pas les bruits de déglutition, les bruits de masticage, au passage la chose qui me fait sortir de moi c’est quand une personne mastique bouche ouverte et respire fort par le nez en même temps. La seule solution pour moi la c’est de quitter immédiatement la pièce. Je ne supporte pas les ronronnements de chat, ni même les bruits du clavier d’ordinateur d’une personne proche de moi et encore moins le bruit d’une horloge, juste le fait de l’écrire m’envoie des coups d’adrénaline. Il faut que vous sachiez que je me suis servi de cette « maladie » pour forger ma conscience et mon caractère. Le fait d’être constamment en contrôle de soi-même développe bien des capacités. Je ne suis pas médecin ni psy, juste quelqu’un qui vit avec cette dite Misophonie et qui en a tiré des enseignements. Je vous dis cela car oui c’est une torture constante mais si on arrive à contrôler ses émotions, on ressent un sentiment de conscience extrême. Je m’en veux souvent d’être agressif verbalement avec les gens qui m’entourent quand un bruit m’énerve, et c’est la raison pour laquelle j’ai toujours cherché à maîtriser ses colères. De ce fait, j’ai pu apprendre quelques techniques pour vite apaiser ces énervements sans dire que je les fait disparaître car ça honnêtement pour moi c’est pas possible. Ma première technique consiste à me dire et me convaincre que quand je mange je fais du bruit aussi (c’est pas une solution miracle), la deuxième un peu plus efficace consiste à fermer les yeux penser à quelque chose que vous aimez vraiment et dans votre tête associer le bruit qui vous énerve à la chose que vous aimez. Attention pour celle-ci, il faut vraiment que vous laissiez la chose que vous aimez dominer le bruit pour ne pas que le bruit vous fasse finalement détester ce que vous aimiez tant. La troisième, le sport, faire des pompes quand un son énerve ça défoule mais bon pas très pratique dans certains cas. Il y a bien sur la fuite qui est efficace mais pas très bon pour le moral et enfin j’en arrive à une vraie solution pour vous calmez, je sais que certains vont être retissants mais la MÉDITATION PROFONDE est ce qu’il y a de plus radical pour surmonter les pétages de plombs. Je me suis mis à la méditation depuis environ 1 an et là, surprise, je me rends compte que je peux entendre et même écouter certain son qui jusqu’à aujourd’hui me rendait fou de rage. Quand un son m’énerve je mets en application la technique du compte à rebours et hop l’adrénaline se barre direct. Je vous explique, par contre cette technique est une technique à coupler avec une méditation profonde avec le sourire, hé oui qui médite sans sourire ne fait que somnoler, retenez bien ceci c’est la clé de la réussite de votre méditation. Procurez vous de la musique à fréquences du corps, cela améliore énormément l’impact de la méditation. Vous en trouverez sur les célèbres sites de musiques (y.. t…) par exemple. J’ai plaisir à partager cette vraie solution car je suis vraiment dans l’extrême de cette « maladie » et le fait d’apprendre que je ne suis pas un cas isolé me donne envie d’aider les gens qui en souffre aussi. J’espère vraiment que cela pourra vous aider, je vous souhaite bon courage pour la suite. Je suis et reste disponible pour toutes questions ou tout autre besoin. CS

De : Eva S.
Témoignage : Découvert en début d’adolescence pour la mastication, à 13-14 ans cela m’insupportait d’être à côté de mes grands parents qui étaient en train de manger. Ce soir par exemple j’avais envie de crier sur ma mère en pleine soirée de Réveillon en l’entendant mastiquer un gâteau mou. Je monte en colère, au début c’est un petit dégoût, après ça m’insupporte et je dois m’éloigner sinon la colère me donne envie de faire une remarque du sorte « arrête de manger tu en as eu assez » pour pas avouer que le bruit me gène, j’ai honte. Ce dégoût qui devient gène et colère voir envie d’agressivité que je vis sans externaliser est déclenché quand une personne mange quelque chose de mou (même avec mastication bouche bien fermée!), dans un environnement calme, et moi-même  je ne suis pas en  train de manger. Sinon les gens qui mastiquent bouche ouverte, je trouve ça dégoûtant aussi pour le bruit, j évite de regarder. Quelqu’un qui mâche un chewing-gum à mes côtés en mastiquant comme une vache, me donne envie de donner une baffe ! J’ai 28 ans aujourd’hui et le seul moyen par lequel je gère c’est de m’éloigner, sortir un peu, mettre ou faire du bruit. Pour les bruits d’ongles, quelqu’un qui lime ses ongles, me fait sortir de la pièce aussi. Je n’ai jamais supporté le bruit de la craie sur une ardoise ou pire d’ongle qui par hasard touche l’ardoise, sans pouvoir identifier un début, ça a toujours était le cas depuis le début de l’école. Ici pas de dégoût mais des frissons physiques et je hisse mes épaules pour supporter, comme si on chatouille mon cerveau et ça devient désagréable. Pour les ongles, j’ose dire aux personnes l’effet que ça me fait, car pas de dégoût d’eux et ça explique que je m’éloigne un peu.
Le soir ou des jours avec manque de sommeil, tous les bruits peuvent devenir énervants voire agressifs : moteur de voiture, personne qui parle trop fort, bruit de bouche d’aération dans la salle de bain par exemple, voix depuis les voisins, son dans le métro, etc. Seul remède : gérer mon temps de sommeil et la suractivité. Je m endors aussi avec des boules quies. Comme si mon système nerveux était hyper saturé et tendu et j’ai besoin de tout couper. Pour donner quelques informations sur moi, depuis le début d adolescence 10-11 ans j’étais hypersensible (émotions surtout mais également corporel), tout était blanc ou noir. A 14 ans j’étais anorexique, à 16 boulimique. Je n’aime pas les foules, ou quand il y a trop d’agitation,  je m’énerve samedi quand il y a beaucoup de gens en ville par exemple, je me sens vidée très rapidement, épuisée mentalement, presque agressée par les autres. Mentalement je n’arrêtais jamais non plus. Comme si trop d’information parvenait à mon cerveau. Aujourd’hui j’ai peur de conduire, cela doit rejoindre le dernier point, je prends toute l’information et ça me panique de pas aller à l’essentiel.  Aujourd’hui je gère avec psychothérapie et en me connaissant mieux avec le temps. En acceptant cette hypersensibilité, un côté introvertie et parfois des comportements compulsifs le mieux possible, puis on dépasse des choses avec le temps, en s’exposant à la vie et aux situations, même en les cherchant. Mais en tout cas,  la lime d’ongles, je sors !

De : Noah R.
Témoignage : J’ai 11 ans, depuis longtemps j’ai ce problème du coup, quand on mange je m’isole dans ma chambre. Sachez que la plupart de mes repas, je mange tout seul.

De : François
Témoignage : Pour moi, la misophonie remonte à l’enfance, pas de souvenir précis de quand cela a commencé. Bruits de respiration d’une personne qui dort dans la même pièce insupportables, et à table, les bruits de bouche, dans un silence de mort (ambiance pourrie à la maison) qui donnent envie de tout envoyer en l’air… Evidemment incompréhension de l’entourage, culpabilisation… Pour certains bruits, j’ai appris à relativiser, me disant que c’est normal, que si je suis gêné je n’ai qu’à aller ailleurs… Mais cela devient incontrôlable quand le bruit est là, et impossible d’y échapper sans créer de situation problématique (travail, trajet en voiture etc…). Il y a aussi la nécessité de préserver les relations sociales (le peu qu’il en reste), en intériorisant (sûrement pas bon pour la santé par contre…).

De : Marine D.
Témoignage : Je ne me souviens plus exactement quand, mais il me semble que c’était très tôt, vers 11, 12 ans. Mon frère s’amusait à faire « le bruit que j’aime pas » (comme nous l’avions nommé avec ma sœur) exprès pour me rendre folle (ma sœur aussi ne supportait pas), je me jetais sur lui pour le taper ! Depuis ça a toujours été ainsi, les bruits de bouches me rendaient folles, et tellement d’autres mais je retiens surtout celui-ci. Aujourd’hui j’ai 28 ans et ça me dérange toujours autant. J’ai de plus dans mon entourage des gens très bruyants ce qui est assez difficile, et même de plus en plus difficile j’ai l’impression !

De : John V.
Témoignage : J’ai ce problème depuis l’adolescence et je le croyais d’origine « pavlovien » ie mauvais rapport avec mon père qui mangeait très mal (bcp de bruit) jusque au moment où, j’ai trouvé la « vérité » dans un article. Il n’y a pas de solution et le seul remède la fuite – hélas car la vie en société devient de plus en plus insupportable. A 70 ans je trouve que le problème augmente de plus en plus, et je ne trouve aucune aide médicale. D’autre part même sans bruit, j’ai une peur constante qu’un bruit pourrait survenir à n’importe quel moment et c’est très fatiguant en permanence…

De : Marie-Agnès M.
Témoignage : La première fois, c’était à 7 ou 8 ans, lors d’un séjour chez mes grands-parents. Je m’en rappelle comme si c’était hier. J’étais assise à côté de mon grand-père qui mangeait la bouche ouverte en faisant du bruit, cela me hérissait mais rien à faire pour changer de place… Un jour, j’ai cru que j’allais le frapper, l’assommer à cause de ce bruit et je me suis enfuie et enfermée à clé aux toilettes, le temps de me calmer. Grand branle-bas des grands-parents qui sont venus tambouriner à la porte, me demander ce que j’avais, etc, et moi qui n’osait pas dire la vraie raison… Je ne sais plus ce que j’ai fait les jours suivants, je crois que j’ai demandé à changer de place à table pour être à côté de ma grand-mère. A la même époque, nous allions souvent nous promener en voiture avec mes parents et je ne supportais pas ma mère qui mangeait un chewing-gum contre le mal de voiture. Haine, pulsions meurtrières. Mais je ne pouvais rien dire, c’était ma mère et j’avais 8 ans. Heureusement elle ne gardait pas son chewing-gum très longtemps. Et j’avais trouvé le truc d’en mâchonner un moi-même en faisant plein de bruit, et en espérant qu’elle comprenne. Je ne supporte toujours pas les gens qui font du bruit en mangeant ou en buvant. Heureusement mon entourage en général mange discrètement. Ou alors, je mets la radio. Au restaurant, c’est plus difficile ; il m’est arrivé de faire des réflexions tout haut à la grande honte de mon mari. Mais 60 ans après, c’est toujours un supplice pour moi !

De : Grégory V.
Témoignage : Je souffre de cette pathologie depuis mon adolescence. Aujourd’hui j’ai 47 ans et effectivement l’idée de mettre un nom sur cette « maladie » est un plus pour moi. Le moindre son de mastication, bruit de bouche, m’est insupportable. Au quotidien je vis un « enfer », lors des repas de famille, car je sais que c’est aussi insupportable pour mon entourage. Je me renferme sur moi à table, quand ça me prend j’ai qu’une envie c’est de sortir de table, je ne peux même plus parler, mon entourage pense que je fais la tête d’où des tensions avec mon épouse. Par moment j’arrive à le gérer mais c’est assez rare. La seule solution c’est de parler un maximum à table mais c’est pas évident. Mon épouse n’ose plus manger, grignoter en ma présence, devant la télé par exemple. C’est pas normal de faire vivre ça à la personne que l’on aime. Pareil avec mes enfants ! Heureusement que nous ne passons pas tout notre temps à manger. Il y a même des moments ou des situations où le problème n’apparaît presque pas, par exemple au restaurant (ouf) sauf si c’est un voisin de table ! J’essaye d’y mettre de l’humour… Je sais que c’est normal de faire du bruit quand on mange, plus ou moins et pourtant je n’arrive pas à l’accepter. Je ne déjeune pas en famille le matin, les biscottes c’est impossible LOL. Aujourd’hui j’ai l’impression que manger nous ramène à un instant animal et primaire alors que cela devrait être un moment d’échange et de convivialité. le pire c’est que j’adore la bonne bouffe ! Au bureau c’est pareil, lorsque ma collègue mange à côté de moi je me crispe. Dés fois j’en suis à me demander si je ne devrais pas vivre seul. Voilà je m’arrête car je pourrais écrire des pages, mais il y a des psys pour ça. Que j’ai déjà consulté sans résultats.

De : Sandrine Q.
Témoignage : Tout a commencé vers l’adolescence, je ne supportais pas les bruits de mon frère mangeant ses céréales au petit déjeuné, puis cela s’est étendu à tous les bruits de mastications… Je ne supporte pas les gens qui mangent la bouche ouverte, je ne fais rien mais je bouillonne en moi même, je deviens agressive. Aujourd’hui, je m’éloigne quand je mange, même en famille je laisse toujours un espace par rapport aux autres, je suis adulte et le bruit de mes collègues qui mâchent m’énerve toujours autant… J’ai découvert il y a peu, grâce à internet, que je n’étais pas toute seule, que cela pouvait être considéré comme une maladie…

De : Franck C.
Témoignage : Bonjour, j’ai 49 ans et je viens de découvrir par hasard que mon énervement excessif quand j’entendais certains bruits était en fait une maladie. Cela a commencé vers 11 ou 12 ans. Les bruits que je ne supporte pas sont le raclement de la fourchette sur les dents, les bruits de masticage, les gens que parlent en masticant, les gens qui se mouchent, plus les gens me sont proches, plus ma réaction est exacerbée, j’ai même rompu à cause de cela avec une amie… C’est assez dingue de comprendre une quinzaine d’années plus tard pourquoi. J’évite certaine situation comme d’aller au cinéma voir des super production (pop corn assuré dans tous les coins de salle) je privilégie les films en VO a des heures où il n’y a pas grand monde. Il m’est arrivé de quitter des salles de cinéma car j’avais peur de ne plus pouvoir me contrôler (sueur, tremblements). J’ai développé quelques stratégies comme faire moi même plus de bruit en mangeant en face de quelqu’un, allumer la télé (je sais c’est nul) ou quitter l’environnement hostile. Même si cela ne résout pas le problème c’est un soulagement de mettre un nom sur ces symptômes. Bon courage à tous mais il faut relativiser, on peut vivre avec ça… il y a pire.

De : Victoire L.
Témoignage : Je viens d’apprendre l’existence de la misophonie mais je sais que je l’ai toujours été, j’ai 23 ans. Déjà petite je réveillais mon frère ou mes parents qui ronflaient car ça me mettait (et ça me met toujours) dans des états pas possibles… j’ai horreur des gens qui sifflent, des bruits de mastication bouche ouverte (c’est plus gérable bouche fermée mais ça dépend), des bébés qui pleurent ou encore des gens qui toussent sans interruption (genre le métro pendant les épidémies de rhino-pharyngite). Je tente de m’isoler avec de la musique ou des boules quies mais je commence à avoir mal aux oreilles…

De : Mélanie N.
Témoignage : Je souffre de Misophonie depuis l’âge de 16-17 ans et je ne mets que maintenant un mot sur ce mal-être (j’ai 32 ans). J’ai longtemps cru que j’étais « folle » et de savoir que je ne suis pas là seule dans ce cas, ça me soulage tellement !!!!!! C’est tellement une torture au quotidien…

De : Frank T.
Témoignage : Il y a des bruits que je supporte plus ou moins, mais là où j’ai un gros, TRES GROS problème, c’est avec la respiration nocturne de(s) personne(s) dormant à coté de moi ou tout simplement dans la même chambre. Bien qu’il s’agisse de personnes de ma famille, je crois que je serais capable de tout… Il m’est arrivé d’aller dormir dans la voiture ! C’est pour dire à quel point j’ai cette phobie, et j’en souffre terriblement.

De : Elisabeth G.
Témoignage : Incroyable ! A 63 ans j’apprends ce qui m’a mis dans tous mes états toute ma vie. Et bien oui certains bruits me sont INSUPPORTABLES : les bruits de « machouillage », de papier froissé, les ronflements et les personnes qui parlent forts.

De : Daniela S.
Témoignage : Une amie m’a envoyé hier un article sur la mysophonie. Je découvre à 62 ans que je suis misophone. Ma famille m’a toujours dit que, si tous ces bruits me dérangeaient c’est que j’étais folle, point barre… Je ne pensais pas qu’il y avait autant de gens avec le même « problème ». Je suis très déçue qu’il n’y ait pas grand chose à faire quand on a cette chose là. Je vais néanmoins contacter un médecin de Genève qui apparemment s’intéresse à cette maladie. Je souffre de ce truc depuis si longtemps, je me suis presque totalement isolée du monde à cause de cela. J’ai toujours des bouchons dans mon sac, la fuite est mon meilleur atout dans les pires moments. Je trouve que le mot misophonie=haine des sons n’est pas approprié. Pour moi les sons qui me dérangent sont une torture, je n’ai pas l’impression de ressentir de la haine pour les sons, je me sens plutôt torturée Je vis dans un immeuble. La voisine du dessus fait beaucoup de bruit. Je souhaite déménager et c’est très compliqué. Je dois être sûre que l’endroit est calme donc il faudrait que je puisse y séjourner quelques jours avant d’aménager… Bref avec ce genre de maladie tout est parcours du combattant. Je suis contente d’apprendre que je ne suis pas folle, juste un peu dérangée… Daniela

De : Aude M.
Témoignage : Vers 17 ans, exactement comme Marie P. Je travaillais dans ma chambre et mon père est venu derrière la porte en sifflotant pendant qu’il étendant le linge. Ca a duré, j’ai cru devenir folle. J’en souffre depuis 20 ans.

De : Fabienne G.
Témoignage : Je crois que depuis que j’ai des souvenirs je suis comme ça. En tout cas j’étais encore enfant quand ça a commencé.

De : Nat
Témoignage : Concernant l’âge, je ne sais plus exactement, peut-être vers les 15, 16 ans. C’est mon père qui m’a permis de m’en rendre compte. En effet, il s’est mis à manger la bouche ouverte suite au tabagisme. Depuis, beaucoup de sons m’énervent à un point ! Musique trop forte, gens qui sifflent, chien qui se lèche, mastication (même bouche fermée aujourd’hui), ventilation trop forte etc. Les trucs pour éviter c’est simplement (pour ma part) de dire aux personnes concernées d’arrêter, si je ne peux pas, je m’éloigne l’air de rien pour ne pas trop vexer. Je précise que j’ai une nature très anxieuse, peut-être que c’est l’origine du problème.

De : Alexandre B.
Témoignage : C’est à partir de mes 14 ans,  j’ai cette incapacité à supporter les bruits de mastication, claquement de bouche, il est impossible de manger  en famille, ou avec les amis dans un restaurant. Ma réaction vis à vis des personnes qui génèrent ces bruits est direct, je quitte la table, ou je mange seul si ça m’a pas cassé l’appétit, ces bruits me donnent une rage de colère, une haine, une torture…

De : Richard S.
Témoignage : Je suis un homme de 32 ans, je viens de mettre un mot sur cette souffrance que je rencontre depuis mes 8 ans. Suite à la lecture d’un article qui parlait du sujet… ça a commencé par les piafs de mon frère ou de ma grand mère quand ils mangeaient. A table, je me bouchais les oreilles quand j’entendais ces bruits atroces, et tout le monde me demandait pourquoi je faisait ça. Je ne supporte pas les sluuuurp, les déglutitions, les ronflements, les sifflements, quand j’entends ma voisine du dessus marcher avec ses talons, le bruit du clavier mais tout dépend : si la personne tape fort ou si le rythme est bien spécifique alors la haine que je ressens grandit (ce n’est pas facile en open space). Plus je connais la personne et plus ma souffrance est grande. Mais si je ne connais pas la personne alors tout va bien. J’ai remarqué aussi que la fatigue accentuait le phénomène.

De : C.
Témoignage : Bonjour, j‘ai été très surprise de découvrir que ce que je peux vivre parfois à un nom. Je ne saurais pas dire depuis quand, depuis toujours je crois. Aussi loin que je me souvienne je devais avoir 5-6 ans et je ne supportais pas la grande horloge à balancier de mes grands-parents qui faisait un bruit sourd et répétitif. Le soir si la maison n’était pas animée je devais me mettre la tête sous les oreillers pour atténuer le bruit et pour pouvoir m’endormir. Les sifflements de mon père, le jeux des ongles de ma mère sur la table, les cliquetis de stylo des camarades en classe m’énervaient tellement ! Mais honnêtement je pensais que c’était pareil pour tout le monde. C’est plus tard en grandissant et en discutant que j’ai compris que non, que les autres se fichent de ces bruits là. Plus de 20 ans plus tard, certains bruits me mettent dans un état de nerf, de colère qui m’insupporte dans ces moments là. Je prends beaucoup les transports et c’est le lieu qui me le fait le plus, je pense que c’est lié à la fatigue, au stress et à la surpopulation ! Il faut dire que personne ne fait d’efforts pour me faciliter la tâche ! Ahah ! Bruits de stylo, de pieds qui tapotent par terre et qui résonnent sur le sol ou dans le siège, basse de la musique en fond sonore, lime à ongle, sifflements, chuchotements et le must une espèce de bip fort du train. Ma parade, mon ipod, fidèle allier ! J’adore écouter de la musique ça tombe bien ! La dernière fois je n’avais plus de batterie le voyage a été insupportable, un monsieur tapait du pied encore et encore… J’étais en colère ! vraiment ! Je voulais que le bruit s’arrête…  je pourrais frapper la personne dans ces cas là ! mais évidemment je ne le fais pas ! Je trouve des astuces… et je me calme. A la maison avec mon compagnon on en rigole. Il râle un peu parce qu’il se sent un peu frustré mais il comprend et il arrête ! Il a bien vu que ce n’était pas personnel je le fais avec tout le monde ! D’ailleurs avec mon entourage je ne laisse jamais la colère monter dans ces cas là, je leur dis dès que sens que ça arrive, dès que je me focalise sur un bruit. Ils arrêtent de suite et on se prend pas la tête ! Bref, je suis misophone. (Ah ! le correcteur orthographique ne connait pas ce terme… 😉 )

De : Josette G.
Témoignage : C’est vraiment par hasard que je viens d’apprendre que je suis misophone, cela fait deux jours que ce mot lu dans un magazine m’a interpellé. J’ai 70 ans je n’avais jamais entendu parler de cette maladie, toutes ces années à souffrir sans en connaitre les raisons. Après avoir lu tous ces témoignages, je me suis reconnue, cela date de mon enfance, l’âge exact je ne pourrais pas le dire mais les relations avec mon père étaient négatives, il sifflait et faisait beaucoup de bruit avec sa bouche ça me rendait folle. Depuis beaucoup d’autres bruits me dérangent et me gênent dans ma vie de tous les jours. Aussi je pense qu’il n’est pas trop tard pour améliorer mon état, je vais consulter un hypnotiseur.

De : Madison D.
Témoignage : Bonsoir, après avoir regardé le site de nombreuses fois, je le commente enfin. J’ai découvert il y a quelques années que j’étais misophone, et ça depuis que j’ai 8/9 ans. Je vais bientôt prendre 20 ans, et rien ne s’est arrangé avec le temps, c’est même pire si on ne fait rien. J’en ai vraiment marre de m’endormir avec la musique le soir, de ne plus pouvoir manger avec quelqu’un sans qu’il y ait un bruit de fond… Je l’ai découvert quand mon père qui passait son temps à manger devant la télévision est revenu manger à table avec nous. Depuis ce jour, tout va mal, je n’arrive plus à vivre normalement… C’est tellement pénible…

De : Jocelyne P.
Témoignage : Bonjour, je suis contente d’avoir enfin mis un nom sur ce phénomène qui me culpabilise depuis de longues années. J’ai 58 ans et je vis ceci depuis le tout début de mon adolescence (vers 11/12 ans). Ce que je supporte le moins, ce sont les bruits de bouche et ce qui me donne le plus des sueurs froides ce sont les claquements de dents pour nettoyer celles-ci. Ca a commencé à table avec mon père, j’étais tellement énervée et dégoûtée que j’allais manger ailleurs. Depuis je ne supporte pas les respirations trop fortes, les hoquets, etc…

De : Caroline C.
Témoignage : Une cuillère dans sa tasse pas capable, détartrage de dents pas capable, quelqu’un qui renifle son mucus, gratter dans son assiette… Vers 14 ans c’est moins pire, aujourd’hui j’ai 53 ans et mes enfants sont comme moi.

De : Sandrine C.
Témoignage : Bonjour, ce témoignage pour vous exprimer mon soulagement. Effectivement, je viens de découvrir ce mot en faisant des recherches sur le net, car je cherchai une solution à mon drame. Je suis atteinte de misophonie ! Je dis drame, car depuis toujours je ne supporte pas les bruits parasites, par exemple un papier qu’on froisse, des personnes qui mangent, la respiration de quelqu’un qui dort, un soupir, des doigts qui craquent, des personnes qui marchent en traînant les pieds, des grincements de dents etc… cela me rends hystérique, je deviens folle, je peux entrer dans un état de colère impressionnant, je regarde les gens de façon bizarre et je suis limite hyper agressive avec eux ! Mon mari ne comprend pas, il croit que j’exagère mais je vous assure c’est limite insupportable à vivre. Je ne sais plus quoi faire lorsque cela arrive, car il y a une telle montée en puissance dans mes réactions que je ne me contrôle pas. Si vous avez des solutions, je suis preneuse ! Merci de m’avoir lu, Bien à vous, Sandrine.

