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Bruits qui vous dérangent le plus

Dans cet article nous allons rassembler les bruits qui vous dérangent le plus.

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Encore une fois, la misophonie étant méconnue, plus que jamais nous avons besoin de votre témoignage pour faire bouger les choses.

Misophonie.fr a été conçu pour devenir une source d’idées et d’échanges d’expériences entre les personnes atteintes, les proches et les professionnels de la santé afin d’avancer sur la misophonie.

Vous n’êtes pas seul(e), alors contactez-nous pour témoigner

De : Chloé P.
Le : 21 décembre 2020
Témoignage : Bonjour, comme bon nombre d’entre nous, le bruit qui me met le plus hors de moi est le bruit de mastication. Ce qui est étrange, c’est qu’il ne me dérange pas de la même manière selon les personnes qui le produisent : j’ai remarqué que cela me fait vraiment souffrir avec les gens avec lesquels je suis en conflit (mes parents) tandis que je n’y ferais pas du tout attention avec mes amis, mon copain, des inconnus… Viennent ensuite les bruits de respirations et les bruits des horloges. Après avoir été 20 ans dans l’ignorance de cette maladie, tous les témoignages que j’ai lu avant d’écrire mon propre ressenti m’ont beaucoup rassurée…

De : Haja
Le : 10 décembre 2020
Témoignage : Bonjour moi étant plus jeune je ne supportais pas le bruit surtout quand je dormais quand mes frères et sœurs parlaient ou mes parents ça m’énervait mais pour moi c’était normal mais le jour où j’ai pris mon appartement avec mon conjoint c’est là que j’ai découvert que j’avais un problème. Je ne supporte pas les pas des voisins ou les bruits qui viennent de l’extérieur. Je vivais dans un appartement où les voisins faisaient constamment la fête du coup j’ai commencé à mettre des boules de quies et je ne vis qu’avec ça constamment, ça fait 3 ans, c’est plus une vie, j’ai envie d’avoir une vie normal.

De : Cendrine R.
Le : 17 novembre 2020
Témoignage : Bonjour depuis toute petite je ne supporte pas les bruits de bouches (manger la bouche ouverte, tic pour décoincer la nourriture des dents, animal qui se fait la toilette) mais aussi bruits comme des pièces qu’on tripote dans sa poche, tic tac d’horloge, goutte d’eau, et même des bruits dans la voiture comme une bouteille qui roule… bref c’est invivable pour moi et je passe pour une casse pieds ou intolérante mais j’en ai des palpitations… voir des impatiences à en quitter la table. Ma fille me comprend car elle souffre du même trouble mais que faire pour vivre normalement ??

De : Coralie
Le : 16 novembre 2020
Témoignage : Bonjour, pour ma part je ne supporte pas le bruit de respiration, faire passer sa langue sur ses dents (cela est uniquement visuel) et plus que tout les bruits de bouche lorsque qqn se ronge les ongles ou les peaux mortes autour des ongles ! Je suis obligée de quitter la pièce car je sens une vague de haine arrivée. Mes réactions peuvent sembler disproportionnées et violentes. C’est très difficile à vivre car personne ne comprend à quel point j’en souffre au quotidien. Je n’avais jusqu’à présent jamais mis le mot misophonie dessus et me sentais vraiment seul. Ces témoignages me font beaucoup de bien !!

De : Marie C.
Le : 15 novembre 2020
Témoignage : Bonjour, les bruits les plus insupportables pour moi sont tous les bruits provenant du corps. En premier lieu les bruits émis par la bouche (mastication, déglutition, enfant s’amusant avec sa salive…), éructations multiples lors d’une discussion (même celles sensées être discrètes…). Les bruits répétitifs lors des rapports sexuels – Personne qui se coupe ou se lime les ongles – Toux, raclements, grattement de gorge, reniflements … – Personne qui parle avec la bouche sèche – Baisers amoureux ou bise/bisous – Personne qui cherche une note lors d’un cours de chant par exemple et répète une même note plus ou moins fausse en boucle. Ensuite, tous les bruits répétitifs engendrés par l’humain: – Tapotement de n’importe quel objet sur une surface dure (stylo sur la table…) – Frottements Parmi ces bruits, ceux engendrés par le stress sont les pires Et il faut apprendre à vivre avec…

De : Céline L.
Le : 12 octobre 2020
Témoignage : Bonjour. Les bruits qui me rendent malade (étourdissements / agressivité / pleurs…). Chats qui miaulent (enfin certains chats, certaines tonalités), ronflements / papa qui sifflent / la chienne qui claque la langue sur ses dents ou son palais (je ne connais pas le nom scientifique). Je suis obligée de quitter la pièce. J’en ai peut être oublié d’autres, je suis peut être asperger avec haut qi pas encore testée.

De : Argh..
Le : 11 septembre 2020
Témoignage : Mes tortures : bruits de mastication (semble commun à la plupart d’entre nous) – bruits de déglutition – tics buccaux – coupe-ongle – pièces de monnaie que l’on agite dans sa poche – sifflement (même si cet harmonieux) – petits moteurs (tondeuses, coupes-bordures, etc.) – très basses fréquences (voitures avec des sub-woofers) – quelqu’un qui marche sur les talons – bruits de cuillère dans un bol – bruits de clavier ou clics de souris (pas évident pour le travail de bureau hein?) – petits frottements répétitifs de tissus – tapotements des doigts sur une table. Intéressant de faire Sa liste. Mais ça ne changera hélas rien, comme à vous non plus d’ailleurs. Allez ! Longue vie à tous (oh non!…)  🙂

De : Sand L.
Le : 29 août 2020
Témoignage : Bonjour je souffre beaucoup des bruits répétitifs, c’est horrible le pire est le bruit de mastication. C’est horrible jusqu’à avoir une sensation de douleur dans la mâchoire. Tous bruits répétitifs est un enfer. Avez-vous des conseils ?

De : Julie Lc
Le : 5 août 2020
Témoignage : Je souffre d’intolérance aux bruits depuis mon adolescence. J’ai depuis peu réussi à mettre un nom sur cette pathologie que beaucoup de personnes de mon entourage ne comprennent pas. C’est un début mais cela reste très culpabilisant comme pathologie. Je vis en couple et cela à des répercussions sur mon quotidien même si nous essayons d’en rire avec mon conjoint… mais pas toujours facile. Je suis gênée par tous types de bruits du moment qu’ils sont répétitifs, mais principalement par les bruits de bouche, mastication et déglutition. Cela provoque stress et parfois envie de violence. Je vais bientôt être maman et j’appréhende d’avoir ces mêmes réactions au contact de mon bébé. Jusqu’à lors j’ai toujours réussi à éviter, fuir et/ou camoufler les bruits par de la musique, des bouchons d’oreilles mais je suis à la recherche de méthodes plus efficaces et moins stigmatisantes.

De : Anonyme
Le : 5 août 2020
Témoignage : Le pire pour moi ce sont les bruits de bouche et notamment de déglutition de salive, avec une sorte de bruit de « clapet » à la fin , je ne sais pas trop comment le décrire, enfin un truc bien dégueulasse qui me donne envie de blesser celui ou celle responsable de cette ignominie. Je ne comprends pas les gens qui avalent leur salive de cette façon, quel est l’intérêt de faire autant de bruit ? C’est écœurant et vulgaire. Moi aussi j’avale ma salive c’est pas pour autant que j’en fais des caisses avec ma glotte ! Le pompon c’est quand je suis en salle d’attente (bondée bien sûr) chez un médecin, alors là c’est le festival de déglutitions dégueulasses, de reniflements, de raclages de gorge et j’en passe… Autant dire une véritable torture auditive… Ce qui est le plus frustrant c’est que mon entourage ne me comprend pas et ne fait aucun effort par rapport à ça. Égoïstes !

De : Thibault H.
Le : 3 août 2020
Témoignage : Pour ma part, ce sont les bruits de bus et voiture qui passent en bas de chez moi sur un boulevard animé. Pour le moment, je n’arrive pas à y faire face et je cherche la meilleure solution pour faire face à ce bruit dont je ne me suis pour le moment pas habitué. Si vous avez des astuces ou recommandations, merci de me faire signe.

De : LA
Le : 30 juillet 2020
Témoignage : Bonjour, depuis toute petite je ne supporte pas les bruits de bouche. J’énervais tellement ma famille avec ça que plus d’une fois j’ai fini (à partir de 6 ans je dirais) par manger dans les toilettes plutôt qu’à table. J’en étais ravie, c’était un soulagement. Je ne supporte toujours pas les bruits de bouche. Le pire du pire pour moi c’est les bruits de succion. Je ne supporte pas non plus voir les gens manger malproprement (quand on voit la langue ou la nourriture dans la bouche). Ça m’a déjà coupé l’appétit, étant à côté d’une personne mangeant extraordinairement bruyamment.
Je n’aime pas les bruits des couverts dans l’assiette ou entre eux. Je déteste les bruits d’ongles également. Ça me stresse énormément. Les reniflements, toux et éternuements m’agace beaucoup aussi… Je n’aime pas (mais c’est moins fort) les bruits de basse dus à la TV ou musique des voisins.

De : Madison D.
Le : 25 juillet 2020
Témoignage : Bonjour, je m’appelle Madison et j’ai maintenant 23 ans. Ça doit faire quelques années maintenant que j’ai pris conscience de ma misophonie. Et au fur des années, je constate que les bruits s’ajoutent alors que les autres ne partent pas… Personnellement, les sons qui me dérangent le plus sont : La mastication, Le coupe-ongle. Mais à la suite il y a aussi ceux-là : L’eau de la douche, Le bruit quand on ouvre le robinet, Le bruit de la brosse à dents, Le tic tac de l’horloge, Les couverts contre l’assiette, Les ronflements, La respiration, Le bruit du pied contre le sol, Les vidéos trop fortes, La lime à ongle qui passe sous l’ongle, Quand une personne fredonne, Les sifflements, Les craies sur les tableaux d’école. Et je dois en oublier… C’est vraiment invivable…

De : Lysiane T.
Le : 15 juillet 2020
Témoignage : Bonjour. Je voudrais avoir un avis suis-je misophonique ou non ? J’ai 45 ans je ne supporte pas les bruits de bouche, de fourchette, de dents qui grincent, de reniflement, de ronflement, de grésillements, même mon chat et mon chien que j’adore m’insupportent au moment de manger, de faire leurs toilette ou quand ils se grattent. J’en deviens agressive mais pas violente. J’ai les nerfs à fleur de peau. Qu’en pensez-vous ? Merci pour vos réponses.

De : Catherine C.
Le : 12 juillet 2020
Témoignage : Bruits qui dérangent le plus, attention liste est extrêmement longue : Bruits bouche, Renifler, Racler gorge, Cracher, Tourner cuillère café tasse, Mâcher chewing-gum, Mâcher tout court, Ouverture sachet (bonbon, chips ou autres où boîte médicaments et le moment de prendre le médicament), Goutte eau lavabo ou douche, Le bruit toucher du sopalin.  Certains mots employés : comme le verbe régaler mais employé pour tout autre chose que la nourriture, exemple : le match c’était un régal ! Ça c est horrible d’entendre ça, Bruits de monnaie ou de clés dans la poche, Chat qui miaule, Poisson rouge qui fait du bruits sur la surface de l’eau avec sa bouche, Bruits de chaussures tong qui claque contre les pieds, Couper les ongles, Bruits de petits bisous, Lors que l’on parle tout bas. Et à côté de ça il y a les gestes répétés : Se toucher les cheveux de manière répétée une horreur, Tous les petits gestes du quotidien trop répétés. Nous avons tous ces problèmes dans la fratrie. Soit 5 enfants : 4 filles et 1 garçon.

De : Thomas G.
Le : 6 juillet 2020
Témoignage : Bonjour, alors voilà ça faisait des années que je ne supportait pas les bruits de mastication, de déglutition… Et il y a environ 1 an, j’ai découvert que ça portait un nom la misophonie, j’étais un peu rassuré de savoir que je n’était pas fou. Quand je commence à entendre tous ses petits bruits qui me dérangent je me mets un peu en colère mais je le cache car je prends sur moi mais il n’y a pas un repas dans le semaine ou je ne quitte pas la table avant tout le monde. La misophonie a un peu changer mon mode de vie par exemple, maintenant je me réveille vers 5 heure du matin pour être sur de n’entendre personne manger. Je n’ai pas tellement d’astuces contre la misophonie, à part comme dit plus haut, quitter la table. Pour terminer, force à tous les misophones. Cordialement.

De : Micheline A.
Le : 26 juin 2020
Témoignage : J’entends un voisin et ses invités chanter presque toutes les nuits. Frère Jacques, Beethoven, je crois en toi mon dieu les anges dans nos campagnes, Petit papa noël, etc… Mon mari n’entend rien et me prend pour une folle. Je ne peux pas dormir, je déambule dans mon appartement. Mon mari m’envoie contacter la personne, le voisin dit dormir.

De : Laurine M.
Le : 22 juin 2020
Témoignage : Bonjour ! Depuis quelques années maintenant je ne supporte plus d’entendre des gens siffler… ! C’est une vraie torture, ça me donne envie de péter un plomb !

De : Nicolas
Le : 22 juin 2020
Témoignage : Bonjour, j’ai 50 ans, je souffre de misophonie, j’ai un casque anti bruit, des boule quies etc… depuis des années. Mastication, déglutition, bruits répétitifs m’insupportent au point de me rendre dingo. Pas facile avec 3 enfants. Mais bon. Je souhaitais savoir si vous aviez une newsletter, c’est-à-dire qu’on donne son mail et on reçoit un mail de temps en temps quand vous avez une info intéressante, un article, une publication scientifique par exemple. Je suis également « empath », c’est-à-dire que si je vois quelqu’un avoir mal, je ressens la douleur… donc si quelqu’un tombe de skate board sur ses genoux, je ressens la douleur sur mes genoux etc. Tout cela est épuisant. Je suis scientifique de formation, je travaille dans le monde médical, je suis curieux de découvrir les détails de la mécanique neurologique à l’oeuvre, car elle doit exister, pas d’autre possibilité. Je suis (j’étais plus exactement) aussi un lucid dreamer, donc je peux rêver et parler en même temps. Tout cela est littéralement épuisant. Les moments de répits sont rares et magiques. Donc ma question.. avez-vous une mailing list ? Bien cordialement et merci pour votre site ! Nicolas

De : Mélissa B.
Le : 16 juin 2020
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont les bruits de mastications, les bruits de couverts sur les assiettes. Puis sont venus avec les bruits en appartements les bruits de voisinage (la TV, les voix de fond, les pas au dessus, les portes qui claquent..) j’ai même l’impression que plus le temps passent plus cela empire, comme si mon cerveau n’acceptait plus que mes propres bruits, si ce n’est plus aucun bruit…

De : Mathilde R.
Le : 9 juin 2020
Témoignage : Cela a commencé petite avec les bruits de bouche (mastication bouche ouverte, bruit des aliments croquants dans le bouche style céréales ou carottes) et les fredonnement et sifflement). Bizarrement les bruits de mastication me gênent moins maintenant mais j’ai toujours envie d’exploser et de hurler quand quelqu’un siffle ou fredonne. Je supporte aussi très mal les voix des gens qui parlent très fort au téléphone ou dans le rue, les bruits de musique à travers des écouteurs (ces deux là ça devient un cauchemar dans les transports en commun) et certains types de musique avec beaucoup d’autotune ou des voix de « robot ». C’est bizarre et spécifique mais si vous voulez me torturer faites moi écouter du Jul. Je suis souffre aussi de misokinesie et dans ce cas c’est les mouvements répétés qui m’agacent énormément (mouvements de jambes répétitifs, tapotements avec les mains, les gens qui battent le rythme avec leur mains etc…). Je suis rassurée de ne pas être seule et en même temps triste qu’il ne ai pas vraiment de solution. Comme beaucoup de commentaire que j’ai lu avant, mes parents sont ceux qui déclenchent le plus de réactions chez moi, surtout à l’adolescence. Et mes réactions étaient disproportionnées et je m’en voulais énormément de leur faire subir ça.

De : A H.
Le : 25 mai 2020
Témoignage : J’ai aujourd’hui 34 ans et depuis l’époque du collège environ je ressens un fort agacement (pas juste dérangeant, mais très agaçant, avec envies d’explosions vulgaires !) quant aux bruits de mastication, surtout de mes proches. Depuis qqes jours j’ai été hyper dérangé en entendant des bruits lo’gs et répétitifs de tronçonneuse dans mon voisinage. Là c’était plus l’aspect lancinant et la sensation d’atteinte à ma liberté (cela m’empêche d’être tranquille chez moi) qui portait sur mes nerfs. Comme si la personne générant cette nuisance le faisait exprès (contrairement aux bruits des voiture ds ma rue par exemple, qui eux ne me dérangent pas, même si récurrents) à tel point que je suis carrément allé voir la personne, après en avoir parlé (colère et interrogation qt à la personne à l’origine de ces nuisances) sur des réseaux sociaux. Je suis pourtant reconnu pour être compréhensif / tolérant /bienveillant, et d’ailleurs je travaille dans le milieu du handicap. Mais là c’en était trop.

De : Lauryn D.
Le : 1er mai 2020
Témoignage : Bonjour, je suis une jeune fille de 19 ans et ça fait quasi 5 ans que je suis misophone et seulement 3 ans que j’ai appris que cela était un trouble. Je me croyais vraiment pas normal au début et même ma famille me le disait… ça m’a en quelques sortes soulagé d’avoir mis un nom sur ceci et de savoir que d’autres personnes sont dans le même cas. Je suis à la fois atteinte de misophonie mais aussi de MISOKINESIE… C’est principalement le bruit de quelqu’un qui se ronge les ongles, les « arrachages » de peaux mortes sur les doigts ou ongles avec les doigts ; et les tapotements de pieds, qui me font exploser de colère ! Pour la misokinésie ce sont les gestes de ces 3 gestes + les clignotements de lumière. Le plus important et qui me touche le plus c’est se ronger les ongles (que j’avoue faire moi-même parfois, ce qui est « contradictoire »). Je pense que c’est dû au fait que j’ai arrêté de me les ronger il y a 6 ans. Etant plus jeune je les rongeais tout le temps, ma soeur de même sauf qu’elle n’a pas arrête et ça en ai devenu un tic ! Si elle pouvait manger son doigt elle le ferait ! Ça fait 2 ans que je suis partie de chez mes parents et ma misophonie / misokinésie est du coup moins fréquente. Mais quand je rentre juste 1 semaine, ça me pète au cerveau ! Ma mère se fait tjrs les peaux mortes ou ongles à la main, devant la tv, donc quand elle proposait de regarder des films le soir je refusais et je regardais le même film mais sur l’ordinateur dans ma chambre. Ou bien elle me disait qu’elle le ferait pas et au final par tic elle le fait donc je m’en vais du salon… c’est triste à dire et à faire car ça peut la blesser du fait que je ne veuille plus regarder de film avec elle… mais bon…

De : Sandrine D.
Le : 29 avril 2020
Témoignage : C’est une pathologie qui monte en puissance depuis une dizaine d’années (j’ai 54 ans). Au début ce n’était que les bruits répétitifs comme la cuillère de quelqu’un qui remue le café, rentrer/sortir la mine de son stylo bic, bouger la jambe… puis s’est ajouté le bruit des papiers froissés comme les bonbons et enfin dernièrement la respiration accentuée/sifflement des gens et notamment ceux de mon conjoint la nuit qui m’empêchent de dormir !!! Il y a 2 ou 3 ans on m’avait dit que c’était lié aux vertiges que j’ai par crise et je viens de découvrir le nom de cette maladie la misophonie. J’aimerais partager des solutions efficaces car je ne supporte plus et deviens « agressive » si la personne ne cesse pas ou alors je fuis… Merci pour vos conseils

De : Anne-Laure D.
Le : 23 avril 2020
Témoignage : Salut je m’appelle Anne-Laure et j’ai 14 ans, depuis que je suis petite je déteste le bruit, j’aime pas le frottement du métal par exemple, ou un truc plus bête, j’aime pas le bruit de la chasse d’eau, ce genre de sons fort… je préfère la discrétion… et j’ai aussi un autre problème un peu plus pire… à chaque fois que j’entends le bruit d’eau qui coule, j’imagine des rivières de sang mais je sais vraiment pas pourquoi, ces images sont vraiment horribles… Ça fait maintenant quelques années que je pense à des choses vraiment horribles et je vous donne pas les détails… juste avant de dormir, au moment où je ferme les yeux, des images violentes me viennent à l’esprit et c’est comme si après je ressentais la douleur… enfin bref c’est vraiment horrible… !

De : Elya A.
Le : 20 avril 2020
Témoignage : Bonjour, je m’appelle Elya, j’ai 14 ans et depuis quelques mois je « souffre » de misophonie. On habite dans un maison en campagne et à chaque fois qu’on mange, je m’énerve fort contre la personne à coté de moi. Elle peut manger tout ce quelle veut que ce soit glace, gâteau, légumes etc… Le PIRE c’est que cette personne mange et respire fort !! Mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Du coup maintenant je réussis soit à me boucher les oreilles soit à mettre un casque et écouter de la musique. En plus j’ai vu que ça s’aggrave 😖 Et que ce soit dans les films et en vrai, tous les raclements de gorge, grincements, en fait tous les bruits avec la bouche me dérangent. Et il y en a encore pleins que je ne serais y penser maintenant mais ça m’énerve horriblement !!!

De : Baptistine D.
Le : 16 avril 2020
Témoignage : J’ai 13 ans et je suis déjà extrêmement misophone. Ça me gâche complètement la vie, ma famille en a assez que je leur fasse des remarques à table sur leurs bruits de bouches et me trouvent insupportable. Je déteste les bruits de bouche, les bruits de toc comme des grincements de dents, les gens qui mâchent leurs ongles etc… Les ronflements, même infimes, sont pour moi une torture. C’est horrible parce que tout le monde me trouve insupportable et chochotte. Ça m’oblige à rester au maximum seule dans ma chambre ce qui énerve beaucoup mes parents. Ma mère en particulier est juste insupportable, je pleure de rage tant ses bruits sont juste tellement horripilants, mais personne ne m’a JAMAIS prise au sérieux et c’est juste un combat de chaque jour pour ne pas exploser, péter un câble, hurler, me mordre moi-même ou pleurer de frustration. Ça semble immature et grossier mais c’est juste incontrôlable. Je ne peux même pas en parler à mes parents. Cela m’épuise et me rend folle. Je suis désespérée.

De : Emmanuelle G.
Le : 28 mars 2020
Témoignage : Je me suis rendue compte il y a quelques années que je ne supportais vraiment pas certains bruits, au point d’avoir une réaction de stress, voire de rage quand je les entends. Il s’agit surtout du bruit de papier froissé (emballage papier ou plastique) qui m’énerve au plus haut point… j’ai découvert aussi que j’ai du mal à supporter les bruits de mastication que fait mon compagnon (je pense que j’en fais autant que lui mais les miens ne me dérangent pas). J’ai essayé de lui dire que j’avais une réaction instinctive mais il a du mal à comprendre… et c’est difficile d’expliquer à tout un open space que les bruits d’emballages des viennoiseries de la cafét sont insupportables… En lisant les témoignages, je me rends compte que je ne suis pas la seule concernée, cela fait de bien de le savoir… même si je n’arrive pas encore à trouver de solutions pour calmer mes réactions face à ces bruits…

De : Sébastien R.
Le : 08 mars 2020
Témoignage : Bonjour, les ronflements, le bruit de respirations sifflantes ou non, les bruits de mastications. 40 ans plus tard, cela ne s’est pas amélioré, d’autres bruits ce sont rajoutés, comme certaines voix ou tonalités de voix en fonction du contexte. Exemple : au restaurant si une voix se distingue plus qu’une autre (trop aigu ou trop grave) parmi tout le brouhaha ou au contraire tranche d’une ambiance feutrée, cela m’insupporte pour ne pas dire me rend fou de rage.

De : Stacy
Le : 15 février 2020
Témoignage : Bonjour alors depuis très longtemps je ne supporte pas le bruit de couverts quand ils se touchent, quand ils sont dans l’évier et au jour d’aujourd’hui c’est encore pire, les bruits deviennent désagréables au quotidien, ça m’énerve, me donne des frissons et des sensations étranges rien que d’y penser, même autre que le couvert. Les tournevis, les papiers d’alu, des boîtes de tabac, et tout ce qui est métal qui se touche ou qui touche le carrelage… qu’est ce que l’on peut faire ou qui peut on voir pour que ça s’arrête ou s’atténue…

De : Cindy R.
Le : 10 février 2020
Témoignage : Bonjour, je suis impressionnée de voir le nombre de témoignage, et chamboulée de mettre un nom sur cette particularité qui me bouffe la vie ces dernières semaines… en ce qui me concerne ce que je ne supporte pas, c’est le bruit des voisins. Les pas, les meubles qui traînent, les éternuements, entendre le déroulement de leur journée mais surtout… surtout !!! Les entendre faire l’amour. C’est une torture, ça me met hors de moi, j’appréhende dès que je rentre à la maison, je guette le moindre bruit et quand ça arrive je tremble de tout mon corps et j’ai le coeur qui bat à 3000 ! C’est insupportable et ça devient obsessionnel. Le dimanche, j’ai l’impression d’être paralysée par les bruits de mes voisins, je suis aux aguets et épuisée…

De : Jérôme B.
Le : 07 février 2020
Témoignage : Je vais très prosaïquement citer ça et là la liste des bruits qui provoquent en moins une douleur importante au niveau de la tête, un dégoût, un écœurement ou un soulèvement de cœur : la plupart des bruits de claquements qui viennent de mes voisins (coups de bélier dans la tuyauterie, claquements de talons ou de chaises sur le sol…), respiration forte (les personnes qui respirent en soupirant), respiration sifflante, bruits d’avalement de salive, ventilateurs du PC qui se déclenche régulièrement, de même pour les sons de disque dur qui craquèlent régulièrement, les mastications de chewing-gum, les animaux qui grattent contre les murs ou les plafonds (chauve-souris, loire…). À noter que certains bruits me dérangent chez certaines personnes mais pas chez d’autres ! C’est le cas notamment de l’avalement de salive. Je pense qu’il y a réellement des pistes à étudier sur ce point. Mais également : on lit souvent que la misophonie ne fait que s’aggraver avec le temps, mais je n’ai pas cette sensation. Je ressens par exemple, personnellement, une aversion bien moins grande pour les ronflements aujourd’hui que ce que je pouvais ressentir il y a une dizaine d’année (j’en ai 24 aujourd’hui). Gardez espoir !

De : Lucie G.
Le : 07 février 2020
Témoignage : Je me suis rendue compte de l’importance de mes maux, car je ne supportais pas d’entendre le chien boire dans sa gamelle, ou se lécher, les biscottes, etc et tout un tas de bruit qui me dérange. Et quand je suis fatiguée c’est encore pire.

De : Min K.
Le : 04 février 2020
Témoignage : Bonjour à vous compères misophones. Personnellement, ce sont les ronflements et les chuchotements qui me rendent dingue, depuis petit, j’ai toujours eu quelqu’un qui ronflait à proximité de moi : mes parents quand j’étais plus petit, ma famille quand j’allais leur rendre visite ou ma copine, c’est très pesant. Viennent ensuite les chuchotements, spécialement ceux où il y a beaucoup de « s » dans les phrases, je ne sais pas comment l’expliquer mais ça me rends fou… Dans une moindre mesure, il y a aussi les gens qui parlent de manière interminable sans faire de pause dans leurs phrases, mais ça c’est un cas bien plus rare et gérable. En tout cas je vous souhaite bon courage à ceux qui ont des phobies auditives plus communes telles que les mastications ou les « crocs ».

De : Alisson L.
Le : 26 janvier 2020
Témoignage : Bonjour, je suis ravie de voir qu’il existe un site avec tous les malades que nous sommes. Les proches ne comprennent pas vraiment ce qu’on vit et pensent même qu’on exagère. Ça fait 3/4ans environ que j’ai mis un mot sur cette maladie grâce à un article sur le net. Il y a évidemment plusieurs bruits qui me dérangent mais le pire de tous je pense que ce sont les éternuements. Ça me rend dingue, dès qu’une personne va éternuer plus de deux fois je deviens enrager. J’ai ce sentiment de colère en moi je bouillonne. Je sais pertinemment qu’ils ne le font pas exprès mais impossible de réagir autrement. Je me contiens mais c’est très dur. Après tout ce qui est déglutition lors des repas que se soit solide ou liquide ça m’énerve aussi. Ados j’ai d’ailleurs piqué des crises de colère à table contre mon petit frère et je me faisais engueulé. Et étrangement je pense que ça en fait parti je n’ai jamais supporté lorsque quelqu’un mélange la sauce salade dans un saladier je me bouche constamment les oreilles… Voilà donc mon petit témoignage qui me fais me sentir moins seule.

De : Laurent S.
Le : 20 janvier 2020
Témoignage : Quel soulagement de lire des témoignages qui nous font dire qu’on n’est pas complètement dingue 🙂 Moi ce qui m’insupporte, ce sont les bruits de bouche (accentués par certains aliments, comme les biscottes ou croquer dans une pomme) et les bruits de papier froissés. Il m’est arrivé d’avoir envie de pleurer tellement cela m’énervait. Le fait de pouvoir mettre un mot là dessus est important, même si le quotidien va continuer de la sorte. Merci, Laurent

De : Cécile D.
Le : 06 janvier 2020
Témoignage : Bonjour ! Cela fait peu de temps, à 50 ans, que j’ai mis un mot sur ce véritable trouble que j’ai toujours connu. Je sors involontairement de mes gonds lorsque j’entends un bruit d’eau qui coule ;  au quotidien, à la télé… se servir un verre d’eau depuis un bouteille devant moi, c’est risquer la fin du téléviseur ou une mort douloureuse. C’est certes anecdotique mais assez gênant. Au niveau familial, ils ont enfin compris et font en sorte de pencher contenant et futur contenu pour éviter le glouglou fatidique. Ailleurs, je sers les poings, littéralement. (fontaine zen et autres cérémonies du thé… etc…).,Le sentiment ressenti, difficile à décrire, est cours mais intense. A part le bruit guilleret d’une petite fontaine, difficile à arrêter sinon à la détruire, l’avantage c’est que ces moments sont courts. Si ce n’est leur répétition dans les repas de famille. Là, je suis la plus aimable des personnes, servant tout le monde en liquide divers et variés avec un grand sourire. Et sans bruit. Je m’agace aussi face à des bruits incongrus et répétitifs : chien qui aboie continuellement, mastication bruyante… par exemple. Mais le ressenti est différent, je ne pense pas alors à la misophonie mais plus à une intolérance à un certain manque de civisme et de savoir vivre.

De : Fanny R.
Le : 31 décembre 2019
Témoignage : En gros, tous les bruits dont JE ne suis pas à l’origine me dérangent : les bruits de bouche en premier, depuis l’âge de 7 ans environ, et qui ont valu à mon père des milliers de violents coups de pieds sous la table. Quand j’ai rencontré mon petit ami il y a 7 ans (j’ai 53 ans), j’ai été obligée de lui parler de cette phobie car il mange la bouche ouverte (c’est bien ma veine!) : je lui ai fait comprendre que rien ne serait possible entre nous s’il ne se corrigeait pas, tant ces bruits de mastications me figent le sang dans les veines, m’empêchent de respirer et de penser à quoi que ce soit d’autre. Je m’en suis excusée plusieurs fois parce que je suis consciente de l’incongruité d’une telle  exigence mais je n’ai littéralement pas eu le choix. J’ai aussi horreur des infra basses, que je perçois à des kilomètres, des gens qui parlent devant ma porte, des voitures qui mettent des plombes à se garer, des bruits de bricolage et j’en passe. Un jour d’exaspération, j’ai même écrit une chanson, que je vous livre ici; vous vous y reconnaîtrez peut-être. https://www.youtube.com/watch?v=FmdJuIC9AOE Car je fais de la musique, du genre qui fait du bruit, mais veille scrupuleusement à ne déranger personne : déranger me dérange autant que d’être dérangée. Pour lutter contre tout ça, j’ai toujours des bouchons d’oreilles à portée de la main (je les achète en gros), des casques. Enfin, j’ai fait un audiogramme lorsque j’avais 25 ans : en effet, j’entends tout plus que la moyenne des gens, dans les aigus comme dans les graves… ça ne doit pas aider mais je ne pense pas que ce « super pouvoir » soit à l’origine de ma misophonie, que je n’ai identifiée que l’année dernière, quand une amie m’a envoyé un article qui en parlait. J’étais très soulagée d’apprendre que je n’étais pas toute seule à subir cette tare qui me dépasse complètement.

De : Anne Laure
Le : 26 décembre 2019
Témoignage : Je viens de comprendre que je suis mysophone. alors allons-y pour ma part je ne supporte pas les : Bruits de vaisselles, Couverts qui raclent les assiettes ou pire les gens qui raclent leurs pots de yaourts, Personnes mangeant la bouche ouverte, Personnes buvant goulument, OU qui aspirent leurs boissons chaudes avec un grand “ahhhhh” (j’ai envie de les tarter), Bruits des coupe-ongles, Rongement d’ongles, Tic-tac d’horloges, bruits de moteurs scooters et voitures (difficiles quand on habite Paris), Reniflements, Raclure de gorges, Toux grasses, Ronflements, Bruits de la télé, Bruits de pas de gens qui marchent fort et pieds nus sur les parquets, Bruits de papier plastiques que l’on tripote de façon irrégulière, particulièrement, Gens qui chantent complètement faux et à côté mais qui continuent. Je me rends compte que ces bruits cités proviennent tous de ma famille proche et je m’énerve à chaque fois et je passe pour une folle.

De : Kim G.
Le : 26 décembre 2019
Témoignage : Je pensais, au début, avoir une meilleure ouïe que les autres pour entendre ce type de bruits plus que mon entourage. Les bruits qui me dérangent le plus sont les mastications et les gens qui se nettoient les dents en faisant passer de l’air entre celles ci, je suis excédée et pleure souvent de nerfs quand un bruit est trop intense pour moi… Entendre le bruit de la TV en fond venant d’une autre pièce de mon appartement m’insupporte. Cependant, le pire pour moi reste les répétitions de bruits et de mots, entendre un mot a répétition (à partir de 2 fois) par une personne me fait perdre tous mes moyens…

De : Sarah J.
Le : 21 décembre 2019
Témoignage : Ce que je ne supporte pas et qui m’en rend rêveuse, c’est lorsque j’entends des personnes avaler leur salive.

De : Jean-Philippe C.
Le : 6 décembre 2019
Témoignage : Bonjour, pour moi le pire c’est le claquement de mâchoire et les bruits de mastication sans fermer la bouche. J’arrive à prendre sur moi mais de temps en temps la colère me monte. Content de voir que je ne suis pas seul à souffrir de ce problème.

De : Anne L.
Le : 5 décembre 2019
Témoignage : Depuis que je suis toute petite, je ne supporte pas les bruits de bouche. La pire punition pour moi était d’être assise entre papa et maman (que j’adore) pendant les repas, à cause des bruits de bouche qui me parvenaient par l’oreille gauche et par l’oreille droite ! Insupportable ! Je ne supporte pas non plus les reniflements, les ongles que l’on ronge et pire que l’on garde en bouche ! Et le vol des mouches ! Impossible pour moi de discuter, de me concentrer, de lire, de travailler et même de manger si j’entends une mouche voler. Alors je m’arme de ma tapette et me lance dans une chasse effrénée pour laquelle mon mari et mes enfants me traitent presque de folle. J’ai 50 ans et depuis plus de 40 ans je souffre d’entendre tous ces bruits qui me paraissent pourtant anodins. C’est aujourd’hui que je mets un nom sur ces troubles (grâce à une collègue qui m’a parlé d’une émission télé récente) et que j’ai expliqué à mon mari que ce n’est pas de ma faute si je ne supporte pas quand il me renifle dans l’oreille (par inadvertance bien sur !). Peut-être que cela limitera les exaspérations et incompréhensions réciproques ! Le bruit des aiguilles du réveil dans la pièce d’à coté me dérange aussi, tout comme quelqu’un qui se gratte… Bon courage à tous

De : Jean-Paul L.
Le : 18 novembre 2019
Témoignage : Bruits de déglutition et mastication. bruits de ronflement, etc…

De : Thierry K.
Le : 17 novembre 2019
Témoignage : Je fais une réaction épidermique face à certains bruits provenant d’animaux. (Coqs, chien que l’on laisse aboyer). Je suis très sensible aux vibrations dans notre lieu de vie (maison) causés par les véhicules environnants. Difficile de trouver un lieu où habiter sans ce genre de nuisances.

De : Barbara C.
Le : 12 novembre 2019
Témoignage : Mastication, chien qui se lèche, tous les bruits en rapport avec l’ingestion de nourriture, reniflement, toux, raclement de gorge, la liste n’est pas exhaustive… Toutes ces « nuisances » me font monter au créneau et m’indisposent au plus haut point ! De même les nuisances sonores extérieures (bruits de rue) : musique, éclats de voix, etc… Ce n’est pas tant l’intensité du bruit qui me fait sortir de mes gonds, que la durée et le côté répétitif. Je ne mets jamais de boules quiès ni de casque anti-bruit, par choix, et pour ne pas m’isoler de mon environnement. Je ne savais pas que ce phénomène portait un nom jusqu’à une émission qui m’a éclairée récemment. Je pense avoir souffert de ce mal dès ma naissance. Je précise que j’ai l’ouïe extrêmement développée (j’entends les ultra-sons et une conversation à plusieurs mètres de moi), et que bébé (en 1956 ou 1957) l’on m’a percé les tympans pour cause d’otites purulentes. De cause à effet peut-être ?

De : Lesly C.
Le : 12 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, comme beaucoup je viens de mettre un mot sur quelque chose que je ne connaissais pas. Je pensais que mes oreilles étaient hypersensible aux bruits mais pas à tous. Je déteste par dessus entendre un animal se lécher, le bruit des sacs froissés, les personnes qui traînent des pieds, le bruit des chewing-gum, les bruits répétitifs, les cris, les reniflements, le bruit des coupes ongles et plus généralement quand quelqu’un touche ou ronge ses ongles. J’en oublie sûrement car beaucoup de sons me dérangent, mais bizarrement la mastication à table me dérange sans plus.

De : Maryline V.
Le : 11 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, ce qui m’agace et me stresse le plus, c’est quand ma mère chuchote et fait le bruit de l’aspiration avec sa bouche ; mais quand je lui dis, elle me dit non et on se dispute.

De : Chantal G.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Bonsoir, j’ai 53 ans et enfin, grâce à un reportage, sur Bruno Salomon, je comprends mes réactions vis à vis de certains bruits…. Reniflements, mastication (terribles lorsqu’elles se font la bouche ouverte), raclement de gorge, les pieds qui traînent, cli clic de la souris, aboiement de chiens, personnes qui font leurs courses à voix hautes.. Tous ces bruits qui me pourrissent la vie, m’irrite et me rendent désagréables avec les autres, et dans certains cas causent des problèmes de concentration notamment, au bureau. Si des techniques ou thérapies existent pour atténuer ce mal être, je serai très intéressée…

De : Linda H.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, les pas de ma voisine du dessus, claquement du chewing gum, racler sa gorge, clic clac d’un stylo, une personne qui gigote, tapotement des doigts sur la table, claquer les portes, les éclats de rire… j’en souffre bcp. Je fais une thérapie depuis une année mais, aucun résultat pour l’instant.

De : Ruth B.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, les bruits qui me dérangent le plus sont des bruits répétitifs, pas forcément forts, mais qui sont continus, irréguliers. Le bruit de la petite fontaine quand elle manque d’eau ou la porte qui tape, pourtant doucement mais répété. Ou le bruit de mastication avec la bouche ouverte de mon homme ou encore ses reniflements. Là, je peux devenir méchante. L’aboiement d’ennui d’un chien…🤬 Le pire c’est d’entendre chanter faux ! Je ne peux pas, ça me tord les conduits auditifs. Les karaokés sont des tortures pour moi, je suis obligée de fuir. Merci de m’avoir permis de m’exprimer. 🙂

De : Milon K.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : J’ai un énervement extrême quand j’entends les voix soi-disant sensuels ou des chuchotements… ainsi que les gens qui mangent des pommes ou chips… je ne peux pas supporter d’écouter 98% des pubs à la télé et à la radio !!!

De : Assya F.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : J’ai 38 ans, je viens de mettre un nom à ce que je ne supporte pas depuis l’âge de 15 ans peut être avant je ne supportais pas le bruit du chewing-gum et entendre le tic tac d’un réveil pendule coucou. Dans mon enfance j’en ai beaucoup souffert en famille on ne me comprenait pas et ils se moquaient de moi et en rajoutaient dans les bruits de chewing-gum ou autre pour m’embêter donc je m’isolais et restais seule, on me disait que j’étais Folle. Voilà aujourd’hui je sais que je suis misophone grâce à l’émission 66 minutes. Merci

De : Jade B.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Je suis mise en panne et je me sens seule et je ne supporte plus les bruits que j’entends au quotidien et j’ai 15 ans.

De : Pascal F.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Bruits de chips, manger la bouche ouverte…

De : Virginie D.
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Je ne supporte plus le bruit causé par le petit mobilier tiré sur le plancher par le voisinage. Les tables, les chaises ou autres petits meubles que l’on déplace quotidiennement soit pour passer, soit pour changer de place les objets. Cela me rend agacée et je n’arrive pas à dépasser mon énervement même si je suis occupée à une activité.

De : Anonyme
Le : 10 novembre 2019
Témoignage : Les respirations fortes, les personnes qui chuchotent lorsque je travaille (peu importe l’intensité), les bruits de bouches, les sons des tics, le bruit de la télévision en fond quand je suis concentré et peut-être quelques uns d’autres.

De : Nathalie C.
Le : 4 novembre 2019
Témoignage : Bonjour, les reniflements sont pour moi un supplice et une vrai souffrance, bien d’autres bruits bien sûr aussi me donnent des envies de meurtres, oui c’est à ce point là ! Bruit de bouches : ceux qui aspirent entre leurs dents, j’ai envie de les étrangler, qui aspirent un liquide, qui mâchent fort… le clic de la souris, des stylos… je porte des « bouchons » quand cela devient trop insupportable, mais une fois que j’ai entendu le bruit je focalise dessus, je ne pense qu’à ça ! J’ai enfin un nom à mettre sur ce phénomène qui me pourri la vie depuis que j’ai 10 ans environ, je pensais que j’étais folle.

De : Philippe L.
Le : 28 octobre 2019
Témoignage : Je ne sais pas si je suis misophone ou si c’est autre chose, mais depuis plus de 10 ans je ne supporte plus les bruits aigus, surtout ceux émis par les grillons. Ca peut faire sourire, les rares personnes à qui j’en ai parlé ne m’ont d’ailleurs pas pris au sérieux, mais c’est devenu une obsession chez moi. Il faut préciser que j’habite aux Antilles depuis plus de 30 ans, les nuits sont très bruyantes, entre les grenouilles, les sauterelles, les grillons et bien d’autres. Donc tous les soirs quand la nuit tombe je commence à stresser. J’ai essayé les boules quies, mais ce n’est pas suffisant. La seule parade que j’ai trouvé c’est de prendre une lampe de poche et une bombe insecticide, je passe plusieurs heures dehors à les traquer et les tuer. Je vide des fois 2 grosses bombes en quelques heures, et je respire souvent les vapeurs. J’en suis venu à tenir des statistiques, afin d’essayer de prévoir selon les différents mois de l’année et suivant la météo si j’aurai une soirée agitée ou si je pourrai rester chez moi. Je ne peux plus sortir, en effet si je vais quelque part et que j’entends un grillon je ne pourrai pas le supporter; je serai obligé de fuir. Ca me réveille aussi quand je dors, malgré les boules quies. Je dois alors me lever et partir en chasse.
Je ne sais vraiment plus quoi faire, j’envisage sérieusement de laisser ma femme, mes enfants et mon boulot pour retourner en métropole, au moins là je serai tranquille une bonne partie de l’année.

De : Alice D.
Le : 24 octobre 2019
Témoignage : Je ne supporte pas les tic tac des montres et horloges, les gens qui mâchent, qui déglutissent, les raclements de gorge, les gens qui font bouger leur pied dans les salles d’attente… Le moindre bruit me déconcentrait en cours ou en examen. Je suis focus sur un bruit et tout m’énerve, je n’arrive plus à rien. C’est un vrai problème dans ma relation aux autres et ceux que j’aime plus particulièrement puisque je n’ose rien dire aux personnes que je ne connais pas mais intérieurement, la haine monte et j’ai envie de frapper pour évacuer la colère. Je ne comprends pas d’où cela vient, mes proches me disent que ce n’est pas normal, que je suis « grave ».

De : Paul D.
Le : 13 octobre 2019
Témoignage : Bonjour, je suis misophone depuis l’âge de 8-10 ans. J’essaie d’anticiper chaque situation de la vie quotidienne pour éviter d’être irrité et donc irritable pour mon entourage. Si je n’ai pas la main sur la situation (demander d’arrêter de faire du bruit ou quitter la pièce) je vais créer une « fixette » sur la personne (un regard noir), avec colère et haine qui monte. La raison et l’éducation sont, pour moi, les seuls motifs pour ne pas devenir violent. Les bruits qui m’impactent le plus sont : La mastication +++ (surtout si je vois la personne manger la bouche ouverte) -> l’horreur, Le chewing gum ++ -> même s’il n’y a pas de bruit ???, La déglutition, Le fait de se ronger les ongles +++ (surtout si j’ai la vision directe du geste), Les toux (proches de moi), Les reniflements, Les coups de fourchettes sur les dents, Certains bruits bureautiques (click de stylo, et clavier d’ordinateur). Même si la misophonie est associée à une dérive des connections auditives neuronales, j’éprouve une augmentation de l’intensité des symptômes si j’ai la vision associée. Merci pour vos témoignages

De : Assia B.
Le : 01 octobre 2019
Témoignage : Mastication, sirotage, prise d’inspiration par la bouche, reniflements intempestifs, claquements de langue, certains rires qui impliquent une inspiration bruyante, croquer dans une pomme (car répétitif)…

De : Lucie Z.
Le : 29 septembre 2019
Témoignage : Moi personnellement c’était au début de mon collège dans mes souvenirs, je ne supporte pas le bruit de reniflement de mes camarades et je trouve ça trop bizarre de leur demander de se moucher mais ça me donne envie de faire ou de lui mettre un patate, depuis j’ai adopté des techniques en cours comme boucher mon oreilles en m’appuyant discrètement avec ma main mais c’est horrible en plus on rajoute les bruits de mastication de mon père (qui me juge à chaque fois que je lui dis d’arrêter) , les dents de ma mère qui raclent la fourchette. Je souffre vraiment c’est ignoble. Je suis vraiment heureuse de savoir que je suis pas seule dans ce cas.

De : Charline P.
Le : 27 septembre 2019
Témoignage : Bjr à tous, je m’appelle Charline j’ai 32 ans et je pense être misophone depuis environ 10 ans lorsque je suis devenue maman… Mais depuis plusieurs mois les crises de rage face aux bruits se sont fortement accentuées… Cela me fatigue énormément et devient vraiment invivable pour mon mari et mes enfants… En effet je ne supporte plus le piachement, les coups de fourchette dans les dents ou rapper dans l’assiette pour vous dire j’ai même acheté des couverts en plastique, je ne supporte pas la déglutition lorsqu’ils boivent même quand c’est mon chat dans sa gamelle d’eau… le bruit de touillage de café, le bruit des pattes de mon chien sur le carrelage lorsqu’il mange ses croquettes ou quand ses aboiements sont trop long aussi… Je ne supporte pas non plus le bruit du coupe ongle cela me tend tellement triste car j’ai une adorable famille que j’aime plus que tout au monde et je m’isole car je sais que je leur fais du mal lorsque ces bruits destructeurs me mettent dans un état qui ne me ressemble pas du tout et je n’ose pas aller voir un médecin qui surement va me prendre pour une folle…

De : Victor R.
Le : 25 septembre 2019
Témoignage : Je m’étonne de ne pas retrouver mes principales menaces chez les autres. Chez moi le plus gros problème, ce sont les sifflements. Il y a plein de gens qui sifflotent dans la rue, dans les transports, dans toutes sortes de lieux publics. Ça peut me rendre complètement fou. D’ailleurs j’ai déjà laissé partir quelques coups (légers mais quand même) : un jour à un ami auquel j’ai demandé d’arrêter. Comme il ne s’est pas douté de la souffrance que ça m’infligeait, il a cru amusant de recommencer exprès. Les sifflements de nez (une narine un peu obstruée…) m’insupportent aussi, je meurs d’envie que la personne renifle un grand coup pour enlever ce qui provoque ce bruit, sous peine de lui casser le nez. Mais c’est déjà nettement moins fréquent au quotidien. Après il y a les fredonnements, et le bruit des gens qui se rongent les ongles. La mastication bouche ouverte m’agresse aussi mais le problème survient rarement.

De : Lolita V.
Le : 06 septembre 2019
Témoignage : Bonjour, je viens de découvrir plusieurs témoignages sur Facebook mais comment savoir si on et atteint de la misophonie ? Car moi c’est le bruit de mon conjoint quand il mange malgré avec la bouche fermée, les bip bip des claviers de téléphone, les bruits des stylos etc… Moi ça me rend dingue tous ses bruits. Je pète un plomb, je m’en prends sur mon conjoint, sur mes enfants quand j’entends les bips des claviers de téléphone. Merci

De : Naomi
Le : 23 août 2019
Témoignage : J’ai 15 ans et je n’ai jamais bien supporté les bruits causés par les personnes qui m’entourent. Mais j’ai l’impression que depuis environ 6 mois, tout cela s’est accentué. Les bruits que je ne peux pas arrêter physiquement comme la pluie, le vent,… ne me dérangent pas du tout. C’est surtout les chuchotements,  les horloges, les personnes qui se rongent les ongles, les ronflements, les bruits de bouche, les clics de stylos 4 couleurs,… J’y suis de plus en plus sensible au point de vouloir m’arracher les cheveux ou de frapper les personnes aux alentours. Mais ne craignez rien, je ne passe pas à l’action 😉 Le plus souvent je me contrôle mais c’est une vraie torture ! Le plus souvent j’essaye d’avoir une chanson dans la tête et de l’accorder avec le bruit, par exemple je cale le tic tac de l’horloge en fonction du rythme d’une chanson.

De : Patrice B.
Le : 16 août 2019
Témoignage : Bruit de bouche, papier d’emballage, grincement de couverts, sirène d’alarme d’appartement. Tout ce qui croque et d’autre

De : Matthieu A.
Le : 14 août 2019
Témoignage : Mon père qui barbotte tous les matins dans son café, son « ahhhhhhh » entre chaque gorgée, son aspiration à chaque fois qu’il l’avale, ça a vite fait de me faire vomir et de me rendre malade pour le reste de la journée, le claquement de ses pas dans l’escalier 20-30 fois par jour, ses sifflements et chansonnettes, le fait qu’il se commente sans arrêt dans tout ce qu’il fait. 

De : Christelle C.
Le : 12 août 2019
Témoignage : Quand je lis les témoignages, j’ai l’impression d’avoir quasiment tous les symptômes. En plus, il y a le crissement des semelles sur le sol, et aussi une personne qui humecte son doigt pour tourner une page. J’ai démissionné car je ne supportais plus la voix d’une collègue. J’ai toujours la fenêtre fermée car le chien de ma voisine ne cesse d’aboyer et le cri des coqs de voisins me rendent folle. Je vie seule, totalement incomprise. Pas facile.