De : Nathalie A.
Témoignage : Bonjour, j ai compris que j’étais misophone à 42 ans en faisant des recherches sur internet après une énième dispute avec mes proches… Je pense que ce problème s’est déclenché à l’adolescence. Les repas en famille étaient une véritable galère. Ils se terminaient en disputes. Mon point de mire était mon père qui mangeait en face de moi. Je ne voyais et n’entendais que lui… Énervement, dégoût, haine, violence… Je me rappelle avoir lutter contre ces « pulsions »… Mais sans succès. Merci.

De : Pascaline G.
Témoignage : Je m’appelle Pascaline, j’ai 17 ans et tout a commencé à 10 ans à peut près. J’étais à table avec des jeunes dans un camping et j’ai commencé à faire une crise d’angoisse. Je ne supportais plus aucuns bruits. Au début c’était le bruit des couverts, la bouche d’une personne qui fait du bruit sans cesse en mangeant… Depuis quelques mois tout ça a empiré. Je ne supporte plus aucuns bruits, je pourrais vous en faire une liste tellement longue !!! Le bruit de l’aspirateur, les portes qui se ferment, la bouche d’une personne qui mange, les pieds qui traînent au sol, les bruits du clavier, de la souris… le clignotement d’une voiture, la ceinture qui fait  » CLIC  », les personnes qui parlent et rigolent FORT, les soufflements, les ronflements, reniflements, les gens qui avalent, les chaises qui grincent au sol, une feuille qui se déplie, les respirations fortes. Et j’en passe, sinon la liste serait longue ! Je déteste aussi certains gestes, j’espère ne pas être la seule dans ce cas… Comment je réagis face au bruit insupportable ?J’écoute de la musique H24 ! Hier, j’étais dans la voiture et le bruit du clignotement m’insupportait et je devenais à moitié folle, je me tirais les cheveux et en arrachait un tas, je me cognais la tête contre la vitre. En général je suis très agressive, je tape dans les murs, j’insulte les gens. Je hurle, je suis violente !! J’ai découvert aujourd’hui grâce à ce site que je pourrais peut-être être atteinte de la maladie  »Misophonie ». Est-ce que je pourrais être la seule à détester les bruits, même à la télévision quand une personne avale où fait du bruit avec ça bouche ? J’aimerais discuter avec une personne qui est dans ce cas la et pouvoir s’entraider, communiquer et trouver des solutions pour s’en sortir. Ça me pourri  la vie !! Merci d’avoir lu mon témoignage et je voudrais pas être prise pour une folle…

De : Lucas F.
Témoignage : Je m’appelle Lucas , et j’ai 19 ans. Aussi loin que je le souvienne, j’ai toujours été misophone. Quand j’étais petit et que je dormais dans la même chambre qu’elle, sa respiration m’empêchais de dormir, elle me rendait dingue. Je finissais par aller dormir dans le salon ou par réveiller mes parents en pleurant. Ça ne s’est pas arrangé avec les années. Certains bruits de respiration, quelle qu’ils soit, me gênent horriblement, me donnent des envies de violence. De même que les bruits de mastication. Je vis avec, ce n’est pas handicapant, juste dérangeant au possible. Maintenant, quand je dors ou vis dans la même pièce que quelqu’un, je porte presque toujours des boules quies. Quand j’essaie d’expliquer à mes proches que j’ai un réel trouble psychologique en rapport avec les bruits humains, ils ne me prennent pas au sérieux, ils pensent que je me fais des films. C’est pas grave, on vit avec. Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mon témoignage.

De : Aurélie M.
Témoignage : J’ai découvert que j’étais atteint de misophonie à 32 ans, il y a donc quelques mois seulement, en tapant par hasard sur internet « bruits de sifflement qui me dérange », car un collègue passe son temps à siffler. J’ai souvenir que depuis mon adolescence, je ne supporte pas les bruits de mastication. J’ai fait vivre l’enfer à ma famille, à jeter des regards noirs dès le moindre bruit de mastication ou de reniflement. Je me suis revue à quitter la pièce lorsque ma grand mère mangeait sa soupe. Depuis 2015 au travail, j’ai de nouveaux collègues dont un bouge constamment la jambe et tape fort sur son clavier, un autre qui passe son temps à siffler… j’ai juste envie « de les étrangler ». Je me fais peur, je m’isole à mettre mes écouteurs. Je me sens incomprise et passe pour une folle. Pouvoir mettre un mot sur ce mal être m’aide. Je l’ai expliqué à ma famille et ma meilleure amie qui ont donc compris. Au travail, toujours pas…

De : Kelly P.
Témoignage : J’ai découvert que j’étais misophone à 16 ans à cause des bruits qu’une amie faisait en cours, elle tapait des doigts sur la table ou elle soupirait fortement ou ses frottements de bras et ça m’agaçait j’avais envie de la frapper. Du coup, j’ai étais voir sur internet, pourquoi ça m’agaçait tant tous ces petits bruits et j’ai découvert que j’étais misophone.

De : Aude C.
Témoignage : J’ai commencé à être agacée quand j’avais environ 8 ans, je me souviens que ma mère mangeait de la salade et le bruit des feuilles craquant sous ses dents m’est vite devenu insupportable. Je m’en souviens comme si c’était hier. Vers 12 ans, c’était devenu tellement invivable pour tout le monde que j’ai dû manger seule enfermée dans ma chambre. Un vrai soulagement !

De : Alex
Témoignage : Bonjour, j’ai 16 ans et ça fait 1/2 ans que j’ai entendu parler de la misophonie. Au début ça m’intéressait parce que j’étais aussi un peu dérangée par des bruits comme entendre quelqu’un manger ou des bruits de chewing-gum mais sans grande réaction face à ça, donc je me sentais pas vraiment concernée par la misophonie. Mais depuis quelques mois ces bruits me dérangent vraiment de plus en plus : les bruits qui me révulsent le plus viennent de mes proches dont mes parents et ça devient vrmt problématique les entendre avaler leur salive, boire, manger, les bruits de gorge, les bruits de chewing-gum me mettent en colère j’ai une haine qui monte en moi, les battements de mon cœur accélèrent, je bouge dans tous les sens et parfois je dis des choses désagréables que je ne contrôle pas. Ca sort tout seul et à force ça commence à énerver ceux qui subissent mes réactions donc la plupart du temps, je pars alors que je voudrais en fait rester mais je ne peux pas supporter ces bruits.

De : Laura M.
Témoignage : HORRIBLE C’EST HORRIBLE. Je suis la seule de ma famille à avoir ça. C’est très dur pour ma famille de me comprendre. Je me retrouve réellement dans tous vos témoignages. La solution pour moi est la télévision durant mes repas de famille. Les bruits de sifflement m’agassent ou encore quand un pied se frotte contre l’autre… J’ai toujours eu ça, c’est très dur pour les personnes de me comprendre.

De : Sonia
Témoignage : Les sons les plus insupportables qui me mettent hors de moi : les personnes qui mastiquent leur chewing gum et ceux qui mangent la bouche ouverte, le zzzz des mouches quand elles passent à côté de mes oreilles, le bruit de la vaisselle qui claque, le bruit de la cuillère contre la tasse lorsque que quelqu’un mélange, le grincement de la fourchette contre l’assiette. C’est tellement dur de garder son calme mais je fais de mon mieux pour ne pas que ça m’affecte sinon je serais déjà devenue folle. C’est rassurant de savoir qu’on est pas seuls.

De : Myky R.
Témoignage : J’ai 18 ans, je ne me souviens plus exactement d’à quand remonte mes premières réactions mais je sais que je n’ai pu y donner un nom que depuis cette année. Je suis très irritée par les bruits de bouche surtout ceux de gens qui mâchent la bouche ouverte et me sens inévitablement envahie de pensées violentes ou de pulsions que je retiens à tel point que la dernière en date je me bloquais, mobilisant mes forces pour m’empêcher de réagir et serrant mon bras. J’en ai sentie un ongle commencer à se décoller avant de réussir à prier la personne de manger la bouche fermée. C’est absolument horrible de vouloir frapper des gens que l’on apprécie juste à cause d’un simple bruit.

De : Baptiste O.
Témoignage : Bonjour je m’appelle Baptiste, j’ai actuellement 17 ans. J’ai découvert que j’étais mysophone il y a 3 ans de cela je dirai. J’ai su que je l’étais quand un jour mon frère mangeait a côté de moi mastiquant sa nourriture avec un bruit vraiment insupportable ! En ayant la bouche fermé !! Je lui disais calmement alors de fermer la bouche car je pensais qu’il mangeait la bouche ouverte à ce moment. Il a continué à manger la bouche fermée et cet horrible bruit continuait à agresser mes oreilles. Depuis ce jour, chaque midi, chaque soir quand je mange avec ma famille, j’ai comme une rage extrême quand j’entends ma famille manger ! Le fait de déglutiner aussi, m’exaspère au plus au point. J’ai comme une envie subite de les frapper en pleine tête. J’ai alors « élaboré » une technique pour éviter cela… (Ce n’est pas efficace à 100%). Tourner la tête voire même le dos à vos proches et éloignez-vous le plus possible de la table ou des personnes qui vous posent problèmes…

De : Ludivine E.
Témoignage : J’ai 23 ans et ça fait 3 ans et demi que je sais que je suis misophone. Ça a commencé vers l’âge de 15 ans et actuellement j’arrive même à percevoir le bruit de la mâchoire de ma meilleure amie quand elle s’ouvre. Ma famille ne me croit pas et pense que c’est une nouvelle idée pour leur pourrir la vie. Souvent je reste enfermée dans ma chambre pour éviter de les entendre mastiquer et pour ne pas les déranger en leur disant. C’est rassurant de savoir que je ne suis pas la seule à vivre ça.

De : Claire B.
Témoignage : Je ne me souviens plus à quel âge j’ai développé la misophonie, mais je dirais tôt dans l’adolescence, vers 10 ou 12 ans (j’en ai 46). La cause me parait évidente : mon père fait énormément de bruits de bouche, et il est très autoritaire et même violent et ne se remet pas du tout en question, donc il était hors de question pour moi d’oser lui dire d’essayer de faire moins de bruits, cela n’aurait servi à rien et se serait immédiatement violemment retourné contre moi. Toute mon enfance, j’ai donc eu à le supporter sans rien dire, une véritable torture. Résultat : je suis partie de la maison dès que j’ai pu, et j’habite aujourd’hui à 700 km de chez lui, car bien sûr avec le temps rien ne s’est arrangé (et merci également à ma mère qui n’a jamais rien dit alors que tous les deux savaient pertinemment que cela m’énervait). Je viens de mettre un mot sur ce trouble, à 46 ans. Mais je le sais depuis longtemps, sans pouvoir identifier ce mal. Vive internet, on se sent moins seul…

De : Manon J.
Témoignage : J’ai appris que j’étais misophone à l’âge de 13 ans par Internet. Lorsque que je suis tombée sur un article parlant de la misophonie j’ai été surprise de voir qu’il correspondait point par point à ce que je ressentais. En réalisant que c’était un réel trouble psychique, je me suis demandée « pourquoi moi » et si ma vie pourrait être comme celle que j’avais avant dans cette stupide maladie.

De : Christelle
Témoignage : J’ai 41 ans et aussi loin que je me souvienne j’ai toujours eu une aversion pour certains bruits. Je viens juste de découvrir le mot misophonie en tombant par hasard sur un article qui en parlait. Au delà du terme, je me rends compte que je ne suis pas la seule à être dans cette situation et que finalement je ne suis pas juste « chiante » avec mon entourage ^^

De : Maeva P.
Témoignage : Je ne sais plus exactement à quel âge ça a commencé, mais j’ai actuellement 18 ans, et ça doit bien faire 2 ans, ou quelque chose dans le genre que je ne supporte plus trop les bruits, mais à l’époque où ça commençait, ça allait, je ne supportais juste pas les bruits de bouches, genre, les enfants (et même les adultes) qui mâchent fortement avec la bouche ouverte, je ne sais pas comment c’est arrivé, mais là, j’en suis arrivée à un stade tellement horrible… Mes parents (qui sont sourds, je précise), ne mesurent pas les bruits qu’ils font, c’est extrêmement agaçant, ils mangent la bouche fermée, mais il y a des bruits malgré tout, et ça m’énerve tellement… Il m’est arrivé de pleurer à cause des bruits que je juge d’insupportable… Je ne mange maintenant plus du tout avec mes parents, je mange à part dans une autre pièce… J’aimerais en vrai guérir, mais ça me semble dur quand même…

De : Cédric D.
Témoignage : Bonjour, j’ai découvert à 19 ans que j’étais misophone grâce à Google. J’ai décrit mes symptômes et curieusement j’ai eu un nom pour mes maux. Je ne supporte pas les bruits venant d’abord des gens. Je m’irrite dès qu’une personne près de moi parle au téléphone, je me fâche brusquement quand j’entends les bruits des pas ou de la porte qui s’ouvre et se referme, ou quand un véhicule passe et produit un grand bruit c’est comme une torture pour moi. Je souhaiterai aussi devenir bénévole pour la campagne Stop Misophonie, pour vulgariser cette maladie encore peu connue et étant moi même étudiant dans la fac des sciences de la vie, je souhaite mener des recherches sur cette maladie qui m’a attaquée.

De : Juliette M.
Témoignage : J’ai 64 ans et je viens à peine de mettre un nom sur ce trouble bizarre qui me provoque des bouffées de haine envers les personnes qui mangent, reniflent, baillent etc. Je ne supporte pas les bruits répétitifs et même certaines musiques où les accords sont souvent répétés ! Ma famille m’a cataloguée comme une « emmerdeuse intolérante » et moi je me demandais quelquefois si je n’avais pas « un grain ». J’ai quand même constaté qu’en vieillissant ça s’atténue ou j’arrive mieux à me dominer et à me concentrer sur autre chose.

De : Laura
Témoignage : C’est une pourriture de pathologie. J’ai jamais osé en parler à qui que ce soit… je viens de voir ce mot misophonie sur Facebook. Ca me soulage de ne pas être la seule dans cet état. Lorsque j’entends des bruits de mastication, les slurps, déglutition, mâche et compagnie : j’ai la haine + avec mes proches. Ca me fait énormément souffrir. 😩😩😫😖

De : Sylvie S.
Témoignage : Toutes ces réactions correspondent à ce que je ressens ; cela va de l’agacement extrême à la panique (si je ne peux pas m’éloigner de la personne) c’est surtout les bruits de bouche, à table mais aussi lorsque certaines personnes parlent. Cela a commencé avec mon Papa à l’adolescence et maintenant, j’ai 50 ans, ça fait quelques mois que je ne supporte plus mon mari ; c’est la pire chose qui pouvait m’arriver et cela me plonge dans l’angoisse et la dépression. Je ne savais pas que cela portait un nom et je n’osais en parler à personne. J’ai partagé cela avec mon mari qui l’a pris avec beaucoup de gentillesse et d’humour (il m’a apporté sur le champ un kit écouteurs et bouchons qu’on donne dans les avions!) Hélas, cela ne résout pas le problème ; qui a une idée ? Quel médecin ? C’est un appel au secours. Moi aussi, cela me pourrit la vie de ne pas supporter ceux que j’aime.

De : Cristiano
Témoignage : Bonjour j’ai 27 ans et comme vous je ne supporte plus les bruits dès que des personnes qui mangent fort la bouche ouverte, le bruit d’une personne qui mâche un chewing-gum fort à répétition, le bruit dès personnes quand ils boivent, ils aspirent le verre et mm le bruit lorsqu’ils avalent **glouuu ffffff** déjà tt ça me met hors de moi mais le pire du pire c’est lorsque mon chat se lèche (toilette) no comment… tout ces bruits me rende totalement furax, limite incontrôlable, j’ai les nerfs à vif j’ai envi de tout retourner, tout bousiller, casser leur mâchoire, leur rouler dessus avec un tracteur mdrrrr. J’ai un sentiment de haine c’est soit je me casse de la table hilico presto, soit je retourne la table même si je meurs de faim !!!!! Et pour mon chat quand il se lèche je change de pièces. Il m’arrive mm de dormir sur le canapé et le laisser sur mon lit car il a rien demandé à personne le pauvre… niveau remède j’en est aucun à part prendre la fuite… Courage à tous.

De : Nolwen D.
Témoignage : J’ai 18 ans, et j’ai appris il y a près de deux ans que je souffrais de misophonie. Au début, je pensais être une personne trop exigeante car c’est ce que ma famille me répétait. Puis, lorsque j’ai commencé à avoir des symptômes tels que des bouffées de chaleur, de la rage, du dégoût et que certaines horribles pensées me venaient en tête, que j’ai compris que ça n’était pas normal. J’ai alors décidé de me renseigner sur internet, puis je suis tombée sur La Misophonie. J’espère qu’un jour ce trouble sera connu aux yeux du monde et que la science aura fait des avancées. Bon courage à tous !

De : Vanessa Z.
Témoignage : Bonjour, je viens de découvrir seulement hier soir que la souffrance que je porte depuis des années a un nom : la misophonie. Aujourd’hui j »ai 22 ans et tout a commencé quand j’avais environ 8-9 ans. Je me souviens avoir commencé à ne plus supporter certains bruits anodins venant de ma mère. Par exemple quand elle toussait, reniflait, le bruit des couverts avec son assiette, et tout simplement le timbre de sa voix. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivais et je lui disais tout simplement d’arrêter. Elle ne comprenait pas. Petit à petit, ça s’est amplifié, je ne supportais plus rien d’elle jusqu’à l’entendre parler, respirer et même des gestes habituels avec ses mains (ça devenait également physique). Je me suis mise à écouter très fort la musique dans ma chambre pour me sentir apaisée un moment. A chaque bruit dérangeant, j’ai pris un genre de tic qui est de répéter son bruit de manière à mieux le supporter. Dès que je faisait ça elle m’engueulait. A l’adolescence j’ai commencé à poser cette misophonie sur d’autres personnes (principalement mes proches), c’est là que mon quotidien est devenu littéralement insupportable. Je souffre tellement que parfois je me sentirais capable d’être violente avec la personne en face de moi pour éviter qu’elle ne fasse ses bruits qui me sont insupportables. J’ai cru alors que j’étais folle, la seule dans ce cas et surtout, je ne comprenais pas pourquoi cela m’arrivait à moi. Aujourd’hui, je vis avec mon compagnon qui souffre de mon comportement incontrôlable. De mon excès de colère et de partir d’un seul coup de la pièce pour m’isoler. Je l’aime tellement mais ne supporte plus rien de lui… je souffre tellement au quotidien de ce problème et de ce que je lui inflige. Il avait du mal à me comprendre et me disait même que j’exagerais (le bruit de la manette quand il joue à la console, le bruit de ses chaussons à la maison, quand il boit, et j’en passe tellement…). Depuis que j’ai découvert le nom de misophonie, on a longuement parlé hier et je pense maintenant qu’il va essayer de faire des efforts et surtout maintenant, j’ai la sensation qu’il me comprend. Même si je sais qu’il est impossible pour lui (et pour tous ceux qui ne sont pas misophone) de comprendre réellement.  J’espère tellement y trouver une solution, j’en ai marre d’éviter de manger avec lui, de devoir mettre des boules quies pour dormir, de devoir tout simplement partir de la pièce, de répéter ses bruits ou geste. Je ne fais vraiment pas exprès je vous assure. Je poste mon témoignage ici car le fait de pouvoir m’exprimer et d’être comprise me fait un peu de bien. Vous n’imaginez même pas le nombre de fois où je me mets à pleurer car j’en ai marre. Les fois où je me dis que je préfèrerais être sourde que de supporter cela… Si quelqu’un connait des professionnels qui pourrait m’aider je suis preneuse. Ou tout simplement si quelqu’un a envie de partager sa souffrance de la misophonie. Vous pouvez me contacter sur mon adresse mail : vanessa.zelasco @ gmail.com. Dans l’attente d’un traitement, je suis de tout coeur avec les personnes qui comprennent ce que je ressens et qui vivent avec.

De : Lara-Marie T.
Témoignage : Quand j’avais 7 ans, j’étais à la cantine et, (c’est connu quasiment tous les enfants font du bruit en mangeant…) puis mes amis ont commencé à manger mais moi je suis restée comme bloquée et je me suis mis à vouloir me faire du mal et je me frappais avec l’assiette. On m’a signalée et je me suis fait exclure de l’école… Aujourd’hui je n’ai pas d’amis et tout le monde me regarde de travers. Ma mère me dit de vivre avec ça mais je ne supporte même pas mon père. J’ai juste 11 ans et je veux m’enlever cette haine. Lara-Marie

De : Gilles
Témoignage : Bonjour, j’ai 61 ans, je viens de découvrir le mot misophonie. Mon plus ancien souvenir remonte à mes 7-8 ans : à table, mon père se curait les dents à grands bruits. J’éprouvais un immense malaise, sans savoir pourquoi. Quand ma mère est venue pour me coucher, je lui ai demandé : pourquoi papa fait-il ce bruit ? Elle m’a répondu que c’était parce qu’il était fatigué… ce qui n’est pas la réponse à la question, mais un aveu de comportement incorrect. On m’avait appris qu’il ne fallait pas faire de bruit en mangeant, que c’était impoli. Et ça ne rigolait pas dans la famille : quand je mettais mes coudes sur la table du repas, ma grand-mère m’envoyait un douloureux coup de fourchette dans le coude !

De : Benedicte D.
Le : 18 novembre 2017
Témoignage : Bonjour, j’ai 24 ans et je suis atteinte de misophonie depuis l’âge de 6 ans. Cela a commencé lorsque ma petite soeur a commencé à se plaindre d’acouphènes. Mes parents s’occupaient d’elle et plus du tout de moi. Dormant avec elle, j’ai commencé à avoir une haine contre elle lorsque je l’entendais respirer. Je la réveillais la nuit en la tapant et en lui disant arrête de respirer. C’était plus fort que moi. Je pétais littéralement des câbles… Mais parents ne m’ont jamais prise au sérieux comparé à ma soeur… mon trouble s’est donc intensifié…. Je ne supporte pas le bruit de la respiration, même de la mienne… les gens qui mangent m’insupportent, qui font du bruit avec leur bouche idem. Les gens au dessus mon appart je n’y arrive pas non plus, rien que de les entendre parler en fond sonore me met dans tous mes états. Je dors depuis l’âge de 10 ans avec des boules Quies. Malheureusement elles ne font presque plus effet. C’est vraiment horrible de vivre avec ça.

De : Grey
Le : 21 novembre 2017
Témoignage : Pour commencer, j’ai été atteint de la misophonie depuis quelques années. Le pire de toutes les douleurs ce sont les bruits de bouche à table, chez moi toute ma famille mange avec la bouche ouverte ce qui me donne de mauvaises pulsions. La solution : penser à quelque chose d’autre ne marche pas avec moi. Dès que j’entends un bruit, mon cerveau  déclenche une douleur donc je commence à entendre tous ce que je ne veux pas entendre même si je bouche mes oreilles. Mes yeux ne quittent pas la personne qui fait ces bruits ce qui me rend folle même moi j’ai l’impression d’être une malade mentale. La misophonie me pose beaucoup de problèmes : je ne mange plus en famille, en cours je n’arrive plus à me concentrer si quelqu’un commence à faire des bruits… bref c’est vraiment un problème cette maladie.

De : Maureen M.
Le : 17 décembre 2017
Témoignage : Je suis tombée sur un article par hasard sur Facebook qui traitait de la « haine des sons ». Du coup je l’ai lu et directement envoyé à ma mère, qui est elle aussi misophone (à un niveau un peu plus élevé que le mien, mais la misophonie à tendance à s’accentuer avec l’âge). C’était il y a deux ans, j’ai 22 ans.

De : Catherine G.
Le : 24 décembre 2017
Témoignage : Bon et bien les aboiements furieux du chien du jardin d’en face m’énervent encore à puissance maximale malgré mes 2 séances d’hypnose médicale. Rrrrrrrrrrrrr

De : Sylvie B.
Le : 28 décembre 2017
Témoignage : J’ai 45 ans et je viens de découvrir que je suis misophone depuis l’âge de 10 ans. C est un soulagement de mettre un nom sur ce problème qui me gâche un peu la vie depuis 35 ans… Les bruits qui me dérangent le plus sont les bruits de bouche, d’ongle, les aboiements de chien, les sifflements, les bruits de voisin, les tic tac des pendules. Rien que de voir quelqu’un qui se ronge les ongles m’agace profondément. J’ai mis des boules quies, casque de chantier pour dormir. Je n’ai pas trouvé de solutions et j aimerais vraiment en trouver une. J’ai consulté des psys qui ne m’ont jamais parlé de misophonie… dommage ca m aurait soulagé !

De : Johanne V.
Le : 01 janvier 2018
Témoignage : Bonjour j’ai 19 ans et je viens de découvrir que ça porte un nom, et je suis tellement soulagée de voir que je ne suis pas là seule à ne pas supporter certains bruits. Je me suis toujours demandée si y’avais pas quelque chose qui clochait chez moi, pourquoi j’étais la seule de mon entourage être comme ça… Je ne sais pas depuis quand ça a commencé, mais je sais que je ne supportais déjà pas les bruits en primaire.