De : Estelle S.
Le : 10 août 2019
Témoignage : La mastication déclenche chez moi des réactions assez fortes et qui semblent disproportionnées pour mon entourage. Mais c’est plus fort que moi c’est intolérable et c’est insoutenable. C’est pour moi un manque d’éducation le fait de faire du bruit en mangeant.

De : Sylvia O.
Le : 5 août 2019
Témoignage : Bonjour, je supporte mal les bruits de mastication, des couverts dans l’assiette, le click click du stylo, les bruits de bracelets contre la table, les raclements de gorge, les sons vidéos des portables, le brouhaha au restaurant, le mélange de bruits (télé, discussion, chien qui aboie), portes ou poignées qui grincent, ordinateur (quand je l’éteins, j’éprouve une sensation de soulagement idem pour la clim). Je suis d’un naturel très calme, c’est la seule chose qui me rend nerveuse. J’ai une famille adorable mais qui ne prend que très peu en compte ma souffrance car mon agacement est tout de même maîtrisé mais c’est très compliqué. Je précise que lorsque je suis fatiguée ou lorsque je suis en période pré menstruelle, ces sensations sont décuplées. Enfin, ma mère est misophone, alors je me demande s’il y a un facteur éducatif ou génétique, ce qui n’est pas fait pour me rassurer concernant mes enfants. Merci beaucoup.

De : Jacques R.
Le : 5 août 2019
Témoignage : Un oncle de ma mère habitait avec nous, j’avais 4 ou 5 ans. Il faisait énormément de bruit en mangeant et ça me dérangeait au point de provoquer de la haine. Par la suite, en grandissant, j’ai pris l’habitude de mettre la radio à l’heure des repas pour couvrir les bruits de mastication. Je croyais que cette gène avait disparu presque totalement avec l’âge, il n’en était rien : mon épouse a pris l’habitude de bloquer sa respiration en buvant et d’expirer dans le verre quand celui ci est vide. Ce bruit me retourne littéralement l’estomac. Idem lorsqu’elle mange des coquillettes, les bulles d’air qui éclatent dans la bouche provoquent de petits bruits aigus agaçants. Je l’aime trop pour la perturber avec des remarques à ce sujet, donc je prétexte ne rien entendre pour augmenter le son de la radio. Les vocalises aigües des cantatrices d’opéra, les voix comme celles de Lara Fabian et Celine Dion me mettent aussi hors de moi, merci à l’inventeur de la zapette. J’arrive heureusement à me contrôler mais c’est une réelle souffrance. J’ai découvert que c’était une maladie il y a quelques heures, lorsqu’on a parlé à la télé. J’ai 66 ans…

De : Fabienne O.
Le : 4 août 2019
Témoignage : Au moment des repas, les bruits de bouche. C’est souvent insupportable pour moi 😫. Depuis toujours.

De : Naomi
Le : 4 août 2019
Témoignage : Une souffrance ! C’est exactement ça et tellement incomprise, et malheureusement ce ne sont pas les autres qui font mal ou exprès mais nous qui avons un « petit »problème . Pour ma part, les bruits de bouches sont les plus insupportables, je me trouve actuellement au cinéma et plusieurs personnes mangent des « pépites » graines de tournesol. C’est l’horreur du coup je suis sur mon téléphone à essayer de trouver une solution à ce mal être et surtout essayer de me faire penser à autre chose. Ça peut parfois tellement me rendre irritable que je quitte la pièce, je suis agressive avec les personnes qui n’y sont pour pas grand chose. Dans un restaurant je vais tout de suite repérer la personne qui a la façon de manger qui va le plus m’énerver Et focaliser dessus… bref c’est insupportable au quotidien. J’aimerais avoir des solutions à pouvoir essayer seule sans forcément consulter mais je ne trouve pas de témoignage de personnes Ayant de vraies solutions. En tout cas bon courage à tous les misophones parce qu’il en faut !!

De : Aïcha R.
Témoignage : Les gens qui machent des chewing-gum c’est juste insupportable! Juste hier j’ai du mettre une bonne claque a un garçon qui le faisait juste a coter de mon oreille, je ne me suis pas retenue… J’ai seulement 15 ans.

De : Rudy S.
Témoignage : Pour ma part, il peut s’agir de différents bruits, mais c’est surtout la répétition voire l’inutilité du bruit qui peut me faire criser !! Par contre, il y en a un qui m’insupporte tout le temps c’est la toux et comme il y a presque constamment quelqu’un de malade, ou un « vieux » fumeur prés de nous dans la société, vive le calvaire… Moi qui suis déjà plutôt solitaire (cause ou conséquence?)

De : Christopher
Témoignage : Bien évidemment la mastication, le clavier, l’horloge, le chien qui se lèche, le ronflement et j’en passe. J’ai l’impression que plus le bruit va se répéter plus ça va m’énerver. J’ai retenu une phrase d’une personne atteinte de misophonie qui disait : « ça ne me dérange pas, ça m’énerve »

De : Tatiana
Témoignage : Moi ce qui m’insupporte (et j’utilise le terme dans son sens propre), c’est tous les bruits d’origine humaine le soir. Même si ce ne sont que de petits bruits pas dérangeant, le simple fait d’entendre des personnes discuter ou marcher m’énerve, m’agace, me rend malade. Dès que je vais dormir, je me transforme en vrai radar, je capte le moindre bruit « humain » même deux étages au dessus et aller dormir devient source d’angoisse car au moindre bruit, je vais me mettre dans tous mes états et il me sera impossible de fermer l’oeil…

De : Fanny B.
Témoignage : Le bruit qui me dérange le plus c’est celui des personnes qui sifflent.
Après beaucoup de bruits me posent problèmes :
– la mastication, en particulier les chewing gums,
– les papiers plastiques,
– Tout ce que à attraits aux ongles (nettoyage,quelqu un qui se ronge les ongles…),
– Les bruits de pas, de talons, sur le sol,
– Les rires forts, les personnes qui parlent fort,
– Les reniflements, ronflements, respirations…
– Certaines voix me sont désagréables, en particulier les personnes qui disent euhhhhh toutes les 2 secondes.
– ….
Je m’arrête la car la liste est très longue.

De : Sarah
Témoignage : Bonjour à toutes et à tous,
Les bruits qui me dérangent sont malheureusement divers et variés.
Les plus récurrents sont ceux produits par la bouche (mastication, bruits de salive…)
Ensuite, on trouve les bruits de respiration, de reniflement…
Puis, je ne supporte entendre le bruit de la télévision, de la musique qu’écoutent une autre personne…
Ce qui laisse penser que c’est l’Enfer.
Lorsque ces bruits apparaissent, une angoisse et un stress innommables apparaissent. Le Coeur s’emballe, la respiration devient sifflante et toute pensée est annihilée par ces bruits. Je suis en quelque sorte pétrifiée par ces bruits. Parfois, je rentre dans une colère disproportionnée et ensuite, je pleure. L’ascenseur émotionnel en fait.
Et ce qui est aussi récurrent et paradoxal, c’est que je guette ces bruits. J’ai peur de les entendre donc je vais en quelque sorte me concentrer pour savoir s’ils sont là.
Bref, ils nous faut beaucoup de courage…

De : Giusy
Témoignage : Bonsoir, 
Je suis tombée sur cette page par hasard et je viens d’apprendre que mon mal-être existe et que je ne suis pas folle. J’ai commencé à avoir certaines gênes à partir de mes 12 ans plus au moins. Mon voisin de banc n’arrêtait pas de renifler en examen, j’essayais d’ignorer mais je n’arrivais pas ça me rendais folle j’ai du lui dire malgré moi. Le problème s’est agravé, mon père quand il mange il aspire et respire fort, depuis des années ça m’énerve tellement qu’il est impossible pour moi de manger à côté de lui sinon ça me coupe l’appétit, me rend nerveuse, j’ai des palpitations et je sens la colère en moi ce qui me fait devenir agressive. J’ai maintenant 20 ans et rien ne s’est arrangé. Ma mère dit que j’exagère, j’ai essayé de me retenir et faire des efforts mais c’est impossible. Ceci me gâche la vie…

De : Lydia B.
Témoignage : Bonjour, j’ai 36 ans bientôt et je viens juste de découvrir cette « maladie ». 
Je ne supporte pas les gens qui mangent la bouche ouverte ou bien entendre mastiquer, le bruit des chewing-gums, claquer des dents ou bien les gens qui mangent des chips…. la liste est encore longue.
Quand j’entends ces bruits ça me met hors de moi, quand c’est un de mes enfants je leur dis d’un ton sec de manger doucement ou bien de faire moins de bruit, mais quand c’est des invites la bien séance me retient. Alors je sens comme une  grosse angoisse monter. Je prefere ne pas regarder la personne, mais j avoue que ca m est insuportable. J espere qu’avec l’age cela s’arrangera mais j’en doute car plus les années passent et plus ces petits bruits m’inssuportent.
Je pensais être la seule dans ce cas là, mais je me rend compte que plusieurs personnes en souffre et ça me rassure. Ce ne sont pas les autres qui sont mal élevés, mais c est moi qui est un problème .
Voilà pour ma petite histoire

De : Alizée P.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont les bruits de masticages, tout ce qui est reliée à la nourriture, je ne supporte pas du tout le bruit des gens qu’ils font quand ils mangent. Je ne supporte pas non plus les gens qui siffle ou alors me bruit que certaines personnes font quand ils boivent.

De : Adeline
Témoignage : Tous les bruits de bouche : mastication, déglutition, raclage de gorge, dents qui grincent sur la fourchette ; les gens qui respirent fort ; les ronflements ; les portes qui claquent ; la télé, la radio ou les discussions un peu fortes des voisins ; les aiguilles des horloges …

De : Emmanuelle B.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus : 
– La plupart des bruits d’enfants, comme ils ne prêtent aucune attention au niveau sonore et qu’ils ont des voies aigües… pleurs, cris, rires, caprices en tout genre 
– les instruments de musique de mes voisins, flûte traversière, piano
– bruits secs, portes qui claquent, objet qui tombe lourdement
– musique forte, dès que le volume monte un peu je me sens mal
– tous les bruits des transports
Dans ces moments là je bouillone à l’intérieur, j’ai envie de hurler à la personne d’arrêter ça tout de suite, gorge serrée, envie de pleurer, de partir en courrant. Je suis dans un état de rage pas possible et je rumine tout! C’est infernal parce que mon entourrage ne comprend pas. Comme si j’avais un problème mental et que c’était moi qui devait faire des efforts. J’ai beau essayer c’est impossible.

De : Elsa B.
Témoignage : Parmi les bruits les plus agaçants, je dirais qu’il y a les bruits faits à table (bruits de bouche donc mastication et lorsqu’une personne boit bruyamment, bruits forts de couverts,…), ceux de la toux/reniflement/éternuement/…, le tic tac d’un montre/horloge (ayant une sensibilité aux bruits, je ne supporte de dormir quelque part avec même une montre dans la pièce [et même dans un placard fermé]), les sifflements/certains voix m’enragent aussi (par exemple, je ne supporte pas d’entendre certaines personnes chanter, et encore moins siffler). J’arrive à bien gérer les bruits de mastications de chewing-gum, disons que je suis comme les autres à ce niveau-là.

De : Nora
Témoignage : Les ronflements, les toux bien grasses (et dégueulasses), les rongements d’ongles, la mastication, les reniflements (bien dégueulasses aussi), les respirations fortes, les personnes qui parlent fort, une porte/fenêtre qui claque, un simple bruit répétitif peut me faire perdre mon calme.
Je peux enfin mettre un mot sur ce que je ressens. Ce qui est plutôt rassurant.

De : Damien P.
Témoignage : Les gens qui mangent la bouche ouverte, ou qui parlent la bouche pleine. Il m’est tout simplement impossible de dîner en compagnie d’une telle personne. Mais je n’ai aucun problème à partager un repas avec quelqu’un qui mange normalement, à condition qu’elle ne vienne pas mastiquer à mon oreille. 
Les personnes qui chiquent la bouche ouverte, 
Le bruit des gens qui boivent leur café en l’aspirant, cela m’affecte au plus haut point. Tout comme entendre quelqu’un croquer dans une pomme.

De : Laurie F.
Témoignage : Ce sont les bruits liés à la nourriture…

De : Aileme O.
Témoignage : J’ai 22 ans et je suis « misophone ».
Je le suis du plus loin que je me souvienne.
Je me rappel être très jeune et entendre le respire de ma mère, je me sentais très énervé.
Certains sons m’ont toujours dérangé mais avec le temps, ses sons me dérange de plus en plus.
Entendre quelqu’un respirer, mastiquer, avaler, soupirer, tousser. Entendre ses sons peuvent me rendre vraiment folle, je dois me retenir car ils soulèvent en moi beaucoup de colère. Je pourrais frapper un mur ou crier. Mais je reste calme et je me retire le plus souvent ou je me met des écouteur sur les oreilles.

De : Christie Rodie
Témoignage : Suite à un emménagement dans un quartier très bruyant (des jeunes faisaient constamment des tours de motos trafiqués sous nos fenêtres)/ même si on est partis depuis – j’ai développé une phobie des bruits de voitures, de trains… Mon entourage ne comprend pas. Je n’ai que peu de soutien. Ce qui me culpabilise; impression d’être anormale, de ne pas être adaptée à la vie moderne. En plus, notre nouveau logement se situe à environ 500 m d’une rocade et d’une voie ferrée. On me dit que je n’entendrai que peu le bruit de ces moyens de transport . Mais j’appréhende quand même …

De : Yuna L.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont « lécher » une glace, un chien qui se lave, mais surtout « avaler ». J’ai été pendant 3 ans a l’internat avec une fille qui avalait extrêmement bruyamment, pour m’empêcher de lui faire la réflexion et de ne la blesser j’ai dû…. M’imaginer que je la frappais, que je la faisais taire… Et ca tous les matins, midi, et soirs pendant trois ans… De même avec les membres de ma famille qui sont moins bruyants mais toujours trop… Je dois m’imaginer que je leur fais du mal, qu’ils se taisent enfin, pour pouvoir garder toute cette haine en moi.

De : Naima B.
Témoignage : Bonjour, moi les bruits qui me dérangent le plus sont : les bruits liés à la bouche (mastication, respiration forte, boire en faisant du bruit, déglutition…) les bruits de clavier, les sachets plastiques, les enfants qui crient dans les transports,etc… Je pensais être la seule, me voilà rassurer, je ne suis pas folle.
Tous ces bruits me rendent dingue et m’énervent au plus haut point. J’espère qu’un jour je n’en souffrirai plus.

De : Charlotte D.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont les mastications quelle quelle soit de tout est n’importe quoi, les reniflements, les sifflements, les craquements des os ou se qui s’y rapporte, les battements de cœur, une respiration trop bruyante… Cela m’insupporte, sur le coup quand quelqu’un émet l’un de ces bruits, je fais un petit bruit qui montre que cela m’énerve mais mon entourage ne le comprend pas, il n’essaye en aucun cas de m’aider, y aurait-il une solution ?

De : Sarah P.
Témoignage : Bonjour, alors moi les bruits qui me derangent le plus c’est les tic tac d’une horloge, la respiration (ça c’est le pire) puis quand quelqu’un mange quelque chose chaque fois que je dors avec une copine comme tout le monde elle respire et moi je ne dors pas de la nuit mon cerveau se concentre que sur sa respiration.

De : Charline V.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus c’est le bruit des mâchoires. Quand quelqu’un mâche la bouche trop ouverte à cote de moi me rend folle mais aussi les fortes respirations mais le pire c’est avec mon père c’est avec lui que je fait mes plus grosses crises.

De : Marion C.
Témoignage : Le bruit qui me dérange le plus c’est la respiration de quelqu’un qui se trouve à coté de moi..
Lorsque que j’ai rencontrée mon copain cela c’est amplifié… Je ne pouvais plus dormir en entendant sa respiration, c’était insupportable  pour moi il devait arrêter de respirer… Alors j’ai trouvée une solution : Les boules quies ! Depuis, mes nuits se passent beaucoup mieux, même si maintenant je ne peux m’en passer et ça même si je dors seul car le moindre bruit m’empêcherais de dormir…

De : Laure M.
Témoignage : J’ai commencé à souffrir de Misophonie à l’adolescence, pendant longtemps (en fait, jusqu’à ce que je découvre que ce trouble s’appelait Misophonie) mon entourage pensait que je faisais une fixette, et limite je faisais exprès et que je guettais ces bruits là. Les premiers bruits qui m’ont insupportés étaient les bruits de bouches (mastication, mâchoires qui claquent, déglutition, couverts qui tapent contre les dents…), puis cela s’est étendu aux respirations fortes, aux ronflements, aux reniflements, aux bruits de sachets (quand quelqu’un fouille dedans), aux bruits répétitifs (robinet qui goutte, horloge…), et depuis le développement de lecteurs mp3 et autres appareils du genre, les bruits de musique issu des écouteurs des personnes dans mon voisinage se sont ajoutés à cette longue liste.
Dans ces moments là, j’ai la sensation que cerveau atténue tous les autres bruits ambiants pour mettre en exergue le bruit qui m’insupporte. J’ai alors une boule d’agressivité qui monte en moi, qui si je ne la contenais pas, me ferait hurler  voire avoir des gestes violents; par exemple dans ces moments là, je rêve de fourrer les écouteurs des personnes qui écoutent la musique à fond, dans le fond de leur gorges…
Les seules astuces que j’ai trouvé jusqu’à présent c’est d’esquiver les bruits qui m’énerve. Quand je sais que quelqu’un mange bruyamment, je choisis autant que possible la place la plus éloignée de lui. J’ai toujours une paire de boule Kies avec moi pour pouvoir dormir tranquillement, lorsque quelqu’un renifle je lui propose toujours un mouchoir en essayant d’être la plus sereine possible…
Enfin dans ces situations, j’essaie de maîtriser ma nervosité/agressivité en respirant de manière plus profonde, pour faire baisser la pression.

De : Coralie L.
Témoignage : Je suis d’un naturel conciliant. Je respecte le fait que chacun ait droit à un minimum de liberté mais certains bruits me sont insupportables et j’en deviens moi même insupportable. J’ai en horreur les bruits de bouche et les ronflements. Je vais inlassablement faire des remarques à cette personne allant jusqu’à la réveiller plusieurs fois dans la nuit et au final lui interdire de manger ou dormir a côté de moi. Le pire c’est qu’une rancune s’installe, je lui en veux vraiment. C’est une souffrance car ce sont les personnes les plus proches de moi qui subissent mes remontrances. Je n’aime pas les brimer pour des choses aussi futiles mais je ne peux pas m’en empêcher.

De : Justine L.
Témoignage : Bonjour, enfin je peux mettre un mot sur ce mal-être. J’ai toujours été décrite comme une personne intolérante a la présence d’autres personnes autour de moi. Ça a commencé quand j’entendais mon petit frère dormir en faisant un petit râle en dormant, léger mais régulier et tellement énervant ! Ça a continué quand, a table j’entendais des bruits de mastication, plus particulièrement quand j’étais fatiguée. Aujourd’hui mon quotidien est devenu un peu un enfer, je travaille en open Space, et quand l’hiver, certains de mes collègues sont malades, j’ai vraiment du mal a les entendre tousser, ou pire, renifler.
Ma solution aujourd’hui ? Je n’en ai pas vraiment, je dors avec des boules quies toutes les nuits, je ne peux pas dormir avec mon ami sans elles car j’entends cette respiration régulière et j’ai l’impression que je m’énerve toute seule. La journée j’ai des écouteurs toute la journée pour éviter d’entendre un collègue renifler — j’adorerais pouvoir passer au dessus de ça mais c’est nerveusement impossible. Si vous avez un traitement, je suis preneuse. Merci ! Bonne soirée a vous, Justine

De : Aymerick L.
Témoignage : J’ai 40 ans et la mastication bouche fermée ne me pose aucun problème. Par contre, si la personne mange la bouche ouverte, tous ces bruits de mastication m’insupportent au plus haut point. Quand c’est ma femme, ça m’irrite parce qu’à son âge on doit savoir manger bouche fermée. Pour mes enfants, je leur rappelle constamment qu’il faut fermer sa bouche en mangeant, mais d’un ton exacerbé tant ça me soule de le répéter à chaque repas. Mais le pire c’est un collègue, avec qui je mange en moyenne 4 jours par semaine. Non seulement il mange la bouche ouverte, mais surtout il parle (en continue) avec la nourriture bien en face de l’ouverture (pas coincée dans une joue comme on peut être amené à le faire pour justement éviter de cracher) et ça fait des bruits absolument immondes et ça arrive aussi évidemment d’avoir des petits bouts qui sont éjectés… Ca m’écoeure tellement que j’ai parfois du mal à finir de manger voir à rester à côté. Malheureusement, c’est quelqu’un de plus de 10 ans de plus que moi et je ne me vois pas du tout lui faire la moindre réflexion à ce sujet. Je vois bien que c’est son éducation qui a fait ça.

De : Lucie B.
Témoignage : Bonjour, pour moi ce sont tous les bruits de bouche mais en particulier la mastication, le bruit de salive de quelqu’un qui mange associé au bruit des aliments plus ou moins sonores dans la bouche. Il y a aussi les respirations fortes ou en tout cas audibles et répétées par exemple dans une salle de cinéma. Si ce bruit est accompagné de mouvements importants de ventre, c’est très dur à tenir. A un moment donné, je ne supportais pas le bruit que faisaient les mains d’un proche sur le volant de sa voiture qui ressemblait beaucoup à un bruit de bouche. Mais heureusement la voiture a été changée. Certaines personnes quand elles parlent en ayant soif produisent des sons mouillés et c’est aussi insupportable pour moi. Même à la radio parfois cela arrive et du coup je change de chaîne car cela devient trop obsédant. Egalement les personnes qui déglutissent bruyamment en buvant cela m’énerve au plus haut point. Je n’ai pas encore trouvé de remède et mes proches se sentent visés personnellement, ne comprennent pas. Hier j’ai fait la découverte de cette maladie et de son nom, je suis très contente de me sentir enfin moins seule… Merci!

De : Edwige B.
Témoignage : Personnellement, les bruits qui me dérangent sont les suivants :
– les bruits de bouche en général,
– le clavier ainsi que la souris,
– les aiguilles d’une horloge ou d’une montre,
– le brossage des dents,
– les gens qui s’embrassent
– les gens qui se font les ongles
– le bruit des ongles ou du stylet sur un écran tactile (smartphone, console de jeux),
– le bruit des manettes de jeux,
– le froissement d’une feuille ou d’une bouteille,
– le contact du stylo sur la table quand on écrit ainsi que le bruit des feutres et des surligneurs,
– le bruit des gens quand ils traînent les pieds ou qui marchent avec tout leur poids sur les talons,
et bien d’autres que je n’ai pas en tête, mais la liste est encore longue. Difficile en étant Misophone d’avoir une vie sociale mais il faut vivre avec et garder espoir qu’un jour un traitement soit trouvé.

De : Carine G.
Témoignage : Bonjour, Ma fille de 12 ans et demi est attente de misophonie. Elle ne veut pas manger à table avec nous car le moindre bruit de mastication (manger) la rend dans un état second (crise d’hystérie), elle se bouche violemment les oreilles. Au début, je pensais qu’elle était hostile à ses parents (crise d’ado) mais son pb est plus général et le moindre son de mastication développe chez elle une agressivité notoire même en dehors du foyer. J’ai vu que vous aviez eu une séance le 25/09 et je me demandais si des ados bien entendu accompagnés de leurs parents étaient présents. Merci.

De : Claire D.
Témoignage : Bonjour, Je souhaiterais ajouter à cette liste si exacte de sons invivables le fameux bruit de la personne qui se ronge les ongles, ou tout autre activité qui les implique. J’ai découvert très récemment que j’étais misophone, je ne pensais pas que ça avait un nom. Mais désormais je me sens soulagée de savoir que ce n’est pas juste que je suis tatillonne ou chiante, mais bien une pathologie.

De : Christelle V.
Témoignage : Le bruit qui me dérange le plus : la mastication, le bruit des chips, cacahuètes et autres croustillants passant sous les dents des autres !! j’ai aussi le bruit des chaussures qui trainent, enfin que les gens traînent !

De : Vithya M.
Témoignage : Bonjour, j’ai actuellement 21ans et je me réjouie de savoir que je ne suis pas la seule concernée par ce problème. Il y a plusieurs temps que je m’en suis rendue compte mais j’ignorais qu’il y avait un nom a ça, la misophonie…. Je ne supporte plus les bruits de mastications de maman, ça me rend dingue ! Je sens un excès de violence et je fuis. Ça m’arrive avec tous mes proches mais c’est pire avec maman ! Je me retrouve souvent à manger à l’écart mais les autres ne le comprenne pas… Quoiqu’il en soit je suis contente de savoir que je ne suis pas seule !

De : Mireille C.
Témoignage : Bonjour à tous, j’ai 55 ans et presque toute ma vie j’ai souffert de ce problème aujourd’hui j’apprends qu’il existe des gens comme moi et que ça porte un nom « misophonie ». Les bruits les plus terribles pour moi « et il y en a beaucoup! » se sont les bruits des personnes qui mangent avec grand bruit et la bouche ouverte, ceux qui respirent fort, ceux qui guobent leur soupe en aspirant fort, qui ronflent, qui machent des chewing gums toute la journée, les gens qui s’embrassent à pleine bouche en faisant bien du bruit, les bruits à répétition qui résonnent, comme un chien qui aboye sans cesse, des coups de marteaux ou de perceuse, les moteurs de voiture qui tournent à l’arrêt, les bruits genre ultra-son, une alarme, le sifflement d’un appareil élèctrique même minime, j’arrive à le repèrer alors que personne l’entend, tous ces bruit me rendent folle etme déclanche des crises de nerfs, pour tout le monde je suis la pénible de la famille et ils ne comprennent pas mon mal être et le fait que je n’arrive pas à le controler ça me déclanche des crises de larmes et je ne peux rien y faire, j’ai ce prolème depuis mon adolescence et ça empire.

De : Sophie V.
Témoignage : Je pense qu’un des pires bruits c’est celui de la mastication ou bruits de bouches. Ça paraît ridicule mais à chaque fois une sensation de haine m’envahit lorsqu’une personne produit un son qui m’insupporte même si c’est quelqu’un que j apprécie ou une personne sympathique rencontrée il y’a peu. C’est incontrôlable et je ne peux pas m’empêcher de la dévisager fixement d’un regard noir alors qu’elle ne peut pas comprendre. Il y a aussi les tapotements répétitifs des doigts sur la table ou la jambe qui ne cesse de trembler ou gigoter, je ne supporte pas les personnes qui sont incapables de rester en place sans bouger un membre de leur corps ou siffler fortement. Il y’a aussi celui qui met un temps fou pour déballer son paquet de gâteau dans le train ou son sandwich… La liste est en effet très longue et c’est très difficile de passer pour quelqu’un d’égoïste surtout quand la plupart du temps on se tait car les personnes ne peuvent pas comprendre à quel point c’est handicapant.

De : Emilie T.
Témoignage : Les reniflements (le summum!), les raclements de gorge, les toux, les autres bruits de bouches bizarres, les gens qui mangent en ouvrant la bouche, les sifflements, les chantonnements, le rongement des ongles, le bruits des doigts dans la bouche (se lécher les doigts), les gens qui crient ou parlent fort, les souffles bruyants, les bruits de pas, les bruits des voisins (claquements de portes, de fenêtres, odeurs de cuisson aussi, la musique trop forte ou télé), les chaises qui grincent au sol, les clic clic de stylo (l’horreur), les enfants qui crient dehors, les coqs qui crient toutes les 30sec, les aboiements,… Cela me torture complètement ! Je ressens de la colère même de la rage, de la violence, des palpitations, ça me rend complètement folle ! Je n’arrive plus rien à faire et il faut vite que je m’éloigne. Mes interactions sociales sont de ce fait compliquées. L’horreur: les salles d’attente ! ma vie devient invivable… Je suis la seule à remarquer ces choses, et à ne pas les supporter…

De : Zac
Témoignage : Salut à tous, je viens apporter ma pierre à l’édifice. Je vis à l’étranger depuis un an pour le boulot avec un super pote de fac, on a même monté un business ensemble. Le soucis est que comme nous démarrons notre activité nous logeons à deux dans un appart ridiculement petit. Tout se passe super sauf qu’il fait certains bruits qui me dérangent. Quand nous mangeons ensemble il fait énormément de bruit ! Certains de nos potes lors de repas le remarquent mais ils n’osent pas émettre la moindre remarque car il se vexe très vite. J’ai eu beau tenté lui dire un soir qu’il faisait beaucoup de bruit, il m’a simplement répondu : »Je sais… »! Autre bruit qu’il fait souvent mais qui me dérange c’est le craquement des doigts. Pareil je lui ai dit plusieurs fois arguant que ce n’était pas bon pour les articulations, il le fait sans cesse !!! Je ne peux pas lui dire directement car il se braque aussitôt et je ne veux pas mettre en péril notre affaire pour de telles broutilles mais ça m’exaspère de plus en plus. Je ne pense pas être misophone quant à la lecture des témoignages présents sur ce site car souvent on y lit des réactions très violentes alors que moi ça m’exaspère juste… Je suis bloqué ! Que faire ?

De : Salomé D.
Témoignage : Il y a toute sorte de bruits qui me dérange, des éternuements répété, les caintes de toux, les personnes qui font du bruits en mangeant, les personnes qui se mouchent, les personnes qui  fredonnent, etc. Je m’énèrve en entendant beaucoup de ces bruits (et d’autres)…  Je l’ai appris vers mes 14ans, je n’ai trouvé aucunes astuces pour l’instant

De : Maxime V.
Témoignage : Je suis soulagé de pouvoir mettre un nom sur ce calvaire du quotidien. La liste est longue. Au cinéma, je m’isole au 1er rang pour éviter le bruit intolérable du pop corn. Le bruit d’un baiser. Le chat qui se lèche, les raclements de gorge… Je rajouterai que les odeurs d’autrui produisent en moi le même effet de rejet et d’énervement : le sandwich englouti par mon voisin dans le train etc

De : Sonia L.
Témoignage : Tous les bruits de bouche, les respirations, ronflements, toux, reniflement, chant de coq, horloge, pieds qui trainent, sifflements…

De : Odélia L.
Témoignage : Depuis toujours j’ai du mal à supporter les bruits de bouche en mangeant mais depuis 2 ans c’est pire que ça le moindre bruit durant le repas de mastication, de couvert, de glutination, d’aspiration me paraissent insupportables et me rendent HISTERIQUE ! du coup je n’aime manger que toute seule…  Et depuis au fur et à mesure du temps, je m’aperçois de nouvelles hantises : celles des bruits inutiles de chaussures sur le parquet, de personnes qui chantent faux ou trop fort… Étonnement, je tolère certains bruits qui dérangent la plupart des gens comme celui des aiguilles d’une montre. Au début, j’accablais tout mon entourage de reproches en leur disant qu’ils étaient mal élevés mais finalement je me dis que je ne peux pas changer le monde et que c’est moi qui doit apprendre à supporter tout ces bruits. Actuellement, je ne vois pas comment parce que malgré tous mes efforts cette gène ne fait que s’empirer mais en voyant que je ne suis pas là seule j’espère que des solutions vont apparaître !

De : Amandine L.
Témoignage : Bonsoir, je suis tombée sur ce site par hasard et je pose enfin un nom sur ma souffrance.
J’ai découvert cet aspect de ma personnalité quand j’ai eu 18 ans. Je me suis installée seule et j’ai découvert la joie des studios étudiants. Je pouvais entendre mon voisin faire tout et n’importe quoi. Manger, rire, tousser, faire l’amour, parler, hurler, regarder un film, j’en passe encore et encore. Dans la journée, cela ne me posait pas de problème mais à partir du moment où j’allais me coucher, l’enfer commençait. Je devenais comme un radar, entendant tous les bruits, j’en pleurais la plupart du temps. Quand je suis rentrée chez moi, je ne pouvais plus supporter un seul bruit. Mes frères dorment dans la même chambre et je suis obligée de me relever plusieurs fois pour leur dire de faire moins de bruit, même quand il chuchote je les entends. Ma mère et mon petit frère ont des problèmes de sinus et ils sifflent du nez chaque fois qu’ils respirent. Je ne pouvais plus supporter le bruit de respiration de mon ancien petit ami la nuit. C’est un véritable enfer au quotidien, j’essaye de me contenir mais la plupart du temps je suis obligée de faire des remarques, que mon entourage ne comprend pas et ne prends pas en compte.

De : Eric C.
Témoignage : Les bruits sont surtout les touches du clavier d ordinateur et le bruit de la cuillère qui frotte le pot de yaourt même quand il ne reste qu’une infine denrée sur les parois.

De : Linda L.
Témoignage : Hello, ravie de voir que je ne suis pas si folle que ça. Ce que je ne supporte pas : tous les bruits avec la bouche (mastication, chewing gum, ceux qui parlent et font du bruit bizarre en même temps), quand des filles tapent leurs ongles sur la table, le bruit du clavier, le Bic 4 couleurs, le bruit des bisous, ceux qui chantonnent, le bruit de ceux qui se grattent, ceux qui boivent et j’entends le bruit du liquide qui passe dans la gorge… Ça devient insupportable même pour mon entourage !!

De : Isabelle D.
Témoignage : Mes « triggers » se rapportent exclusivement à ma mère. Je déteste la voir bouger nerveusement, entendre sa mastication, quand elle renifle, se gratte la gorge, se mouche (particulièrement fort), se cure les dents, parle la bouche pleine… Je culpabilise.
Je suis contente de savoir ce que j´ai, et que je ne suis pas seule. Le fait que ce soit uniquement ma mère me culpabilise. J´ai des comportements d´évitement, j´évite de la regarder quand elle mange car j´ai peur de voir de la bouillie d´aliments dans la bouche. J´évite de me mettre à côté d´elle à table. Quand je suis en visite chez elle, je suis parfois super tendue, j´ai envie de crier « Tu m´horripiles avec tes bruits de bouche! ». C´est désagréable, c´est fatiguant, voire épuisant, c´est culpabilisant, chaque bruit de bouche de sa part est comme si on m´enfoncait des punaises dans la main.

De : Orthelye
Témoignage : J’ai decouvert que j’avais cette maladie à l’âge de 12 ans je n’ai que 13 ans maintenant mais je vie un véritable enfer. Mes 2 freres ronflent, je ne suporte pas. J’essaye de rester calme mais c’est dur puis il y a aussi les bruits quand on mange la bouche ouverte. A mes proches je leur dis clairement de fermer la bouche. Je ne supporte pas, je bouillonne j’en peux plus. Ils disent que c’est dans ma tete et ils n’arretent pas pour autant donc je pleure, je pars de la piece. J’en souffre vraiment. Si vous connaissez quelque chose pour que ça s’arrete, je prends. C’est plus qu’un enfer.

De : Cécile D.
Témoignage : Les reniflements et le hoquet…

De : Francis V.
Témoignage : Depuis l’enfance je ne supporte pas les sifflements, surtout ceux produits par les humains. Ces bruits me percent les tympans et résonnent dans ma tête. Certains provoquent une vraie souffrance.

De : Sébastien C.
Témoignage : Salut, j’ai 18ans et je pense souffrir de misophonie depuis environ 1 ou 2 ans. En effet, j’ai remarqué, et mes proches me l’on fait remarquer aussi, que je pouvais avoir des réactions très fortes voire « violentes » face à des petits bruits, sons banals du quotidien. Par exemple, un simple éternuement un peu prononcé va me faire adopter une gène notable et une envie difficilement camouflable de littéralement en coller une à la pauvre personne ayant eu le malheur de subir ce mouvement involontaire et convulsif des muscles expirateurs. Je tente tout de même de garder mon calme, (je ne suis jamais allé jusqu’à frapper quelqu’un), mais je dois admettre qu’une fois, alors que je dormais dans la même chambre qu’un ami, qui malencontreusement s’est mis à ronfler, je me suis surpris à ressentir une haine intense, à frapper le sol à coups de poings et presque pleurer de colère. Tout cela pour un simple ronflement quoique dérangeant. Les bâillements, et autres bruits de mastication me font aussi le même effet, qui est encore plus fort vis à vis de mes proches (parents, sœur). D’ailleurs je n’hésite pas à le leur faire remarquer et on dirait qu’ils comprennent quelque peu la situation, car ils tentent de faire des efforts. Pour finir, je dois indiquer que la fatigue accentue ma « misophonie » (je ne sais pas si j’y suis vraiment sujet), tout comme lorsque je me lève le matin.
Si quelqu’un à un truc, astuce, remède ou traitement je suis prêt à tester, car j’ai peur qu’à l’avenir cela empire et empiète sur ma vie.

De : Eva B.
Témoignage : Salut, j’ai 13 ans et cela fait plus de 3 ans que je suis misophone, cela à commencer avec les bruit de bouche, j’étais très gênée de demander aux autres de faire moins de bruits, du coup je stressais beaucoup. Après il y a eu les bruits du tic tac de l’horloge , j’étais obligée d’enlever les piles quand je dormais, et maintenant ce sont les bruits de respiration qui sont apparus. J’ai limite les larmes au yeux quand j’entends des gens respirer fort, mâcher la bouche ouvertes. J’ai les poings fermés, je sers les dents…
J’espère vraiment qu’un remède puisse exister, je suis déjà soulagée de ne pas être la seule, à l’heure où je vous écris, mon père ronfle, je l’entends de ma chambre et je suis au supplice !!!

De : Soulez
Témoignage : Cela fait onze années que j’entends les gens qui sont a coté de moi respirer cela m’insupporte et les entendre manger boire un liquide. Je suis malheureuse que faire a table tous les gens me dérangent. Le pire c’est d’entendre ce que disent les gens qui sont a une distance de moi c’est très dérangeant. Chez moi je mets de la musique pour ne pas entendre le dialogue de mes voisins. HELP HELP HELP

De : Chacha
Témoignage : Bonjour, je suis une trés grande misophone depuis mon enfance je souffre des bruits que peuvent faire certaines personnes. Étant étudiante je suis confrontée tous les jours à ces bruits , je ne supporte pas le bruit du crayon à papier, des reniflements, lorsqu’une personne avale… les gens ne comprennent pas pour eux on est juste entrain de chipoter et c’est énervant car je ne le fais pas exprès.

De : Julie
Témoignage : J’ai découvert que j’étais misophone très tôt quand j’avais 12 ans. Cela a commencé avec les bruits de bouche de mon grand frère qui me gênaient terriblement et qui me provoquaient une grande crispation, une envie de partir de la pièce. C’est ensuite mon père avec qui j’ai beaucoup de mal à supporter ses bruits de bouche. Je fais exprès de partir plus tôt du dîner pour prétexter un devoir que je dois finir quand il commence à manger sa pomme bien croquante au dessert. Je suis pas très bien dans cette situation car il m’est impossible de tenir une conversation quand mon père mange alors que les discussions peuvent vraiment m’intéresser. Chaque repas est un défi avec lui. Je ne veux rien lui dire çar cela le blesserait. Difficile d’en parler à mes proches. Une fois j’ai avoué à ma mère et c’était compliqué car c’est leur reprocher un mal qu’ils me font sans le vouloir… C’est très dur d’en parler sans paraître « folle » quand moi-même il est évident que je dois faire des bruits ! Ma mère m’a tout de même un peu comprise mais le problème n’est pas réglé et un psychologue ne me dit rien du tout…

De : Zuzue
Témoignage : Je ne supporte PAS (rien que d’y penser ça me rends folle) : les bruits de bouche et tous les bruits quand une personne mange (repas de famille, émissions télé sur la cuisine, le pire c’est le matin au petit déjeuner), le bruit d’une cuillère dans une tasse de café, les raclements de gorge ou autres bruits de gorge. 
Je m’irrite immédiatement en quelques secondes, je suis dans un état de stress intense. Obligée de quitter la pièce, voir la maison, partir le plus loin possible et surtout écouter autre chose pour oublier. Je ne sais pas si c’est lié, mais j’ai aussi beaucoup de mal à me concentrer sur un bruit quand il y en a beaucoup d’autres. Par exemple, j’ai beaucoup de mal au téléphone, je comprends pas trop ce qu’on me dit, et je n’arrive pas à comprendre la télé quand il y a d’autres bruits. Est-ce que ça peut etre lié ? Je viens aujourd’hui seulement, a 27 ans de trouver ce mot et cette explication de la misophonie. Merci pour vos témoignages (même si ils sont assez stressants 😉 ) Courage à tout le monde. Pour ma part, j’en ai marre d’être considérée comme une névrosée (et de me sentir comme ça) !

De : Camille LB
Témoignage : Je viens de découvrir ce trouble, j’ai 34 ans. J’ai de la chance car peu de bruits m’énervent : en premier, la respiration de mon mari la nuit, ça peut être infernal pour moi, je bloque dessus, impossible de m’endormir même en étant épuisée. Ensuite, les bruits de basse dans les soirées, le « boui boum boum » lointain que seule moi perçoit dans ma famille et qui me rend dingue. Enfin, et c’est moindre, les bruits que fait ma fille quand elle machouille les bouchons de ses stylos. Aucune astuce malheureusement.

De : Marion D.
Témoignage : J’ajouterais les bruits de salive, les marmonnements, les bruits de pas excessifs (allers-retours incessants), la fourchette qui passe sur les dents. Et les cellophanes et autres emballages alimentaires bruyants.

De : Jeanne B.
Témoignage : Je ne me souviens pas quand ça a commencé, j’ai  20 ans, comme tout le monde je ne supporte pas les bruits de mastications, de toux, d’éternuement, de moto et j’en  passe mais s’il y a bien un son qui me pourri la vie ce sont les bruits d’ongle (lime, claquement, se gratter..) quand j’étais  jeune mes amies ne me croyaient pas et s’amusaient à se craquer les ongles, çà me faisait hurler ou même pleurer. Ma famille ne me comprend pas et je suis le problème donc je dois sortir de la salle si je ne suis pas en accord avec les sons… bref ça me pourri la vie. Je n’ose pas en parler à mes nouvelles rencontres et je dois contenir mon bouillonnement intérieur pour ne plus passer pour une folle quand les bruits me déplaisent.

De : Marie R.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le + sont les bruits de respiration.

De : Sébastien P.
Témoignage : Quand quelqu’un mange ou boit. Le bruit d’un paquet de bonbon au cinema, quelqu’un qui va faire craquer ses os, quand on coupe ses ongles au coupe ongle,….
Je pourrais en citer plein. Cela genere chez moi une reaction de colere spontanee. J’aime pas mes reactions car elles font du mal à mon entourage…  Je découvre ce soir le terme de misophonie. Je mets un mot devant ce que je vis depuis tant d’annee. Ca me rassure. Je suis une therapie depuis plus d’un an pour ce probleme.. J ai du mal à m’en sortir

De : Vanessa
Témoignage : J’ai 37 ans et je viens aujourd’hui de poser un nom sur ce qui me pourrit la vie depuis des années. Alors c’est bien, ça a un nom, cool… et je fais quoi maintenant ? Il y a plein de bruits que je ne supporte pas. Les bruits de bouche (croquer, mastiquer, siffler, lécher, sucer, aspirer…) tout ce qu’il est possible de faire avec une bouche !! Mais s’il n’y avait que ça… Je ne supporte pas les respirations fortes, les ronflements, les reniflements, qu’on se rogne les ongles, plein de bruits, même certains auxquels on ne pense pas. Je crie, je hurle en m’attrapant les oreilles, je ferme les yeux et je chante parfois pour que le bruit s’en aille de ma tête. Encore plus fort, parfois les bruits sont inévitables quand on mange et je ne supporte pas mes propres bruits ! Ils sont amplifiés à l’intérieur de moi et je m’énerve toute seule… C’est horrible, je vis ça au quotidien, c’est une réelle souffrance, pour moi comme pour mes proches car je m’énerve sur eux, je ne supporte même pas le bruit de mes enfants ou de mes animaux ! Pourtant je les adore… Là mon chat est en train de se lécher, il doit le faire exprès parce que je suis en train d’écrire ce commentaire… Je deviens folle sur place. Pitié, une solution !!

De : Yamine
Témoignage : Je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul et que je ne suis pas possédé par je ne sais quel force car le bruit de bouche de quelqu un qui mange me change je deviens nerveux voir enragé : c est un bruit que je HAIE!!!!! qui me rend dingue.

De : Gilda G.
Témoignage : Par excellence, les bruits stridents ou à résonances sonores dans un lieu confiné (dans un bus, un bébé qui pleure, la mère qui ne dit rien mais aussi le bruit trop fort de la télévision, de la musique… C’est tout nouveau. Je stresse beaucoup de par la fibromyalgie (maladie aussi méconnue) après un AVP avec traumatisme crânien & épilepsie. J’ai l’air continuellement de me plaindre, je souffre en silence. Ici & maintenant, je peux le crier… j’ai trouvé un nom à une partie de mon mal-être. Merci

De : Priscilla M.
Témoignage : Je ne supporte vraiment plus le bruit d’un clavier mais que les autres font, c’est un peu étrange, lorsque je « tapote » sur le mien pas de soucis, je le fais en légèreté et aucun problème, mais mon collègue par exemple qui utilise son clavier comme un « barbare » je ne supporte vraiment plus ce bruit. Les cris persan aussi ou encore certaines voix. Les sons aiguës tel qu’une alarme par exemple, ou certains sons à la télévision, les sons forts me sont également insupportables. Pour la télé c’est simple je diminue le son, ou change de poste, pour les alarmes je m’en éloigne, par contre je ne peux pas me débarrasser de mes collègues :-), si quel’qu’un a une astuce merci de la partager 🙂 !

De : Mathilde A.
Témoignage : J’ai actuellement 16 ans et je constate depuis quelques temps que certains bruits me sont insupportables notamment ceux liés aux repas comme par exemple quelqu’un qui se lèche les doigts, qui parle la bouche pleine, qui boit en faisant du bruit, même le fait d’entendre quelqu’un avaler m’insupporte ainsi que d’entendre une personne mâcher un chewing gum… Le plus difficile c’est le soir en famille, des fois je quitte la table avant même de commencer le repas tellement je redoute les bruits et je me renferme petit à petit je ne sais plus comment faire pour faire abstraction.

De : Catherine F.
Témoignage : Ma mère semble souffrir de misophonie d’après la nosographie s’y rapportant. Depuis une vingtaine d’années elle se plaint d’entendre la nuit des bruits dans les murs et tuyauteries de son immeuble, qui les répercutent. Ça a d’abord été les grincements de la machinerie d’ascenseur après que des travaux de réfection aient été faits. Puis ça a été tous les bruits d’écoulement et de vibration de machines (à laver par exemple). Ma mère dit que ces bruits lui font des palpitations, notamment dans sa valve cardiaque qui est une prothèse. Ils la réveillent en sursaut, son sommeil est donc constamment haché, avec des périodes d’insomnies d’une heure ou plus entre chaque réveil (parfois 4 fois dans la nuit). Elle change de lit (de chambre) au cours de la nuit selon les bruits. Les boules Quiès empirent les vibrations. Elle a développé une posture paranoïaque vis à vis de son voisinage, puis de toute la copropriété à qui au début elle a exposé son problème mais qui n’a pas réagi. (Personne n’est gêné par les bruits que ma mère insupporte.) Elle passe donc pour une originale un peu folle et s’est renfermée dans une grande solitude. Elle ne croit pas à une solution, et je suppose qu’elle refusera l’étiquette de « misophone » (car maintenant, finalement, les bruits sont le support d’une haine des autres dont elle ne peut sortir). Je précise par ailleurs que mes frères et moi-même, ainsi qu’une de mes filles, avons une oreille très « fine » et une aptitude à la musique. Y a-t-il d’autres témoignages concernant les bruits de tuyauterie et vibrations d’immeuble ? Merci de votre lecture et de vos éventuels commentaires.

De : Fanny H.
Témoignage : Bonjour ! Je viens de taper sur google « le bruit que mon chat fait en se lavant m’insupporte » car me pensant folle je voulais voir si j’étais la seule à péter les plombs face à ce bruit, et je suis tombée sur ce site… ! Je serai donc misophone.
En effet quand j’entends le chat se laver ça m’énerve et me fait des sensations bizarres dans le corps, alors je l’embête pour qu’il arrête ou fasse ça ailleurs le pauvre.
Mais c’est également le cas quand j’entends des bruits de papiers plastiques, quelqu’un faire du bruit en mangeant (c’est pas maîtrisable, je sermone mon neveu de 8 ans a chaque fois et ça me rend triste!!!), mais aussi je ne supporte absolument pas d’entendre de l’activité humaine quand je suis chez moi, bruits de pas, voix, bruits sourds… et évidemment j’ai toujours le chic pour vivre dans des lieux mals isolés malgré moi !! Mon copain n’entend jamais rien, et moi je ne peux plus dormir depuis des années sans mes boules quies.
Bref, je me joins à cette communauté, et je vous dis à tous bon courage, c’est vraiment difficile, et on passe pour des gens agressifs et maniaques tout le temps alors qu’en fait ça n’est pas ça.

De : Cassandra
Témoignage : Moi c’est les bruits de bouche, le plus souvent a table ou quand quelqu’un mâche un chewing-gum. J’ai beaucoup de mal à vivre avec et j’ai du mal à en parler à mes amis de peur qu’ils ne comprennent pas et se moquent. Et j’ai du mal à table le soir avec ma famille, le midi à la cantine ça va car le bruit atténue beaucoup ! J’ai du mal à me contrôler je m’énerve ou je pars mais le plus souvent je me dépêche de manger pour partir le plus vite possible.

De : Virginie V.
Témoignage : Eternuements forts, le rabot électrique, certains sons de voix, la télé trop forte, les sifflements aigus, les ronflements… ça me rend dingue , je me mets en colère contre la personne responsable c’est terrible. J’ai 48 ans, je crois que ça a commencé à la trentaine mais maintenant je sais que je ne suis plus seule et je ne suis donc pas folle !!!!!

De : François
Témoignage : J’ai découvert que j’étais misophone à 16 ans. Les bruits qui m’énervent le plus sont en général : quand une personne mange, quand elle mâche sa nourriture même si elle a la bouche fermé ou encore quand quelqu’un ronfle ou que son ventre gargouille (ouais c’est bizarre). Quand j’entends ces sons ça m’énerve énormément et j’ai envie de péter un câble…

De : Maria K.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont : Les bruits de froissement de paquet de chips, c’est quelque chose d’insupportable je ne peux pas m’empêcher de gueuler quand j’entends ça, la télévision à un niveau sonore élevé, c’est quelque chose que je déteste et les personnes qui parlent forts, c’est horrible quand ça arrive. Le pire, c’est quand c’est au téléphone ou quand elle rit.

De : Lev
Témoignage : Donc ma première réaction est de regarder la personne pour vérifier comment le bruit est produit. Ensuite elle me reregarde et me dit ‘quoi?’ Je fais semblant que rien ne se passe. Quand le bruit m’agace trop je répète et imite le bruit pour ne pas l’entendre de l’autre personne. C’est horrible et quand la famille ne nous comprend pas et ne veut pas essayer de faire un petit pas c’est très insupportable.