De : Lisa L.
Le : 04 janvier 2018
Témoignage : Bonsoir, j’ai 26 ans et je souffre de misophonie depuis mon plus jeune âge, tout a commencé très jeune, je dirais vers 6-7 ans, je me rappelle de nuits blanches horribles ou le ronflement de mes grands parents me rendaient littéralement dingue !!! Je les entendais à travers les murs et sortais en pleurs et extrêmement en colère dans le couloir en hurlant des « chut » et en serrant très fort les poings !! Je devenais complètement dingue… Tout a suivi ensuite… Les bruits de mastication sont devenus insupportables, les repas de tous les jours également… Je ressentais une forte colère qui se déclenchait en un quart de seconde… Avec cette envie de frapper, de hurler, de pleurer… j’avais une réaction totalement épidermique au contact de ces bruits… Je peux en citer d’autres qui me rendent complètement dingue : mastication, respiration, ronflements, déglutition, aspiration de liquides, clic de souris… J’ai pu mettre des mots sur mon trouble il y a seulement quelques mois en faisant des recherches sur internet car j’avais eu une réaction violente face à quelqu’un qui mangeait à coté de moi et qui faisait un bruit insupportable. Tout ça a déclenché chez moi une forte angoisse et une tendance à me ronger les ongles assez prononcée, j’ai réussi à arrêter il y a quelques semaines… Je suis en tout cas ravie de tomber sur ce site qui me donne bon espoir !!!

De : Khady
Le : 21 janvier 2018
Témoignage : Je parviens enfin à savoir la raison pour laquelle certains bruits me dérangent. Et grâce à l’internet, j’ai pu découvrir que cela s’appelle la misophonie. Je vie avec cette anomalie depuis plus de 7 ans sans pour autant savoir ce que s’était. Mon amie avec qui j’étais au collège avait l’habitude de manger en classe et ça a été mon plus gros cauchemar car le bruit qu’elle faisait en mâchant me mettait hors de moi et quand je lui disais qu’elle me dérangeait elle mangeait plus alors j’avais qu’une seule envie : me jeter sur elle. Il est arrivé au moment ou beaucoup d’amis le savaient et essayaient de me mettre à tout pris sur les nerfs quand ils mâchaient quelque chose. Pire encore, même à la maison je subissais ça, ma mère mange souvent la bouche ouverte avec les claquements de langue, les bruits de ses dents et la nourriture tout cela mélanger, me donner envie de quitter la maison. Au début, je mettais des oreillers sur les deux cotés de mon visage mais en fait, le bruit persistait encore et encore et quand je lui dis qu’elle mastique les aliments comme pas possible ou bien je la regarde d’un air (tu m’enrages) elle me dis meurs maintenant, j’en ai rien à foutre ma bouche m’appartient, je mange comme je veux et elle me traite de petite insolente ou mal-élevée. Et quand je dis à mon petit frère ferme ta bouche et arrête de faire tes bruits dégouttants quand tu manges, elle lui dit, mange comme tu veux ne l’écoute pas. Moi maintenant dès que je vois ma mère qui s’apprête à manger quelque chose, je cours dans ma chambre pour ne pas entendre ses bruits sinon je risque de lui dire des choses que je regretterais par la suite. Il m’arrive d’arrêter l’émission ou le film que je regardais à la télé pour m’en aller quand elle fait ces bruits. Je me disais même que j’étais une fille mauvaise parce que j’arrive pas à supporter ma famille, ou me dire que je détestais ma mère sans le savoir. Le soir quand mon petit frère dort dans ma chambre et qu’il ronfle ou respire bruyamment, je le réveille ou lui donne des fessés pour qu’il arrête parce cela m’empêche de dormir. Le crissement des chaussures sur les carreaux aussi me fait le même effet. Ma famille me traite d’effronterie ou d’être casse-pied alors qu’à l’intérieur de moi je souffre et bouillonne de rage. De ce fait pour les repas comme le petit-déjeuné, j’attends que tout le monde finit de prendre le sien pour déguster à mon aise comme ça j’évite ces bruits atroces qui me torturent à longueur de journée.

De : Lauryn D.
Le : 11 février 2018
Témoignage : J’ai 17 ans et j’ai découvert ce mot il y a quelques mois mais ca fait depuis 3 ans que j’en souffre. Ce symptôme, si on peut appeler ça comme ça, fait de ma vie un enfer ! Le pire pour moi, c’est quand ma mère fait du bruit avec ses ongles (d’ailleurs à l’instant j’étais en train de regarder la tv avec elle mais je viens juste de partir de sa chambre car le bruit m’était insupportable !!). Et aussi lorsque ma soeur se ronge les ongles, ca veut dire : tout le long de la journée ! C’est horrible, j essaie de ne pas la regarder, je me cache les yeux, oreilles mais je l’entends toujours ! Je pars tout le temps de la pièce pour aller pleurer. Pareil en cours, les gens qui rongent leurs ongles, j’ai envie de les tuer, et ma réaction se déclenche directement et violemment parfois, j’essaie de trouver des solutions mais aucune ne marche… C’est insupportable.

De : Céline
Le : 17 février 2018
Témoignage : Ma misophonie s’est déclenchée il y a environs deux ans, au départ c’était seulement le bruit des gens qui buvaient ou machaient des chewing gum. Le problème c’est que ça empire. Je me suis rendue compte que je ne supportais plus lorsque mon entourage respire fort, ronfle, même certains frottements répétitifs. Je commence à avoir peur que ça me gache la vie, c’est vraiment de pire en pire. Ça me soulage de voir que je ne suis pas la seule, car mon entourage ne comprend pas et pense que j’exagère. Il est donc impossible d’en parler. Pour l’instant j’arrive encore à me contenir et ne pas hurler sur les personnes, mais des fois de justesse. Heureusement que les écouteurs ont été inventés. Ce qui est étrange, c’est que seulement le bruit de certaines personnes me dérangent, surtout les personnes dont je suis proche : mes parents et ma meilleure amie. Ça fait vraiment du bien d’en parler, j’ai l’impression de devenir folle quand ça se déclenche. Une autre chose étonnante : l’ASMR. Si vous ne connaissez pas, cherchez une vidéo sur youtube. Cela consiste à chuchoter, tapoter, faire des petits bruits répétitifs et beaucoup de personnes en font des vidéos. Les écouter me calme, pourtant ce sont des bruits que je ne supporte pas au quotidien. Si quelqu’un a une explication, je suis preneuse. Bon courage à tous ceux qui en souffrent.

De : Claire G.
Le : 22 février 2018
Témoignage : La misophonie quelle cacophonie. Je n’en peux plus. J’ai découvert ce trouble à l’âge de 9 ans en ne supportant pas le son des pages de livres que l’on frotte entre elles. Par la suite ça s’est empiré avec les bruits de mastications puis par le respiration de la nana qui fait la météo à la télé, je n’entends que ça… et maintenant rien qu’entendre des gens s’embrasser (parents…) et respirer fait monter en moi une haine et une colère assourdissante au point d’imaginer des scènes de meurtres aussi tordues les unes que les autres. Quand j’ai essayé d’en parler les réponses ont toujours été « Tu exagères » ; « C’est dans ta tête » ; « Arrête de dire des bêtises », je suis perdue. Je suis heureuse de mettre une terme sur ce mal être et de voir que je ne suis pas la seule. Ça a un côté rassurant. Depuis je met mes écouteurs un maximum de temps, hélas je ne peux pas échapper aux règles de politesse et subir les bruits parasites du monde. C’est affreux. Plus ça va, plus c’est horrible.

De : Sylviane P.
Le : 03 mars 2018
Témoignage : Depuis si longtemps, je crains le bruit du papier déchiré !  Quelqu’un connaît ça ?  C’est une véritable phobie !

De : Fred
Le : 05 mars 2018
Témoignage : Bonjour pour ma part, cela remonte vers les 13 ou 14 ans ! Ma sœur ne supportait pas les bruits que notre père faisait en mangeant (faut dire qu’il avait un dentier) cela a été le déclencheur ! Depuis je ne supporte plus ce bruit mais pas que ! En effet, les reniflements, les ronflements et les horloges ou les réveils me mettent dans une colère effroyable. Je serre les poings et tous les muscles de mon corps et je souffle pour essayer de me calmer ! C’est difficile à vivre pour l’entourage et pour soi-même.

De : Josh Bennett
Le : 08 mars 2018
Témoignage : Bonjour à tous ! Alors moi j’ai découvert que j’étais misophone il y a dix ans, j’étais en troisième et mes amis se chuchotaient les réponses. Ça m’avait agacé ! Depuis ce jour là, lorsque j’entends quelqu’un : manger bruyamment ou simplement la bouche ouverte ; chuchoter et même ronfler ! C’est un calvaire que de faire comprendre à mon entourage que ces bruits sont comme une torture pour moi. Mes reproches les agacent eux aussi !

De : Marie-Eve H
Le : 01 avril 2018
Témoignage : Très jeune 8 ans environ  j’ai aujourd’hui 38 ans… C’est difficile d’identifier quel est le son qui m’agresse le plus. Tout ce qui est relié à la bouche lors d’un repas : mastication  slurpe des liquides (soupe, café, eau), le bruit que celui-ci émet avec l’aspiration par la paille, bruit de salive et le son lorsque les gens avalent… Ça me rend dingue… L’idée de cracher dans le visage, de prendre un aliment et l’enfoncer dans la gorge de la personne qui fait le bruit, de lancer un objet, de crier, d’insulter de fusiller du regard... Et c’est envers n’importe qui,  famille, enfant, conjoint ou inconnu… C’est assez atroce comme feeling… Je dois me parler intérieurement pour me calmer… Ça fait environ 2 ans que j’ai entendue parler de la Misophonie et quand j’ai lu sur le sujet… Soulagement je ne pensais folle et anormale. Je vis bcp d’isolement car la liste des bruits qui m’affectent et me perturbent émotionnellement est très longue, certain à des niveaux plus élevés… Tous les tic tac, montre, horloge, ordinateur, système de chauffage… Clic clic de la souris, du stylo, claquement dans la sécheuse à linge… Goutte à goutte du robinet ou qqch qui coule… Par contre les ventilateurs ou climatiseurs m’aident à couper le bruit la nuit !!! Sauf s’il y a un tintement de chaînette sur le métal répétitif… Je vais stopper l’énumération des bruits… Gum, certains rires ou voix, certain accord de musique… C’est difficile à vivre car je sais que c’est pas vraiment la faute des gens et que moi-même je produis des sons et je me sens coupable de manifester se qui me dérange… Les écouteurs ou la fuite sont mes moyens pour éviter les sons… 

De : Lola G.
Le : 08 avril 2018
Témoignage : Depuis toujours, je ressens la misophonie… j’ai 55 ans ! Il y a 36 ans, un orl m’avait diagnostiqué une audition hors normes !! Rassurez vous, avec l’âge, on s’y fait. La respiration pronfonde et concentrée, le calme intérieur permettent d’atténuer les inconforts de la misophonie. Malheureusement, l’entourage, notamment professionnel ne comprend pas ! On me traite de sourde car je ne percute pas toutes les informations vus les bruits qui me parasitent tout autour…., que dire de plus ? Il faut le prendre avec humour comme si c’était un don.

De : Amanda L.
Le : 23 avril 2018
Témoignage : Bonjour à tous, je m’appelle Amanda, je vais bientôt avoir 19 ans et je souffre de misophonie depuis mes 12 ans environ. Quand j’étais petite, comme beaucoup d’enfants, j’avais des tics, je faisais de petits bruits avec ma gorge, et ma soeur ne le supportait pas. Alors pour m’énerver, elle faisait exprès de mâcher les aliments très fort, le bruit qu’elle faisait ne me gênais pas mais le fait qu’elle le faisait exprès m’agaçait horriblement. C’est depuis cela que j’ai commencé à me focaliser sur les bruits qu’elle faisait et maintenant, je ne peux plus supporter AUCUNS bruits de mastication, de pincement avec les lèvres, des petits bruits de salive et pleins d’autres choses . C’est vraiment une torture pour moi, j’ai même parfois des malaises à cause de ça, car cela me provoque des sensations de colère, de haine, que je ne peux expliquer… Cela a l’air tout à fait ridicule pour les personnes qui n’en sont pas atteintes, je le conçois. Il est difficile de comprendre ce que l’on ressent, mais dite vous que c’est comme une phobie. On ne peux la surmonter, on doit vivre avec mais c’est tellement difficile… Je me suis « éloignée » de ma famille à cause de ça, je ne peux plus faire de repas en famille et cela m’attriste beaucoup car je me dis que ce sont des moments que je ne peux rattraper avec eux. J’ai hâte que l’on trouve des solutions thérapeutiques à cette maladie. Je souhaite à tous ceux qui sont atteints de misophonie bon courage et soyez forts malgré tout. Amanda

De : Luc A.
Le : 02 mai 2018
Témoignage : Probablement entre 10 et 14 ans.

De : David G.
Le : 23 mai 2018
Témoignage : Bonjour, j’ai découvert (sans connaître le mot) que j’étais misophone vers 9 ou 10 ans (j’en ai aujourd’hui 44) lors de mes repas familiaux. Ma sœur, mon père… étaient et sont épouvantables lorsqu’ils mastiquaient et qu’ils mastiquent encore. Les gens qui mâchent un chewing-gum ou font clic-clic-clic avec un stylo, insupportables également, ont commencé à me pourrir l’existence un peu plus tard, vers la fin du collège. Le plus désagréable ? (et Dieu sait si ce mal est désagréable) : savoir que n’importe quel bas-du-front doté d’un QI de 60 peut me pourrir la journée ou la soirée, surtout si je lui ai demandé de faire attention. En général cela les fait marrer… La seule astuce (un peu) efficace ? Dire aux gens qui font clic-clic-clic-clic qu’ils sont atteints d’un TOC et que je n’ai pas à supporter leur mal-être, que c’est à eux de faire attention. Dire à ceux qui mangent la bouche ouverte que je n’ai pas à supporter leur éducation défaillante et que mes enfants savent depuis toujours qu’on ne parle pas la bouche pleine. Dire aux femmes que la dernière que j’ai vu manger comme cela son chewing-gum faisait le pied de grue au bord d’une nationale glauque, un sac à la main. La fierté chez l’être humain, c’est payant. En même temps, sans être un colosse, j’ai une morphologie et un regard de travers qui me permettent de le faire. Voilà voilà voilà. En tous cas quel enfer pour nous, misophones punis d’on ne sait quelle faute.

De : Véronique D.
Le : 23 mai 2018
Témoignage : Bonjour à tous, j’ai littéralement explosé au travail et s’en est suivi une longue période d’arret maladie pendant laquelle je me suis lentement et douloureusement reconstruite. Ceci grâce aux rares personnes présentes encore près de moi et surtout à l’aide d’un groupe de parole mis en place par le centre médicaux psychologiques de mon secteur. On m’a diagnostiqué un épuisement professionnel lié au stress, lui même provoqué par des conditions de travails lamentables.  Au cours de ces longs mois quasi solitaires, j’ai tout remis en question, j’ai  fouillé au plus profond de moi pour comprendre ce qui m’avait amené là,  et peu à peu la paix est revenue. Oui, mais une question restait sans réponse, pourquoi cette incapacité à marcher dans la rue ? A faire les courses ? Pourquoi ce besoin de silence d’isolement et ces envie de frapper et de sauter à la gorge de ceux qui se permettaient de parler, de rire, de soupirer chuchoter (ah chuchoter ! quelle torture !) enfin bref, de vivre autour de moi ? Je me suis jugée intolérante, psychorigide mauvaise… toquée et mon retour au travail a été une catastrophe. Je ne parle pas des erreurs qui tapissaient mes dossiers mais de ces bouffées de colère qui me rongeaient au point que pour moi la seule issue possible à l’époque était que je perde mon travail. 30 années de ma vie. Je me détestais. En consultation avec mon médecin généraliste auquel je réclamais un arrêt de travail, j’ai prononcé la phrase : je ne supporte pas de les entendre. Et mon médecin m’a tout simplement répondu, « va chez audica met des boules kies je ne te mettrais pas en arrêt ! ». Voilà, le cauchemar s’est arrêté en une journée. Depuis, je porte des protections auditives de marques smacks. Celles-ci recouvrent l’oreille sans entrer dans le conduit auditif (pas de gêne) et atténuent le bruit pardon… le son de 30 décibels. J’entends suffisamment pour dialoguer quand il le faut mais pas assez pour en être malade. Au fil de mes recherches, j’ai compris que je souffrais de misophonie et j’ai tenté de revenir à la normale… ne plus porter mes protections dans les lieux publics, j’avais du mal à me résoudre à être ce que je suis. Mais aujourd’hui, je ne sors plus sans ma petite boîte secrète dans mon sac et cela me permet enfin d’être avec les autres. Je me permettrais de donner un seul conseil, peu importe ce que l’on pense de vous, vous avec votre casque sur la tête ou vous mettant des boules kies au milieu du rayon lessive de votre magasin ! Vous protéger les oreilles c’est vivre mieux avec soi même mais surtout c’est pouvoir vivre avec les autres, donc vivre normalement. A vos boules kies go ! Ps : les protections auditives ne doivent pas être portées sur de trop longues périodes, pas question de se boucher les oreilles ad éternam, cela entraîne des infections car l’oreille à besoin de respirer.

De : Océane F.
Le : 18 juin 2018
Témoignage : Depuis que je suis petite, j’ai toujours les bruits faits à table en particuliers (la mastication, le fait d’avaler…). Mais depuis un moment maintenant d’autres bruits m’insupportent comme les sèches mains, l’aspirateur, les sifflements, les ronflements… En fait j’ai l’impression de devenir folle dans ces moments, je sens la colère monter en moi…

De : Adelaide D.
Le : 30 juin 2018
Témoignage : Salut, j’ai 16 ans et j’ai découvert sur internet en faisant des recherches que ce que j’ai et subis, avait un nom, j’ai été ravie de découvrir que j’en n’étais pas une folle. Les bruits qui me dérangent le plus sont la mastication, la respiration, même des fois les bruits de manettes de touches. J’ai jamais vraiment trouvée d’astuce et on m’a jamais vraiment aidée, ma famille ne fait aucun effort en ce qui concerne mon problème. Je suis seule et c’est horrible, j’aimerais vraiment que les personnes non misophones comprennent dans quel état cela nous met. Le pire étant que les moments où je fais des crises sont soit avec mes amis et famille proches donc les personnes que j’aime ou quand je suis vraiment énervée, c’est à dire que si je suis de bonne humeur j’arrive à faire abstraction sinon non. A table parce que c’est souvent l’endroit où mes crises apparaissent je ne peux rien faire, ni boule quies, ni écouteurs alors soit j’en tape du pied, soit je focalise ma violence intérieure sur ma jambe en me faisant mal enfin pas trop mal mais pour me focaliser sur autre chose. Enfin voilà je voulais partager mon calvaire avec vous et j’espere réussir à régler mon problème. Bye bye ^^

De : Simon G.
Le : 01 juillet 2018
Témoignage : J’ai 14 ans et ça va faire un an que les bruits de mastication me dérangent, et mes parents en font tout le temps. C’est insuportable je vis un enfer et eux en ont marre aussi ils ne veulent pas me comprendre…

De : Leslie G.
Le : 03 juillet 2018
Témoignage : Misophone depuis l’âge de 10 ans environ, j’en ai 40 maintenant. Que de disputes à table avec mes parents quand j’étais petite et qui continuent aujourd’hui avec mon conjoint. Et pourtant ils ne se rendent pas compte des efforts que je fais pour supporter leurs bruits de mastication et deglutissement. Ils ont l’impression que je les singe et me moque d’eux… Sans parler du travail ou je suis en open space avec une collègue très gentille mais qui grignote à longueur de journée et fait des bulles avec son chewing-gum. Je n’en peux plus, si une thérapie existe dites le moi…

De : Nathalie G.
Le : 05 juillet 2018
Témoignage : Bonjour, tout a commencé vers l’âge de 13/14 ans. Je me suis mise à ne plus pouvoir supporter les bruits de bouche que ma mère faisait en parlant ainsi que les mots avec le son « che » ou le mot « chut ». Elle s’en est aperçue et bien évidemment a très mal réagi et faisait même exprès de faire ces bruits sachant que cela m’indisposait.
Aujourd’hui, à 52 ans, je déteste toujours ces bruits et ne voit presque pas ma mère à cause de cela. J’ai toujours le même problème mais avec mon mari cette fois. Donc système D, bouchon dans l’oreille gauche pour ne plus entendre ces satanés bruits de mastication. Aucun problème pour l’oreille droite de laquelle j’ai perdu 50% d’audition. J’ai par le passé fait une thérapie mais je n’ai jamais osé parler de ce problème au thérapeute, par honte. La Misophonie, je n’aurais jamais cru pouvoir mettre un nom sur ce problème handicapant au quotidien. Ce sont essentiellement ces bruits-là et les gens qui chuchotent qui me posent problème. D’après ce que j’ai pu lire, n’importe quel bruit peut faire l’affaire, si je puis dire. Mais j’ai remarqué que les bruits de mastication revenaient souvent dans le palmarès. Merci de m’avoir lue

De : Kévin D.
Le : 10 juillet 2018
Témoignage : Bonjour , voilà mon histoire j’ai 26 ans et aujourd’hui (10 juillet 2018) je découvre ce qui me dérange depuis ma plus jeune enfance, je pensais juste que tout le monde était comme moi mais au final non, je suis misophone en l’espace de 10 min je viens de soulever un poids que j’avais depuis toujours, savoir que ce que j’ai d’autres l’ont ! je suis tombé par hasard sur votre site après une discussion au téléphone avec mon ami qui mangeait au bout du fils arffff ! J’ai raccroché trois fois et j’ai vite cherché sur internet à en savoir plus ! Je suis misophone c’est grave docteur ??

De : Denis D.
Le : 15 juillet 2018
Témoignage : Je fais de l’hyperacousie et il m’est très difficile de supporter une tablée de 12 personnes incluant des enfants. Mon niveau de stress augmente et quand j’en peux plus il faut que je m’isole, avant de crier fermez vos gueules. Je passe parfois pour un intolérant, mais dans ce tintamarre, je me sens comme pris au piège. La seule issue, la fuite, m’isoler. Quand nous avons une sortie, je porte des appareils oditifs, mais à la maison quand ma conjointe invite sa famille nombreuse avec enfants et petits enfants, je sais d’avance que ce sera insupportable pour moi. Je trouve ça triste de passer pour un manque de respect, mais ils ne comprennent pas et ne semblent pas vouloir comprendre mon état. Que ce soit pour des soupers, à Noël ou autre occasions, je préfèrerais ne pas être là dans ces conditions. Je ne suis pas seul à souffrir de cette situation qui m’oblige à m’isoler, j’aimerais savoir si il y en a beaucoup d’autres dans cette situation.

De : Francis B.
Le : 21 juillet 2018
Témoignage : Bonjour, je viens de prendre conscience que je suis peut être « atteint » de « misophonie » en consultant votre site ! Je n’en souffre pas dans ma vie quotidienne, car n’étant pas ecclésiastique, je ne recueille pas quotidiennement les confessions des fidèles. Je viens d’écouter une vidéo avec « une voix chuchotée ». Immédiatement, j’y ai mis fin. J’ai toujours été étonné par le fait d’être dérangé à l’écoute d’une voix chuchotée. Un « bruit » caractéristique, de faible intensité, qui crée chez moi une sensation vite désagréable, voir insupportable. Est-ce le son par lui même, l’éventuelle spécificité de ces fréquences où l’association de ce son à ce qu’il peut évoquer (l’enfance, la confession, la crainte, la méfiance, …) ? Par curiosité j’ai recherché sur internet « Le chuchotement m’est insupportable pourquoi ? » et me voici à renseigner votre questionnaire.
Cette sensation désagréable m’est indifféremment causée par : une personne seule qui me chuchote à l’oreille, plusieurs personnes qui chuchotent entre-elles etdes chuchotements écoutées via les media. Le contexte du chuchotement, la langue utilisée, le texte, sont sans importance. Le son seul suffit. Je n’ai pas besoin de voir la ou les personnes qui chuchotent. Le fait de chuchoter près de moi lorsque je sommeille, peut suffire à me réveiller. Pour mettre fin à cette sensation désagréable, je ne connais que deux alternatives. Si je peux me le permettre, je demande gentiment aux personnes qui chuchotent d’y mettre fin. Sinon, j’adopte une attitude de fuite et sors de la pièce. Je suis médecin, chercheur en science clinique. Voici un beau sujet de recherche épidémiologique. Si vous cherchez des bénévoles, je vous offre mes services. Cordialement

De : Jeanne C.
Le : 31 juillet 2018
Témoignage : J’ai actuellement 14 ans et j’ai vraiment commencé à être sensible aux bruits de mastication vers l’âge de 8 ans. J’ai découvert il y a environ 1 an 1/2 que cela s’appelait la misophonie. Je ne peux pas du tout supporter ma famille lorsqu’elle mange et en particulier ma mère. Je ne mange plus du tout avec ma famille. Lorsque j’entends ne serait ce qu’un petit bruit je deviens très violente, très agressive et je ressens un profond mal être. Ça peut aller jusqu’à la crise d’angoisse/de panique. Je vois une psychologue depuis 6 mois toutes les deux semaines et je vais bientôt en voir une autre pour gérer mes réactions ainsi qu’un psychiatre 1 fois par mois afin de faire un « bilan ». J’aimerais beaucoup que la misophonie soit plus connue en France. Et je souhaite à tous les misophones d’aller mieux et de s’en sortir car c’est vraiment dur à vivre au quotidien.