De : Laura T.
Témoignage : Les bruits de mastication, de déglutissaient, les cliquetis d’ordinateurs, les papiers que l’on froisse, les réputation très fortes…

De : Elodie T.
Témoignage : Cette maladie a débuté dés mon enfance, vers les 8-9 ans, par des petits bruits sourds :les tic-tac d’une horloge, les bruits de pas, la gouttelette du radiateur : Impossible de dormir ! Ces sons résonnaient dans ma tête en répétition, un vrai enfer pour dormir. A cette époque j’arrivais à canaliser ma colère mais plus je prenais de l’âge, plus je succombais au désir de m’extérioriser. J’ai découvert ma haine pour les mastications et le raclement des dents sur la fourchette à table avec mon frère. Lui, il ne comprenait pas pourquoi j’en faisais tout un cirque, même il s’en moquait et moi ça m’énervait encore plus au point de l’insulter de tous les noms. Mon frère est la personne qui me donne trop d’ effets, de réactions, je ne peux pas me contrôler. Avec ma mère c’est pareil, quand elle mâche un chewing-gum, je l’interrompt directement, c’est un calvaire psychique. J’ai l’impression qu’à tout moment le bouchon qui sert à retenir mes colères va céder sous tant de pression. Et j’aime pas montrer mes états d’âmes surtout ma colère, on risque de me juger d’hystérique et de nature je suis calme et réservée. Au fil de mon existence, à 14 ans, j’ai découvert une puissante haine pour les reniflements et la toux, impossible de les ignorer sauf si j’ai la force de faire un effort mais c’est dur, dans ces conditions là, à la rue ou à l’école ou même à la maison, les réactions sont les mêmes. Regard noir à la personne concernée, une pression colérique prête à éclater, un silence mort. Et quand je montre ma gêne à mes amies ou à mes parents, ils ne les prennent pas au sérieux, ils croient que j’ai un problème. Cela me fait souffrir et ça créé des conflits absurdes. Et des fois, j’ai l’impression que les gens reniflent et toussent à cause de ma présence, comme si j’étais toxique mais je sais que j’ai beaucoup d’imagination… Récemment, j’ai découvert un nouveau bruit dérangeant et infernal : l’aboiement de mon chien. Quant il aboie, rien que le son résonne dans mon cerveau et je prie pour qu’il arrête d’aboyer…

De : Youri
Témoignage : Salutation, je suis un garçon de 19 ans et depuis l’âge de 9 ans à peu près je ne supporte pas mon frère quand il parle avec une voix trop douce, qui laisse paraître quelque petits bruits pâteux, ça m’insupporte et je deviens un véritable casse bonbon. Cependant ce genre de son m’apaise quand ils viennent d’une femme, du coup je me dis que l’idée d’être détendu par la voix de mon frère m’est inconcevable, peut être une rivalité, j’en sais trop rien mais je suis presque impuissant quant à mes réactions, et pour les dernières années que je vais passer en compagnie de mon frère avant que nous quittions le foyer familial j’aimerais cesser ce calvaire, des témoignages similaires me serait précieux, merci d’avance.

De : Laura E.
Témoignage : Je vois beaucoup de personne qui ont ce problème lié directement à la mastication. Pour ma part le son qui m’est le plus insupportable c’est d’entendre quelqu’un respirer trop fort, ou meme respirer tout court (une personne qui respire normal ça s’entend pas !!! >< ), les ronflements, ou même d’entendre un chien se lecher ou lecher quelque chose, et pour finir quelque chose d’un peu spécial… Les musiques qui mettent trop de temps à commencer (son aigüe ou autre, qui se répète répète et répète, souvent dans les musiques de techno.)

De : Lisa
Témoignage : Bonsoir, j’ai 18 ans et suis misophone depuis au moins 3 ans. Les bruits qui m’horripilent le plus sont les bruits de mastication (chewing-gum, mâcher la bouche ouverte…), les respirations fortes, les sifflements (tout se qui attrait à la bouche je pense).
Cependant j’aimerais savoir s’il vous arrive de faire certains bruits que vous avez en horreur comme ronfler ou mâcher bruyamment ? (étant donné que l’on ne s’entend pas forcément, il n’est pas possible d’être gêné par ses propres bruits)

De : Olivier V.
Témoignage : J’arrive avec les années à faire abstraction de bruits de bouches ou d’objets divers. Le seuil de tolérance est si la personne le fait consciemment ou pas. Le ronflement par exemple étant une action inconsciente de la personne, je prends sur moi et modère mon énervement. Par contre pour tout le reste (et dieu sait si il a beaucoup de bruit répétitif agaçant) j’avoue que j’ai du mal. En fait je ne comprends pas que la personne en face ne comprenne pas qu’elle dérange ou qu’elle et mal éduqué, c’est du savoir vivre merde ! Mastiquer des cacahuètes la bouche grande ouverte de façon continue ou renifler sans cesse sans se moucher pour autant c’est du manque de respect total. J’ai toujours su que c’était une maladie sans jamais pouvoir l’a nommée. Les fois où j’ai essayé d’expliquer aux personnes concernées ce mal, j’ai été confronté soit à de la moquerie mettant en avant que j’étais pas normal, soit des personnes vexées qui font encore plus de bruit pour m’énerver. Ou alors certaines ont compris mais pas mis en application la discussion évoquée (ce qui énerve encore plus). Heureusement qu’il existe suffisamment de personnes qui ont un comportement civilisé, il suffit de faire le tri. Surtout que au final ces personnes sont souvent sans gènes et pas forcément altruiste, et donc pas une grosse perte au final.

De : Sylvain D.
Témoignage : Ce sont principalement les bruits de bouche qui me dérangent : mastication la bouche ouverte, aspirer au lieu de boire, parler la bouche pleine + reniflement, claquement des couverts… Le pire ce sont les pommes, la soupe, la purée aspirée (hum!). Le verre d’eau avec le « aah » de satisfaction après… Rien que de l’écrire et y penser m’énerve un peu ! Ce que je déteste aussi, ce sont les matières plastiques ou le paquet de chips triturés pour rien. A noter quand même : je suis plus irritable le soir ou après avoir écouté de la musique, et je tolère très bien les bruits de mastication chez un jeune enfant… parce qu’il ne le fait pas exprès ! Si certains adultes savaient simplement se montrer poli ou respectueux, ça m’épargnerait quelques crises de nerfs.

De : Heidi G.
Témoignage : Bonjour, dans le sondage je n’ai pas trouvé le bruit qui m’agace le plus, le bruit d’un récipient qui se remplit comme un verre d’eau ou une tasse a café… Du coup je bois tout le temps à la bouteille ! Voilà 😉

De : Laurence F.
Témoignage : Je ne supporte pas les bruits humains, en commençant par la mastication, la déglutition. Ensuite il y a la respiration, le raclement de gorge, le fait d’entendre renifler trop souvent, les éternuements… Certains bruit répétitifs m’agacent prodigieusement, comme d’entendre un stylo gratter du papier un peu trop fort, j’ai l’impression que je n’entends plus que ça ! Je n’arrive pas à gérer le choses, alors je suis entrée dans une spirale infernale, je me bouche les oreilles, je mets des écouteurs, je m’en vais d’un lieu où quelqu’un va boire… C’est usant et déprimant, Ca me bouffe la vie.

De : Dominique
Témoignage : Aux longues listes que j’ai pu lire, et dans lesquelles je me retrouve tellement, je rajouterai également les gens qui marchent en trainant des pieds… Quand je fais mes courses, j’ai presque envie d’intervenir pour leur demander de lever leurs pieds quand ils marchent… mais ça ne se fait pas n’est ce pas ?!!! Quel soulagement de voir que je ne suis pas seule à contenir cette colère. Et parfois, je n’y arrive pas, j’explose, et malheureusement, c’est mes proches qui subissent. J’ai peur en plus d’avoir transmis cette phobie à mon fils qui commence à s’énerver quand il entend sa sœur manger, il ne veut plus prendre son goûter avec elle. Est-ce que c’est par mimétisme par rapport à moi ? Je ne saurais pas le dire. S’il existe un moyen de ne pas subir tout cela ;  je suis preneuse… Bon courage à tous

De : Céline V.
Témoignage : Je suis très embêtée, mon homme fait plein de bruits : 5, 10 mn, ça va ensuite l’agacement arrive et monte crescendo et je n’arrive plus à le regarder avec amour.
Le bruit N°1 que j’aimerais ne plus entendre, c’est le rongement d’ongles avec le bruit du mouillé, presque de la succion… je me contrôle en me concentrant ailleurs, en respirant profondément… puis je m’éloigne sinon ma pression monte, mon coeur s’accélère. c’est horrible je me sens anormale malgré les nombreux témoignages. Ensuite viennent d’autres bruits : reniflements ( horrible!!!), une respiration forte, sifflante, un bruit répétitif (jeu avec un objet, tic tac horloge…) craquements de doigts…

De : Fidji
Témoignage : Moi je suis misophone depuis que j’ai 7 ou 6 ans. J’étais en train de manger et j’ai dit à mes parents d’arrêter de faire du bruit quand ils mangent. Plus les semaines passaient, plus j’avais envie de casser des choses car ça m’énerve et mon père m’a mis un casque sur la tête et maintenant je le porte. Là j’ai 12 ans bientôt et c’est un enfer pour moi d’essayer de ne pas manger sans mon casque j’ai pensé a l’hypnose svp aidez moi

De : Adelia
Témoignage : Les bruits qui me gênent le plus sont tous les bruits qui sont liés à la bouche, des gens qui se récurrent les dents devant moi, les bruits de chaises qu’on traîne par terre, les gens qui baillent fort sans mettre la main devant la bouche, les gens qui se coupent les ongles, le raclement de gorge, le sifflement, les gens qui chantonnent, les gens qui reniflent, les claquements de porte, les gens qui parlent fort, les gens qui battent la mesure avec pieds, mains, les gens qui tournent les pages forts. Il m’est impossible de dire quel est le bruit qui me dérange le plus car tt ce que j’ai cité provoque chez moi de l’angoisse, du stress, de l’énervement, de la colère, l’envie de pleurer. Parfois, je stresse avant même que cela n’arrive car je sais que cela va arriver.

De : Hanane R.
Témoignage : Bonjour, je déteste les bruits de machoires. Le soucis c’est que mon père quand il mange à n’importe quel moment j’en souffre… Quand il ouvre sa bouche en mangeant en machant : les nerfs. Je n’ai envie ni d’entendre ni de voir… j’augmente souvent le volume de la télé quand je suis en famille… Après y’a d’autres sons: les toilettes… je deteste aussi… Ma famille disait toujours que je ne suis pas normale que je devrais vivre dans une planete toute seule et que personne ne me supportera ! Mais heureusement je suis tombée sur ce site… je me sentais unique ! Je continue toujours à souffrir des bruits de bouche et des façons de manger horrible qui me dégoute !!

De : Balduzzi S.
Témoignage : Bonjour, j’ai 32 ans et c’est grâce à mon mari que je viens de connaître la misophonie et je pense en être atteinte !!!! En effet, pour moi le pire bruit c’est les sifflements
Je ne supporte carrément pas du tout. Je demande à la personne d’arrêter directe, même si je la connais presque pas, si c’est en public je pars plus loin, ce bruit me donne des maux de tête instantanément,  je hais la personne, j’ai des pensées horribles, très tordues quand la personne siffle. Mais j’ai aussi ça avec d’autres bruits (mais je peux me contrôler quand même, si c’est la famille ou les amis je leur demande gentiment d’arrêter) exemple de bruit :
La mastication, les personnes qui mangent la bouche ouverte, un chien qui se lèche, les musiques/bruitages des jouets d’enfants ( j ai 2 enfants 8 et 6 ans), les répétitions fait pas les enfants (horrible). Mais j ai d autres choses en dehors des bruits : Je ne supporte pas qu’on me tienne serrée, je ne supporte pas qu’on me respire dessus, il y a aussi des odeurs que je ne supporte pas. J’ai des bruits qui me calme au plus haut point LE RONRONNEMENT de mes chat, le battement de cœur. Je suis une personne très stressée, angoissée et speed, qui peut s’énerver très très vite et après je suis amorphe, vide et la je me transforme en vrai loque. Et voilà le fait d’écrire tout cela est un déclic.

De : Nattaly
Témoignage : J’ai 38 ans et je ne supporte aucun bruits de bouche que ce soit pendant les repas ou chewing-gum des autres ou même juste « la bouche qui colle » chez certains notamment les personnes âgées… J’ai ça depuis mon adolescence… Je ne dirai pas que c’est une forme de mal être mais ce problème, qui s’aggrave dans le temps, me fait inviter ou pas certaines personnes car je sais d’avance que ce sera un calvaire même si j’apprécie cette personne… Mon entourage proche est bien sûr au courant j’ai même réussi avec le temps à en contaminer certains ! Pas à mon niveau heureusement pour eux ! J’ai mis un mot sur mon « mal » que depuis quelques années même si cela ne change rien au quotidien, je me sens soulagée de ne pas être la seule… Au point parfois de me demander si je dois aller voir un psy pour savoir ce qui cloche ! Mon mari et mes enfants doivent vivre avec ça et ce n’est pas facile tous les jours pour eux… Bon courage à tous !

De : Lucie
Témoignage : Les chips, quelqu’un qui craque une chip entre ses dents pas juste une mais une poignée alors là je suis à terre, ça m’énerve, non m’irrite, non m’agresse au plus haut point. Il y en a d’autres mais celui-là pu capable. Il y a quelqu’un de mon entourage qui en mange tous les jours mais comment endurer ? Pas endurable. Je mets des écouteurs mais trop tard le bruit est entré dans mes oreilles… je vais devenir folle.

De : Laura C.
Témoignage : Sans hésitation le pire pour moi est le reniflement. Ensuite les bruits de bouche, les raclements de gorge, les respirations fortes, toux répétitives… Toujours des bruits venant de l’humain. En ce moment même sur mon lieu de travail quelqu’un se racle étrangement la gorge toutes les deux minutes…

De : Esther Z.
Témoignage : En plus de tout ce qui a été dit, je hais lorsque quelqu’un se gratte la gorge (de l’intérieur), lorsqu’on lèche une glace. Je deviens folle !

De : Mélissa V.
Témoignage : Bonjour moi les bruits que je ne supporte pas sont les bruits de mastication, reniflement, raclement de gorge, les bruits répétitif comme le tic tac d’une horloge, le bip bip dans les voitures, le cri d’oiseau. Mais aussi les gens qui parlent trop, qui rigolent fort,.. j’aime être au calme.

De : Carole C.
Témoignage : Pour moi les bruits qui me dérange le plus c’est quand une personne joue avec son change dans les poches, le cliquement d’un crayon a bille, le sifflement, ou encore cogner une bouteille d’eau ou autre contre une meuble, (du bruit inutile) ça m’empêche d’écouter ce que mon interlocuteur a à dire, je n’ai aucune concentration.  Ma solution je leur demande d’arrêter tout simplement.

De : Isabelle M.
Témoignage : Mastications, deglutitions, toux, tics de langage, hurlements, engueulades dans la rue, bruits et rumeurs de foule, objets qui chutent, personnes qui chantent ou sifflent sur chanson passant à la radio, bruits parasites divers, mais ce qui me rend quasi folle (voire agressive), ceux qui « bouffent » au cinéma : bruits de mastication, de papiers cellophanes chiffonés, de pop-corn farfouillés, etc (sans compter parfois les odeurs venant des goinfreurs de hamburgers et autres sandwiches épicés. Mais qu’ont-ils donc à venir bâfrer au cinéma ? ) Sans compter ceux qui y vont de leurs commentaires pendant le film. . Pour éviter les embrouilles et d’éventuelles altercations, je change de place sans un mot mais ma soirée est gâchée.

De : Serena123
Témoignage :

Les bruits qui me dérangent le plus sont :
– Reniflements répétés
– Respiration sifflante
– Fourchette qui claque et râcle sur les dents de devant
– Déglutition bruyante
– Pieds nus qui marchent fort sur le sol en appuyant sur les talons
– Mastication de chewing-gum bruyante (bouche ouverte)
– Bruit de télé trop fort quand ce n’est pas moi qui la regarde
– Les gens qui parlent trop fort

De : Caroline C.
Témoignage : Tous les bruits de bouche, le chewing-gum en n°1, une respiration forte, des reniflements, quelqu’un qui mange un yaourt… mais aussi le bruit de mes voisins qui parlent (très) fort et rigolent bruyamment (en espérant que ce soit bien là-aussi la misophonie).

De : Esther S.
Témoignage :Bonjour, j’ai 27 ans et j’ai enfin mis un nom sur cet « état » il y a moins d’un an.
Cela a commencé il y a 7 ou 8 ans avec un agacement certain pour les personnes traînant des pieds dans la rue ou mâchant un chewing-gum un peu bruyamment dans le métro.  Mais depuis 4 ans, date à laquelle j’ai commencé un travail de bureau, les bruits qui me dérangent au plus haut point et ne font qu’augmentés. Les bruits de mastications arrivent en premier, suivis des bruits de déglutitions, des conversations bruyantes, bruits de stylos. Ceux qui jettent les objets au lieu de les poser me rendent dingue aussi. A la maison, même combat, au grand dam de mon conjoint : coupe ongle, respiration bruyante, léger ronflement etc. Ces bruits me rendent folle, entraînent une grande violence intérieure, une sorte de haine impulsive qui peut me tenir une heure durant. Au bureau, je suis désormais obligée de mettre des écouteurs et écouter de la musique relativement forte pour masquer tous ces bruits. Le midi, j’évite les repas avec les quelques personnes qui m’exaspère le plus. Je peux devenir très désagréable sans que personne ne comprenne pourquoi. Il est bon de savoir que je ne suis pas seule dans ce cas, nous passons pour des gens « psychorigides » mais il s’agit d’une vraie souffrance.

De : Meg-Ann R.
Témoignage : Le plus gênant pour moi dépend du contexte. Je suis encore étudiante et en cours le pire c’est le bruit que les gens font en ouvrant/fermant constamment leurs stylos/surligneurs… Le fait de claquer le petit bouton qui sert à sortir/rentrer la mine du stylo… C’est vraiment le pire bruit, et je le subis à longueur de journées ! Sinon, il y a bien sûr les classiques : mâchoires qui claquent, craquements des articulations, aiguille de montre/horloge, bruits de bouche au moment du repas, bruits des ongles, ronflements.. Tous les bruits répétitifs à vrai dire. Quand ils sont isolés et n’arrivent qu’une fois, je peux m’en accommoder. Mais dès la deuxième fois, je commence à me sentir mal.

De : Ln B.
Témoignage : Les tics tics de montres les bruits repetitifs genre qq un table qui va taper sa cuillère sur la table. Les bruits de bouche (mastication), le son de la tv etc…

De : Mélanie P.
Témoignage : Je viens tout juste de découvrir que je ne suis pas si « folle » que ça de mes impatiences face aux bruits qui me dérangent. Premièrement, depuis que je suis toute petite, tout ce qui est bruits de bouche : mastication de bouffe ou gomme, claquement de dents, des croustilles, tout ce qui est croqué, glaces, bonbons… tout les bruits de bouches j’suis pas capable. Je travaille dans un bureau… mes collègues qui tapent sur leur clavier et même le cliquement de leur souris trop souvent m’énerve… tellement que je dois sortir et ou je me met des écouteurs. Mon copain qui se gratte la tête sans cesse, quelqu’un qui se coupe les ongles, quelqu’un qui se gruge les ongles, oh le bruit des ongles grugés ça ça m’énerve aussi que j’en fais des frissons et ça m’arrive de m’emporter. J’ai même déjà dis à mon copain que ça serait peut-être une bonne idée d’essayer l’hypnose… je suis sceptique à ce remède mais on dirait que tous les bruits m’énervent!! Le monde qui respire trop fort, le ronflement de mon copain, les tapements… quand quelqu’un tape sur le volant au rythme de la music et ça m’énerve… je le regarde constamment pour qu’il arrête!! Je me retiens à 90% du temps … mais imaginez si je ne me retenais pas comment les gens me détesterais!! Les gens ne pourraient pas bouger ni faire de bruit… si on pouvait se mettre un ON – OFF aux oreilles des fois ça serait l’idéal pour moi… au travail, aux repas… etc.!! Mes trois sœurs sont un peu comme moi… je ne sais pas à quel point. Y a-t-il un remède? Mel.

De : Romain H.
Témoignage : Tous les bruits liés à ce qui rappelle la machine humaine : Mastication (lors des repas/chewing-gums…), Déglutition, Respirations fortes, Aspiration paille, Etc… Comme une hypersensibilité, je n’en loupe pas un. Au point que je suis obligé de m’éloigner, ou trouver un subterfuge pour ne pas focaliser dessus. Cela me mets tout de suite hors de moi, dans un état d’énervement avec beaucoup d’incompréhension. Comment peut on s’oublier à ce point! Mon analyse du phénomène: Ajouté à cela je suis quelqu’un d’hypersensible (vérifié). Par conséquent tous les bruits qui m’interpellent sont ceux liés à la « Machine Humaine », ceux qui me rappelle que nous ne sommes que des êtres vivants, et donc pas grand chose… des mortels. Ce dont j’ai un refus total, la mort me peine beaucoup. Ainsi pour moi, je refuse de nous voir en tant qu’être humain comme de simple bout de bidoche avec un cœur, nous voir en tant qu’animal… Et tous ces bruits relèvent pour moi de la Non Conscience de soi, en tant qu’être humain doté d’une certaine intelligence. C’est donc pour moi des aveux de faiblesse que de s’oublier à manger en piaffant ou autres animosités, monstruosités… comme une « déformation » de ce que nous sommes, de l’abandon. Oui j’avoue que c’est flippant dit comme ça!!!  Mais je suis intimement convaincu que ce phénomène (et non pas « maladie » selon moi), est lié à un dérèglement de l’esprit, de la réflexion suite à un problème d’affect, d’acceptation de ce qu’est l’être humain, être vivant donc mortel.

De : Olivia B.
Témoignage : Bonjour à tous, je vais vous faire la liste des bruits mais également des gestes qui font ressortir en moi une haine et une agressivité très forte mais maîtrisé en prenant beaucoup sur moi : tous les bruits relatifs à la bouche : mâcher claquement de la langue sur le palais, bruit mastication, faire trop bruit quand on boit de l eau et le soupir de satisfaction à la fin, les bruits respiration , raclement gorge, toux, les bruits clavier, de souris. La manière de toucher écran tactile. Toucher les cheveux, ondulé sans cesse mèche cheveux avec ses doigts. Les jambes orteils ou mains doigts qui balancent ou qui bougent sans cesse. Le toucher du soupalin. Les bruits de l’eau radiateur. Lorsque l’on parle trop doucement, les reniflements. Faire du bruit en tournant cuillère dans une tasse à café. Les bruits de sachets de plastiques et encore la liste est encore longue…

De : Maxime S.
Témoignage : En ce moment c’est la chatte de ma copine qui est atteinte de dermatite et ne fait que se bouffer le cuir et s’arracher les poils toute le journée c’est un calvaire sans nom, une torture innommable… J’ai finalement trouvé un genre de serre-tête anti bruit pas mal (car les boules quies ne suffisent pas). Mon collègue de travail est capable de rester assis sur ma chaise à regarder par dessus mon épaule pendant que je bosse tout en se mastiquant les peaux des doigts ou je ne sais quoi. 

De : Julie
Témoignage : Les basses de musique qu’on entends à travers les murs, ou dans les voitures qui passent. Les bruits de bouche : personnes qui s’embrassent, personnes qui machent du chewing gum, ou qui mangent la bouche ouverte, du coup impossibilité totale d’aller au cinéma. Les bruits sourds à travers les murs des appartements : les bruits de pas, les basses. Les bruits répétitifs : tapotements sur une table avec les doigts ou les ongles, gens qui font tic-tic avec leurs ongles, un enfant qui chante en boucle la même musique.

De : Thierry G.
Témoignage : Bonjour, je viens de decouvrir pourquoi jai de tres gros problemes de vie avec mon entourage. Je souffre de misophonie depuis,mon plus jeune age. J’ai aujourdhui 50 ans  je comprend maintenant que toutes mes reactions ne sont pas due a de la folie. Que tout ce que pense entendre est le fruit de mon cerveau, bref je ne suis pas fou, juste malade. J ai ete oblige de ne plus avoir de relations amical et familliale trop reguliere. Je me contente de rapport semi professionnel,  et je fais attention de ne pas passer trop de temps avec les memes personnes sinon chacune de leur reaction, mots bruits ou autre risque de me faire craquer. J’aimerai pouvoir en parler avec qq. Merci

De : Alix
Témoignage : Mastication et bouche ouverte. Respiration et ronflements. Chewing- gums, papiers de bonbons, pop corn. Certains gestes ou bruits répétitifs.

De : Agnes
Témoignage : Bonjour pour ma part les bruits qui me dérangent le plus sont : les personnes qui mangent la bouche ouverte et qui la claque, qui font du bruit en mangeant des trucs qui croustille, les gens qui reniflent qui respirent fort les gens qui sont impatients et qui claquent des doigts les gens qui rongent leurs ongles, les ronflements, le bruit d’une craie sur un tableau ou à table quand quelqu’un fait du bruit avec ses couverts ou son verre, la télé trop forte… tous ces bruit me rendent malade il m’arrive d’être irritable et de me fâcher sans que mon entourage ne comprenne vraiment et il m’arrive même d’être obligée de quitter la table ou une pièce si celà m’est trop insupportable mais visiblement je ne suis pas la seule.

De : Mareva H.
Témoignage : Bonjour, j’ai 14 ans. À chaque fois que j’entends quelqu’un manger c’est horrible car même en mangeant la bouche fermée ça fait vraiment du bruit (mastication, les craquements…) et quand j’entends ça j’ai envie de claquer la personne concernée.
Mais il n’y a pas qu’à table, je ne peux pas supporter d’entendre mon père marcher sur le carrelage de ma maison, car il a des gros pieds qui font beaucoup de bruits… Les bruits de quelqu’un qui mange des carottes j’en parle même pas… Et je ne peux pas supporter les gens qui font du bruits en buvant… Des fois, juste entendre respirer quelqu’un ça m’agace énormément, même moi quand je m’entends respirer ça me stresse et c’est pour ça que je suis très nerveuse. Je fais actuellement une dépression pour dès problèmes avec ma mère… Et depuis quelques temps, je me fais engueuler par mes parents parce qu’ils disent que si je le voulais vraiment je pourrais être calme et moins nerveuse… Je prends des anti-stress… Voila. Bonne journée à tous

De : Kreid
Témoignage : Bonjour je viens tout juste de tomber sur votre site et enfant en cherchant j’ai trouvé ce que j’ai , cette maladie alors soit disant non reconnue, moi je ne supporte pas grand chose : le bruit des papiers, la salive, la toux des autres, manger la bouche ouverte, la respiration forte, une personne qui se gratte breffff encore plein d’autre, comment faire pour soigner ça car ça me bouffe ma vie, ça m’énerve énormément du coup je m’en prends à tout le monde, mon mari et mes enfants j’aimerai que cela cesse vraiment svp.

De : Dalia A.
Témoignage : Bonjour, j’ai pris connaissance de cette maladie depuis peu. Pour ma part, il m’est insupportable la présence de personnes qui font du bruit en mangeant (même la bouche fermée) j’en perds l’appétit, ça me rend furax, je ne peux à peine regarder la personne. Au départ, je pensais même que le problème venait d’eux, et que c’était un manque d’éducation. Jusqu’à ce que je prenne connaissance de cette maladie et que je comprenne que j’en suis moi même atteinte. Je ne supporte pas les bruits de mastication, respirations, baillements, reniflements, tictac des horloges… Les classiques. Mais pire encore au cinéma, les gens qui plongent leur main dans les popcorns, le bruits des draps quand notre compagnon change de position dans le lit et j’en passe… Je tente par tous les moyens de me concentrer sur autre chose pour ne pas m’en rendre malade que ca en devient pire. Je reste focaliser sur le bruit jusqu’à que ça s’arrête. Ca devient même de la torture. J’ai 26 ans et ça à le don de changer mon humeur en une fraction de seconde.

De : Chrystelle A.
Témoignage : Je surfais sur le net ce matin et je suis tombée sur cet article. Je me sens libérée d’un poids. Je me croyais anormale vu que mon conjoint ne me comprend pas. J’ai 36 ans et ça a commencé, en fait je ne sais pas vraiment. La mastication c’est horrible, ceux qui ne savent pas boire sans aspirer l’eau bruyamment. Les sacs plastiques et le pire les paquets de chips. Je souffre tellement. De temps en temps mon conjoint essaie par gentillesse d’ouvrir vite les paquets. Donc je ne dis rien mais vite ou pas le mal est là. Le bip de la caisse en supermarché. Les aboiements de mes chiens. Maintenant que je peux poser un nom sur ce problème, je vais essayer de vivre sans complexe.

De : Khedidja S.
Témoignage : Le son le plus énervant pour moi est la mastication de chewing-gum , c’est l’horreur pour moi. Je ne supporte pas le bruit de la bouche, le son de respiration, la toux, les gens qui parlent en chuchotements, mais surtout le son de chewing-gum, ça me rend folle. J’ai 25 ans, je souffre depuis ma petite enfance, je vis dans un stress permanent. C’est l’enfer, surtout dans la classe.

De : Alice T.
Témoignage : Je ne supporte pas les personnes qui respirent fort… ce qui me pose problème avec mon concubin… même les boule quies ne suffisent pas…

De : Céline L.
Témoignage : Les bruits de mastication, coupage des ongles avec coupe ongles, bruit de quelqu’un qui se ronge les ongles, voir quelqu’un qui se ronge les ongles, bruit de frottement des blousons type doudoune, eau qui coule quand quelqu’un prend une douche, bruit du baiser parfois, claquement de doigts, bruits des touches de téléphone, son des lecteurs mp3, bruit des sacs en plastiques, le ponçage…

De : Line L.
Témoignage : Bonjour, j’ai actuellement 15 ans et je ne peux absolument pas supporter le bruit de la nourriture dans la bouche !! ca me rend FOLLE 😂😰

De : Michèle
Témoignage : J’ai 58 ans et je ne savais pas qu’autant de personnes souffraient comme moi. Je ne savais pas qu’il y avait un nom pour ce qui me fait terminer le voyage en train dans le couloir parce qu’il y a un passager qui mange des chips à côté de moi ! A la liste des bruits qui dérangent, j’en rajoute un : le cri des gens qui se baignent dans une piscine. Comme j’habite dans le sud de la France et que de nombreuses maisons ont des piscines… J’ai déjà déménagé une fois pensant que cela venait de l’éducation de mes voisins… mais j’en conclue que cela doit venir d’un problème physique d’ondes qui se reproduisent à l’infini… Bref quelque chose de scientifique contre lequel je ne peux pas lutter sinon en fermant les fenêtres à double tour…

De : Marie-Michèle L.
Témoignage : J’ai commencé à être irritée par certains bruits vers l’âge de sept ans. Mes parents on divorcé et j’ai du partager une chambre avec mon frère. Lorsque venais le temps de dormir, je lui demaindais de respirer moins fort. Quand une amie venais coucher à la maison, je l’entendais cligner des yeux quand il y avait des silences… Par la suite, ça n’a fait qu’amplifier et la quantité de bruits m’énervant à augmenté. C’est impossible d’énumérer tous les bruits qui me dérangent, mais les pires sont : bruits de mastication, en particulier le chewing-gum et les bananes (je n’en mange pratiquement plus, parce que le bruit que je fais moi même me rends folle). Les sifflements (nasal en particulier). Tout ce qui est répétitif (clavier d’ordi, ongles qui tapent sur une surface dure, quelqu’un qui se gratte,etc). Quelqu’un qui renifle, de la vaisselle qui tinte, raclements de gorge. En plus de ça, j’ai aussi des problèmes avec les mouvements, je m’explique. Quelqu’un qui balance son pied ou le mouvement de la mâchoire de quelqu’un qui mange (sans entendre le sont que cela produit). J’ai parcontre remarqué que les mêmes sons produits par les jeunes enfants ne me dérangeaient pas.  Si l’enfant à plus de 5 ans, ça m’agresse et je n’ai aucune idée pourquoi. J’ai aussi remarqué que plus je suis fatiguée, plus ça m’agresse et plus ma réaction est grande, je deviens agressive.

De : Marie M.
Témoignage : Bonjour à tous, J’ai découvert que mon problème avait un nom il y a à peine un an, sur un réseau social ! Quel soulagement de me sentir moins seule et moins folle ! J’en riais souvent avec une amie qui est pareil, et nous pensions toutes les deux etre psychopathe ! Les sons qui me dérangent le plus sont les bruits de bouche, de salive, de mastication, mais aussi les papiers d’emballages de bonbons ou les sachets (au cinéma quelqu’un qui plonge sa main dans un sachet pour ensuite mastiquer un biscuit peut me ruiner totalement le film), ainsi que le petit « taptap » des touches de clavier d’ordinateur dans une pièce silencieuse. Le pire pour moi est le sentiment ultra violent qui m’envahit, proche de la haine, et des images où je pourrais littéralement frapper la personne me viennent à l’esprit…) c’est vraiment très embêtant surtout que je suis quelqu’un de calme. Ma solution la plus efficace reste évidemment les écouteurs mais aussi d’attraper mon téléphone pour envoyer immédiatement un texto à mon amie misophone afin de tourner la situation en dérision. « Pourquoi pourquoi pourquoi je tombe TOUJOURS à côté du type qui croque des chips ?!?! Lol » Et en général elle rit avec moi et je me calme. J’ai cependant la chance que tout ceci ne m’énerve pas du tout chez mes enfants ! Fort heureusement. Courage à tous

De : Valentine L.
Témoignage : Hello à tous, Pour ma part les bruits qui me dérangent le plus sont les bruits de mastication. Je ne supporte pas d’écouter quelqu’un manger, ça m’énerve à un point inimaginable au stade que je ne mange pas en même temps que mon copain car je ne supporte pas de l’écouter manger. Les bruits de coupe ongle m’exaspère aussi et les gens qui se rongent les ongles c’est affreux. J’ai 19 ans et je suis misophone depuis toute petite.

De : Cora P.
Témoignage : En plus de tous les bruits de bouche et ongles, les sacs plastiques, les aboiements, les basses: la techno de mes voisins m’a pourrie la vie pdt 4 ans et demi ainsi que leur chien. Les ultras sons, le polystyrène, les semelles qui traînent, les tictacs, les stylos, les radios détraquées dans les grandes surfaces. Ces bruits sont pour certains insupportables (colère intense et pétage de plombs) et pour d’autres douloureux. Je dois être à la fois misophone et hyperacousie.

De : Henfald L.
Témoignage : J’ai récemment trouvé une solution en ce qui concerne mes irritations quotidiennes : je porte des bouchons en permanence, la nuit, et dès que je sors de chez moi. Cela ne coupe pas totalement le bruit, mais rend mes sorties moins éreintantes. Ce qui m’insupporte en particulier, et me donne envie de défoncer un mur, voire pire. Les transports en commun, qui incluent les voix, particulièrement fortes et/ou aiguës, les accents américains et parisiens, certains débits rapides, les sonneries de cellulaires, les gens qui entrent dans un lieu public en hiver en frappant à de multiples reprises leurs bottes sur le sol, les pas qui traînent sur le sol, le crissement des pieds nus sur le plancher, les grincements de porte, le bruit métallique d’une fourchette sur les dents, le bruit intolérable des claviers, la gomme à mâcher qui claque, la musique commerciale agressante dans tous les lieux publics, la musique populaire indienne et arabe avec des voix aiguës qui s’égosillent, les bébés, le vacarme des paniers d’épicerie en métal qui se heurtent les uns aux autres, les joueurs de guitare, les musiciens d’appartement, les gens qui se lèchent l’index pour tourner une page…

De : Yves L.
Témoignage : Enfant, je ne supportais pas les bruits organiques comme les bruits de mastications, de pets, de rots, de bâillements, de souffles… Aujourd’hui, je suis beaucoup plus détaché par rapport à ces bruits mais se sont d’autres qui me rendent fou à présent alors qu’il y a 6 ans, je n’y prêtais aucune attention, je viens de découvrir que c’était la misophonie, je ne connaissais pas ce terme et ne savais pas que d’autres personnes souffraient aussi de cela.

De : Coeur A.
Témoignage : Tous ceux cités plus en amont mais aussi : Les pieds qui traînent, les reniflements, le ronflement des moteurs mais surtout les motos, les sons des oreillettes (oui oui je les entends) même le son baissé raisonnablement, les japements des chiens alors que le maître est juste à côté et ne dit rien… bref

De : Emilie L.
Témoignage : Bonjour, je souffre de misophonie depuis environ 3 ans, je suis collégienne, je ne supporte pas les bruits de mastication et les bruits de respiration, personne ne veut comprendre ce que je subis, des fois je me bouche les oreilles mais ça ne marche pas. Je ne sais pas comment guérir mais j’aimerais beaucoup.

De : Elisabeth N.
Témoignage : Bonjour à tous ! Je viens aujourd’hui même de mettre un nom sur ce que j’appelais mes « manies ». Ça a commencé vers 4-5 ans. Je ne supportais pas la respiration de mon frère aîné, je lui faisais tout le temps des réflexions. Plus tardivement vers 8 ans j’ai commencé à ne pas supporter lorsque mon père mangeait, ou lorsque toute la famille parlait la bouche plein ou faisait du bruit en mangeant (mastication). Je le leur reprochais énormément. Vers l’adolescence, je suis entrée en dépression, je quittais la table en hurlant, tapais dans les meubles, insultais mes proches. Je me lacérais le visage, me griffais la peau.
Le pire dans tout ça c’est la culpabilité qui résultait de ces scènes. Il y a quelques mois j’allais très mal et j’ai passé quelques jours aux urgences d’un hôpital psychiatrique (pour une autre raison que la misophonie), et un psychiatre m’a fait part de ses suspicions concernant ces bruits me gâchant le quotidien. Et il m’a dit que cela pouvait être régler avec des médicaments, tout dépend si mon métabolismes réagit correctement à la molecule. J’en ai reparlé à mon psychiatre actuel, qui ne doit pas être au point sur le sujet. Je retournerai voir celui de l’hôpital (cela me semble étrange puisqu’il n’existe aucun traitement connu) pour qu’il me parle de ces médicaments. Je reviendrai vers vous quand j’en saurai plus ! Courage à tous, et merci pour vos témoignages. Elisabeth, 19 ans.

De : Christine P.
Témoignage : Je ne connaissais pas ce mot de « misophonie » mais je souffre depuis presque toujours de certains agacements infernaux et qui me gène en tous lieux. Je ne supporte pas le bruit de la toux, du ronflement, de la forte respiration, du fait de croquer du pain grillé, du bruit quel qu’il soit à table, des personnes qui mangent en faisant du bruit… Je pars pour prendre le train avec mes boules « Quiès », de plus,  je change souvent de wagon… la nuit j’entends les moindres bruits qui m’empêchent de dormir et pour cela j’écoute France-Musique toute la nuit… c’est infernal… Depuis peu, j’ai découvert que les médias nous gratifient d’une façon insupportable de HEU, HEU, et encore de Heu, à la fin de chaque phrase voir de chaque mot… si bien qu’il m’est impossible d’écouter tout ce qui pourrait m’intéresser !!!! Ma famille ne me comprend pas,… il est des endroits où il est possible d’apporter une solution avec des boules Quiès, ou la nuit de la musique mais que faire dans un endroit public où l’espace est confiné et où on est forcément à côté d’une personne qui use de ces petits bruits insupportables et qui donnent l’envie impérative de filer de l’endroit à grandes jambes et en abandonnant le plaisir qu’on était entrain de vivre.
J’aimerais une solution  merci d’une réponse dans ce sens.

De : Delphine
Témoignage : Bonjour, j’ai commencé à me rendre compte que certains bruits me dérangeaient vers la fin de mon adolescence. Je ne savais pas que cela était  »un trouble », c’est en allant à la recherche de cas comme le mien que je me suis rendue compte que j’étais atteinte peut être de misophonie. Les bruits qui me dérangent le plus sont la toux puis les reniflements, le bruits d’une personne lorsqu’elle mange ou bois, le bruit d’une respiration forte, les forts ronflements, le bruit d’un plastique. Je ne réagis pas toujours de la même manière, il y a des bruits que je tolère mieux que d’autres. Mais il y en a bien deux que je tolère avec difficulté : la toux et le bruit de la mastication. Aujourd’hui, un proche de ma famille a beaucoup toussé, lorsque je l’entendais je ressentais comme une pression dans ma poitrine… comme si je me sentais très anxieuse d’un coup… Je sentais presque comme un sentiment d’énervement. Lorsque cela m’arrive, j’essaye de prendre sur moi mais ce n’est pas toujours simple. Cela me rend parfois agressive verbalement, pas vulgaire mais juste sèche dans ma façon de parler. Bien souvent, mes proches ne comprennent pas ma réaction et m’en veulent que je sois si agressive soudainement. Lorsqu’une personne mâche ou déglutine trop fort, je la fixe, je la regarde de travers, je prends de grande inspiration, je soupire et bien souvent je lui fais la remarque. Je ne sais pas encore comment y remédier mais j’ai l’impression qu’avec le temps, ma sensibilité aux bruits s’intensifie. Auriez vous des solutions ?

De : Alex
Témoignage : Bonsoir, depuis toute petite, je ne supporte pas certains sons, et la liste de ceux-ci ne fait qu’augmenter d’années en années. J’ai un TDA ce qui, selon moi, est étroitement lié à la misophonie, de plus à ceci se couple une hyperacousie… Certaines journées, je vis l’enfer. Le premier son qui m’a insupporté était le bruit des claquements d’ongles. S’en sont suivis les bruits de mastications, de respirations (surtout sifflantes), certains tics de langage et de bouche, les bruits de brossage de dents, de cliquetis des stylos, de toux, de reniflements, les tic tac d’horloge, les froissements de draps la nuit… Je ne supporte également pas certains visuels, je ne sais pas si c’est lié… Par exemple les gens qui lèchent leur opercule de yaourt me donnent des envies de baffes… C’est extrêmement difficile à faire comprendre la chose à son entourage, il arrive que lors de certains repas de famille je m’éclipse… Misophonie, TDA, hyperacousie… « L’Enfer, c’est les autres » devient on ne peut plus vrai dans ces moments-là.

De : Chloé D.
Témoignage : Mon mari avale bruyamment et je me retrouve à faire des crises d’angoisse à cause de ça. J’ai essayé d’aller dormir sur le canapé mais je suis loin de lui… et on en est triste tous les deux. Ses ronflements ne me dérangent pas du tout… Il y a quelques années, c’était les pas de la voisine du dessus qui marchait avec des talons à 3h du matin qui me rendait folle. Maintenant, il y a un plafond très épais qui sépare et on n’entend plus rien.

De : Ophélie B.
Témoignage : Je suis misophone depuis ma pré-adolescence et suis aujourd’hui âgée de 20 ans. Cela a commencé par des énervements contre ma mère (jamais mon père) qui se suçait les doigts, c’est le bruit qui me faisait exploser, et je lui disais mais parfois elle oubliait et je ne pouvait pas m’empêcher de m’énerver… Ça me fait de la peine car je l’aime beaucoup, et quand elle parle la bouche pleine je ne supporte pas non plus. Cela dépend des personnes… Mais les bruits des chiens qui se lèchent me dégoûtent aussi. Pire encore: le bouledogue de mes parents à la fâcheuse habitude; et inexplicable; de lécher le sol sous la table à manger pendant qu’il y a du monde à table, ce qui m’empêche de vivre un repas en famille normal. Je n’ai pas de remède, j’attends que ça passe et je m’énerve sur le moment. Je souffre beaucoup. Depuis quelques temps il a les bruits de mon copain avec lequel je vis et qui sont durs à supporter, il est très difficile pour moi de me canaliser à chaque fois. Des qu’il boit quelque chose (il a la particularité de boire bruyamment) ou même lorsqu’il tousse (il le fait très fort, les toussements ne me dérangent pas habituellement) je trouve cela insupportable mais le simple fait de lui dire me calme, il s’excuse mais il a l’impression qu’on ne peut pas vivre à côté de moi, ce qui m’attriste beaucoup. Des fois devant la télé il « tête » sa langue sans faire exprès et ces bruits de bouche me donnent des pulsions toujours trop dures à contrôler. En cours je frappe sur ma table lorsqu’un bruit me dérange: quelqu’un qui tête un stylo, qui mâche un chewing-gum la bouche ouverte… Et le fait de me boucher les oreilles ne me calme pas car je vais continuer à voir la personne et à imaginer le bruit, je n’arrive pas à décoller de ça. Cela prend une grande place dans ma vie au quotidien, je me sens folle et je ne vois personne qui en est vraiment atteint autour de moi. Je me demande si je serai comme ça avec mes enfants plus tard (je le suis avec les chiens et pourtant, eux aussi incarnent l’innocence). Merci pour votre lecture et votre considération.

De : Claire J.
Témoignage : D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un problème avec les bruits provenant de la bouche. Ça me dégoûte, ça me rend folle. Qu’il s’agisse de bruits de mastication (notamment avec la bouche ouverte), de mâchoire, de ronflements, de personnes qui s’embrassent… Mais le pire, ce sont les bruits que font les gens (généralement assez âgés) avec leur langue, leur salive ou je ne sais quoi… À chaque fois que j’entends ça, intérieurement, je hurle. C’est une torture, une souffrance indescriptible. J’ai des envies de violence sur ces personnes ou de sur moi-même pour échapper à cela. Généralement, je finis par augmenter le volume de mes écouteurs jusqu’à en avoir mal, mais au moins je n’entends plus ces bruits… Ma mère aussi souffre du même problème, mais apparemment cela s’est arrangé avec l’âge… J’espère qu’il en sera de même pour moi. Le plus dur, c’est de ne pas pouvoir en parler librement, car personne ne connaît la misophonie. Même mes amis ne me prennent pas au sérieux, et en rajoutent une couche pour tester mes limites… Comment expliquer au personnel de la bibliothèque qu’on veut changer de place car on ne supporte pas les bruits de bouche de son voisin ?

De : Mélanie M.
Témoignage : Pour ma part ce sont tous les bruits de mastication, et les bruits de bouche qui me rendent dingue. Ainsi que les raclement de gorge, ceux qui mâche du chewing gum… Insupportable

De : Nathalie R.
Témoignage : Bonjour, je ne supporte pas entendre : la respiration bruyante de quelqu’un (la mienne aussi m’énerve d’ailleurs lol), quelqu’un qui respire fort, quelqu’un dont la gorge gratte et qui ferait « hum hum », différent d’une toux.

De : Benoit H.
Témoignage : Bonjour, le bruit du chewing-gum : je n’en peux plus. Et pourtant je suis conscient que c’est un handicap social. Ça m’insupporte au point de fuir la personne qui le fait. Merci à votre site, j’y vois plus clair même si c’est difficile de constater que l’on souffre d’une phobie.

De : Manon M.
Témoignage : Jusqu’à aujourd’hui j’ai cru que j’étais la seule à avoir ce genre de réaction face aux bruits insupportables (énervements, contraction des muscles…). Les bruits qui m’insupportent le plus sont le bruit du polystyrène, les ballons quand on les frotte et quand quelqu’un boit en aspirant sa boisson chaude. Souvent quand je dis que ces bruits me font « du mal » les gens ne le prennent pas au sérieux et continuent (comme mon frère… Je pourrais me jeter dessus, je n’arrive pas à me contrôler).

De : Manon G.
Témoignage : J’ai 22 ans et je souffre de misophonie depuis environ 15 ans. J’ai essayé pendant des années de mettre un nom sur ce « trouble ». Je me sentais comme un extraterrestre vis-à-vis des autres qui me trouvaient anormale. Entendre quelqu’un se ronger les ongles me donne des frissons. Les bruits d’accélération des motos sont affreux. Ma haine est tellement forte que j’en viens à leur souhaiter du mal. Le bruit des limes à ongles m’est insupportable et me donne la nausée. J’appréhende toujours les salles d’attente chez le médecin car la toux et les reniflements des autres patients me rendent complètement hystérique. Le son de la télé un peu trop fort me rend agressive. Les bébés qui pleurent me font très vite perdre patience et en arrivent à me provoquer ce fameux « rire nerveux ». Mais le summum dans tout ça ce sont les bruits de bouche. Entendre quelqu’un mâcher ou avaler me rend désagréable voire très méchante. J’ai parfois des envies de violence tout particulièrement pour les mâcheurs de chewing-gums. En revanche, comme mon conjoint sait que je hais au plus haut point les bruits de mastication (lui non plus d’ailleurs ne supporte pas) ça lui arrive de vouloir me charrier avec ça et de faire un maximum de bruits avec sa bouche mais ça ne me dérange pas car je sais que ça reste dans la rigolade. Bref, il y a plein d’autres bruits qui me rendent folle mais je ne peux pas tous les énumérer.

De : Jacqueline R.
Témoignage : Essentiellement tous les bruits de bouche

De : Juliette C.
Témoignage : Ce qui me met hors de moi, ce sont les bruits de bouche. J’ai un immense dégoût envers la personne qui fait ces bruits. En fait, lorsque c’est volontaire, ça ne me dégoûte pas trop (ou moins). Mais lorsque la personne ne se rend pas compte du bruit qu’elle fait, et que le bruit est naturel, c’est le pire !!! J’ai une collègue qui mange à longueur de journée (elle est à côté de moi), c’est horrible ! Lorsque je la vois arriver avec une pomme à la main ou autre aliment, je commence à stresser d’avance, je ne sais pas quoi faire. Et quand elle croque dedans et qu’elle mâche, j’ai envie de me taper la tête contre un mur tellement le bruit m’est insupportable. Malheureusement je n’ose même pas lui dire, elle me prendrait pour une folle et ne comprendrait pas. C’est vraiment difficile, j’aimerais tellement faire abstraction de ces bruits qui me dérangent tant !

De : Florence J.
Témoignage : Bonjour à tous ! Toute cette cacophonie a débuté vers 10 ans… Complètement incapable de supporter les bruits de mastication de mon père et de ma mère  (vive les repas familiaux !! Affreux, en évitement le plus possible !) A ce jour, j en ai 38 et toujours très compliqué de supporter les bruits qui ne sont pas produits par moi même (ex: musique un peu forte par moi même : OK. Par le voisin, je supporte pas !!!), les bruits de ronflement sont détestables, même les respirations bruyantes me rende folle !!! Les bruits récurrents que je capte trop vite et qui m agacent au plus haut point, tous les tics des gens (se faire cliquer les ongles… Balancement de la jambe…), je ferai tout pour que ça s arrête, le summum reste quand même cette mastication bruyante… Le restaurant c est foutu (je fusille du regard l’auteur de ces bruits immondes que je repère en 3,5 secondes), le ciné je n y mets plus les pieds (trop de chuchotements, de craquements de dents et de bruits de papiers de bonbons) bref je suis quasi invivable… Je sais très bien que mes réactions sont disproportionnées à la nuisance, mais c est plus fort que moi, JE NE SUPPORTE PAS !! Les tics gestuels m agacent très fort aussi… la télé, le soir quand je m endors ne doit pas être trop forte, il ne faut pas que je l’entende sinon je pleure de rage !! Merci les boules quies !! Sinon ça va !! Mais mes proches me disent que je suis complètement « psy », c est vrai… mais quoi faire… Je supporte pas, c est comme ça !! J aimerais tellement ne plus rien capter de tous ces bruits !! Bon courage à vous !