De : Helene
Le : 4 août 2018
Témoignage : Du plus loin que je me souvienne, je devais avoir 6 ans… je devenais dingue à table, les bruits de mastication de ma famille, et aussi le visuel de la bouche qui mastique me rendaient folle. À 6 ans, je suis allée chercher les bouchons d’oreilles pour dormir de mon papa lors d’un repas… et je me suis faite disputée. Évidemment, personne ne comprend. « Fais un effort, tu ne supportes rien… »  : sont le genre de phrases que j’entendais tout le temps et que j’entends encore ! Même au travail, les bruits répétitifs de l’ordinateur (les ‘dings’ ! Incessant sur SAP par exemple) me mettent dans un état de tension extrême. Alors j’ai tenté plein de trucs. Toutes les astuces mentionnées par les commentaires précédents, je les ai testées. Ça atténue… mais on vous prend toujours pour une folle. J’en arrive à un point que ça pourrit les vacances en famille (eh oui 3 repas par jour !). Alors mon frère m’a suggéré le psy… je vais tester aussi. Étrangement, petite, des fois certains sons de mastication me donnaient des frissons de bien-être, j’ai vu quelqu’un dire que c’était une autre sorte de ‘maladie’. Mais ça ne me le fais plus maintenant. Voir ces témoignages sont un réel soulagement, au moins on se sent moins seule. J’aimerais tellement un traitement contre ça, y a t il besoin de cobayes pour tester ? Je suis prête à tout pour que ça s’arrête.

De : Salomé B.
Le : 17 août 2018
Témoignage : J’ai 18 ans et je pourrais dire que ça a réellement commencé lorsque je suis entrée au lycée. J’ai appris il y a un an que j’étais misophone. Je suis prise d’une rage difficilement contenable lorsque mon père se ronge les ongles, mache, siffle ou tape en rythme de la chanson. Les voyages en voiture sont toujours interminables et rester seule avec lui dans la même pièce est insoutenable ! Bien-sûr les autres membres de ma famille sont touchés par mon énervement quotidien mais étant donner qu’ils ne font rarement tout ça c’est plus sur mon père que j’éprouve une haine horrible. Parfois j’ai peur de ce que je pourrais faire c’était la fois de trop. Si ça aller trop loin et que j’étais incapable de me retenir…

De : Julie C.
Le : 23 août 2018
Témoignage : Bonjour à tous j’ai pu mettre un nom très récemment sur ce problème qui me gâche de plus en plus la vie et ce, depuis toujours je crois. J’ai 27 ans et cette « maladie » ne fait qu’empirer je crois. Personne dans mon entourage ne comprend et me dit que je fais une fixette, que je ne suis pas tolérante, qu’à cause de moi ils ne sont pas à l’aise car ils savent que je vais faire une réflexion et que je suis chiante… Bref vive le sentiment de culpabilité… Je suis « rassurée » que ce problème soit reconnu aujourd’hui car on se sent vraiment seul face à ça, on ne comprend pas ce qui nous arrive et c’est presque un sentiment de honte. J’ai envie d’en parler à mon médecin mais je reconnais que j’appréhende sérieusement sa réaction ; j’ai peur qu’elle pense que je suis folle… Ça nuit également à mon couple car dès qu’un bruit me dérange je deviens agressive et je ne peux pas m’empêcher de faire la réflexion, c’est vraiment obsédant… Je ne connais pas la raison de ce problème, je pense que ça m’aiderait beaucoup si c’était le cas. Les bruits qui me dérangent sont : les bruits de mastication, de déglutition, le fait de tousser sec ou gras, le reniflement, les éternuements (et mon compagnon est allergique si, si !), le tapotement sur le clavier (je travaille dans les bureaux, oh joie !) et quand les gens ont une voix qui porte ou certaines tonalités de voix aussi et enfin ceux qui hésitent quand il parlent et qui ont des tics de langage du genre euuuuh… Au secours, quelles solutions ?

De : Maryvonne P.
Le : 30 août 2018
Témoignage : 67 ans ! Et je dirais que ça fait 60 ans que cette chose me pourrit la vie. Avec des périodes plus ou moins intenses, plus ou moins douloureuses… je pensais être « mal-endurante » comme on dit chez nous. J’ai haï mon père, destesté mes sœurs, hurlé sur mes enfants et mes petits enfants, eu envie de frapper mes collègues, refusé de manger avec mon mari certains soirs etc… Les bruits : la bouche, le nez, les doigts qui pianotent, les stylos qui cliquent, les pages des livres et des magazines etc… Voilà toute ma vie j’ai supporté cela ! Et puis il y a 5 mois j’ai du arrêter de fumer et là, tout est parti en vrille…  je n’arrive plus à me contrôler, j’ai envie de planter une fourchette dans la main de mes petits enfants ! Je suis tellement mal que j’ai des idées très noires ! Comment une grand mère peut elle penser à des choses pareilles ? Je pleure beaucoup en cachette et je refuse quelques cigarettes en cachette aussi. Non à 67 ans ! C’est dingue. Mon médecin m’a parlé d’hyperacousie et donné des anxiolytiques pour le sevrage tabagique. Pas grand résultat ! Il y a une semaine, après une crise terrible, j’ai cherché sur ma tablette et j’ai trouvé ce mot : MISOPHONIE . Quel soulagement de mettre un nom sur mon mal être. J’ai fait lire l’article à mon mari, très compréhensif. Mais comment faire avec les autres, et surtout les petits que je garde souvent. J’ai commencé aussi les casques et les boules quies. Ça soulage. Mais en fait, je ne suis bien que toute seule ! Je sais qu’il n’y a pas de remèdes. Il me faut vivre avec ça ! Pas trop longtemps j’espere…

De : Renato C.
Le : 01 septembre 2018
Témoignage : Bonjour, grâce à ce site, à soixante cinq ans je viens de comprendre que je suis misophone. Il m’est impossible de faire comprendre aux personnes de mon entourage que certains bruits me dérangent. Ils me font avoir des sensations d’angoisse et qui parfois me font perdre le contrôle. Le plus dérangeant pour moi ce sont les bruits de couverts sur les assiettes à table, raclement d’une cuillère dans pot de yaourt, bruits de rangement de vaisselle, une personne qui siffle c’est l’horreur, les éternuements  forts et pour en finir, les cris et pleurs d’enfants. Devant la toux et la respiration forte de ma chienne âgée et malade j’arrive à me maîtriser parce que l’amour est plus fort que tout, mais parfois cela m’est insupportable et je m’isole. Je croyais être quelqu’un d’intransigeant en quelque sorte pas normal, hors norme, mais enfin je peux comprendre que cela porte un nom c’est de la  misophonie, je suis misophone.

De : Ellen
Le : 05 septembre 2018
Témoignage : Je ne sais plus quel âge j’avais mais un jour j’ai vu un article passé su Facebook dont le titre disait un peu près « Vous ne supportez pas les bruits de mastication ? Vous souffrez probablement d’un problème neurologique ». Et je me suis reconnue tout de suite dedans ! Lorsque j’ai un « épisode » je sens vraiment la colère montée (comme une montée de chaleur qui va de mon nombril à la moitié inférieure de mon visage), je deviens irritable et je ressens l’envie de frapper (mais je n’ai jamais de réaction violente). Je trouve que le fait de pouvoir mettre un nom sur le problème aide énormément à relativiser 🙂

De : Priscillia
Le : 08 septembre 2018
Témoignage : J’ai 17 ans et je viens de connaître le nom de cette phobie. Au début je pensais être la seule de mon entourage à souffrir de ça. Je déteste les gens qui mangent la bouche ouverte ou même tout simplement les bruits de bouche ou de fourchette contre les assiettes/cuillère dans la tasse. Il m’est impossible de rester plus de dix minutes à table avec des gens. Dès que j’entends des bruits, je n’arrive pas vraiment à décrire ce que je ressens mais c’est horrible je panique et je suis obligée de me boucher les oreilles ou de mettre mes écouteurs ou soit j’essaye de parler plus fort que le bruit ce qui dérangent les autres vu que je crie.

De : Laura
Le : 11 septembre 2018
Témoignage : Étrangement, je me souviens que dès la grande section le bruit du coupe ongle m’horripilait au plus haut point. Mais au fur et à mesure que je grandissais, les bruits qui me sont insupportables se sont multipliés : mastication, sifflotement, clics de souris, musiques d’autres personnes, discussions de mes parents… j’en passe… c’est uniquement il y a 2-3 ans, dans le programme TV, que je suis tombée sur un article avec le témoignage d’une personne atteinte de misophonie. J’ai ressenti un immense soulagement quand j’ai découvert que ce dont j’avais honte, c’est à dire devenir folle pour de simples bruits, et bien je n’était pas la seule à passer par là… j’ai maintenant 17 ans et j’ai l’impression que cela ne s’arrêtera jamais…

De : Mélanie H.
Le : 22 octobre 2018
Témoignage : Assez tôt, au début de mon adolescence. Je l’ai surtout découvert en entendant des proches mastiquer leur nourriture trop bruyamment.

De : Céline R.
Le : 25 octobre 2018
Témoignage : Je ne savais pas et mes parents non plus ce que j’avais. Nous avons hébergé ma tante et mes cousins durant 2 mois, j’avais 8 ans. Mes deux petits cousins les pauvres souffraient des végétations et ne pouvaient manger en fermant la bouche. A 8 ans, j’ai eu mes premières envies de meurtres si je puis dire. Une telle colère une telle rage me prenait les tripes que je partais manger dans la cuisine en demandant à ma mère de ne pas m’imposer ça. Les années sont passées, j’ai maintenant 44 ans, ça n’a pas changé à mon grand désespoir car c’est une situation invivable. Les colères sont tellement fortes qu’elles me font monter les larmes aux yeux comme je pourrai le comparer à un sentiment d’impuissance. Même si je regarde un film une série à la télé et que l’acteur mange la bouche ouverte je pourrai défoncer l’écran c’est très difficile et compliqué de vivre avec ça. Voilà pour mon petit témoignage.

De : Camille V.
Le : 26 octobre 2018
Témoignage : Salut, j’ai 40 ans, j’ai découvert le mot misophone il y a dix ans et j’en souffre depuis l’âge de 7-8 ans. Le pire pour moi sont les bruits de mastication, surtout si ça croustille et surtout chez mes proches. Le top je crois : ma belle-sœur qui croque des glaçons. Je n’en parle pas à mes collègues car ça ne résoud rien (voir pire). Bon courage

De : Tania C.
Le : 15 novembre 2018
Témoignage : J’ai 12 ans et je n’en peux déjà plus d’être misophone. Entre les bruits de bouches à table ou ailleurs, d’horloges, des gens qui se rongent les ongles ou qui se craquent les doigts, qui tapotent sur la table ou je ne sais où mais qui trouvent toujours le moyen de faire du bruit. En tombant sur ce site, j’étais plutôt déçue de voir que personne n’a trouvé la solution magique, mais contente de voir que je ne suis pas folle, je ne suis pas seule. J’ai encore beaucoup de mal à gérer, je m’énerve très vite. J’en suis encore au stade de me crisper, de pleurer, de hurler. J’espère arriver à canaliser tout ça, mais c’est dur. Pour les personnes non misophones qui tomberaient sur ce site, s’il vous plaît 🙏🙏 arrêtez, quand on vous dit qu’un bruit nous dérange de nous le faire plus fort. Ce n’est absolument pas drôle, c’est presque de la torture. Merci d’avance. J’ai encore beaucoup de choses à dire mais il y en a tellement qu’il est impossible de tout aborder ici, mais le plus important est présent. Bon courage à tous les misophones ! Point positif : cette sensibilité de l’oreille m’aide énormément dans la musique !

De : France B.
Le : 20 novembre 2018
Témoignage : J’étais toute petite, le plus loin que je peux me souvenir… ça a commencé avec les dentiers mal ajustés de mon père quand il mangeait… c’était l’horreur aux repas ! Et ça s’est poursuivi toute ma vie… le bruit d’une pomme, les croustilles, la gomme, une horloge, un robinet mal serré, respiration trop forte, sans parler d’un ronflement ! Et que dire de la mastication bien normale, c’est horrible ! Parler la bouche pleine, là, tu veux carrément me tuer ! Moi aussi j’ai été assez désagréable avec certains proches… mais, c’est tellement viscéral !! J’aimerais tellement ne pas avoir cette phobie !! Bien sûr, mes trucs sont aussi comme tous les trucs mentionnés sur ce site mais, rien qui fait en sorte que ça nous quitte… j’ai plus été traitée de méchante folle que, oui, je te comprends !! Je suis contente de voir ici que je ne suis pas la seule mais, personne dans ma famille, amis et collègues proches n’ont ce problème. Donc, les bouchons sont mes meilleurs amis ! Au bureau, en vacances, dans les transports en commun… mais, très impoli comme truc dans un souper familial ou entres amis… ce qui me sauve c’est la musique ou la télé en son de fond (pas un « bruit de fond » car un bruit, c’est fatigant ! Un son, c’est agréable…). Pas certaine que je me débarrasserai de cet inconfort un jour mais, si on m’imposait de faire le choix d’éliminer un de mes sens un jour, je prendrais clairement l’ouïe !!!!

De : Sébastien P.
Le : 20 novembre 2018
Témoignage : Bonjour, je suis misophone (même le correcteur d’orthographe ne reconnait pas ce mot 🙂 depuis l’adolescence. J’ai été suivi par un psy pendant un moment qui m’a fait travaillé sur la méthode de l’acceptation. J’ai suivi également un traitement médical. Ca m’aide un peu mais le problème est loin d’être résolu… J’utilise des écouteurs au bureau, de la musique à table pour pas entendre les bruits, je m’éloigne quand des gens qui font du bruit. Il est difficile pour moi de prendre les transports en commun et j’ai tendance à m’isoler surtout quand je suis fatigué et que les bruits prennent encore plus d’importance à mes yeux et surtout mes oreilles. Merci pour l’initiative de ce site qui permet de se rendre compte que l’on est pas tout seul. Malheureusement je ne vois pas de solution concrète pour se sortir de cette maladie. Elle est encore très peu connue et il n’y pas eu beaucoup d’études sur le sujet. Pas de médecin donc qui aurait trouvé de remède miracle.

De : Yolaine L.
Le : 06 décembre 2018
Témoignage : Bonjour, j’ai cette misophonie depuis je pense un bon moment, j’ai mis un mot dessus il y a environ 5 ans avec ma mère. C’était au départ les bruits de mastication, puis les ronflements, les respirations. Ces bruits me rendaient folle particulièrement lors de mon adolescence, me rende extrêmement nerveuse et me donne une soudaine envie de violence. Puis cela s’est calmé vers mon entrée au lycée, ça pouvait me déranger mais sans plus car je pense j’étais plutôt bien au niveau du moral et de mes angoisses. Car je sais que ces crises viennent de mon stress et mes angoisses. Mais depuis deux mois, je ne re-supporte plus rien, en ce moment c’est une personne qui siffle en permanence qui me rend complètement folle ; bien sûr c’est parce que je ne suis pas dans une phase facile en ce moment mais ce détail me rajoute encore plus de nervosité.
C’est vraiment très compliqué à gérer. Alors peu de gens sont au courant de ça, car je pense que peu pourrait comprendre ce mal-être. J’ai bientôt 20 ans et ça m’angoisse vraiment que ça revienne maintenant alors ça s’était totalement calmée. En tout cas je suis assez rassurée de ne pas être la seule à subir ça. Moi, le seul moyen qui me calme c’est écouter de la musique très forte, j’en écoute généralement tout le temps adorant ça, et c’est donc la seule chose qui m’apaise.

De : Chloé R.
Le : 28 décembre 2018
Témoignage : Je suis une jeune fille de 14 ans qui a découvert sa misophonie à l’âge de 13 ans. Je l’ai su car petit à petit, chaque repas devenait une torture pour moi, je stressais quand je voyais une personne manger, j’avais des réactions violente que je contrôlais, etc. Maintenant je suis au niveau 9 de l’échelle de la misophonie.

De : Imane F.
Le : 09 janvier 2019
Témoignage : Je l’ai découverte à l’âge de 16 ans. Les sons qui me perturbent le plus sont l’éternuement, les bâillements excessifs, la toux et les bruits de mastications.

De : Lina A.
Le : 16 janvier 2019
Témoignage : J’ai 14 ans, et depuis toute petite je déteste entendre quelqu’un mâcher ou renifler ou même faire des petits bruits, JE DETESTE CA ! J’ai juste envie de frapper cette personne ou de crier. J’ai découvert ça sur Pinterest dans les « savez vous que ».

De : Soso
Le : 28 janvier 2019
Témoignage : Je pense que j’ai commencé à souffrir réellement de misophonie vers l’âge de 11 ou 12 ans. Ça a commencé avec mon père qui mangeait de manière très bruyante. Comme il avait un caractère instable, je refoulais ma souffrance un maximum. Aujourd’hui j’en souffre beaucoup car très peu de personnes comprennent réellement ce que je vis. J’ai tendance à devenir agressive face aux bruits qui m’insupportent, lesquels proviennent souvent de personnes dont je suis proche. Je suis alors amenée à m’isoler, ou a faire comme si tout allait bien alors que c’est juste insupportable. Ma mère ne comprend pas, enfin elle se dit compréhensive mais préfère faire comme si c’était un problème mineur, une crise passagère ou un caprice. J’ai souvent le sentiment d’être une personne odieuse qui emmerde le monde, je donnerais tout pour être « normale ». Je déteste la misophonie, et j’en viens parfois à me faire du mal car je me retrouve dans des situations de solitude extrême et c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour extérioriser sans faire souffrir autrui plus que je ne le fais déjà. Je suis de nature anxieuse de base, et ce problème ne fait que renforcer cette partie de moi. J’ai peur que la misophonie finisse par me dégoûter des gens que j’aime au point de finir seule. J’ai entendu parler de thérapies de groupe ou d’hypnose comme remède « miracle » mais je ne sais pas si je dois être convaincue au point d’y mettre le prix. Voilà voilà j’espère que la misophonie sera prise au sérieux un jour et que les personnes qui en souffrent n’auront plus à devoir se justifier et argumenter pendant des heures pour prouver que le trouble est bel et bien réel et qu’ils ne le contrôlent pas. Courage.

De : Stéphanie V.
Le : 29 janvier 2019
Témoignage : Bonjour à tous, enchantée de faire connaissance. Je m’appelle Stéphanie. J’ai 32 ans. Je souffre de misophonie depuis mon enfance. Ma misophonie est apparue à cause d’un état de stress post-traumatique. J’ai donc subie un choc émotionnel à l’âge d’un an et demie dans ma petite enfance avec des bruits désagréables violents. Elle est partie entre l’âge 6 et 10 ans. Ensuite elle est réapparue brutalement à l’âge de 10 ans et demie et s’est ensuite énormément empirée. Elle se manifeste de façon très particulière jusqu’à atteindre son dernier stade à l’âge de 14 ans. Car l’hyper-vigilance du stress post-traumatique à fait somatisée de plus en plus mon état. C’est vraiment particulier. Du à la complication de l’hyper-vigilance entre autres. Je souffre donc énormément quotidiennement avec mon état. Je n’ai plus de vie. Je ne peux pas travailler, ne peut pas avoir d’enfants…etc…etc. Donc voilà. J’essaye de tenir et de survivre comme je peux avec mon handicap.

De : Elodie R.
Le : 22 février 2019
Témoignage : Bonjour je me souviens des l’enfance ne pas supporter les bruits de bouche à table, puis cela s’est étendu aux bruits de voisinage, en particulier la musique, je stresse tremble et perd tous mes moyens.

De : Samira K.
Le : 23 février 2019
Témoignage : Personnellement j’ai réalisé que je souffre de misophonie depuis l’âge de 47 ans. Avant cet âge je ne savais pas pourquoi je ne tolérais pas le son du reniflement ça me rendait folle. ma mère reniflait beaucoup quand j’étais jeune, je lui ai parlé du problème mais elle n’a jamais compris ce que je lui disais. J’ai souffert durant ma jeunesse, ça ne me laissait pas me concentrer et les sons restaient dans ma tête pour un moment.

De : Olivia P.
Le : 3 mars 2019
Témoignage : Assez tard. Vers la quarantaine j’ai pu mettre un mot sur mes sensations désagréables. Mes 3 soeurs sont misophones aussi. J’ai toujours réagis violemment aux bruits de mastications. Aux bruits de paquets de bonbon ou de chips que l’on prend et que l’on tripote pendant 10 min !!!! Je ne vous parle pas non plus des gens qui mangent au cinéma ! Un véritable calvaire pour moi. Croqué dans une pomme à coté de moi et je deviens  » folle ». Tout ce qui craque sous la dent me rend dingue. Les gens qui mangent en faisant du bruit m’insupportent. Sans parler du fait de manger ma bouche ouverte ! La misophonie est elle une maladie génétiquement transmissible ? Mes parents ne le sont pas. Mais mon grand-père paternel si !

De : Mich D.
Le : 4 mars 2019
Témoignage : En fait, depuis fort longtemps, pas mal de bruits me sont insupportables ; j’ai 57 ans et depuis mon adolescence il en est ainsi… je ne sais pas comment je tiens. Dans ma famille, ils n’ont jamais rien compris et m’ont traité de « pas normale »… cela me déclenche rapidement une grande colère proportionnelle à la souffrance ressentie. Je ne sais pas en qui en parler. Mon entourage fait des efforts parfois mais c’est bien peu mais je comprends aussi que cela ne soit pas facile pour eux. En fait, il y a parfois tellement de bruits qui m’agressent que seul un milieu très calme peut m’apaiser, mais il faut le trouver ! J’aimerais savoir si l’association est toujours active ? D’avance, je vous remercie pour votre réponse. Cordialement

De : Stanislas B.
Le : 7 mars 2019
Témoignage : J’ai su depuis le collège que je détestais ce genre de bruits depuis que mon frère a un jour bu un verre de jus et que je l’ai presque menacé pour qu’il arrête, passant pour un fou devant la famille même si ma mère me comprend donc quand on est tous les deux, on fait attention mais perso j’ai envie de frapper la personne qui fait le bruit, limite je serre les poings parce que sinon je ne pourrais pas, ça fait 6 ans que ça dure. Et le pire c’est la tête de ceux qui font du bruit en mode : « ben y’a quoi » grrrrr exaspérant !

De : Sabine L.
Le : 7 mars 2019
Témoignage : Bonjour, c’est vers 12 ans que ça a commencé, à table avec mon père c’est très vite devenu tellement dur que je plantais mes ongles dans mes cuisses au dessus des genoux en remontant jusqu’en haut des cuisses, histoire de contrôler la rage folle qui m envahissait contrainte de restée à table. Alors que j’aimais mon père (je l’aime tjrs 🙂  ) mais au repas plus de raison. A 15 ans, pourtant timide j’ai intimé l’ordre de cracher son chewing gum à une camarade de classe en plein examen. A 24 ans je me lève de la table familiale des parents adorables de mon mari, un dimanche 12 pers et moi qui au bout de 5mn me lève en mode furie et claque la porte sans un mot. Je me suis effondrée en larme juste après un état bizarre que je ne défini toujours mais je me souviens des spams sur mon visage. A 37 ans, je suis chargée d accueil, 9h10 un homme élégant mais mâchant un chewing gum la bouche ouverte penchait sur mon comptoir, le bruit me paralysait dans un 1er temps je ne sais plus écrire ou parlé. Eh j’ai craqué j’ai planté mon regard noir dans le sien, me suis levée avec une vilaine pulsion et j’ai planté mes ongles dans mon comptoir comme pour arracher la surface, en obligeant Mr haut fort et d’une violence que je ne me connaissais pas : STOPPEEEE je ne supporte pas ! Sortez crachez et on verra après. Il n’est pas revenu, mais j’ai eu très peur des suites et à midi je suis allée de moi même expliquer mon geste à mon responsable… Pas tous les détails hein c’est trop gênant. Je craignais que ce soit ce pauvre homme qui revienne avec les hommes en blouse blanche. J’ai 49 ans, sont venus s’ajouter en 10 ans : le clic des coupes d’ongle, le long touillage méticuleux de la cuillère dans une tasse ou bol, la lenteur de mon mari qui mange grrrr, le chat qui boit et un chien qui se lave aïe aïe aïe 1mn maxi après je m’enfuis en pleurant de ? tjrs ce sentiment étranger qui surgi presque sans prévenir. Mes parades : à table je parle beaucoup, je mange vite et peu (1fois par jour), je quitte la table très vite avec du rangement ou de la lessive à faire. Je prétends ne pas avoir faim pour décaler mon diner d’une heure ou deux pour pas vexer. Il arrive souvent d’avoir l’appétit couper parce que manger n’est plus du tout un plaisir mais une torture au bout de quelques minutes. J’ai regardé dans ma région, je ne trouve rien sur des thérapies ou autre. Tant que je maîtrise ça va. J’essayerais le papier mouillé dans les oreilles demain. Courage

De : Stephane L.
Le : 7 avril 2019
Témoignage : J’ai commencé à souffrir des bruits vers l’âge de 5 ans. Je ne supportais pas la respiration de ma mère lorsqu’elle dormait près de moi.
J’ai entendu parler de la misophonie il y a 3 ans peut-être en lisant un article anglais sur le sujet échange sur Facebook par une amie.