De : Hortense C.
Témoignage : Bonjour, le bruit qui me dérange le plus est celui de la déglutition en dehors des repas. Je ne supporte plus la présence de mon mari à mes côté car il déglutit anormalement trop souvent et en plus de manière ultra bruyante.  Mon intolérance à ce bruit a très nettement mis une distance infranchissable entre nous car j’ai clairement envie de le dépecer à chaque fois qu’il déglutit.  J’ai également un problème avec le bruit de la mastication. Le bruit que les gens font en se rongeant les ongles. Les reniflements et mastication de chewing gum me rendent folle. La craie qui grince sur un tableau, parfois lorsque l’on parle trop fort près de moi je ressens une intense douleur au tympan, parfois le bruit du tic tac de l’horloge. Tout ne me revient pas à l’esprit mais l’essentiel est là.

De : Elise D.
Témoignage : Bonjour, tout a commencé vers l’âge de 13 ans avec mon père qui faisait du bruit avec sa bouche, son nez, ses pieds… Je me suis mise à le haïr. Puis j’ai repéré des bruits de mastication chez mon frère, des reniflements chez ma mère. J’ai maintenant 47 ans et suis entourée de collègues stimulant mes angoisses : l’un respire très bruyamment, sifflote, tape nerveusement avec ses doigts sur son bureau, soupire toute la journée, boit son café avec des sons d’aspirations… Une autre renifle compulsivement, une autre encore (boulimique) mange toute la journée la bouche ouverte, et l’autre chante, siffle, renâcle, mange « salement ». C’est un cauchemar. Alors, je mange seule ou avec des personnes discrètes, j’ai un casque à réduction de bruit sur les oreilles toute la journée. Je suis perçue comme une femme n’aimant rien ni personne, psychorigide et intolérante, la cinglée de service quoi… Mon ex n’a jamais compris ces angoisses et a continué à manger comme un goret, il me montre son incompréhension à chaque fois que l’on se voit. Savoir que tout ceci est dû à une maladie m’a rassurée, je vais pouvoir présenter les choses autrement à mon entourage et qui sait, obtenir un peu d’empathie…

De : Anthony
Témoignage : Pour ma part ce qui me dérange le plus : Déglutition (forte des fois avec des claquements que je n’arrive pas à comprendre), Toux poussées excessivement, Toux avec machouillage et déglutition, c’est dégueu, Nez qui siffle sans que la personne ne s’en rende compte, Respiration forte, Manger la bouche ouverte, Manger en faisant ressortir les aliments de la bouche (genre comme un bébé qui mange une compote, ça bave, ben ça peut être pareil chez les adultes), Déglutition avec le bruit qui prouve que t’as le nez plein (vous voyez ce que je veux dire?), Gens qui sifflent mais qui ne savent pas faire comme il faut, Gens qui ne savent pas parler mais juste gueuler, Bruits de pas lourds sur le sol, Télé trop forte, Gamins qui courent et crient à l’étage du dessus, Gamins qui font tomber des objets à longueur de journée,Voisine indélicate qui ne sait pas ferme les portes sans les claquer, que ce soit placard de cuisine, salle de bain ou portes de pièces, Idem pour la cuvette des toilettes qu’on laisse tomber à chaque fois sans faire attention. Et il y en a d’autres encore. Ca me rend dingue, au point de ne plus pouvoir rester chez moi, je ne reste à mon domicile plus que deux ou trois jours par semaine en ce moment et surtout pas les week end car aucun moyen de dormir car bordel de 6h40 à plus de 23h30 chaque jour week compris. Ca devient de la folie, surtout quand vous souffrez de fortes acouphènes depuis l’enfance.

De : Elodie B.
Témoignage : Depuis toute petite cela a commencé avec la mastication, la déglutition, les bruits des dents dans la cavité buccale (impression d’entendre un cheval qui mastique très fort), la pomme que des gens croquent = supplice surtout quand les gens prennent tout leur temps en laissant un moment d’attente entre les bouchées et que je ne sais pas quand la lame de la guillotine va tomber. Les lieux comme le train et le cinéma = de plus en plus irritant : Bruit du pop corn. De la couche croquante de chocolat du bâtonnet de glace. Les bruits de papiers bonbon, les enveloppes de sandwiches, les chips ou les gens qui farfouillent 3 plombes et moi je n’ai qu’une envie : que ça s arrête. Je me retourne et essaye de faire des yeux et une tête dérangée pour que les gens cessent mais ça ne marche jamais. Mais il y a aussi: les S qui sifflent, les gens qui baillent grossièrement, les gens qui n’ont pas de tenue général, le chewing gum (supplice auditif et visuel), les gens qui parlent fort, les voix aigues irritantes, la respiration, les toux raclements de gorge et reniflements, la cuillère qui tourne dans une tasse a café frénétiquement. Je mettais la radio étant petite pendant les repas…

De : Jessica B.
Témoignage : Bonsoir, comme beaucoup j’imagine ce soir je regarde l’émission sur la 5 et me dit que peut-être j’ai un problème au niveau de l’audition (misophonie ou hypersensibilité…). En effet, j’ai souvent le soir des acouphènes (enfin j’imagine que ça en est) ce qui fait que j’ai du mal à me concentrer pour avoir une basique conversation avec mon conjoint. Aussi, les bruits de bouche ne me posent pas de problème ni ceux de la ville en général par contre les enfants (pleure, caprice insupportable), un nez qui siffle, le tic tac d’une horloge, des talons, mon conjoint qui s’essaye au mix musical avec son casque m’est difficile à supporter. Conduire ou discuter dans un bar ou un restaurant bondé ne me dérange pas en soit mais je sens que ça me fatigue alors qu’aller à un festival fait parmi de mes sorties préférées… Autant de contradictions qui m’interroge principalement à l’approche de la trentaine un conjoint qui ne cache pas son envie d’enfant à moyen terme et je me sens incapable de pouvoir supporter cela (en d’autres raisons dont une culture maternelle absente sur plusieurs générations et un désir plus prononcé pour ma carrière professionnelle, ma passion…). Bref, comment je peux savoir ? Est ce qu’il y a des spécialistes vers qui se tourner ?

De : David P.
Témoignage : Bonjour, depuis mon enfance je ne supporte pas les bruits de mastication, les aliments craquants comme les chips, les cacahuètes. Le chocs des couverts sur les dents… horrible. Un chien qui croque des os… horrible ++. En général, et surtout en famille, je contrôle mal ma tolérance aux bruits. Il m’est arrivé de demander de changer de table au restaurant à cause d’un voisinage qui à mon sens mangeait en faisant des bruits de bouche. A 10 ans, en vacances chez mes grands parents j’ai fait une remarque à mon grand-père. Il l’a mal prise, alors je suis rentré chez mes parents à vélo… 50 km ! Chez mes parents je mettais du papier toilette imbibé d’eau dans l’oreille du coté de mon père, qui mange en faisant du bruit à table. Famille recomposée, je ne supporte que difficilement la façon de manger de mon beau fils de 10 ans. Les repas sont souvent pénibles. Une personne qui à la goutte au nez et qui renifle… J’ai eu un collègue comme ça, je lui ai donné des mouchoirs en papier. Juste pour rire, j’ai vécu un enfer en Chine. Quand vous invitez une personne à manger, elle doit pour manifester sa satisfaction amplifier ses bruits de bouche. Un véritable tue-l’amour. Bref, je pensais être seul et un peu taré, mais l’émission de TV du 21/06/2016 sur le bruit m’a rassuré. Pour les plus jeune, je tiens à vous dire que malgré mes bientôt cinquante ans, je suis toujours aussi «sensible» à certains bruits. L’âge n’arrange rien à l’affaire, à moins de devenir sourd !

De : Marie-Hélène R.
Témoignage : J’ai 67 ans et viens de découvrir le mot misophonie grâce à une émission sur le bruit de la 5. Je suis ravie de voir que je ne suis pas la seule. J’ajouterai à tous les témoignages : les » petits bruits » de clefs, de bracelets qui tintent et les hurlements de chiens. Après 21 ans de tranquillité, des voisins du dessus vont emménager, j’appréhende… Quelles sont les bonnes attitudes à adopter ?

De : Yvonne C.
Témoignage : Soulagée d’apprendre que je ne suis pas une horrible intolérante. C’est ce qu’on me dit quand je demande aux autres de ne pas faire de bruit en mangeant, de ne pas renifler (ce que je trouve écoeurant et très mal élevé), de ne pas jouer avec leur stylo. Les aboiements de chien m’insupportent. Les coqs me donnent envie de les cuisiner. Marre d’avoir peur de dire que ça me gêne et marre de me faire insulter quand je demande de cesser le bruit. Notre société est devenue hyper bruyante et les gens sont de plus en plus mal élevés. J’ai parfois l’impression de manger avec des animaux…

De : José R.
Témoignage : En premier les bruits de mastication, puis les chuchotements et les bruits de pas qui traînent. Pour les bruits de bouche, j’en attribue l’origine à la chasse que mon propre père m’a faite quand j’étais petit pour que je ferme la bouche en mangeant. Les chuchotements m’exaspèrent fortement. Les publicitaires ont bien compris que pour attirer l’attention il faut chuchoter. Souvenez-vous : « Seat emotion ». Quant aux pieds qui traînent,  je dois l’apparition de ce rejet au partage que nous avons eu avec un collègue de bureau sur le sujet des bruits qui agacent. Jusqu’alors je n’y prêtais pas attention, il a suffi qu’il m’en parle pour que j’endosse son handicap.

De : Pascale B.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont les bruits des avions (même très loin) et des véhicules quand je suis chez moi. Ce qui est le plus étrange c’est que j’ai passé des années sans les entendre (je veux dire sans être gênée). Puis tout d’un coup cela devient impossible. Dans le passé j’ai aussi été focalisée sur le bruits du chauffage dans mon immeuble. C’est toujours en lien avec mon logement, comme si l’intrusion du bruit dans mon univers domestique était intolérable. J’ai dû déménager plusieurs fois à cause de cela, j’ai fais au moins deux dépressions en lien. L’entourage ne comprend pas une telle souffrance pour des sons qu’ils n’entendent même pas. J’ai également des acouphènes et j’ai malheureusement une très bonne audition. je suis de plus en plus convaincue qu’il s’agit d’un dysfonctionnement neurologique et pas un trouble dont il faudrait chercher une éventuelle origine en thérapie, comme par exemple en psychanalyse.

De : Corinne B.
Témoignage : Mon dieu !!! Je viens à presque 40 ans de mettre un nom sur mon problème la misophonie. Depuis des années je me suis cru folle, bonne à enfermer comme me disent mes parents et ma soeur. Chaque repas dans ma famille est source d’angoisse, le pire est l’hiver quand il mange de la soupe en l’aspirant je voulais sortir de table car j’étais vraiment mal mais on m’obligeait à rester alors je me bouchais les oreilles. Il n’y a pas que la soupe qui me dérange, il y a aussi le bruit des couverts, la mastication, mais aussi le raclement de la gorge (j’ai compté mon père est champion dans le domaine avec une soixantaine par heure), les quintes de toux (malheureusement ma mère est très asmathique) et le chewing-gum entre autres. Heureusement, j’ai trouvé un mari très aimant qui me supporte telle que je suis même si ce n’est pas simple pour lui. J’ai l’impression que je ne pourrais pas m’en sortir. Je me sens seule, on m’a tellement dit que je suis folle que je le crois maintenant. Habitant Avignon pouvez-vous me dire si il y a dans ma région des endroits on je pourrais avoir de l’aide. Merci par avance.

De : Céline D.
Témoignage : Bonjour, je viens de découvrir ce site et le nom du trouble auquel je pense souffrir depuis mon adolescence. Ca a commencé par le bruit de déglutition et de mastication. Les repas de famille étaient devenus un vrai calvaire et bien sûr mon stress et mon état d’énervement augmentant au cours de ceux-ci ça finissait quasiment toujours par une engueulade. Mon père mangeant du chewing-gum, je n’en parle même pas. Viens ensuite le temps des stratégies d’évitement, proposer de la musique pendant les repas, manger avec du coton dans les oreilles ou des boules quies (mais difficile de suivre les conversations donc pas super concluant), faire le service (le mieux étant les soirs de crêpes ou je ne passais quasiment plus de temps à table sous prétexte de les faire). Autre calvaire, le bruit du coupe ongle et même porte fermée il me faut être à l’autre bout de la maison. Les ronflements, mais bon qui supporte vraiment ça ? et quasiment tous les bruits la nuit y compris la respiration de mon conjoint. Je dors d’ailleurs avec des bouchons d’oreilles depuis des années et ça m’a changé la vie. Autres bruits qui me sont particulièrement difficiles à supporter, les gens qui « jouent » avec leurs mains et ce petit bruit de frottement des doigts l’un sur l’autre. Voilà pour les principaux bruits qui insupportent et me rendent la vie difficile. Mais grâce à l’article de téléstar, je sais que je ne suis pas folle et c’est déjà un soulagement.

De : Yasmina D.
Témoignage : J’ai 21 ans bientôt 22 ans et depuis que je suis toute petite je déteste les bruits de bouche particulièrement les gens qui rongent leurs ongles. Ca me rends complètement dingue, je pourrais frapper quelqu’un qui fait ce bruit à côté de moi et ça cause pas mal de conflits dans ma famille sachant qu’on vit à 6 dans un appartement. J’ai horreur des gens qui crachent, qui se mouchent, qui se raclent la gorge pour cracher ça me donne littéralement envie de vomir, moi même une fois j’ai vomi après avoir craché tellement ça me dégoûtait.

De : Madeleine H.
Témoignage : Les pires de tous ? (ok, peut-être pas le pire mais au moins dans le top 5) Ceux qui font des petits « mhh » à chaque respiration.

De : Cedric M.
Témoignage : Bonjour, j’ai découvert il y a peu qu’il était possible de mettre un nom sur mes réactions excessives quand j’entends des bruits de mastication, de respiration forte ou encore de déglutition, j’en passe et des meilleurs ! Je constate également que je ne suis pas seul et j’aimerai beaucoup partager avec d’autres durant une prochaine rencontre, je suis intéressé de savoir ce qu’il est possible de faire, et je pense que mes proches le seront également car je sais que je suis parfois difficile à vivre à cause de la violence verbale de mes réactions. N’hésitez pas à me contacter. Merci d’avoir créer un site, je trouve ça vraiment super pour des personnes qui ignorent encore ce sujet. A bientôt. Cédric

De : Patricia G.
Témoignage : Les bruits de bouches ont été les premiers sons qui m’angoissaient (très jeune). Plus tard, je ne sais pas si cela peut avoir une coïncidence, mais suite à un gros problème de santé de mon mari, je ne supportais plus les bruits de clavier. cela devenait très pénible d’aller travailler. Un jour en arrivant au bureau je me suis mise à pleurer sans pouvoir m’arrêter, bilan = dépression = arrêt 1 mois. Les anti dépresseurs me permettaient de mieux supporter les bruits, en plus du casque. Par la suite j’ai consulté un ORl, diagnostic = Hyperacousie ???, il ne m’a pas aidé à grand chose. Au bureau, j’ai demandé que mes collègues aient des claviers antibruit, genre clavier de Pc portable et pour moi un casque Antibruit, cela a atténué considérablement mes angoisses. Aujourd’hui, je suis dans un bureau ou il y a beaucoup de bruit donc les bruits de claviers sont couverts, et cela est très bien, plus il y a de personnes autour de moi mieux c’est, mais j’ai toujours mon casque au cas ou. Je m’aperçois qu’au fil du temps je supporte de moins en moins de bruit, et surtout le sans gêne des individus. Les personnes qui mangent ou boivent en faisant du bruit et la bouche ouverte. Je ne vais plus au cinéma (Pop corn, bruit de papier de bonbons),  reniflement et raclement de collègues enrhumés. (Je ne comprends pas que l’on puisse se comporter de cette manière, personnes pas éduquées ?). Bien sûr les bruits de claviers, un chat ou un chien qui se lèche, le ronflement. Je ne sais pas si mon témoignage va servir à quelque chose. En tout cas maintenant je sais que je ne suis pas seule, et je vais me faire un grand plaisir d’en parler autour de moi. Patricia

De : Céline R.
Témoignage : J’ai développé ce trouble assez jeune. Je ne me souviens plus quand est-ce que ça a commencé. Très jeune mon trouble était lié à deux personnes seulement : mon grand frère et ma mère. Pour le premier, je ne supportais pas entendre ses reniflements. Petit à petit, mon trouble s’est accentué (empiré) et aujourd’hui certains gestes que font mon frère sont devenus insupportables. Quant à ma mère, ce sont les bruits de la bouche (bruits de mastication) qui m’insupportent. Je ne crois pas qu’elle fasse particulièrement plus de bruit qu’une autre personne, mais c’est sur elle que mon trouble s’est catalysé. De la même façon que pour mon frère, mon trouble s’est étendu et aujourd’hui certains de ces gestes (liés à la nourriture) sont devenus également insupportables. En grandissant, mon trouble de la misophonia s’est beaucoup développé et est sorti du simple cadre familiale. Les bruits qui me dérangent le plus restent les bruits de mastication.

De : Amandine L.
Témoignage : Reniflements, mastication, ronflements, respiration forte, chuchottements, l’aspiration « Dark Vador » de certains fumeurs.

De : Marine G.
Témoignage : Ce gène a commencé vers l’adolescence, les repas de famille sont très compliqués ou inexistants… Je choisis ma place stratégiquement, près de la Tv mais même quand je me concentre sur le son de la Tv, mes oreilles n’en font qu’à leur tête, elles entendent que ces petits bruits de mastication. Quand je suis fatiguée, le symptôme est dix fois plus fort, ça me fait comme une douleur dans les oreilles j’ai même des pensées de haine envers ces personnes, je ne me contrôle plus, je mange très rapidement pour très vite sortir à cause de ça je ne mets plus que 10 min maximum pour manger, 10 min de calvaire, à souffrir. Parfois ça me coupe même l’appétit. Au cinéma c’est très compliqué également quand les gens mangent des pop corn à côté de moi je ne dis rien mais je ne suis absolument pas le film. Aucune personne de ma famille ne comprend ce gène je me fais critiquer ou je me prends une morale qui ne résous pas ce problème. J’ai également consulté une psychologue pour ce problème mais la psychologue était dépassée et m’a dit que à pars du yoga pour me détendre ! Parfois je m’énerve même seule quand j’entends mes aliments se mâcher dans ma bouche cela me rend en transe ! Je ne savais pas que ce problème était diagnostiqué comme une maladie reconnue et que je n’étais pas la seule à ce point la !

De : Marine C.
Témoignage : La mastication la bouche ouverte est ce qui me dérange vraiment le plus. J’en viens à haïr les gens qui mâchent du chewing-gum et je n’en mâche pas pour leur éviter ce que je vis, tout en étant consciente que la grande majorité des gens n’en n’ont rien à faire. Je ne supporte pas non plus les bruits que font les gens lorsqu’ils se rongent les ongles, ou jouent avec, ou se « curent les dents ».

De : Sarah H.
Témoignage : Les bruits de mastication, (surtout ceux la bouche ouverte), les repas sans tv ou autre distraction sont un calvaire pour moi. Pire : quelqu’un qui mange à côté de moi et moi pas… je quitte la pièce automatiquement. Les chats/chiens qui se lèchent, les claquettes+!!!! Les pas en général (cheval qui trotte). Le clavier de l’ordinateur me rend littéralement hystérique, le tic tac de l’horloge mais ça m’agace différemment car je sais qu’il n’est pas d’origine humaine. Quel soulagement de savoir que je ne suis pas seule à me rendre folle de ces bruits depuis des décennies et même de mettre un mot sur ce mal-être ! Je n’ai jamais trop osé en parler (seule 1 personne proche) car ça renvoie une image de moi trop égoïste, associable, intolérante alors que je ne suis rien de tout ça. Ces bruits provoquent des montées de stress et d’angoisse qui redescendent dès qu’ils cessent…

De : Romain M.
Témoignage : Une personne qui renifle, tousse, se ronge les ongles, cris d’animaux à répétition, bruit de pas, (talon …), déglutition, mastication…

De : Simon F.
Témoignage : Bonjour, j’ai 40 ans et je n’ai que pu mettre un mot sur mon problème qu’en 2003. Depuis ma tendre enfance, je me rappelle très bien à la table, je ne pouvais endurer entendre manger mon père, ma mère, etc. Mais ce n’est qu’une infirme partie de mon problème de Misophonie. Êtes-vous prêts à lire ? Je ne suis vraiment pas bon en français, alors SVP, ne jugez pas car je travaille à 95% en anglais. Je ne vais pas m’attarder à vous compter l’enfer que j’ai vécu en `dealant`avec la Misophonie avant que j’apprenne que ça existait. Le fun à commencé quand j’ai été chez mon docteur de famille en 2003, lui apportant un certain problème que j’ai lu sur Internet. Il m’a tout simplement dit que cela était du à mon impatience et a ma bipolarité (ahh ahh!) Alors je suis sorti en me disait que je devais vivre avec ça. En faisant des recherches je me suis vraiment senti floué de cette réponse facile et sans valeur. Ensuite, j’en ai parlé à mon psychiatre et la même chose. Cela n’existe pas, nous sommes juste des intolérants au bruit. C’est du n’importe quoi en can (expression que j’aime utiliser). Même mon ex copine ne comprenait pas et je passais pour une ‘princesse’ qui avait aucune patience. Bon aillant expliqué un peu mon histoire, voilà quelle est ma vie aujourd’hui : Si je mange avec du monde, il doit y avoir de la musique à tue-tête qui joue. Dans un restaurant, je ne peux endurer entendre quelqu’un manger, alors je n’y vais jamais. À part les resto-pubs IE : Cage Aux Sports (au Quebec), il y a beaucoup de bruit, alors c’est OK.  Au gym : Je veux faire mal à tous les idiots, idiotes qui font des balounes avec leur gomme. C’est une place publique, pourquoi m’obliger à entendre ce bruit ? C’est un non-respect. Alors quand ça arrive, je dois changer de place, d’exercice. À la maison : les bruits de bouche, de gorge, déglutination, un chien qui boit de l’eau, un enfant qui suce son pouce avec un bruit de succion, et tout. Cela me rend tellement agressif que j’ai des pensées assez sauvage et extrême. Je ne suis pas le seul, au moins, à avoir ces pensées. Dans tous les jours de la vie : le monde qui siffle, marmonne, murmure, font des sons répétitifs avec IE : Un crayon, un pied, claquer les ongles sur un bureau, le son des lèvres quand on donne un baiser en public, dans un film, etc, me rendent fou, à voir, très agressif. Et on oublie le cinéma, c’est une chambre de torture pour les misophoniaques. Alors voilà, je m’isole, je travaille 100% sur Internet, seul, à temps plein de la maison. Donc, personne qui fait des sons. J’ai une copine avec trois enfants, oui, vous lisez bien, par contre, elles (toutes des filles) comprennent ma situation et me respecte et font attention. Je ne peux pas demander mieux. Elles sympatisent avec moi et nous sommes en train de découvrir qu’une des filles aurait peut-être la même chose que moi, yeah! Alors pour elle, au moins, elle ne va pas grandir en pensant qu’elle n’est qu’une princesse intolérante, mais on va pouvoir l’aider et la comprendre. Le but de tout ça, peut importe comment on se concentre, comment on se dit : OK, je vais essayer de ne plus être comme ça… Désolé, cela ne marche pas comme ça. Ya un défaut de manifacture à quelque part dans le cerveau et il faut que des spécialistes commencent à nous prendre au sérieux. C’est frustrant. Ma qualité de vie est que je ne sors pas car j’ai peur d’affronter les bruits car j’ai tellement des pensées dangereuses et sauvages quand ça arrive… Ouf, avant que vous pensiez que je suis juste bipolaire et que sa fait partie de ça, je ne suis pas prêt à dire ça du tout. Je suis traité depuis 1997 et stable et je ne suis pas du type que l’on nous montre à la TV. C’est insultant. Nous sommes normaux comme ceux qui ont du diabète, sauf que nous c’est dans la tête au lieu du pancréas! C’est tout. Bref, bonne chance à tous et toutes, on lâche pas.

De : Marine C.
Témoignage : Une respiration trop forte, un bruit de mâchoire lorsque quelqu’un mange, des bruits de bouche ou de salive, des raclements de gorge, des bruits de pieds qui bougent ou d’orteils qui craquent… Cela a commencé vers mon adolescence, avec mes parents. Je ne supportais plus les entendre manger ou les entendre remuer devant la télé. Conséquences : je quittais les dîners plus tôt même si j’avais encore faim, j’allais dans ma chambre dès que je pouvais, je faisais du bruit moi même pour couvrir les leurs, je ne dormais presque pas de la nuit car j’étais concentrée sur leur respiration ou leurs ronflements. Une concentration sur ces sons entraînaient un énervement, une colère, et même de la détestation. Aujourd’hui cela continue seulement avec les inconnus ou quand je me retrouve chez mes parents. Je vie avec mon copain maintenant, et bizarrement rien ne me dérange chez lui, sauf la nuit quand il respire fort. Du coup c’est boules Quies tous les soirs, et quand je les oublie, c’est une demi nuit blanche qui m’attend. Cela va mieux mais cela reste gênant. Si une solution existe un jour, j’espère la connaître.

De : Coline A.
Témoignage : J’ai 15 ans et j’ai découvert que j’étais misophonie en découvrant que j’ai exactement les mêmes problèmes qui décrit la misophonie. Les bruits quand on mange, les reniflements, les bruits qui ne s’entendent pas forcément mais que moi j’entends et ça m’énerve. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais comme ça, surtout mes parents mais maintenant je sais, en cherchant sur ce site.

De : Noémie B.
Témoignage : Bonjour, j’ai 17 ans. Tout d’abord, il y a les mâchements, comme une majorité des misophones. Et ensuite, en seconde position je mettrai les lechements des animaux. Je ne cherche même pas à comprendre pourquoi. Mais c’est vraiment horrible. Ensuite il y a les ronflements. Insupportable. Et les horloges.

De : Mka M.
Témoignage : Bonjour, j’en « souffre » depuis le début de l’adolescence. Les bruits les plus gênants, pour ma part, sont liés à la mastication et la respiration. Malheureusement aucune solution à l’heure actuelle.