De : Ava M.
Le : 9 avril 2019
Témoignage : 27 ans

De : Floriane K.
Le : 11 avril 2019
Témoignage : Bonjour, misophone depuis l’enfance (début 6-7 ans), j’aurais voulu participer aux groupes de paroles afin de discuter ce problème et d’éventuelles solution avec d’autres personnes atteintes. Quand est organisé le prochain rdv – groupe de parole en région parisienne ? Cordialement

De : Audrey M.
Le : 13 avril 2019
Témoignage : Dès mon plus jeune âge, aussi loin que je puisse m’en souvenir, soit vers mes 3-4 ans, je n’ai jamais pu supporter les bruits de bouche en mangeant. Vers l’âge de 4-5 ans, je craque et demande à mon père de fermer sa bouche lorsqu’il mange. Je me prends une gifle. Je pense que c’est à ce moment là que j’ai compris que j’avais quelque chose qui clochait. J’en ai depuis toujours été victime, sans jamais pouvoir nommer ou expliquer la chose. Les gens me prennent souvent pour une snobe arrogante, alors que la personne qui souffre c’est bien moi, et pas eux. J’en arrive du coup à me sentir coupable depuis toujours. Les moments les plus simples deviennent des cauchemars : longs trajets (avion, train, bus), dîner entre amis ou avec mon conjoint, au travail… Chaque bruit de mastication me tape sur le système nerveux et fait ressortir le pire de moi. J’ai aujourd’hui 27 ans et n’ai jamais pu vaincre cette misophonie.

De : Elodie F.
Le : 18 avril 2019
Témoignage : J’ai 31ans. A mon grand étonnement, je viens d’apprendre à l’instant que j’étais « atteinte » de misophonie ! Je n’aime pas le terme de maladie… même si apparemment ça en est une. J’ai toujours pensé que j’avais une ouïe plus développée que la norme. J’expliquais mon ressenti de dégoût lors des repas comme un sentiment excessif. Au fond de moi, il fallait absolument que je me ressaisisse car lorsque je regardais mes parents, me focalisant sur leur bouche et leur mastication, je me disais que c’était « normal » de faire ce genre de bruits. Des bruits qui m’insupportaient et qui m’insupportent encore aujourd’hui. Je ne supporte pas non le cliquement d’un stylo bille ou que les essuies-glaces restent en marche sans qu’il n’y ait de pluie sur le pare-brise… J’ai tellement d’exemples que je vais m’arrêter là pour le moment. Bref, je me répétais sans cesse que mon impatience et mon intolérance était à cause de mon tempérament de feu. En fait, tout se résume à cette maladie…

De : Laura B.
Le : 27 avril 2019
Témoignage : Aussi bizarre que cela puisse paraître, je me souviens d’avoir eu des symptômes dès la maternelle. En effet, je me rappelle qu’une de mes maîtresses se coupait régulièrement les ongles au coupe ongle. Et cela provoquait en moi une vive colère, mais il me semble pas que je réagissait déjà, je subissais plutôt ce bruit insupportable. Puis, au fur et à mesure des années, je me suis mis à supporter de moins en moins de bruits : mon frère chanter, n’importe qui siffler, les bruits de personnes qui se rongent les ongles, la musique/télé des autres… j’en passe, ma liste est vraiment longue. Bref, je pensais vraiment être folle jusqu’au jour où j’ai lu un article dans le programme TV : une femme, comme moi ne supportait aucun son, devait changer de pièce à moins d’exploser. Elle était atteinte de misophonie, et ainsi j’ai pu comprendre quel était mon problème et que je n’étais pas seule. Je tiens à préciser qu’en plus de la misophonie j’ai un autre « problème » , provoquant autant de rage en moi que la misophonie : la misokinesia. Il y a très peu d’articles dessus si bien que je ne sais même pas le vrai nom, du moins le français. La misokinesia est l’aversion visuelle, c’est à dire que lorsque je vois des personnes balancer leurs pieds quand ils sont assis, ou faire trembler des gens, et bien je ressens la même sensation que lorsque j’entends les gens siffler, mâcher des chewing-gum, certaines consonnes prononcées par ma mère… Ce qui m’inquiète le plus, c’est que cela s’empire avec l’âge…

De : Céline D.
Le : 01 mai 2019
Témoignage : Bonjour, je suis misophone depuis mes 10/12 ans… j’ai maintenant 30 ans et malheureusement cela ne s’arrange pas bien au contraire… J’ai pu mettre un nom sur cette maladie il y a environ 3 ans… cela ne m’aide pas personnellement à faire baisser mon « agacement » (le mot est faible) mais permet de pouvoir l’expliquer à mes proches… qui doivent eux aussi supporter mes réactions (accentuées avec la fatigue !)…

De : Yves R.
Le : 05 mai 2019
Témoignage : Bonjour, je pense être misophone. Je découvre ce soir qu’il y a un mot concernant ce trouble. J’ai depuis mes plus lointains souvenirs d’enfance la haine de certains sons. Mon plus vieux souvenir est le reniflement de mon père, qui m’a traumatisé toute mon enfance, à tel point que j’évitais au maximum de me trouver en sa présence. Avec le temps une belle collection s’est développée, et beaucoup de bruits me gênent. J’ai remarqué que la répétition des bruits créent le problème (bruits de voisinage, chien qui aboie, etc.). C’est un véritable enfer au quotidien, j’espère à présent pouvoir progresser sur mon trouble. Merci à vous de tenir ce site, je pense qu’il va m’être d’une aide primordiale. Yves

De : Sébastien P.
Le : 06 mai 2019
Témoignage : Bonjour, je viens d’entendre une émission de radio où ils parlent de cette pathologie  et je me suis complètement reconnu. J’ai toujours eu ce problème depuis aussi loin que je me souvienne. Beaucoup de bruits me dérange (bruits de bouche, mastication, respiration). Des fois à m’en faire devenir fou si je ne trouve pas un moyen de détourner mon attention. Les claquements ou vibrations dans les voitures, j’ai déjà démonter un tableau de bord sur la bande d’arrêt d’urgence pour pouvoir finir mon trajet sans entendre les vibrations. Depuis quelques temps, je vis à côté de quelqu’un qui a un petit élevage de volailles, comme je suis artisan et que je travaille chez moi, je suis constamment à côté de cette élevage et je peux entendre jusqu’a 400 fois par jour les coques « chanter ». Je ne peux rien y faire et ça me rend fou. Si j’avais un fusil il y aurait bien longtemps que j’aurais tiré dans le tas même si je sais très bien que ni le voisin, ni les coqs sont responsables de mon problème. J’en ai parlé à un orl  qui m’a fait comprendre que j’étais un peu cinglé et qu’il fallait que j’arrête d’y penser. Donc je suis resté sur cette idée, je suis fou et je prends sur moi. Mais en découvrant cette pathologie dont je n’avais jamais entendu parler, je suis bien content de voir que je ne suis pas tout seul.

De : Aliénor
Le : 06 mai 2019
Témoignage : J’ai l’impression de toujours avoir été intolérante aux bruits. J’ai 27 ans. Très jeune je ne supportais pas les bruits de mastication de ma mère à table ou ceux de mon père qui aspire les restes du repas coincés entre ses dents. Puis d’autres bruits : coupe-ongles, ronger les ongles, chewing-gum, reniflement, déglutition ou même les tocs des autres. Ces bruits me provoquent de la colère, de l’agacement, de l’énervement et j’en suis sûre, même de la violence. Un jour, il y a 2 ans, mon compagnon me parle d’un article sur la misophonie, maladie inconnue. Et là on a compris, j’avais enfin un mot sur mon problème. Ça me rassure de voir de plus en plus de gens avec ce problème. Ça me rassure qu’on prenne ça enfin au sérieux. Je ne suis pas seule.

De : Marion S.
Le : 11 mai 2019
Témoignage : Bonjour. J’ai appris que je souffrais de misophonie à force de recherches et de témoignages. LE bruit le plus insupportable est les couverts dans l’assiette si bien que mes enfants de 6 et 3 ans mangent encore dans des assiettes en plastique avec des couverts en plastique, moi même je ne prends plus de couverts en acier de peur de. Les repas de famille sont un véritable calvaire, il m’arrive de sortir de table avant la fin et d’en pleurer tellement le bruit est insupportable. Aller au restaurant est simplement impossible. Mon conjoint a accepté le fait que ça me rende malade et fait d’énormes efforts mais mes parents, frères et sœur non pour eux c’est dans la tête et c’est n’importe quoi j’en fais trop. Parfois mes réactions sont vraiment disproportionnées j’en suis consciente mais voilà je n’arrive pas. On m’a suggéré de soigner le mal par le mal et écouter des bruits tels mais la encore même si je sais que c’est  »pour mon bien ‘ je ne peux pas.

De : Laure P.
Le : 28 mai 2019
Témoignage : J’ai 59 ans. J’ai toujours été agressée par les bruits de toux et de raclement de gorge de tous. Puis, à l’âge de 8 ans environ, je me rappelle très précisément la première fois où je n’ai plus supporté les bruits de bouche de ma mère en train de manger. Elle me ramenait de l’école, avait acheté 2 chaussons aux pommes et s’était arrêtée pour parler à un homme que je ne connaissais pas. Pendant qu’elle parlait, elle a mangé les 2 chaussons et a oublié de me donner le mien. Je n’ai jamais été gênée par les bruits de bouche des autres personnes, sauf depuis 5 ans, par ceux de mon compagnon que j’ai rencontré il y a 7 ans. Les bruits qui me dérangent le plus sont donc la toux et les bruits de bouche, surtout quand quelqu’un parle la bouche pleine ou parle comme s’il  avait la bouche pleine. Je ne supporte pas non plus les mouvements quand on passe la langue dans la bouche pour se nettoyer les dents. Mes réactions sont différentes selon le type de bruit : pour la toux, j’ai mal, comme si on me donnait des coups de couteaux dans les oreilles, j’ai une contraction du ventre et du diaphragme, comme pour crier en dedans et j’ai aussi une contraction de la mâchoire, comme pour fermer les oreilles. Pour les bruits et mouvements de bouche, je suis dégoutée violemment et je ne peux pas regarder ma mère ni mon compagnon. J’ai des mouvements involontaires de grimace, de détournement du regard et de la tête. J’ai des sueurs froides et j’ai mal au coeur. J’ai envie de hurler « arrête » mais je me suis toujours retenue. Mes trucs : depuis 5 ans, je mets des bouchons d’oreilles la nuit et parfois aux repas, en présence de mon compagnon. Je fuis certains moments comme les repas ; ce qui est de plus en plus problématique pour notre couple. Je ressens une immense injustice d’avoir cette maladie car j’aime mon compagnon, et je me sens coupable de lui infliger cela. Manque de chance, aussi, il fait énormément de bruits et de mimiques de bouche. l’homme avec qui je vivais avant ne me gênait pas mais nous n’avions aucun atome crochu. Concernant ma mère, j’évite de m’asseoir en face d’elle ou près d’elle à table. Concernant la toux, j’évite de plus en plus les spectacles avec un public âgé, les réunions avec des personnes qui toussent de façon répétitive. Quelques toux pas régulières et espacées, ça va. Dans le TGV, il suffit d’une personne qui tousse de façon répétitive pour que je sois au supplice. Je change de wagon ou je mets mes écouteurs. Pour mes 2 enfants, je leur ai expliqué très tôt mes difficultés afin qu’ils fassent un peu attention et surtout, qu’ils ne prennent pas contre eux mes irritations et ne se sentent pas coupables de quoi que ce soit. ça s’est plutôt bien passé. Mes difficultés sont donc plus dans mon intimité familiale qu’en société. Quand j’étais jeune, je me croyais folle, j’avais envie de disparaitre, je me sentais coupable de tout. J’ai été « aux aguets » des bruits toute ma vie. On m’appelait la panthère. J’ai appris à peu près à gérer cela en société. La difficulté vient maintenant de ce que les bruits de mon compagnon produisent sur moi (il n’est bien sûr en rien responsable). Je me sens découragée et je ne vois pas d’issue heureuse. Que faire ?

De : Antoine D.
Le : 29 mai 2019
Témoignage : Bonjour. Depuis peu j’ai su que j’avais un problème de misophonie. J’empêche ma famille de vivre normalement. Je cherche un groupe de personne pour en parler. Merci d’être à l »écoute. Cordialement

De : Vassal D.
Le : 02 juin 2019
Témoignage : J’ai 44 ans et cela a commencé il y a 3 ans.

De : Flo F.
Le : 13 juin 2019
Témoignage : Depuis toujours les bruits de mastication m’insupportent, particulièrement les gens qui mangent la bouche grande ouverte offrant ainsi à la vue leur manière de mastiquer accompagnée d’un maximum de bruits écœurants… Cela me fait entrer dans une rage folle mais aujourd’hui, j’ai 43 ans et j’en souffre moins il me semble… Je focalise mon attention sur autre chose et… en cas d’impossibilité, je me lève pour me rapprocher d’une fenêtre, d’une télé afin de pouvoir détourner mon attention et la fixer sur un autre détail ou son… Cela faisait de ma vie un enfer quand j’étais plus jeune puisque mes frères faisaient exprès d’amplifier le bruit de leurs mastications pour me faire péter les plombs… Effectivement ça rend complètement incontrôlable et fait entrer dans une colère noire, comme si une énergie incontrôlable pleine de haine prenait le contrôle… Il faut essayer de porter son attention sur autre chose, comme un entraînement… Mais je suis également particulièrement sensible au bruit en général, comme si les sons étaient amplifiés…

De : Agnès D.
Le : 14 juin 2019
Témoignage : Je crois me souvenir que la misophonie (à l’époque je ne savais pas que ça s’appelait ainsi) a commencé à l’adolescence vers 11-12 ans : j’ai commencé à remarquer (puis ne plus supporter) les bruits de déglutition de ma mère (pas d’interprétation psychologique merci 😉) puis de tous ceux qui déglutissent bruyamment, mangent la bouche ouverte (on ne leur a jamais appris à fermer la bouche en mangeant 😠), mâche du chewing gum, etc…. J’ai déjà lu que ça commençait souvent à cet âge. Y a t-il un lien avec l’adolescence, le corps, le cerveau qui se transforment…???

De : Andre W.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Bonjour dès l’âge de « 8 ou 9 ans j’ai commencé à ne plus supporter de manger avec mes frères et soeurs à tous les repas, j’ai aujourd’hui « 61 ans » et je ne supporte toujours pas les personnes qui mangent la bouche ouverte en faisant du bruit, je ne supporte pas la déglutition bruyante et les personnes qui mâchent du chewing gum, je sais que mes petits enfants ne comprennent pas, car eux sont obligés de cracher leurs chewing gums avant de rentrer à la maison, je les rends malheureux, mais je suis content d’avoir pu mettre un nom sur cette « maladie » misophonie.

De : Alix D.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Bonjour, longtemps je me suis crue particulière, ce matin en lisant le Parisien j’ai enfin mis un mot sur le mal qui me ronge et m’isole : la misophonie. Ces petits bruits d’autrui, anodins, qui prennent des proportions handicapantes (surtout le mâchage, et les pas au dessus de ma tête etc, etc…). Mettre un mot sur cet handicap est le premier pas vers la guérison, oui la guérison parce que je ne savais pas que nous étions nombreux. J’ai souvent été prise pour une dingue à demander à quelques voisins de faire moins de bruit en mâchant son chewing-gum, d’arrêter de se manger les ongles, de ne plus bouffer des aliments qui craquent, d’arrêter de tapoter avec son stylo. Bref je ne suis pas seule, donc je suis moins honteuse de ce mal. Tout cela génère une absence de concentration, et des stratégies d’évitement. Et puis il arrive le moment ou même avec des écouteurs, le simple fait de voir le geste qui pourrait provoquer ce type de bruit, rend anxieux. Voilà, j’ignore d’où cela vient, je sais maintenant comment cela s’appelle et la moindre consolation est de lire que la misophonie atteint des personnes en général créatives et intelligentes.  Non ce n’est pas une cause perdue, et comme nous sommes nombreux peut-être que les choses vont bouger. Alix

De : Carole A.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : 10/11 ans insupportable le bruit des mandibules des copains au collège !

De : Solene A.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : J’ai découvert ce mot il y a environ deux ans et j’en ai 21. Pourtant je souffre de ce soucis depuis le début de mon adolescence avec les bruits de bouche de mes parents à tel point que j’avais arrêté de manger pour éviter ces bruits !!! Je m’enfermai dans ma chambre à l’heure des repas. Je n’ai toujours pas trouvé de solution mais de savoir que je ne suis pas seule rassure… Même s’il n’y a pas de solution malheureusement.

De : Jodie L.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Personnellement je l’ai su cette année, j’ai 14 ans et j’étais énervée par le bruit des autres, je suis allée faire des recherches et j’ai trouvé un article sur la misophonie, je m’y suis reconnue directement.

De : Muriel D.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Ça a commencé vers 11 ans. Je ne pouvais plus supporter entendre ma mère retenir à chaque fois sa respiration quelques secondes et relâcher en faisant un petit bruit… Ça a été une gène progressive, jusqu’à mes 16 ans… c’est alors devenu insupportable au point de mettre des boules quies en sa présence, toujours maintenant… Ce trouble s’est un peu plus tard manifesté avec d’autres, dont mon mari ! Ça empoisonne notre vie ! Ma vie !

De : Aline P.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Ça a commencé vers mes 10 ans, je ne supportais pas le bruit que faisait mon père en mangeant. Et ça n’a fait que s’accentuer ; vers mes 16 ans (en 1970) ma mère m’a emmenée chez le médecin qui m’a dit d’essayer de me contrôler. J’éprouvais à table une grande irritabilité qui allait jusqu’à un sentiment de haine et de dégoût. J’arrive à supporter quand ce sont des enfants ou des animaux. Actuellement je n’arrive pas à tenir tout un repas en face de mon mari. Au cinéma quelqu’un qui mange, surtout du pop corn, me rend folle aussi je choisis toujours une place dans le fond de la salle. Evidemment je dors avec des boules quies pour ne pas entendre les ronflements de mon conjoint. Ces derniers temps, j’ai commencé à en mettre dans les transports en commun.

De : Nadine G.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Et voilà à 60 ans, je découvre que je souffre de misophonie depuis toute petite, 7/8 ans je pense, grâce à un reportage aux infos de ce soir. Ça me paraît incroyable ça fait tellement de temps que je me débrouille pour échapper à tous ces bruits très très très énervants (les croqueurs de pommes, ceux qui tapent leur cuillère ou leur pointe de couteau sur la table, ceux qui traînent les pieds, ceux qui font « tic tic  » avec leurs ongles, ceux qui ronflent et les affreux tut tut des camions de chantier, ou poubelles, quand ils reculent, sans oublier le tic tac infernal des horloges et le bruit des petites motos qui tournent sur le terrain de foot près de chez moi). Bon la mauvaise nouvelle c’est que ça n’a pas l’air de se soigner, la bonne dans mon cas c’est que j’ai réussi à vivre avec sans trop emme… le monde même si qqfois on me trouve pénible ou intolérante.

De : Charlène T.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Bonsoir, après avoir vu ce soir un reportage sur ce qu’était la misophonie, je me sens concerné. J’ai 18 ans et depuis plusieurs années, lorsque j’entends des bruits de bouches, des respirations trop fortes, des bruits comme le clavier d’ordinateur, ça me fait ressentir de la colère. Dès que j’ai pris conscience de ce bruit, je fais une fixette sur celui-ci et je n’arrive pas à m’en dissocier tant que ce bruit n’a pas cessé. À l’école, j’ai très souvent été déconcentrée par ces bruits, ne pouvant parfois ne plus suivre le cours, en me focalisant sur ces bruits. Je ne sais pas si on peut parler de misophonie dans ce cas ? Est ce qu’il y a des choses à faire pour ne plus se focaliser sur ces bruits et vivre normalement ?

De : Audrey M.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Je pense que c’est vers 9 ans. Un ami de la famille me reprochait mes bruits de bouches. Il était lui même misophone. J’avais tellement peur qu’il me dispute que je faisais attention au moindre bruit que je ne devais pas faire. Je pense que c’est ce qui a révélé la mienne. Je suis attentive à chaque bruit de bouche, bruits répétés, voix fortes ou cris. J’ai appris ce terme grâce aux médias. Et j’espère que nous allons pouvoir en apprendre encore davantage pour que cette maladie cesse.

De : Isabelle
Le : 20 juin 2019
Témoignage : A 33 ans j’ai découvert que j’étais misophone. Depuis toute petite, les bruits m’ont toujours irrités et déclenches des crises de nerfs.
Surtout envers mes sœurs ou père ou mère qui mâchaient leurs aliments ou reniflaient près de moi à cause d’une grippe. Je sentais vraiment l’envie de frapper à entendre ces bruits. Mais ma mère est une femme forte de caractère et me demandait de me calmer. Aussi un jour elle m’envoie par Facebook la définition du misophone… je me suis tout de suite reconnue et j’ai eu un grand soulagement car j’ai pu enfin mettre un mot sur ces bruits qui me rendaient si nerveuse. Ce n’est pas facile à vivre au quotidien pour les personnes qui nous entourent et pour moi même j’avoue que cette situation m’attriste énormément car parfois les gens pensent que je fais exprès…

De : Danielle L.
Le : 20 juin 2019
Témoignage : Bonjour, j’ai 51 ans. Je suis misophone depuis toujours. Je pense que j’ai été élevé par un ou des misophones. Quand j’étais enfant il nous était interdit de faire du bruit en mangeant. Pour moi c’était une question d’éducation. « Il ne faut pas incommoder les autres avec nos bruits buccaux ».  Il y avait d’autres bruits interdits chez nous. Alors quand plus grande j’entendais les autres faire ces bruits terrifiants je pensais qu’ils étaient tout simplement mal élevé. Les bruits buccaux m’indisposent de plus en plus. Je sens une accélération de mon rythme cardiaque, je souffle, ma mâchoire se crispe. Pour y faire face, j’ai développé un mode d’identification des perturbateurs et m’éloigne d’eux mais je ne dois surtout pas être en face d’eux. Quand le bruit apparaît je serre le poing gauche, je m’envoie un autre stimuli sensoriel. Il y a tant de bruits qui me perturbent. Le tic tac d’une pendule, le brouhaha d’une foule, plusieurs personnes qui me parlent, le ronronnement du réfrigérateur, les néons qui grésillent, les tableaux numériques et leur ventilation, le bruit des feutres… Je parviens depuis que j’ai des enfants à aller voir un feu d’artifice mais je dois me préparer. Les bruits de mes enfants ne m’ont jamais dérangés. Je suis ergothérapeute et je rencontre des enfants avec des troubles des apprentissages. Il sont si nombreux à endurer cela. Les adultes ne comprennent pas quand je leur pose la question  » et en classe y a t il des bruits qui te dérangent ? »  que les enseignant m’affirment que leur classe est calme et qu’il n’y a pas de bruit. Le bruit et partout. La vie c’est du bruit c’est pour cela que nous n’avons pas d’autres choix que de trouver des astuces pour nous sauvegarder. Je fais une formation sur l’intégration sensorielle. Je pense pouvoir les aider ainsi.

De : Marine A.
Le : 20 juin 2019
Témoignage : Nous avons su que j’étais misophone lorsque j’avais 10 ans.
En effet, j’avais beaucoup d’excès de colère qui devenaient insupportables pour ma famille.

De : Sacha P.
Le : 26 juin 2019
Témoignage : Ma misophonie a commencé lorsque j’avais environ 8 ans. Ce n’est que récemment que j’ai compris que je n’étais pas seule à en souffrir et cela m’a soulagée sans pour autant atténuer mon hyper sensibilité à certains bruits : bruits de bouche, mastication (je repère immédiatement les personnes qui portent un appareil dentaire dont le claquement même hyper léger m’insupporte), les chewing-gum, les tics comme aspirer entre les dents, les personnes qui se rongent les ongles, qui ne cessent de tousser ou de se râcler la gorge, ceux qui boivent aspirant bruyamment etc. Je souffre aussi de misokinésie ainsi les personnes qui ne cessent de tourner entre leurs doigts une mèche de cheveux ou qui agitent une jambe lorsqu’ils sont assis etc. Je ne suis ni borderline, ni HP mais sans doute hyper sensible. Ces bruits et mouvements déclenchent chez moi de la fureur, de l’agressivité et il me faut absolument fuir ou écouter de la musique ou mettre des boules Quiès. Depuis l’enfance il me faut développer des stratégies d’évitement. Cette « maladie » ou ce symptôme a détruit ma relation avec mon père qui faisait beaucoup de bruit en mangeant. J’ai longtemps associé ma misophonie au fait que mon père était dentiste mais je suis certaine maintenant que la source n’est pas là et qu’il s’agit d’un dysfonctionnement cérébrale dû ou non à un traumatisme initial.

De : Basa
Le : 30 juin 2019
Témoignage : Quel soulagement, à 56 ans, de mettre un nom sur ce trouble qui me pourrit la vie depuis l’enfance ! Et quelle joie (ponctuée de fous rires) – aussi étrange ou paradoxal que cela puisse paraître – de lire tous ces témoignages, de découvrir des complices dans cette intolérance viscérale à certains bruits. Une vraie libération de savoir que je ne suis plus seule à vivre cette rage et cette haine aussi incompréhensibles qu’incontrôlables. Et que je ne suis pas la seule à passer ma vie avec des bouchons anti-bruit. Raaah, les bruits de mastication et de déglutition, le tic-tac d’une horloge, la radio et la TV des autres, le pianotement d’un clavier… Je ne contrôle rien, je n’ai que la fuite pour ne pas devenir dingue.
Je me croyais misanthrope, je ne suis « que » misophone…

De : Laura T.
Le : 30 juin 2019
Témoignage : Bonjour, j’ai 28 ans je suis misophone depuis toujours, je ne me souviens pas des premières manifestations mais je me souviens des premiers bruits qui m’ont été insupportables : il s’agissait des bruits de stylos sur les feuilles lorsqu’on tire un trait par exemple, à l’école lorsque les instituteurs disaient à la classe de souligner avec une règle je me préparais en me bouchant les oreilles. J’avais également des difficultés avec les bruits de déglutitions. A ces bruits ce sont ajoutés les bruits de raclement de gorge, de mastications, de reniflement répétés, les frottements sur une nappe en tissus… Il est aussi notable qu’en plus de la misophonie j’ai une sensibilité accrue du toucher, je ne supporte pas de toucher certaines matières, acheter des draps avec moi c’est toute une comédie, je passe de longues minutes à toucher et examiner chaque matière ! J’ai développé des méthodes d’évictions pour éviter de me disputer avec mes proches quant aux bruits, j’essaie de me concentrer sur d’autres sons telles que les voix, mais ce travail est plus complexe avec la fatigue et alors c’est la fuite ! Ce n’est pas tant de trouver des solutions qui m’intéresse ici mais plutôt de comprendre pourquoi ! Je précise ici que je ne suis pas borderline. En revanche une psychologue m’a dit que j’avais un profil d’HP mais rien de concluant. Je me demande s’il ne s’agirait pas simplement d’hyper sensibilité ? En tout cas je suis très heureuse de constater que ce problème commence à être reconnu, je me sens beaucoup moins seule ! Avant je n’étais pas prise au sérieux, je passais pour une personne chiante impossible de prendre sur elle, maintenant mon entourage est plus à l’écoute et c’est grâce à des initiatives comme la vôtre, alors merci d’exister.

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67 thoughts on “A quel âge et comment avez-vous appris que vous étiez misophone ?

  1. Maika dit :

    Je viens de le découvrir, j’ai 17 ans. En cours c’est un véritable enfer, je ne peux pas me concentrer du tout, quand deux personnes parlent en même temps je deviens folle! Des bruits de stylo ou de feuilles qu’on bouge sans arrêt, j’en ai parlé avec ma mère et avec personne d’autre pour le moment car j’ai l’impression d’être seul à vivre cela, je me sens différente et j’ai peur que les gens ne comprennent pas. C’est ce qui nous à poussé a nous renseignez sur internet, ça me rassure énormément de voir que je ne suis pas seule! Je vais aller consulter un médecin très prochainement pour qu’il m’aide.

  2. Shanalya dit :

    J’ai 21 ans et je viens de découvrir la  » misophonie  » en cherchant un peu sur le net je me suis reconnu dans la definition, par exemple moi je ne supporte pas entendre quelqu’un respirer ou meme entendre quelqu’un manger et cela depuis environ 3 ans ! C’est de pire en pire ! J’en viens meme a ne plus supporter mon conjoint a cause de cela ! j’aimerai beaucoup me faire aider car ça devient infernale 🙁

  3. Mitrya dit :

    J’ai 17 ans et j’ai appris le terme misophone depuis quelques mois. Depuis que j’ai 12/13 ans je me supporte pas les bruits de mastication, déglutition, aspiration… J’ai passé mon bac cette semaine et j’ai cru devenir folle à entendre en stéréo les gens renifler, faire s’entre-choquer leurs stylos, ouvrir leurs sachets plastiques pour manger, les soupirs, les chaussures qui glissent sur le sol, les petits chuchotements des profs en face de moi… Ma table qui grinçait HORRIBLE !
    J’ai béni le fait que la moitié de la salle sorte quasiment 1 heure en avance pour enfin être tranquille 🙂

  4. syrina dit :

    J’ai 20ans , depuis 3ans que je souffre de misophonie …. mon père fais de bruit quand il mange je ne supporte plus…

    1. Aubergeon dit :

      Bonjour, j’ai 15 ans et cela dois faire 1 an que je le suis rendu compte que j’étais misophone et cela m’inquiète beaucoup car plus le temps pasqe et plus il y a de bruits qui s’ ajoutent a la liste de ceux que je ne supporte pas
      Je fait des sorte de crises d’angoisse que cela deviens trop genants et celd est clairement en train de gacher ma vie et celle de ma mère qui vit avec moi, si vous avez une solution pour limiter le massacre svp

  5. Alopass dit :

    Voilà, j’ai 19 ans et je pense souffrir de misophonie, je vous assure que c’est très dur a supporter et que beaucoup de disputes ont éclaté a table par ma faute car je ne supporte pas entendre une personne lâcher ou bien respirer en mangeant, j’essaye d’en faire abstraction mais c’est plus fort que moi. Je ne supporte pas en particulier les personnes de ma famille qui parlent la bouche pleine ou que j’entends manger, mastiquer ou boire. Parfois je dois me contrôler pour ne pas péter un plomb et lancer tout ce qu’il y a sur la table. Le moment du repas n’est plus un moment de partage mais plutôt une guerre a qui ouvrira la bouche en premier en mangeant. Malgré les efforts de la famille je parle très peu a table et préfère engloutir mon repas débarrasser mon assiette et vite partir. Si des personnes dont dans le même cas que moi je voudrais bien en parler avec eux .. Merci beaucoup

    1. Idem dit :

      Exactement le même sentiment que alopass…

  6. Kévin G. dit :

    Enfin, j’ai pu mettre un nom sur mon mal.
    Ca a du commencer quand j’étais tout petit (5, 6ans, j’en ai 33), lorsque je petit-déjeunais avec ma mère qui trampait son pain dans son café en aspirant, mastiquant et déglutissant de tous les diables. Comme tout le monde, j’ai demandé de faire moins de bruit, à tel point que les engueulades étaient courantes.
    Encore aujourd’hui j’ai enguirlandé mon fils de 20 mois car il faisait trop de bruit en mangeant… ridicule.

    Pour lutter contre, je met la radio, ça couvre bien 🙂

    Bon courage à tous !

  7. malika dit :

    bonjour, j’ai 42 ans et je viens de l’apprendre, je supporte pas le bruit de chwin gum et de la bouche depuis mes 13 ans

  8. Fox dit :

    Je crois que je suis atteins de Misophonie… Je ne supporte plus certains bruits, et je vois bien que sa s’aggrave avec le temps. Je n’ai que 16 ans, et ça fait déjà quelques années que j’avais remarqué que je ne supportais pas certains sons, et c’est il y a peu lorsque je regardais des vidéos que j’ai entendu parler de la Misophonie, un homme en parlait comme d’une hantise de certains bruits, et en effet, je me suis reconnue. Mais comme je suis jeune, je me suis dis que j’étais surement un peu « parano » ou autre. Et c’est lorsqu’un ami me parlait que je me suis dis que je devais peut être commencer à me renseigner… Je ne supporte plus les bruits de mastication, de reniflage, de claquage de langue, et autre… C’est insupportable, et je ne sais pas quoi faire. Rapidement je m’énerve, et je gueule. Lorsque ça arrive, j’ai de drôle de pulsion. C’est soulageant de voir qu’on est pas seul dans se cas.

  9. marine dit :

    Bonjour, Pouvez vous m’aidez s’il vous plaît ? Je ne sais pas si je suis atteinte de misophonie, car moi j’ai peur, j’ai une phobie des bruits strident mais je sais aussi que je n’aime pas les grincements, quelques frottements et autres. Merci.

  10. patrick M dit :

    bonjour,
    j’ai 48 ans aujourd’hui, et depuis ma plus tendre enfance, je piquai des colères pas possible quand mon père mangeait a coté de moi, c’était celui de la famille qui faisait le plus de bruit a table. maintenant la liste s’allonge de plus en plus, les bruits que je supporte plus ou très mal supporté et qui me font fuir en général
    sont :
    mastication en tout genre, bruit de bouches en général, bruit de vaisselle qui s’entrechoquent, le tic-tac d’une horloge, les voix grave, les sons aigu, certaines musique, les scooteurs, les cliquetis des claviers et souris d’ordinateur, les portes et chaises qui grinces. et je pense que la liste est pas terminée.

    dans ces moments de crises, je serai candidat au meurtre sans réfléchir…
    ça bousille ma vie sentimentale et sociale. c’est juste invivable

    1. Misophonie.fr dit :

      Bonjour Patrick,

      Heureuse de vous accueillir sur ce site !
      J’espère qu’ensemble nous allons enfin avancer et trouver des solutions pour guérir de cette maladie qui nous « bouffe » véritablement la vie.
      A très bientôt,

      Elodie

  11. Kaname dit :

    Bonjour, cela fait quelques temps déjà que cela me reste sur l’esprit. J’ai 15 ans et je viens juste de me rendre compte que je suis misophone. Le moindre bruit de bisous m’oblige à partir loin, rapidement, où alors me bouche les oreilles. Désormais, alors que mes parents regardent la télévision dans la salle en dessous de ma chambre, et que je le entend s’embrasser, je passe mes nuits avec des bouchons d’oreilles. Et dès qu’ils s’embrassent alors que je suis à côté d’eux, soit je m’en vais pour me taper la tête contre les murs, soit je me bouche les oreilles si je ne peux pas me déplacer. Rien que le Fait de penser à ce bruit me rend violente, j’ai brisé une Bonne partie de mon matériel de lycée pour me calmer. Je ne sait pas quoi faire pour m’apaiser, ni si je peux me débarrasser de ce stress qui s’empare de moi, si vous avez une quelconque idée sur la question, merci de me la faire parvenir.
    Vous remerciant par avance,
    Kaname

  12. Shinkai Sora dit :

    S’il y a une graduation pour situer les personnes atteintes, je dois exploser tous les plafonds… Mon témoignage va être TRÈS long, merci à ceux qui le liront

    Déjà pour ma part ça a commencé TRÈS jeune, d’autant que je me souvienne par exemple lorsque je mangeais à la cantine de mon école primaire (c’est à dire depuis le CE1 soit à mes 6 ans, j’en ai aujourd’hui 18) je m’énervais déjà pour pas mal de bruits.

    Je pense savoir exactement comment ça a commencé. C’est lorsque ma petite sœur a apprit à manger à table avec nous, comme toutes les petites elle mangeait évidemment bruyamment. Mes parents m’ont toujours incendié car je ne pouvais pas m’empêcher de faire des réflexions (ferme ta bouche en mangeant, ne frotte pas tes couverts sur tes dents ou ton assiette, ne fait pas trop de bruit en avalant…). Mais si à l’époque je ne comprenais pas pourquoi je ressentais le besoin de faire ce genre de remarques (« Il montre sa jalousie comme ça » répétait-on en parlant de moi…).

    Peu à peu ça s’est aggravé, et tout a commencé à me déranger, j’en ferai un petit listing à la fin de mon témoignage. Vous verrez à quel point c’est un enfer aujourd’hui.

    Car aujourd’hui je suis quasiment incapable de vivre en communauté à cause de ça. Je prends sans arrêt sur moi mais je craque rapidement tant je ne peux plus supporter de nombreux bruits. Je me suis d’ailleurs très récemment disputé avec mon meilleur ami car j’ai à plusieurs reprises râlé en lui disant « Mais ta gorge c’est une autoroute ou quoi pour faire autant de bruit quand tu bois ? » ce qu’il a mal prit, n’étant pas au courant de ma maladie. Et le pire c’est que rien qu’à repenser au bruit qu’il faisait je suis en train de m’énerver.

    Depuis que je suis gamin, mes parents (ou globalement mon entourage) étaient sans arrêt à me crier dessus ou à me faire sortir de table ou je ne sais quoi d’autres, à me répéter que j’étais cinglé, que je pouvais contrôler ça, que je faisais des manières… Et ce jusqu’à aujourd’hui où par exemple lorsqu’on mange de la soupe ou qu’il boit son café c’est un SUPPLICE de rester dans la même pièce que mon père et j’évite au MAXIMUM de le faire pour ne pas provoquer de disputes. Et là encore en pensant aux bruits qu’il fait dans ces moments, j’ai envie de m’arracher les cheveux, sans aucune hyperbole.

    J’ai appris la semaine dernière que je n’étais pas le seul dans ce cas (même si après lecture de plusieurs centaines de témoignages je n’ai trouvé personne aussi atteint que moi, et je ne souhaite à personne de l’être). Je me suis empressé de faire lire les différents articles à ma mère qui m’a juste dit « Je comprend » et l’a elle même fait lire à mon père. Alors c’est bien, ils me prendront certainement moins pour un fou, mais non, ils ne comprennent pas.

    Personne sans le vivre ne peut comprendre ce que c’est d’être sans cesse agressé par des bruits du quotidien, de se rendre malade au point de vouloir hurler, de pleurer de rage et de frustration (à 18 ans !!), d’avoir véritablement envie de tuer quelqu’un (c’est une image évidemment, mais récemment par exemple j’ai réellement pensé « Je préférerai que ce mec fasse une attaque plutôt que de continuer son bruit » je vous expliquerai après), et soit de ne pas pouvoir se permettre de le dire ou le montrer par bienséance, soit de s’entendre répéter qu’on est insupportable avec nos réflexions (si tu savais mon mignon ce qui est insupportable…) et qu’on peut contrôler ça, qu’on fait des manières.

    Et le pire c’est que j’ai l’impression d’avoir un détecteur de son ultra perfectionné pour ce genre de bruit ! A de très nombreuses reprises je vais entendre et m’arrêter sur un bruit qui va me hanter jusqu’à ce qu’il s’arrête, même quand il est loin où que je suis ultra concentré sur quelque chose (d’ailleurs c’est quasiment impossible pour moi de rester concentré dans ces moments), et si j’en parle à quelqu’un il me répondre « J’avais même pas remarqué le bruit ».

    Et quand je vous dis que je m’énerve à l’entente de ce genre de bruits, je ne m’énerve pas qu’à moitié. La plupart du temps je garde ça pour moi, et j’en deviens incapable de parler (mais réellement, je ne peux pas prononcer le moindre mot), je deviens tout rouge, je vais être désagréable et faire la gueule à tout le monde en trouvant divers prétextes (ou en n’en trouvant pas). J’ai même plusieurs fois volontairement provoqué des disputes avec des personnes pour simuler une situation où j’aurai une bonne raison de m’énerver, afin de pouvoir m’extérioriser pour une raison socialement acceptable et ne pas passer pour un débile. Et quand je n’arrive pas à me contenir, c’est l’explosion, ça peut aller de l’enchaînement de remarques désagréables à l’intention de la personne qui produit le(s) bruit(s) (au sujet de ces bruits évidemment) à la crise de larmes, en passant par la gueulante, et diverses réactions loufoques pour essayer de me contrôler. D’ailleurs je vous en fais un petit listing :

    – Les remarques à la personne, très désagréable pour elle
    – La gueulante à ce sujet, totalement incomprise
    – Me pincer jusqu’à m’en faire des hématomes
    – M’enfoncer les doigts sur le côté des cuisses, je pense être allé jusqu’au saignement une seule fois
    – Me mordre la main ou l’avant bras relativement fort (je me suis déjà fais bien mal comme ça)
    – Contracter tous mes muscles et tous mes membres, en particulier mon visage (yeux et mâchoire fermés et contractés au possible), je me suis d’ailleurs abîmé l’émail de mes dents comme ça
    – Hurler dans ma tête en fermant les yeux etc et en soufflant très fort avec mon nez pour accentuer l’impression que je suis en train de hurler
    – Hurler en vrai, souvent dans un coussin ou autre
    – Me griffer le visage (j’essaie toujours de ne pas mettre mes ongles, c’est plus comme si j’appuyais très fort avec mes mains crispées sur mon visage en descendant vers le bas)
    – Me tirer les cheveux (je ne m’en suis jamais arraché, heureusement)
    – …

    Et ces réactions sont parfois à plusieurs en même temps. Bon rassurez-vous je fais de mon mieux pour me contrôler et je n’en viens pas à hurler où à me mordre au moindre bruit, mais ça arrive vraiment très fréquemment (les réactions dépendent aussi du lieu et du contexte dans lequel je me trouve).

    Pour vous faire un petit listing rapide des bruits qui m’insupportent :

    – Bruits de mastication en général, plus la personne mange bruyamment, salement, bouche ouverte etc, plus c’est difficile pour moi.
    – Bruits de frottement d’objets métalliques, en inox, en porcelaine etc : couverts sur les dents ou une assiette, frottement d’une chaise sur du carrelage, aiguisage d’un couteau ; et tous bruits se rapprochant de près ou de loin à ça et ça va très loin parfois
    – L’un des pires pour moi : le bruit de l’eau qui coule dans de l’eau, vous savez, quand il y a un fond d’eau et qu’on y fait couler de l’eau dedans (pas à forte pression). C’est juste horrible, et j’y suis confronté tellement souvent ! A chaque fois ou presque que quelqu’un doit remplir quelque chose d’eau (vaisselle, mettre de l’eau pour se laver, rivière etc). Ça va tellement loin qu’avant de déménager, ma voisine avait un petit étang dans son jardin avec de l’eau qui y coulait en permanence par un petit jet sous forme de fontaine (je hais les fontaines, comment c’est humainement possible ?!) et j’étais juste INCAPABLE de laisser ma fenêtre ouverte ! Et parfois même je m’énerve tout seul quand je vais au toilette (permission de se moquer de moi pendant quelques secondes) ! Et encore pire : dans de très nombreux films, séries ou animes, il y a des passages avec une jolie rivière et un bruit d’eau qui coule paisiblement… ET BAH MOI CA ME DONNE ENVIE D’EXPLOSER MON ECRAN !
    – Bruit d’aspiration, que ce soit quelqu’un qui respire un peu fort, un aspirateur un poil trop bruyant, à la piscine les endroits où l’eau est aspiré (oh purée ça je peux juste pas !) ou de succion quelconque
    – Bruit de reniflement (mon frère, s’il me lit, pourra peut-être apprendre à se moucher, il serait temps !
    – Bruit de bulle qui éclate, et ça vaut pour toutes les bulles ! Que ce soit quelqu’un qui va souffler dans l’eau, avec une paille dans un verre ou n’importe quoi. Les seules qui sont épargnées sont les petites bulles de savon que j’adore d’ailleurs. Et mention très spéciale aux bulles des chewing-gum qui me donne envie de mourir sur place, et PIRE : les bulles « à l’envers » qu’on fait claquer dans la bouche ! L’une des pires choses pour moi ! Je vous parlais de moments difficiles, la semaine dernière j’ai passé 7h consécutive à la bibliothèque de ma FAC pour une dissertation, pendant environ 3h un type était à côté de moi et mâché TRÈS bruyamment son chewing-gum, déjà j’avais du mal à rester concentré, mais alors quand il s’est mit à faire ce genre de bulles à l’envers TOUTES LES 7-8 SECONDES et qu’il n’y avait plus la moindre place de libre à la bibliothèque, j’ai juste été INCAPABLE d’avancé sur ma dissertation pendant plus de 2h ! Et ce malgré la musique qui hurlait à mes oreilles, je ne pouvais QU’entendre ses bruits !
    – Bruit de sifflements, de tout type à ce que je sache
    – Bruit de hoquet (si ma sœur me lit, même remarque que pour mon frère)
    – Le bruit d’un clavier ne me dérange pas encore réellement, mais je sens que je commence à m’attarder de plus en plus dessus, et comme à chaque fois qu’un bruit à commencer à me déranger je sens que ça ne va pas tarder…
    – Un bruit que je n’arrive pas à décrire : ouvrez votre bouche, faites bouger votre langue dans tous les sens en faisant un maximum de bruit avec votre salive. Ce genre de bruit qu’on rencontre fréquemment m’agace.
    – Mon chien qui se lèche très bruyamment, bon ça je pense pas que ce soit exceptionnel mais autant citer tout ce qui me passe pas la tête
    – Tout bruit de déglutition, de manière croissante du plus inaudible au plus important. Ajoutez à ça un bruit de bulles, vous savez quand une personne boit rapidement avec une bouteille d’eau en ne laissant qu’un petit cran d’air. Et bah moi qui fait beaucoup de sport, imaginez un peu l’endurance qu’il me faut pour supporter ça
    – Bruit de sachets plastiques ou de feuille qu’on arrache
    – Tout bruit de claquement (dents, porte…) sauf les applaudissements qui ne me dérangent pas (encore)
    – Tout autre petit bruit parasite qu’on peut entendre au quotidien, je ne peux pas tout citer et je n’ai pas tout en tête, mais quand vous en entendrez un, pensez à moi et dites vous qu’il y a 90% de chance que ça m’irrite fortement

    Et vous savez il y a autre chose qui est très difficile avec ces bruits. J’ai tellement l’habitude d’avoir fais des remarques à mon entourage à ce sujet que moi-même, par respect, je me sens obligé de tout faire pour ne pas les faire moi-même, pour ne pas m’entendre dire « Tu vois toi aussi tu le fais donc arrête de te plaindre des autres ! ». Alors je peux comprendre ce genre de remarque, mais comment expliquer à quelqu’un que, étrangement, quand je suis la personne qui produit directement le bruit (donc ça ne concerne pas l’eau qui coule par exemple), ça ne me dérange pas (j’adore claquer des doigts, siffloter de temps en temps, mais si quelqu’un le fait à côté de moi c’est le drame). Et purée ce que c’est difficile de m’adapter à toutes mes propres exigences (même si je n’en suis pas réellement obligé), je comprend pourquoi c’est ultra pénible de vivre au quotidien avec moi… Mais mon quotidien à moi est bien pire…

    Bref je pense n’avoir rien à ajouter, ce sera sans doute le plus long témoignage du site, désolé pour ça mais je n’ai jamais pu en parler et ça me fait du bien de pouvoir le faire ici et anonymement. Vous pouvez voir à quel point ma vie quotidienne est un enfer. Car oui, réellement, s’il y a une chose plus que les autres qui me pourrit la vie, ce n’est pas les études difficiles, l’argent, c’est bien plus simple et plus stupide, mais c’est cette extrême misophonie.

    Afin de pouvoir, peut-être, discuter directement avec des personnes dans le même cas (je n’ai jamais vu et je ne souhaite jamais trouver quelqu’un qui est à ce point atteint tant ça pourri la vie, mais sait-on jamais) et avoir quelques conseils, je posterai également ce témoignage en commentaire.

    Merci à ceux qui m’auront lu jusqu’au bout, j’espère vous avoir montré un peu plus ce qu’est le quotidien d’une personne misophone et si des personnes côtoyant des gens atteins par cette maladie (car pour moi c’en est une), je vous le demande, même je vous supplie : soyez indulgent avec eux, aidez les comme vous le pouvez, et ne leur rendez pas la tâche encore plus difficile, s’il vous plait…

    Sora

    1. carole B. dit :

      et bien quelle lecture je viens de faire !
      avant tout félicitation pour ton verbe. c’est bien écrit et j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ton univers ( ne prend pas mal le mot « plaisir », il n’y a rien de négatif dedans)
      pour ma part j’ai découvert ce mot ce matin à la radio et je me suis précipitée sur mon ordinateur afin d’en savoir davantage .
      je me suis reconnue en partie dans cette définition de ma vie.
      Ce qui m’a rassuré c’est de savoir que je peux enfin mettre un nom et une reconnaissance officielle à mes inconforts auditifs.
      depuis que je supporte toutes ces gènes je pensais être chiante, tatillon, maniaque, intolérante, voire associale. Je me demandais même si je ne commençais pas à douter de mon mariage car j’ai de plus en plus de mal à supporter les petits bruits de mon mari ( il souffle en faisant des bulles quand il dort, il dégluti toujours une gorgée en 3 fois,… ). je me suis dit que cela pouvait être un signe annonciateur d’une diminution de l’amour que j’avais pour lui. Tu sais on dit souvent que l’on supporte les défauts de son conjoint au début et qu’avec le temps on ne voit que les défaut.
      Cette difficulté à supporter les bruits surtout alimentaires et venant de la bouche me mettent en difficulté dans mes relations sociales.

      J’espère que pour toi tu trouveras le moyen de combattre le sens que tu mets sur tous ces bruits et surtout qu’ils ne te mettront pas à distance des autres.

      pour ma part je vais tenter d’expliquer à mon entourage ce qu’est la misophonie mais je ne suis pas certaine qu’ils ne trouvent pas comme solution de me dire que c’est juste une question de volonté et que ce n’est rien que ça passera.

    2. Marion dit :

      Que je comprends ton calvaire!
      Apparemment, tu souffres beaucoup plus que la plupart des personnes ici mais quel que soit le degré, une souffrance est une souffrance.
      Tu décris parfaitement ce que nous ressentons car pour la plupart des gens il est impossible de comprendre du premier coup qu’un simple bruit de déglutition puisse déclencher un malaise, une rage, et pourtant c’est bien le cas.
      Je trouve que c’est une très bonne initiative d’avoir montré cette page à ta famille et je te souhaite qu’ils prennent conscience de l’ampleur de ton malaise.
      Pour ma part seul mon copain est réellement au courant de maladie car comme toi ma famille m’a traitée de folle, etc. je ne vais pas revenir sur toutes les « gentillesses » auxquelles on a droit quand on est misophone. Bon courage pour la suite.

    3. Vanessa dit :

      Shinkai Sora, que je suis soulagée de t’avoir lu… Je ne suis pas seule au monde ! Et moi j’ai 37 ans, imagine depuis combien de temps je vis ça… Sauf que moi, en plus de tout ce que tu décris (très bien d’ailleurs), les bruits des autres, êtres vivants ou non, je suis très irritée aussi par mes propres bruits de bouche que j’entends « à l’intérieur » de moi ! Mon quotidien est une souffrance, je ne supporte pas les bruits de mes enfants, de mon conjoint, de mes animaux… J’ai déjà quitté un repas de famille à cause des bruits de bouche d’une personne, j’ai quitté la table et je suis partie chez moi. C’est difficile à croire, mais celui qui ne sait pas ce qu’on ressent ne peut pas comprendre.
      Moi aussi je peux hurler, m’attraper les oreilles ou les cheveux, serrer les dents et tout faire pour que ce(s) bruit(s) sortent de ma tête. Car une fois qu’on les a entendus ils restent, comme si notre cerveau l’avait enregistré et le passait en boucle. Moi aussi j’ai un détecteur à ultra sons, parfois j’entends des bruits inaudibles pour mon conjoint, avec la télé ou la musique qui couvre, mais non moi j’entends, je détecte ! C’est une horreur à vivre, je ne le souhaite à personne. Ca doit porter à rire ou sourire quand on nous lit… C’est tout sauf risible malheureusement. C’est une réelle pathologie et, même si ça ne m’apporte pas de solution, je suis malgré tout contente d’avoir pu mettre un nom dessus… et voir que je ne suis pas la seule !

    4. Vanessa dit :

      Je tiens à préciser toutefois que je suis borderline (troubles de la personnalité limite). Je ne me suis pas encore renseignée là-dessus mais peut-être que la misophonie découle de ce trouble ?

    5. conscience-zen dit :

      Merci de votre commentaire .car ca me rejoint a plusieurs point de vues

    6. Laura dit :

      Cela fait peut être 4 ans que tu as posté ce message mais je ne peux m’empêcher de répondre… je vis EXACTEMENT la même chose. La seule différence, c’est que je ne me suis jamais mordue jusqu’au sang. Mais sérieusement, j’en suis au même point que toi, ça me pourrit la vie… je suis juste insupportable à chaque repas de famille car j’essaye de contenir ma rage, alors forcément je ne peux pas être toute gaie, joyeuse… enfin le repas de famille n’est qu’un exemple évidemment… le pire pour ma part est que les bruits sont surtout focalisés sur mes parents, les personnes que je vois TOUS les jours… leurs conversations, leurs clics se souris, même le son « s » qui sort de la bouche de ma mère… même sur ce forum j’ai honte de ça… je ne supporte même pas mes parents qui parlent, c’est pour dire… alors je ne vais pas partir dans un long témoignage car il risque d’être bien plus long que le tien, mais merci d’avoir écrit ce message témoignage, on se sent tellement moins seuls… je n’ai que 17 ans et j’ai peur de ma vie future sachant que cela risque d’empirer… Bonne continuation

      1. Shinkai Sora dit :

        Petite réponse presque 5 ans plus tard. Ca me fait plaisir de revenir ici et de voir que mon commentaire a suscité un certain intérêt. Je n’ai pas grand chose à ajouter sur ce que j’ai pu dire en 2014. Rien n’a changé pour moi, je ne supporte toujours aucun de ces bruits. Je ne pense pas que mon cas ait empiré, il était déjà bien catastrophique et l’est toujours, mais au moins ça n’est pas pire. En revanche j’ai arrêté de me faire mal à l’écoute de certains bruits il y a 2 ans de ça je pense, je n’ai pas de technique ou autre et toujours rien pour rester plus calme, mais je focalise mes réactions sur autre chose que moi-même pour ne plus me faire mal. Toujours autant de disputes provoquées, notamment avec ma petite amie avec qui je suis en ménage depuis peu, elle fait des efforts mais je vois bien que parfois elle a envie de m’envoyer balader. La seule complication que j’ai connu vis à vis de ça, c’est qu’à force de sans arrêt crisper ma mâchoire et la serrer trop fort trop de fois par jour, je souffrais de migraines à répétition à cause du surmenage du muscle de la mâchoire. Il a fallut plusieurs examens pour qu’au final ce soit un ostéo qui me pose bêtement la question à savoir si j’avais souvent la mâchoire contractée, et comme la réponse est oui, et à cause de ça, voilà… Bon courage à ceux qui me liront à nouveau, le seul conseil que je puisse vous donner c’est de tout faire pour expliquer calmement et au mieux votre maladie à votre entourage. Si vous le faite correctement, même si la plupart ne changeront pas leurs habitudes, ils comprendront vos réactions. Mes collègues ont un peu rit quand je leur ai expliqué mais au final maintenant qu’ils sont au courant ça se passe plutôt bien à ce niveau là (à part pendant la pause café où j’essaie de m’éclipser en général). N’hésitez pas à expliquer que c’est un trouble psychique avéré et reconnu, expliquer que ça provient de mauvaises connexions au sein du système nerveux qui vont provoquer l’interprétation de ces bruits comme des dangers et donc vous forcer à avoir des réactions visant soit à vous en éloigner, soit à les faire cesser, notamment en vous mettant en fureur contre ces bruits. En expliquant de cette manière là les gens, bien qu’incapables de comprendre ce que vous vivez, comprendront qu’il s’agit de quelque chose de sérieux. Bon courage à tous

  13. Mélany dit :

    En lisant tous ces témoignages, je réalise que je suis extrêmement chanceuse, même si je suis atteinte de misophonie, je supporte les bruits de mastication. Certains ont l’air de vivre un véritable enfer avec ça …
    Sinon, j’ai cette maladie (je crois qu’on peut appeler ça comme ça) depuis que je suis toute petite, ce sont les ronflements de ma petite sœur qui ont déclenché ça. Et avec les années, des tonnes d’autres bruits sont venus grossir la liste de mes intolérances (cliquements de stylos, ongles et doigts qui tapent sur quelque chose, sifflements, grattements, bruits répétitifs et j’en passe). Mais le pire, je crois que ce sont les mouvements. Je ne sais pas s’il y en a qui ça le fait ici, mais dès que quelqu’un balance sa jambe ou fait rebondir son pied, ARGH ! c’est vraiment l’enfer ! Autant avec un bruit, je cale mon mp3 et ça passe, mais avec le mouvement, à part m’enfuir (quand c’est possible), je ne peux rien faire :'(
    Enfin bref, j’espère qu’un jour un médecin se penchera sincèrement sur notre problème et fera en sorte de le guérir une bonne fois pour toutes ! J’ai essayé les séances de sophrologie, mais aucun résultat.

  14. carole B. dit :

    j’ai aujourd’hui 44 ans et je pense que ma gène a commencé à mon adolescence.
    mais comme beaucoup d’ado j’avais aussi quelques toc et tic qui eux sont vite disparus.
    Encore à ce jour je ne supporte pas les bruits de déglutition, de mastication avec la bouche ouverte. Je mettais cela sur le compte du manque de savoir vivre , et je viens de découvrir le mot de misophone dans lequel je me retrouve.
    Je ne supporte pas non plus les bruits que fait mon chat ou les chiens de mon entourage familiale quand il se lèche. cela m’irrise le poil !!
    bizarrement je suis plus intolérante quand il sagit de mes proches qui font ces bruits, mais certainement parce que je dois les supporter au quotidien.

  15. laurene dit :

    Je suis misophone depuis le ce2 environ, au début c était seulement les bruits de mastication puis au fil des années cela a empiré. C est devenu les ronflements ou le simple fait d’entendre quelqu’un respirer, le bruit des horloges, d une feuille qui frotte sur une table, d un coupe ongles. J ai comme l impression que les bruits que je ne supporte pas sont les bruits que j ai le plus entendu dans mon enfance. Cela devient invivable. Je n ai jamais rencontré quelqu’un de misophone et parler avec l’un d entre vous me ferais énormément de bien. J en est marre de passer pour la fille complètement singler qui ne supporte rien. Personne ne connaît cette « maladie ».
    Pour compléter mes problèmes je ne supporte pas non plus les mouvements, c est à dire si quelqu’un bouge sa jambe, si quelqu’un joue avec ses cheveux et tellement d autres choses. Je ne supporte même plus de voir des pieds. Comprenez donc qu’entre ma misophonie et mon problème inconnu. Ma vie est invivable. J ai des montées de haine mais bien sûr j essaie un maximum de prendre sur moi plutôt que déranger les autres mais quand je suis très fatiguée je n y arrive plus… en attente d un remède miracle qui pourrait sauver ma vie…

    1. zuzue dit :

      Je viens aussi, en témoignant, de me rendre compte que la plupart des bruits sont ceux qui me dégoutaient pendant mon enfance. C’est à dire que quand mon conjoint remue sa cuillere dans sa tasse de café, cela me fait penser a mon père qui faisait exactement le même bruit, et qui me mettait hors de moi parce que je le detestais..

    2. djoulai dit :

      Bonjour Laurene, j’ai exactement le même problème que vous, à savoir la phobie des gestes des personnes. Petite, je ne supportais pas ma soeur parce qu’elle se tripotait les lèvres avec ses doigts ou j’aurais pu hurler sur mon père qui se touchait le nez !

  16. Van Braekel dit :

    Bonjour, j’ai 16 ans et ça fait à peu près 1 an que je me rends compte que certains bruits peuvent me mettre hors de moi.
    Tous bruits qui viennent de la bouche donc les moments à table, ceux qui sifflent, qui respirent d’une façon et qui ronflent… en ce moment je trouve que ça vient d’empirer je n’arrive plus à me contrôler, je m’énerve rapidement alors j’ai décidé de savoir pourquoi et j’ai compris sur plusieurs sites que j’étais misophone.
    Alors j’ai cherché des moyens qui peuvent marcher pour moi, quand vous êtes a table pour ne pas paraître impoli en sortant de table et bien respirer plus fort pour diminuer leurs bruits et mâcher vous même plus fort et concentrer vous sur ce bruit ça devrait marcher. Sinon pour les sifflements je mets des écouteurs ou alors je demande d’arrêter.
    Quand j’explique ce qu’il m’arrive aux gens, ils ne me croivent pas, s’en amusent et c’est insupportable.
    Parfois tellement ça me stresse j’ai des larmes de rage qui apparaissent et j’essaye de crier et ça passe forcément.
    Je suis content de ne pas être le seul « bizarre » dont les gens parlent !

  17. nenita dit :

    À la salle manger, j’entendais un bruit sans arrêt, suis allé voir, si le micro restait allumé, et non, je me suis approché d’une et une autre personne pour lui demander n’attendez-vous quelque chose,? non !!!, pour moi ça duré le long du déjeuner, sans plus, ne me fatigué pas, je ne m’inquiétai guère, après qu’on me dit : c’est peut-être vous !!!
    C’est la première fois, que cela m’arrive, et me suis posé la question, qu’est-ce-que cela veut dire ?

  18. Sossie dit :

    Bonjour chers Amis misophones. J’ai 33 ans, je suis marié et papa depuis peu. Moi ce sont les raclememts de gorge qui me rendent dingue. Et davantage chez mes proches, hélas. J’en souffre depuis l’âge de 10 ans environ. Une camarade de classe se raclait la gorge sans cesse et je traçais des coches sur mon pupitre, pour les compter. Actuellement j’ai une collègue de bureau qui le fait sans arrêt. Hier je me suis imaginé lui arrachant la langue à travers la gorge, comme Drogo dans Game of thrones. Et sans anesthésie bien sûr.. (rires). Au fil de mes recherches, j’ai compris qu’il s’agissait d’un trouble prenant sa source dans biologie, voire la chimie du cerveau. Il me semble qu’il y a aussi des troubles associés tels que tocs, hyperactivité, etc. Intéressant non ?

  19. djoulai dit :

    Bonjour à tous,

    j’ai 29 ans et souffre de misophonie depuis l’âge de 7 ans. D’ailleurs je constate que beaucoup de personnes sur le site relatent en souffrir depuis cet âge là, il y a peut être une cause développementale ou neuro la dessous ! J’ai fait vivre un véritable enfer à ma famille, mais j’ai également beaucoup souffert moi même. J’étais tout le temps à l’affût et anticipais négativement les situations, comme si je pouvais prédire les bruits qu’allaient faire les gens et j’en étais agacée à l’avance. Je parle au passé car j’ai fait d’énormes avancées. Les symptômes ont progressivement disparu à l’adolescence mais ont tendance à réapparaître, notamment depuis que je vis avec mon conjoint. Aujourd’hui c’est beaucoup moins fort qu’avant (j’ai beaucoup travaillé pour comprendre ce qui me dérangeait). Les bruits qui continuent de me déranger sont les bruits de vaisselle (une cuillère qui tourne dans une tasse peut me faire péter les plombs) que je trouve « incohérents ». Je m’explique, les bruits de vaisselle me semblent dissonants et pas du tout harmonieux, ils me font « mal aux oreilles ». Les bruits de mâchoire aussi et les bruits de déglutition aie aie aie. J’ai également beaucoup de mal avec les gens qui chantonnent ou chantent.
    Petite, mon père m’avait dit en rigolant (je n’avais pas pris ça pour une blague au début) que je pourrais avoir des murs insonorisés. Quand j’avais découvert ce que c’est, je me souviens avoir ardemment souhaité que ce soit le cas de ma chambre. J’ai aussi ressenti l’envie (complètement déroutante évidemment) de devenir sourde, je pensais que mes problèmes seraient réglés de cette manière. Dans le fond je me dis qu’il y a certainement une difficulté à tolérer autrui dans ce problème. Bon courage à tous et à toutes !

    1. Marie dit :

      Bonsoir, je viens de lire ton témoignage. Si je suis ici c’est bien évidemment parce que je suis misophone aussi. Tu affirme dans ton post que tu as fais des progrès, comment ? Tu as des techniques, des conseils ? Je suis misophone depuis bien mois longtemps que toi mais c’est vraiment devenu invivable et je voudrais vraiment trouver comment au moins atténuer ça…

  20. Nathalie dit :

    Dans mon cas, j’ai peine à croire que l’origine n’est pas psychiatrique. Vers l’âge de 18 ans, j’avais des pulsions claustrophobiques aigües et des poussées de stress qui m’empêchaient de vivre. Elles se sont dissipées au fil des années, quoiqu’encore quelques restes parfois. Mais dans le même temps j’ai développé une haine des bruits de bouche. Je pensais que je tenais ça de ma mère, très à cheval sur l’hygiène, mais ça n’a plus rien à voir aujourd’hui et elle n’est pas à l’abri de mes réflexions acerbes
    Lors des repas, c’est particulièrement avec mes proches (parents, grand-parents, petit ami) que cela m’insupporte. En dehors des repas, tous les bruits de bouche m’insupportent: personne qui mange dans le train, au bureau.

    Je pense qu’il y a des misophonies très différentes les unes des autres et que c’est, poussé à l’extrême, un penchant que beaucoup de personnes devraient comprendre: combien de gens détestent les bruits de papier au cinéma, ou les gens qui mangent une pomme en croquant bien fort ? Nous c’est comme ça, mais tout le temps et plus fort.

  21. Elodie dit :

    J’ai 20 ans. Je souffre de misophonie depuis toute petite lorsque j’ai surpris ma grand-mère avec son  » tic  » , un bruit incessant de bouche qui m’insupporte grandement. Plus le temps est passé, moins je supporte les bruits. En général les bruits que je ne peux absolument plus supporter sont :

    – Les ronflements (Lorsque je dors chez mes parents, je dois obligatoirement dormir avec des boules quies sous peine de devenir complètement folle, cela me rends hystérique, méchante voir violente jusqu’à entrer dans un état de rage immense, même si je suis extrêmement fatiguée ce bruit m’empêchera toujours de dormir et me rendra folle.)

    – Les personnes qui respirent fort ( c’est devenu casiment insupportable et je n’arrive pas à rester longtemps avec mon père dans la même pièce car je meurs d’envie de me boucher les oreilles c’est une horreur)

    – Les bruits de bouche ( les gens qui font du bruit en mangeant, en buvant, qui ont des tics avec leurs lèvres…)

    – Les gens qui reniflent en permanence ( prenez un mouchoir , svp….)

    Ces bruits incessants sont fatigants, il m’est impossible de contenir mon calme à part si je quitte la pièce… Je les entends tout le temps, ils me stressent et me rendent agressive. Mes proches disent que  » je ne supporte rien  » car je suis sans arrêt en train de les reprendre du style  » mouches toi  » ,  » arrête de faire ce bruit ça m’énerve »
    J’ai l’impression qu’il ne comprennent pas l’impact que ces bruits peuvent avoir sur moi, j’aimerais pouvoir contrôler tout ça mais c’est impossible, ça me rends dingue…

    Je souhaites vraiment trouver une solution à tout ça car c’est invivable au quotidien. Si quelqu’un à déjà trouvé une solution j’aimerais bien qu’il publie un message sur ce site en expliquant laquelle.

    Et bon courage à tous

  22. Alexia dit :

    Bonjour j’ai 12 ans.Je suis atteinte de misophonie,je ne supporte pas les bruits de respiration cela me rend folle.Les bruit de machement et les gens qui se rongent les ongles,le bruit de la fourchette qui grince,que faire pour guérir?

  23. Tracy dit :

    Voilà que je lis cette article et que je comprends que c’est moi qui fixe sur les bruits de la mastication et autre. Souvent ceux de mon compagnon, de mon frère.
    Le reste ça va encore je gère. Mais pour eux deux c’est un truc de fou! Ca me gonfle a un point que je dois choisir entre leur gueuler dessus, ou les fuir!
    Les bruits de l’horloge tic tac, tic tac, tic tac me rende complètement folle ! Et quand j’ai le malheur de le dire, on me dit que c’est parce que je me concentre dessus… C’est plus fort que moi… Ca a commencer tôt, j’avais 10 ans, voir même plus jeune.
    Le bruit des bouteilles de plastiques que l’on sort de l’emballage en plastique autour, les ballons baudruches, le papier glacé que l’on frotte et qui grince, les papiers des fleuristes ça me rends complètement folle, tellement folle que mes poils se dressent, et que parfois l’envie de pleurer me vient…
    Je crois que c’est les pires bruits pour moi.

  24. Mathilde dit :

    J’ai bientôt 20ans. Je ne sais pas si je souffre de misophonie ou non, mes parents me disent juste que je suis débile.
    Je ne supporte pas les gens en général, et encore moins leurs bruits. Quelqu’un qui mâche un chewing gum comme une vache qui rumine, quelqu’un qui boit comme un chameau et repose le verre bruyamment, les personnes qui respirent fort, celles qui sont essoufflées, celles qui se raclent la gorge.. Tous ces petits bruits parasite quoi.
    Il y a surtout les bruits que fait mon frère : Il mâche ses yaourts, il claque des dents à chaque fois qu’il mâche et je supporte pas du tout ce son.. J’arrive à bien le vivre, je prends sur moi même si parfois il m’arrive de lui hurler dessus en lui demandant s’il veut bien « bouffer en silence ». C’est bizarre parce que quand ces sons viennent de moi ça ne me pose aucun problème..
    M’enfin parfois c’est dérangeant, comme cette fois où, en pleine évaluation, je me suis arrêtée pour demander au garçon à côté de moi s’il voulait bien enlever sa montre et la mettre dans son sac, loin de moi.. Il m’a regardé d’un air vraiment étonné et m’a dit « Tu déconnes ? On l’entend même pas ! » ..

    Bref j’ai de la chance vu que je prends sur moi et arrive à ne pas pourrir la vie des autres x)
    Bon courage :3

  25. Oceane dit :

    Je m’appelle Océane et j’ai 14 ça empire de plus en plus, j’ai su que j’étais misophone en faisant des recherche sur internet « ne supporte plus le bruit », « la haine du son » parce qu’en rentrant du collège je prend le bus. Les 6èmes crient dans le bus et je ne supporte pas. Mes copines me disent souvent « qu’est-ce que t’as, t’as l’air énervée ? » encore aujourd’hui je ne supporte que quelque musique…

  26. Louise dit :

    Bonjour, j’ai 16 ans et je viens de découvrir par hasard que j’étais misophone. Je suis tombé sur un article qui parlait de misophonie et tout m’est apparut plus clair. Je pensais que je n’étais pas normale mais j’ai enfin trouver une explication. Quel soulagement ! Enfin… Savoir n’atténue pas pour autant les synptômes. Depuis que j’ai environ 5 ou 6 ans, j’ai un gros problème à chaque fois qu’il s’agit de passer à table… Je ne supporte pas d’entendre mon père et mon frère manger. Ça à causer de gros problèmes pendant des années dans la famille et finalement mes parents se sont séparés… Je sais que je n’y suis pas pour rien… Je me suis donc d’autant plus rabattue sur mon frère même si j’essaie réelement de me maîtriser le plus possible. Mais cette haine ne se limite pas au fait de les entendre manger. Combien de fois j’ai eu la haine envers certaines personnes qui trainent du pied, qui respirent fort, qui boivent, qui vivent tout simplement… J’ai de très mauvaises expériences également lorsqu’il s’agit de dormir avec mon frère… Je ne peux pas supporter c’est vraiment affreux. Je m’imagine en train de lui faire mal, je pleure, je me tire les cheveux, je me mets des gifles… Pourtant j’adore mon frère. Vraiment. J’ai toujours cette anxiété de devoir aller manger ou de devoir aller dormir, les rares fois où nous sommes contraints à dormir ensemble. Jusque là ce sont des choses dont j’avais honte et dont je ne parlais à personne mais depuis que je sais qu’il y a une explication je suis soulagée et curieuse.

  27. Océane Life dit :

    Cela à commencée il y à peut, lorsque j’étais en troisième (je suis en seconde), je vais bientôt avoir 16 ans et je sais comment cela s’appelle depuis environ une semaine !
    Quel soulagement d’enfin savoir que je ne suis pas folle. J’ai même rédigée un texte pour mes parents en expliquant ce qu’il m’arrive.
    J’espère qu’ils me prendront aux sérieux car ils pensent que je fais des crises de nerfs toute seule et que je suis bête.
    Bonne chance à tout le monde, en lisant, je vois que des gens on cette maladie depuis bien plus longtemps et en souffre beaucoup plus.

    1. Elisa dit :

      C’est pareil pour moi! J’ai pensé à écrire une lettre à mes parents parce qu’ils me prennent pas au sérieux. Ce soir je vais avoir une discussion avec eux et ça me stresse!

  28. Youn dit :

    Je viens de découvrir le terme misophone en consultant une page wikipedia traitant de l’acousie. Je me suis aperçu que c’est de cela dont je souffre, je peux enfin mettre un mot. J’apprends que c’est un trouble neuropsychiatrique.

  29. Léa dit :

    Salut, moi c’est Léa, j’ai 18 ans, j’ai appris que je suis misophone buccal depuis l’âge de 13, 14 ans . Je ne supporte pas les bruits de mastication et les gens qui mangent des chewing-gum ou la bouche ouverte c’est obsessionnel et ça me met dans une rage folle et je ressens de la haine envers les gens qui mangent mal. Ca m’obsède tellement que c’est devenu invivable quand je vais au cinéma et que je vois des gens qui mangent et que je les entends, je vais plus me concentrer que sur ça, pareil quand on m’invite à manger ça m’obsède, ça fait environ 3,4 ans que je mange seule car c’est trop insupportable pour moi, de manger en société ou seule avec une personne. Je pensais être la seule à souffrir de ça, visiblement non alors ça me soulage un peu mais j’aimerai bien que ça s’arrête et pouvoir vivre ma vie normalement et ne pas être conditionnée à cause de ma misophonie !

  30. Alexandra dit :

    Voilà j’ai 15 ans et jusqu’à aujourd’hui je ne mettait pas renseigner sur mon problème. Depuis maintenant plus de 2 ans je ne supporte pas entendre les gens manger, c un vrai problème car ma mère me le reproche très souvent mais je n’arrive pas a me contenir et souvent je craque parce que j’essaie de me taire . Est-ce qu’il y a un moyen d’arrêter ça !

  31. Elisa dit :

    J’ai 15 ans et j’ai découvert hier que j’etais misophone. Ça doit faire 2 ans que j’ai ce problème, je supporte pas les bruits de mastication et de respiration (surtout quand quelqu’un n’arrete pas d’expirer alors qu’il n’a pas fait un gros effort).Au début j’ai mis ça sur le dos de la puberté, je me suis dis que c’est à cause de ça que je suis toujours de mauvaise humeur, mais j’ai decouvert que je redoutais les repas surtout le diner car mon pere est la et il fait des bruits de bouche insupportables quand il mange et il respire fort (toute ma famille est comme ça mais c’est lui le pire ).je croyais que j’avais un problème avec mon père parce que j’etais désagréable avec lui mais tout ça c’est à cause de ses horribles bruits de mastication et de respiration. Le matin je me lève plus tot que tout le monde pour manger seule, le midi ça peut aller puisque mon père n’est pas là (et encore! Je m’assois au bout de la table pour essayer d’entendre le moins possible de bruits de mastications) et le soir c’est un vrai calvaire, tous ces bruits m’insupportent et m’enervent au plus haut point, j’ai de la haine envers la personne qui les faits ou de casser quelque chose, ça m’est arrivée de pleurer d’énervement et de taper sur des trucs. Des fois je fais exprès de mastiquer bruyamment pour que la personne se rende compte que ça me gêne énormément, ça me calme un peu. Et quand mes parents m’embrassent pour me dire bonjour ou bonne nuit et que j’entends le bruit de la langue de mon père dans sa bouche et qu’il inspire fort ça me dégoûte et j’essuie rageusement ma joue. Voilà je pense que j’ai tout dit, je pensais que j’avais un problème mais je suis soulagée de ne pas être seule à être atteinte de la misophonie. J’espère que je trouverai un remède miracle parce que j’ai peur que ça empire avec les années.

  32. Anonyme dit :

    J’ai 13ans et je souffre de misophonie depuis à peu près 2ans,et plus je grandi plus c’est pire..C’est que depuis quelques mois que j’ai trouver que ça avait un nom,ça a commencer avec ma mère,et ca à continuer avec ma sœur ect..J’essaye d’éviter chaque repas même si j’ai faim,le matin je me lève soit avant tout le monde soit après tout le monde pour pouvoir dejeuner seule le repas du midi ou du soir je mange vite et je quitte vite la table ce qui énerve ma mère car elle ne comprend pas pourquoi je passe si peut de temps à table elle pense que c’est pour aller plus vite retrouver mon tel ou mon ordi mais si elle savait…J’en fini en pleur parfois. Et comme tout le monde j’ai une grosse montée de haine et j’ai instantanément envie de tout casser et de faire du mal à la personne qui fait du bruit. Ça fait du bien de voir que je suis pas la seule à avoir ça. Bonne chance à tout ceux qui souffrent de la misophonie car c’est vraiment pas facile à vivre.

  33. Marie dit :

    Je suis misophone depuis plus de deux ans. Au début ca a commencé avec les bruits à table que je ne supportais pas, et puis ensuite se sont rajoutés les reniflements, les toussotements, les raclements de gorge… Toujours cette sensation impossible à faire comprendre aux autres, cette envie de pleurer, les palpitations, cette fixation sur le bruit à partir du moment ou je l’ai entendu. Je n’avais jamais entendu parler de misophonie, et lorsque j’ai fais des recherches ca m’a vraiment soulagé de mettre un nom sur mon comportement et surtout de voir que JE NE SUIS PAS SEULE DANS CE CAS. J’aimerai vraiment trouver une solution, ca devient invivable et ma famille proche ne comprend pas ce que je ressens… Bon courage à tous…

  34. Sansnonyme dit :

    L’année dernière, avec un pote on avait l’habitude de se moquer d’un autre pote qui se disait misophone et nous faisions tous les bruits possibles pour l’énerver, on disait que ça n’existait pas et qu’il nous faisait marcher. Au hasard je me suis renseigné et j’ai commencé à faire attention au moindre bruit ( j’ai arrêté de le faire chier à ce moment-là). Cette année je vais avoir 16, je suis toujours pote avec lui, et je suis putain de misophone. Mes parents font énormément de bruit en mangeant ce qui des fois me force à quitter la salle, du coup je mange dans ma chambre, je ne supporte pas non plus les reniflements (malgré que je renifle moi même), les bruits de salives, les bruits que fait mon chien quand il se lèche, les craquements d’os (c’est cool, surtout que j’ai un tic qui me fait craquer mon gros orteil et que du faite de ma croissance trop rapide je craque des genoux (oui, je vais avoir 16 ans en octobre et je fais 1m89). Et le bruit qu’on fait quand on se gratte le fond du palais avec le fond de la langue (mélange de tapement et de jet de salive).

  35. Haider dit :

    Bonjour, je suis tombé par hasard sur une Lucie qui passé sur une radio et qui à parlé de Misophonie (je en connaissait pas avant). Sur le coup je me sens surpris et aussi heureux car je me reconnait bien dans ce qu’elle dit. J’ai eu plusieurs problèmes avec ma famille, ma copine et des amis à cause de ça. C’est pas vraiment agréable pour moi mais je suis obligé de supporter certains bruit (mastication de la bouche) dans les lieux publiques. En tout cas grâce à vous je suis heureux, heureux de savoir que je ne suis pas seul et que je ne suis pas fou. Si des groupes de discussion se constituent, ne m’oubliez pas je serai ravi de parler et échanger avec vous. Merci

  36. Eazy dit :

    Bonjour à tous… je ne suis pas sûre d’être misophone à 100 %, je sais par contre que je souffre d’hyperacousie, autrement dit, j’ai une oreille particulièrement développée, ce qui est très gênant et difficile à vivre… j’habite en lotissement, le moindre bruit est une souffrance, les discussions des voisins ou des gens sur le parking à coté de la maison auxquelles je participe malgré moi, et dont j’entends chaque mot distinctement, l’été est la saison la pire, quand tout le monde s’autorise tout et n’importe quoi.
    Je ne sais plus trop où s’arrête la frontière : beaucoup de gens sont particulièrement mal élevés. Le non respect des autres est devenu la norme. Je pense aux misophones dont le principal souci est notamment les repas… j’ai six enfants, et je peux vous dire que je leur enseigne à manger bouche fermée, à ne pas déglutir comme des cochons, à ne pas prendre leur assiette et leurs couverts pour des instruments de musique, à ne pas racler sa gorge ni sa chaise, bref à respecter les autres convives, il me semble que ce sont des règles de base du savoir vivre ! On en regretterait les cours de maintient de Mme de Rotshilde !Je pense à vous, et je vous comprends, vous devez également être hypersensibles, cherchez aussi de ce côté là, avec tout ce qui en découle. Je suis pareille. Tout le monde conseille d’écouter un autre bruit pour résister, notamment de la musique. Moi je ne peux pas. J’ai besoin du silence. Alors j’ai investi dans des bouchons d’oreille faits sur mesure, dans un centre d’audition (un comble n’est ce pas ? aller dans un magasin pour personne déficiente auditive pour obtenir le silence !). Ils m’ont coûté un peu cher mais cela fait un an que je les utilise, je ne le regrette pas et ils me sauvent la vie nuit et jour. Dès qu’un bruit m’agace, je les mets, ils sont efficaces et confortables. Mon conjoint peut continuer de ronfler, c’est à peu près supportable. Et quand ils ne suffisent pas, je rajoute un casque anti bruit. A utiliser quand on n’a pas de rendez vous extérieur !!! les bouchons sont discrets car ils sont transparents. Je connais la rage, l’impuissance, la haine pure et dure, moi aussi je me suis mise la moitié de mon entourage à dos, et tout le monde me prend pour une folle. Mais je tiens bon. Je revendique le droit au silence, d’ailleurs il est inscrit dans nos lois, mais il est impossible à faire respecter. Nous représenterions 20 % de la population, c’est peu et c’est énorme. Alors que faut il souhaiter ? que nous soyons un jour plus nombreux que les « autres » pour pouvoir obtenir gain de cause ? c’est épuisant et perdu d’avance. Ne pourraient ils pas essayer de comprendre un peu, eux aussi, quel enfer ils nous font vivre au quotidien ? Plus d’articles, plus de documentaires, plus d’enquêtes, et surtout, un peu d’ouverture d’esprit de leur part. La plupart d’entre nous est passée par des périodes d’introspective et d’examen de soi, nous avons essayé de comprendre pourquoi on était différent, souvent on a tout fait pour changer, pour accepter les autres, pour se mettre à leur place… alors pourquoi eux ne le pourraient ils pas ? Aujourd’hui, je revendique ma différence, je refuse de la voir comme une maladie, mais j’exige d’être entendue et lorsqu’il le faut, je vais au carton pour le faire savoir. Probable qu’un jour ça tournera mal, vu l’agressivité de nos concitoyens dès qu’il s’agit de leur sacro sainte liberté à ne faire QUE ce qu’ils veulent et QUAND ils le décident, mais tant pis. Si l’éducation était un peu plus enseignée dans les foyers, on en serait pas là. Regardez dans vos familles comment cela se passe ! un grossier personnage qui mange bouche ouverte, c’est un porc, quoi qu’il en soit, en tout cas, il n’y a pas si longtemps, c’était comme ça que c’était nommé. Un parent qui fait du bruit avec sa bouche en mangeant et à qui son enfant fait la réflexion ne devrait répondre qu’une seule chose : excuse moi, je vais y faire attention, plutôt que de le traiter de dingue et de lui dire d’aller se faire soigner ! Si vous aviez au moins le sentiment d’être entendu et compris, je pense que cela aiderait grandement à aller vers le lâcher prise pour que vous puissiez retrouver votre calme… je vous souhaite à tous d’être entendus et de trouver la sérénité. Prenez soin de vous.

    1. Nadianne dit :

      C’est bien les bouchons d’oreille, mais maintenant je ne les supporte plus, et ils génèrent à la longue une accumulation de sébum qui réduit l’audition, et que seul un médecin spécialiste peut enlever. Car il faut quand même entendre… En revanche, le casque antibruit c’est formidable. Ils n’existent que depuis une dizaine d’année… ils m’auraient été utiles depuis plus longtemps.

  37. sev dit :

    bonjour, quelqu’un a-t-il essayé l’hypnose?
    je me reconnais dans tous ces témoignages, et je pense tenter cette chance…

  38. kévin dit :

    Moi, je pense que je suis misophone car chez moi, ces dernières années, mon père s’est mis à siffler dans la voiture et ça me soulait. Mais après une année, je m’étais mis à me boucher les oreilles et à râler pour qu’il arrête. A la maison, il aime siffler quand il cuisine et à partir d’un moment, je me suis mis à taper des pieds et à me boucher les oreilles et aujourd’hui j’ai raconté le cas de la misophonie mais toute ma famille s’est mis à me contredire et à dire que s’est une connerie. J’ai épluché les sites et je recherche un livre la dessus pour leur prouver que j’ai raison mais il faut que je demande. Est-ce que les sifflements, siffloter avec la bouche est-il un bruit intolérable pour un misophone. Même si j’ai des doutes sur le fait d’être misophone, j’ai besoin de savoir, si quelqu’un le sait, peut-il me répondre

    1. Priscilia dit :

      Mes amis et ma famille ainsi que mon petit ami le prennent à la légère. Fait leur regarder le documentaire : Quiet Please, film qui est sorti exprès pour les misophones comme nous… Courage à toi

  39. Marie dit :

    J’ai 20 ans et je viens de comprendre que je ne suis pas seule. Je suis misophone depuis toute petite. Ce qui me tue, ce sont les chuchotements, et les personnes qui accentuent les consonnes dans leurs phrases (en faisant claquer de D, le C, le P, etc.). Chez mes proches, il faut y ajouter la déglutition, la respiration. Je suis rassurée de comprendre que je ne suis pas quelqu’un d’irascible et d’intolérant. Quel soulagement de lire toutes vos réactions, qui sont aussi les miennes ! La colère noire, la rage, la haine… Je constate également que vous êtes nombreux à souffrir à des degrés encore plus élevés, et que je peux m’estimer chanceuse. Je suis étudiante, et donc forcée d’assister aux cours, mais à chaque semestre environ, il y a un prof dans le lot qui me donne des envies de meurtre. C’est affreux, je ne peux même pas me concentrer, ni partir de l’amphi !

  40. Priscilia dit :

    Je suis misophone depuis l’âge de 10 ans, j’en ai 26 aujourd’hui. Cela nuit à ma relation, je ne supporte pas les gens qui sifflent, les os qui craquent, les animaux qui se lèchent, les gestes à répétition (la jambe ou le pied de mon ami remuer sans cesse), je ne supporte pas les bruits de mâchoires qui craquent, le bruit de mastication… j’avais l’impression d’être folle, une tarée qui ne supporte rien, mais quand j’ai appris que je n’étais pas la seule, j’ai eu comme un soulagement… Seulement pour le moment il n y a pas de remède à part souffrir avec ça au quotidien… c’est horrible. Ca me met dans tous mes états à limite en devenir violente et agressive verbalement… Je me compare à un monstre dès qu’un bruit me dérange, soit il faut que les personnes sortent de la pièce ou bien moi, mais il faut que je m éloigne, j’ai du mal à suivre des repas normaux entourée de gens que j’apprécie qui vont forcément manger et faire du bruit avec leur bouche, j’ai de plus en plus de mal à être proche et câline avec mon ami, ou de mes animaux… je me sens si seule… Je suis impuissante face à ça et peu de personne le comprenne… ceux qui ne vivent pas ça, ne comprennent pas et ne comprendront jamais… Même si mon ami essaie de m aider, le pauvre… Le seul bruit qui va sortir de sa bouche va me rendre folle directement… et plus j’avance dans l’âge et moins je supporte… Tellement d’année que je vis avec Ça que je crois que j’arrive au terme de cette maladie qui me hante et qui va finir pas me rendre seule… et sans personne… si quelqu’un a un remède je suis preneuse…

  41. Dupont dit :

    Cela fait bien longtemps que je suis dérangée par les bruits et c’est aujourd’hui à 26 ans qu’un ami m’a donné le nom à ce problème. Il y a beaucoup de bruit que je ne supporte pas… : les couverts qui raclent les assiettes, les couverts qui tapent les dents, l’idée d’avoir un grincement de dents me donne des frissons de terreur. J’enlève tjrs les piles des montres quand je dors quelque part avec une horloge, je déteste les bruits qui se répètent (je dis tjrs que si l’on veut me torturer on appuie par intermittence sur une touche de piano). Je déteste les gens qui mangent la bouche ouverte, j’ai envie de les insulter à chaque fois… c’est une véritable obsession !

  42. Mélanie dit :

    J’ai 33 ans, et je souffre de misophonie depuis l’enfance. Je me souviens m’énerver contre ma mère quand elle mangeait un yaourt, j’étais petite. Elle croyait que je le faisait exprès. Et depuis, je ne supporte pas les gens qui mastiquent un chewing gum, mangent en faisant trop de bruit, certains sons comme aiguiser un couteau me font sortir de la pièce en courant. Je change de place dans le train si je me retrouve à côté de quelqu’un qui mastique, ou je mets des écouteurs et je monte le son. Mais je travaille avec quelqu’un qui mastique un chewing gum à longueur de journée. Je ne dis rien, prends sur moi, mais je sens qu’en fin de journée, je suis sur les nerfs. Ca soulage de porter un nom sur ces sentiments. Les gens me croient trop stressée, mais je pourrais leur dire à présent, que je n’y peux rien.

  43. Caroline dit :

    C’est à l’âge de 5-6 ans que j’ai commencé à être déranger par les bruits de bouche (salive, mastication, ..) à tel point que quand je partais en vacances avec mes parents et mon frère et que nous étions à 4 dans la même chambre, j’allais dormir dans la salle de bain parce que leurs bruits de salive m’était insupportable… Le pire pour moi ce sont les gens qui mâchent un chewing-gum… Le moment du repas est toujours pénible, j’ai alors toujours tendance à mâcher fort et faire beaucoup de bruit pour leur faire comprendre que cela m’énerve. Comme vous, c’est de la colère que je ressens dans ce genre de moments. J’ai toujours pensé être dingue mais hier je faisais des recherches sur les phobies, et la phobie du bruit m’a interpellé et je me demandais ce que ça pouvait bien être, et c’est en lisant divers articles que j’ai découvert ce qu’était la misophonie. J’ai 25 ans, ça fait donc 20 ans que je vis avec ce mal, et pour ma part la solution pour me soulager de ces bruits, ce sont les écouteurs, mettre de la musique et ça va mieux. Certes pendant les repas c’est un peu compliqué… mais en tout cas quand je dois partir en vacances et que je me retrouve avec des gens qui font beaucoup de bruit en dormant, les écouteurs c’est l’idéal !

  44. Séverine dit :

    Ah ça fait plaisir de voir que je ne suis pas seule. Je suis dérangée par les « bruits » depuis toujours. J’ai 31 ans et d’année en année, c’est de pire en pire. Je n’aime pas les bruits de mastication bouche ouverte mais bouche fermée aussi. Tous les bruits en rapport à la bouche. Quand les liquides passent dans la gorge. Le craquage de la pomme, des chips, des popcorn. Les baisers entre couple. Les gens qui parlent avec un trop plein de salive. Les grincements. Le plastique chiffonné… Je découvre de nouveaux sons insupportables au fil du temps. C’est une horreur et c’est dur à vivre au quotidien. Alors bien évidemment ces bruits me mettent extrêmement en colère. Il m’arrive d’avoir des bouffés de chaleur. Je peux devenir très violente verbalement en fonction du bruit. Du coup, je stresse mon compagnon et mes enfants. Il m’arrive par moment de mettre des boules Quies pour éviter d’être dérangée et de déranger les autres par mes crises. Seule ma soeur est comme ça aussi mais en moins virulente quand même. En même temps, je mange silencieusement alors tout le monde pourrait le faire. Non ? En tout cas j’aimerai pouvoir me débarrasser de ça. Car en réalité, je pense que c’est le misophone qui souffre le plus. J’ai par moment l’impression d’être folle. J’ai envie et besoin que ça s’arrête.

  45. colin dit :

    J’ai pris conscience vers 40 ans, j’en ai 52. Et j’ai mis un nom dessus grâce à internet en 2015.

  46. mélanie dit :

    Aaaaaah une personne qui mâche un chewing-gum et j’ai l’impression d’être en enfer ! Ceux sont tous les bruits du quotidien censés être de faible intensité que j’ai l’impression d’entendre en triple volume. Mais j’ai beau dire à mon entourage que la misophonie existe bel et bien, et que ça ne m’amuse pas de leur dire d’arrêter de faire du bruit, mais ils ne veulent pas comprendre…

  47. Yannick dit :

    Incroyable… je découvre plusieurs choses en quelques heures… pas forcément de bonnes choses. Ce matin je découvre le mot « misophonie » :
    – Ma compagne me dit : « tiens j’ai pensé à toi, l’autre jour à la radio ils parlaient de gens qui ne supportent pas des bruits de mastication et tout. »
    – Je découvre la misophonie. Et oui, c’est bien ça. Colère, stress, sentiments incontrôlables de violences pour ces petits bruits anodins pour tout le monde mais insupportables pour moi !!!
    – Mon adolescence prend une autre saveur.
    Je partageais ma chambre avec mon frère et j’avais fini par me convaincre que je le détestais (dans des proportions quasi criminelles…). Le bruit de sa respiration en dormant, quand il mangeait, croquait, déglutissait,… les nuits que j’ai passées à me tordre dans tous les sens pour me boucher les oreilles et ainsi me rendre étanche à tous les sons qu’il pouvait produire… Il a changé de chambre. Les choses se sont un peu estompées. Mais sa vue m’a longtemps été insupportable. J’ai frôlé des sommets de rage et causé inévitablement de la peine à mes proches. En devenant adulte, tout est rentré plus ou moins dans l’ordre et j’ai aujourd’hui avec mon frère une relation normale. Mais au fond de moi et jusqu’à ce matin et à la lecture de tous vos témoignages, j’ai toujours été persuadé que je devais être sujet à une forme de folie pendant cette période de ma jeunesse. Grand amateur de musique, je suis musicien frustré, j’ai l’oreille musicale (sans prétention) depuis très jeune, et je pensais éprouver une rare sensibilité à certains sons qui me perturbaient comme des gens qui mangent, mastiquent un chewing gum, leur respiration, ceux qui parlent du nez quand ils ont le rhume,… je hais ces gens qui me dérangent avec leurs « bruits intérieurs ».
    Une nuit, après la naissance de ma fille (première de mes 3 enfants), j’ai changé de chambre après avoir éprouvé les mêmes sensations d’inconfort en entendant ma compagne respirer en dormant (quel crime!). Depuis je dors avec des boules quies que je mets discrètement avant de dormir. Par période, peut être la fatigue ou l’humeur, je tolère plutôt mal le « vacarme » que fait la mère de mes enfants en croquant une biscotte, en buvant, en léchant le dos de la cuillère, en respirant,… les bruits de bouches, si on peut dire… j’ai dis tellement de choses désagréables et blessantes. J’ai souvent pensé être fou ou égoïste… Tout est clair. Misophonie. Tous les témoignages que j’ai lu sont forts et bravo à tous de partager vos expériences et sentiments, c’est très courageux. Et il s’agit bien d’un vrai problème qui nous pourri nos vies. Mais après ? Je fais quoi ? Ok je suis pas le seul. Rassurant. A priori la seule option pour le moment est l’isolement, mais est-ce une bonne chose ?

  48. Coralie C. dit :

    Bonjour, j’ai 28 ans et je viens juste de le découvrir. Après être allée dans ma chambre car mon mari était en train de manger une glace et que je bouillonnais intérieurement. Mon mari a fait une recherche rapide sur le net et est tombé sur un article qui me décrivait très bien. J’ai donc ce problème depuis que j’ai 7/8 ans au début je m’agaçais d’entendre les gens déglutir quand ils buvaient, puis qui ils mangent des biscottes, chips etc.. puis tous types d’aliments. Il y a aussi certains types de respirations, reniflements, raclements de gorge, les clics du pad d’ordinateur, les mouvements de jambes incessant. Et bien sûr c’est souvent les bruits de mon mari qui m’insupporte, ce qui est source de tensions/conflit. Quoi que mes propres bruit m’agace. Plus j’avance en age plus les bruits qui me gènent sont nombreux et plus insupportables pour moi. Mon mari qui me prenait simplement pour une chieuse intolérante (ce que je pensais aussi) comprend du coup mieux que je ne le contrôle pas et que je souffre intérieurement.

  49. Rabbot dit :

    Après avoir raconté ma phobie de certains bruits, j’ai lu vos témoignages et rares sont ceux dans lesquels je ne retrouve pas en partie des bruits qui me gênent aussi. Je me pose une question, dont la réponse pourrait peut-être aiguiller les psys vers une thérapie : la misophonie n’est-elle pas une forme d’autisme ? Pour ma part, elle va de pair avec une difficulté à communiquer qui n’a pas de relation avec les bruits mais simplement une sorte de replis sur moi-même que j’arrive à surpasser uniquement avec des gens complètement étrangers. Avec des gens avec qui j’ai un lien affectif, la communication, surtout sur des sujets intimes, devient difficile alors que ça devrait être l’inverse. Par exemple, les petits bruits de mon épouse ne me perturbaient pas pendant les 20 ans que nous avons vécus ensembles. Puis, après le mariage, ma misophonie a recommencé à se manifester, d’où la relation que je serais tenté de faire avec l’autisme et le replis sur soi.

    1. Cecily dit :

      Beaucoup d’autistes sont misophones, et certaines personnes se découvrent autistes seulement à l’âge adulte. Mais la plupart des misophones ne le sont pas. J’ai suivi sur le net une personne qui racontait son expérience de misophone et depuis quelques années elle a été diagnostiquée Asperger. Moi j’ai cru que je serais à mon tour diagnostiquée Asperger mais le premier contact que j’ai eu avec un psychologue spécialiste du syndrome d’asperger s’est très mal passé. Je suis arrivée chez lui surexcitée, possédée du désir ardent de quitter la jungle des misophones pour rejoindre le Graal des Aspergers qui, eux, sont aidés et pris au sérieux. On s’est vus environ 5 fois, il m’a fait passé des tests d’où il ressortait qu’il avait toujours un doute, il ne pouvait pas encore être sûr que j’étais Asperger ou pas. En juillet, je sortais de chez lui avec l’assurance que je devais continuer mon bilan en contactant deux autres spécialistes. Dans les semaines suivantes, je n’ai plus pu contacter personne, ni ces autres spécialistes ni lui-même. Fini, on m’a laissé tomber, plus de contact pour continuer mon bilan. On dirait qu’il m’a éloignée de chez lui et de ses collègues comme si j’étais une personne folle et dangereuse. C’est très bizarre car je ne suis ni folle, ni dangereuse, ni peut-être Asperger, mais… c’est très dur de retomber dans la jungle des misophones. Donc, faites le bilan pour savoir si vous êtes Asperger. Soyez gentil avec les spécialistes. Préparez-vous au résultat, quel qu’il soit !

  50. RAFFESTIN SIMEON dit :

    Bonjour, j’ai découvert à 63 ans que j’étais misophone suite à une émission sur France 2 qui parlait des phobies, une femme qui témoignait que certains bruits lui donnait envie de frapper la personne qui le provoquait ! Puis ce fut le témoignage de Bruno Salomone, donc c’est cette année 2019 ! Mais auparavant, déjà petite, je haïssais le bruit des voitures incessants car on habitait à côté du périphérique de Lyon. C’est là je crois que j’ai commencé à vouloir habiter à la campagne. Par la suite, je haïssais le bruit de pas au dessus de ma tête dans un immeuble, et tous les bruits de contact des voisins (j’en suis allée à aller voir un médiateur pour communiquer avec une voisine, et on m’a dit d’aller voir un psy et de déménager !!!, ce que j’ai fait), et c’est pourquoi j’habite une maison.

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