De : Anne-Gaëlle
Témoignage : Je ne supporte plus les bruits mais aussi LES GESTES REPETITIFS… Donc misophonie (haine des sons, c’est tout ?). – Bruits liés à la bouche : mâchement, lorsqu’on se nettoie les dents, lorsqu’on joue avec ses dents, lorsqu’on passe sa langue sur ses lèvres, tous les bruits de bouche qui font du bruit, surtout les personnes qui mangent en aspirant les aliments !!! – Bruits liés au nez : HORREUR, ça m’énerve juste le fait d’en parler !!! Respiration trop forte, respiration sifflante, le bruit que l’on fait lorsqu’on ne se mouche pas et qu’on préfère le faire remonter PRENEZ UN MOUCHOIIIIIR!!!!! Les ronflements… – ATTENTION UN NOUVEAU BRUIT : Le bruit du pipi (applaudissement), le bruit de pipi d’un mec qui ne pisse pas franchement mais qui pisse par goutte, une goutte par une goutte. Pareil pour le bruit de l’eau, lorsqu’un robinet n’est pas bien fermé, je ne supporte pas. – Les raclements de gorge – Le craquage des doigts
Passons aux gestes maintenant : Les pieds qui bougent mais qui produit tout le temps le même geste chaque seconde, Quand on touche son nez trop souvent, Quand quelqu’un touche ses cheveux tout le temps, Quand quelqu’un fait un geste et se répète. 
Une maladie qui te bouffe à l’intérieur, qui t’empêche d’aimer librement, d’être toi et de sortir avec qui tu veux comme bon te semble ! UNE SOUFFRANCE…

De : Camille L.
Témoignage : Bonjour, je m’appelle Camille, j’ai 29 ans, depuis longtemps (je ne pourrais pas dire combien de temps ; je ne le sais pas moi-même), il l’est difficile voire insupportable d’entendre mes parents, mon frère et ma sœur siffler et chanter (je suis bien consciente qu’ils pâtissent de cette situation). Je ne pourrais pas dire pourquoi je ne supporte pas les entendre siffler et chanter. Et pourtant je supporte entendre des personnes extérieures à ma famille siffler et chanter (est-ce normal de supporter entendre siffler et chanter des personnes extérieures à sa famille et ne pas pouvoir faire de même avec les membres de sa propres famille ?). Mon père fait partie d’une chorale et ma mère prend des cours de chant cette année. Je vis en appart mais lorsque je leur rends visite ça leur arrive de commencer à chanter (mais je réagis au quart de tour, c’est plus fort que moi). J’essaie de prendre sur moi, mais je n’y arrive pas. Il m’arrive de mettre dans ma chambre et de me boucher les oreilles avec mes mains. Il y a d’autres bruits que je ne supporte pas non plus : les bruits de pop-corn (au cinéma), les bruits de plastique (lorsque l’on manipule un sachet plastique ; même lorsque moi-même je fais du bruit avec du plastique). Mais ce qui me dérange le plus (malgré moi) c’est entendre siffler et chanter les membres de ma propre famille. J’aimerais que ça change. J’aimerais savoir si avec des séances d’hypnose on peut éventuellement atténuer cette « misophonie » gênante (pour mes proches et aussi pour moi-même). Cette situation déteint un peu sur mes relations avec mes parents ; j’aimerais pourtant sincèrement avoir des relations plus sereines avec eux. Mais est-ce que ne pas supporter entendre siffler et chanter les membres de sa propre famille (et supporter entendre siffler et chanter les personnes extérieures à la famille), peut-on appeler ceci de la « misophonie » ?

De : Marianne M.
Témoignage : Consciente de ma misophonie, je vis seule, sans enfant, avec internet. Je sais d’avance que je ne vais pas supporter les cris d’enfants qui jouent, les cris de disputes. Je ne supporte rien : une personne qui parle en mangeant me traumatise pendant des années (les bruits écoeurants et la voix spéciale de celui qui parle en mangeant, me reviennent en mémoire), à la télé ou à la radio quand quelqu’un parle pendant trop longtemps (je suis obligée d’éteindre car mes nerfs sont attaqués). Les gens qui parlent trop fort me donnent des envies d’assassinat. Misanthrope, schizophrène à cause de la misophonie, je m’enferme dans le silence et la solitude dans le bien être de ce calme harmonieux.

De : Patrice P.
Témoignage : Bonjour, c’est varié : Le clic de souris (même le sélecteur de GPS), la frappe sur clavier, la mastication (classique), la respiration, le claquage de langue (le premier bruit qui m’a insupporté). Malheureusement, deux solutions uniques : la fuite et la crise de colère incontrôlable. C’est frustrant au possible.

De : Clémentine T.
Témoignage : Bonjour à tous, LE bruit que je ne supporte pas est celui de la déglutition. Exemple : lorsque quelqu’un va boire un café, de la soupe, du thé… à côté de moi, si j’ai le malheur d’entendre une fois le bruit de la déglutition, je vais l’entendre jusqu’à la fin !!!! Cela me met dans un état de colère, j’en ai l’estomac qui se serre, les nerfs à bout !! Seule façon de ne plus entendre : me boucher les oreilles et parler en même temps (pas pratique lorsque ce n’est pas en famille mais chez des amis ou autres). Un vrai calvaire !

De : Dorine B.
Témoignage : Bonjour, depuis mon enfance je suis misophone. Aujourd’hui j ai 20 ans, je suis une jeune maman. Je ne supportais plus d’aller à l’école car je ne pouvais plus entendre les gens jouaient avec leurs stylos, qu’ils tapaient contre la table, ou les entendre chuchoter, taper des pieds, se basculer sur les chaises qui tapaient ensuite sur le sol. J’adore les animaux mais je ne supporte pas de les entendre se lécher, ça m’énerve et me rend haineuse. Je ne supporte pas entendre mon conjoint dormir car il avale sa salive et toise la nuit. Je ne supporte pas les enfants qui gloussent quand on leur pose une question et encore moins quand ils font une comédie. C’est insupportable. Peut-on se soigner ? Ou doit-on rester à l écart de tout le monde ?

De : Malou
Témoignage : Bonjour, beaucoup de bruits me dérangent, mais le plus important est celui de la déglutition. Celle des autres ou la mienne.

De : Lara B.
Témoignage : Bonjour, je ne suis pas encore majeur mais je me pose plein de questions : est-ce qu’être agacé des bruits de chewing-gum jusqu’à en pleurer c’est souffrir de la misophonie, ou encore par les bruits de mastication bouche ouverte ? Mais seulement cela ?

De : Solange S.
Témoignage : Bjr je suis donc misophone. Je croyais être seule dans ce cas, je suis rassurée car je suis désagréable à table ou quand je suis à côté d’une personne qui mange ou boit cela me crispe. Mais aucunes solutions.

De : Catherine A.
Témoignage : Les bruits de mastications et de manière générale tous les bruits répétitifs. Une cuillère dans un pot de yaourt… Je n’entends plus que çà et n’arrive plus à me concentrer. Je ne savais pas que c’était une « maladie ». Soulagée de ne pas être seule mais j’ai peur de l’avoir transmis à mes enfants.

De : Jo
Témoignage : Les gens qui mastiquent surtout la bouche ouverte et les enfants de mon conjoint font un genre de bruit de satisfaction à chaque bouchée… Les dents sur la fourchette, ceux qui mangent des croustilles, des bonbons durs. Le bruit de quelqu’un qui avale. Les ustensiles dans le fond des assiettes.

De : Xavier M.
Témoignage : J’ai soixante ans, je souffre de la misophonie depuis le début de mon adolescence cela a commencé en entendant la respiration de mon frère qui dormait avec moi. C’est venue très progressivement. Ensuite cela était le bruit de mastication, mon père faisait beaucoup de bruit et de plus je l’avais à côté de moi. Comme les autres témoignages je ressens de la rage, de la haine, c’est insupportable et parfois je suis obligé de fuir. Je dois préciser que moi aussi je ne ressens ça qu’avec mes proches avec les autres étrangement un certain plaisir. J’ai appris ce dont je souffre depuis une dizaine d’années à la suite d’un article que ma sœur m’a fait parvenir. Autant dire que je n’ai pas de solutions et j’en suis désespéré, je ne sais pas comment faire et comment ça va évoluer.

De : Nolwen D.
Témoignage : Bonjour, je suis misophone et c’est seulement l’année dernière que j’ai pu mettre un nom sur cette maladie. Le pire selon moi sont les bruits de bouche (mastications, chewing-gum, avalements…), il y a aussi les bruits répétitifs, et les bruits de respiration. C’est un réel enfer. Parfois j’ai des pensées horribles ! Que ce soit avec ma famille, des inconnus ou des camarades de classe. Souvent, en classe, mes camarades s’amusent à faire de la musique avec leurs doigts, mains, ou pieds. C’est juste horrible, j’ai des bouffées de chaleur etc, et je me retiens de les interpeler méchamment, je prends alors sur moi parce que j’ai la réputation d’une fille pénible et « chiante ». Alors souvent, je suis déconcentrée dans le cours, ou quoi que ce soit d’autre. On ne me prend jamais au sérieux, et on me dit : « oh ça va, c’est rien ce que tu as ! N’en fais pas tout un plat ! Moi aussi ça me dérange un peu. », mais moi ça me dérange pas, ça m’angoisse et ça me donne envie de taper, et de faire mal jusqu’à ce que le bruit cesse. Je suis quelqu’un qui a pourtant une ouïe pas développée du tout (oreille gauche en mauvais état), mais j’arrive tout de même à entendre ces sons extrêmement bien. J’adore la musique, alors j’écoute souvent très fort pour ne pas entendre les bruits autour, ou sinon je m’éloigne de cette personne « nocive ». J’espère que la misophonie sera un jour reconnue !

De : Stéphanie P.
Témoignage : Bonjour, juste pour que vous puissiez ajouter dans votre liste de bruits : les cris et pleurs des enfants. Merci

De : Marie Thérèse D.
Témoignage : Tous les bruits de mastication, déglutition. Le bruit insistant du raclement d’une cuillère dans un pot de yaourt ou sur une assiette. Les reniflements. Le bruit des motos ou voiture qui font ronfler leurs échappements.

De : Muriel T.
Témoignage : J’ai 62 ans et je viens de découvrir de quoi je souffre et que je ne suis pas folle ! Je ne sais plus quand cela a commencé mais en tout cas très jeune, début de l’adolescence peut-être. Comme Lisa M, ça me le fait que sur mes proches. Cela a commencé principalement avec mon père qui faisait des bruits avec sa bouche. Les éternuements, les toux, les ronflements, les sifflotements et les bruits de bouche ouverte en mangeant m’insupportent chez certains de mes proches.

De : Sarah T.
Témoignage : Sacrée révélation ce soir en lisant tout ça. Je ne savais pas que mon cauchemar de vie portait un nom ! Dernièrement, pour que je puisse supporter les repas, nous avons acheté des assiettes et des couverts en bois. Les bruits de bouche, de couverts et de respiration sont difficiles à supporter. Il m’arrive fréquemment de quitter la table. Je dors depuis 10 ans avec des boule quiès.

De : Marine D.
Témoignage : Si j’avais un podium à dresser, ce serait en premier les bruits de bouche, puis les bruits d’ongles et les respirations excessives. Même quand le chat fait sa toilette ça me dérange !

De : Sylviane F.
Témoignage : Quand on mange la bouche ouverte j’ai envie de frapper, ou encore les grincements des portes qui grincent

De : Déborah A.
Témoignage : Bonjour, pour moi, les bruits liés à la mastication, à la respiration, aux raclements de gorge, les bâillements excessifs, sont insupportables. Mais le pire du pire, ce sont les reniflements ! D’ailleurs je suis surprise car je n’ai pas l’impression que cela soit le cas pour la plupart des misophones. Merci pour votre site !

De : Claire L.
Témoignage : Bonjour, le bruit du coupe ongles aussi.

De : David A.
Témoignage : Je pense être mysophone à la base, étant gosse j’ai jamais supporté les bruits de bouche de ma mère et le bruit d’aspiration du café des autres. A mon plus grand malheur (dieu essayerait-il de me punir ?) j’ai eu un beau-père qui pourrait faire parti du Guinness des records tellement ses bruits de bouches sont exagérés : il aspire la soupe et absolument tous les liquides chaud/froid comme un enfant le ferait pour provoquer (suuuurp!), il y arrive même avec certains solides improbables comme des glaces ou du chocolat en tablette (je ne comprends pas comment il fait ni pourquoi!). Aussi il mâche la bouche grande ouverte, claquements de langue monstrueux qui vont avec, soupirs en mangeant et il rote (bizarrement c’est ce qui me dérange le moins, voir même pas du tout sauf quand il me le sus-sure à oreille pendant que je petit déjeune). Et là, comme si ce n’était pas assez, je me retrouve depuis 1 an et demi à travailler en face d’un mec absolument répugnant : il respire très très fort par le nez, lui aussi boit sa soupe/café aussi comme un gamin en aspirant (je l’entends à l’autre bout du couloir à une dizaine de mètre hein) AINSI QUE SES FOUTUS CROISSANTS/BISCUITS pour ne pas faire de miettes je suppose (et il n’arrête pas de bouffer à longueur de journée!) et enfin il mange la bouche fermée en soupirant loooonguement mais l’ouvre de temps à autre pour faire ce bruit si insupportable de décollement de la langue du palais. Aussi son habitude d’exploser son clavier quand il écrit un mail pas content, comme si la force de frappe se transcrivait sur le mail et que l’interlocuteur pouvait percevoir son énervement. Enfin son toc quand il est arrogant d’avoir dit quelque chose qui lui semble (à lui hein) futé/bien pensé/inédit/juste : Le soupir en fin de phrase de quelques secondes très bien audible, genre « ça vous la coupe? ». Plus il y a du monde et plus il y a des gens importants, plus le soupir sera fort et long. Il me tarde qu’il parte ou que je sois muté…

De : Julien R.
Témoignage : Ce que je pensais être une question d’éducation voir de savoir vivre se révèle être une pathologie. Soit. Mais il est vrai que les gens qui mangent la bouche ouverte, tout type de bruit de mastication, les chiens qui se lèchent bruyamment ça me fait péter les plombs ! Intérieurement seulement… Je n’extériorise pas… heureusement… car je pourrais avoir des excès de violence… Haaaa rien que d’y penser… Bref. Je suis quelqu’un de civilisé tout de même… heureusement pour eux…

De : Patricia B.
Témoignage : Mon dieu, je tombe par hasard sur ce site et depuis un bon moment je souffre de ne plus arriver à dormir paisiblement, sauf quand je suis seule… je me suis même demandée si j’étais folle… Je ne supporte plus rien … autant de bruits qui dérangent mon quotidien et m’empêche de me reposer dans le calme, mon coeur palpite… Le chien, l’horloge, la respiration de mon conjoint… Je consulte pour des troubles du sommeil et me rends compte que le problème n’est peut être pas forcément de là… je ne sais plus quoi faire… ni qui consulter… aidez moi.

De : Cécile P.
Témoignage : Pour moi, ce sont principalement les ronflements mais aussi tous les bruits « non-naturels » que j’entends lorsque je suis dans mon jardin comme la radio de mon voisin, le bip d’un camion qui recule à répétition, des enregistrements en boucle de cris d’animaux pour faire fuir un héron…  Voilà !

De : Sorenza M.
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont les grincements, comme une fourchette sur un plat, le grincement des dents… tout ces trucs, rien que d’y penser ça me donne des frissons…

De : Jérôme C.
Témoignage : Ce sont les bruits de mastication qui me dérangent le plus. Je pense que c’est vraiment un problème d’attention qui se focalise sur ce détail. Dès que je capte ce son, je n’arrive plus à penser à autre chose. En revanche, dès que mon attention est captée par autre chose, je n’y pense plus (enfin ça dépend du zèle que met l »l’autre » à mâcher…). Je crois que ça a commencé à cause de mon père qui mangeait (et qui mange toujours d’ailleurs) la bouche grande ouverte. Cette révulsion à l’égard de ces bruits s’est étendue à mon épouse, ainsi qu’à mes propres enfants que je rappelle systématiquement à l’ordre dès qu’ils mâchent avec un peu trop d’ardeur. Les pauvres n’y sont pour rien, et se prennent des réflexions du style « fais moins de bruit quand tu manges » ou « ferme la bouche pour mâcher ». Je suis quelqu’un de naturellement anxieux, j’ai des problèmes d’hypertension, et je suis capable de me mettre dans des colères incontrôlables.

De : Mathilde
Témoignage : En plus des bruits de mâchoire et de chewing-gum, je déteste les bruits de mouche et des autres insectes volant, ainsi que le bruit des motos. Ces bruits m’horripilent…  Je suis hors de moi quand je les entends !

De : Cyrille B.
Témoignage : En premier lieu, tous les bruits « inutiles » ou évitables tels que : les alertes sonores des ordinateurs ou téléphones portables, mention spéciale pour un bruit de sifflet très répandu (iphone je crois) et pour les collègues qui ne coupent pas le volume de leur ordinateur en réunion, les gens qui mâchent la bouche ouverte, les grelots, les froissements de sacs plastiques, les tics (stylos à ressort…)… Ensuite tout bruit peut-être utile mais dont je ne connais pas la durée ou la répétition. Une perceuse ne me gêne pas ou me gêne moins si je sais combien de temps ou de fois je vais l’entendre. Le rythme intervient aussi : les rafales de vent sont pénibles aussi alors que le bruit des vagues au bord de la mer passe assez bien.

De : Aude M.
Témoignage : Merci de ce site car je pensais être la seule à vivre ce calvaire. Je ne supporte pas les bruits de mâchoire, déglutition, chewing-gum, d’entendre les autres parler la bouche pleine, bailler, se laver les dents, siffler. J’ai fait un peu de thérapie avec des conseils comme accepter l’agacement et le laisser monter, puis l’observer redescendre, mais ça n’a pas très bien marché. Ca m’handicape énormément au quotidien et dans ma relation avec mes proches.

De : Guillaume R.
Témoignage : Les gens et les animaux qui mangent et mâchent et qui avalent bruyamment et surtout les animaux qui se lèchent. J’ai un chat et un chien et je les fais systématiquement sortir de la pièce dans laquelle je suis. La sensation est telle que je me sens extrêmement irrité et irritable. Je suis incapable de me contrôler. La seule solution quitter la pièce pour ne être désagréable voire violent.

De : Léna
Témoignage : Pour répondre à tout ça je dirais d’abord que je ne sais pas si dans mon cas il s’agit de misophonie, en effet les bruits de bouche me dérange ; moins que certaine personne de mon entourage, quand ils sont isolés. Je préfère les gros bruits que les petits, c’est à dire que le voisin peut faire des travaux, tant qu’il ne me réveille pas ça ne me gênera pas. Mais s’il met de la musique et que je n’entends que les basses ça va me gêner. La respiration des gens me gêne énormément, les ronflements. C’est une horreur, s’ils se rongent les ongles aussi, et j’ai beau mettre de la musique, le fait de savoir qu’ils se rongent les ongles m’agace. Je dors avec des boules quies et en met même la journée quand mon voisin du dessus se décide à faire de la guitare acoustique. Le moindre petit bruit m’agace. C’est contraignant dans ma vie de tous les jours, je ne peux pas regarder la télé dans les bras de mon chéri à cause de sa respiration, je ne peux pas dormir avec lui à cause de ses ronflements. Je sais que je ne pourrais pas vivre avec quelqu’un d’aussi embêtant que moi. Et je n’ai jamais su trouver de solution, je pense à l’hypnose mais franchement, est ce que ça fonctionne vraiment ?

De : Léa
Témoignage : Je ne me souviens pas quand cela a commencé mais je dirais vers le collège car je ne me souviens pas de ce problème à l’école primaire. Plusieurs bruits me dérangent, mais le pire reste les reniflements. Je ne supporte pas cela, ça me rend folle, quand quelqu’un renifle c’est pour moi comme si tout s’écrasait… Je suis encore étudiante, et ça me « pourris » de nombreux cours. Pour les examens, pas de soucis je mets des boules quies, et même si ce n’est pas l’idéal car je loupe parfois des informations données par les professeurs, cela me soulage et m’aide à me concentrer pour les examens. Mais le pire reste les cours obligatoires, quand quelqu’un se met à renifler au début d’un cours qui va durer 2h, je me referme, je suis énervée, et je le regarde à chaque fois qu’il renifle dans l’espoir qu’il se mouche par pitié ! Je lui en veux énormément à lui de renifler et de me pourrir ma journée mais je m’en veux à moi aussi de ne pas être normal… Les gens ne comprennent pas, ce n’est pas simplement un bruit que je n’aime pas, c’est un bruit que je ne supporte pas. Je peux parfois me mettre à pleurer une fois la situation écartée car j’ai vécu un enfer pendant plusieurs minutes ou plusieurs heures. Ce n’est pas vivable, cela m’empêche de bien travailler. Je ne vais plus au cinéma car ça a été quelques fois pour moi un enfer… D’autres bruits me dérangent : les assiettes qu’on empile sans ménagement, quelqu’un qui mange ses ongles, quelqu’un qui boit sa soupe… Mais le plus handicapant ce sont vraiment les reniflements…

De : Fabienne G.
Témoignage : Le pire pour moi était tous les bruits « de bouche » mais avec le temps beaucoup de petits bruits sont devenus de vraies tortures. Ce qui est étrange c’est que ces bruits ne me font pas d’effet s’il proviennent d’un animal. Quand je suis dans les transports en commun, je ne supporte presque aucun bruit. Les claviers d’ordinateur ou les touches de téléphone, les reniflements, les coupe-ongles (quelle idée de se couper les ongles en public), les petits bruits répétitifs faits en tapotant avec les doigts ou en actionnant des clés… Etc. Par contre les conversations, même un peu trop forte, ne me mettent pas dans le même état. Je peux en être agacée mais sans les sensations difficiles à décrire provoqués par les bruits cités auparavant. (Angoisse, colère, boule de haine, sensation de malaise énorme).

De : Thomas B.
Témoignage : Les bruits de bouche sont ceux qui me sont le plus insupportables : bruits « mouillés » de la voisine de train, mastication et déglutition bruyants ou simplement audibles, usagers de chewing-gums, embrassades d’amoureux (dans un film que je regarde à la télévision, si une scène d’amour arrive à l’écran, je coupe le son… et si c’est au cinéma je me bouche les oreilles)… Rien que le fait de dresser cette liste, je suis sous stress !

De : Gabrielle D.
Témoignage : Des ma plus jeune enfance, je disais à ma mère de cesser de faire du bruit en mangeant jusqu’à ce qu’elle me réponde qu’elle était chez elle et qu’elle mangerait bien comme elle voudrait, à 15 ans j’ai cessé de manger en même temps que la famille.

De : Mezhoud R.
Témoignage : Salut,  enfin je peux trouver une association qui peux m’aider à trouver des solutions sur ma maladie. D’abord je suis étudiant universitaire algérien et j’habite en Algérie, j’ai 24 ans et j’ai la honte à cause de cette maladie qui me fait complexer. Je veux avoir comment participer à cette association. Merci cordialement.

De : Josette G.
Témoignage : Les sifflements, les éternuements, les toux, les baillements, les bruits de mâchoire, les bruits que font les voisins, les pleurs des enfants, l’aboiement des chiens.

De : Laura
Témoignage : Bonjour,  j’ai 13 ans, je crois que j’ai une haine profonde envers certains bruits depuis 1 an à peu près. J’ai découvert la misophonie il y a peu, en me renseignant sur le net. Je pense être misophone. Les bruits qui me dérangent le plus sont les bruits de mastication, les petits bruits répétitifs (je pense notamment au ‘clac clac’ d’un stylo…) ou alors une respiration forte. Une personne qui respire fort a souvent des problèmes de respirations donc elle n’y peut rien, alors je comprends. Les bruits de mastication, eux, peuvent largement être évités, et ils me donnent une réelle envie de violence, ou d’insulter la personne qui mange, ou de crier. Ma mère fait bcp de bruit en mangeant, chaque repas est difficile et je sais pertinemment que si je lance un  » Tu peux manger moins fort ?  » au beau milieu du repas, mon père me fusillerait. Alors, pour essayer d’exprimer mon agacement, je soupire ou je jette des regards (très) insistants. Mon père le remarque et me dispute souvent… Il pense surement que je veux juste faire ch*er le monde… Mes parents ne connaissent pas la misophonie, mais les connaissant, si je leur explique ils comprendront difficilement…

De : Pépée G.
Témoignage : J’ai 16 ans et ça doit faire maintenant près de 3 ans que je souffre de la misophonie – terme que j’ai appris hier – et je peux dire que c’est une torture quotidienne. Les moments du repas sont horribles, puisque tous les membres de ma famille mastiquent bruyamment et boivent en faisant de gros bruits. Le lycée est horrible également car il y a les gens qui secouent leur jambe pendant une heure sans s’arrêter et j’ai juste envie de pleurer ou d’arracher la jambe au mec, il y a aussi mes potes que j’adore, qui en respirant siffle du nez. Je sais pas comment expliquer ça mais c’est vraiment horrible surtout que je ne peux pas dire : « excuse moi j’ai juste envie de te moucher moi-même pour que t’arrêtes de faire ce putain de bruit ». Il y a également les raclements de gorge des gars – oui c’est plus eux qui le font – quand ils font remonter leur glaire du fond de gorge. Mon dieu j’ai tellement envie de les frapper. En plus je prends tellement sur moi que j’ai l’impression d’avoir aussi un truc qui me remonte dans la gorge. Il y a aussi les voix graves à travers les murs, ce petit bourdonnement que moi seule entend, ou la musique au fond de la rue dont les basses sont répétitives et tard la nuit. La solution : un casque fermé avec du rock, du classique, du rap, de l’électro, n’importe quelle musique tant que ça fasse du bruit, et fort. Sur ce, bonne chance à tous

De : Caldi O.
Témoignage :Je suis misophone moi-même et je supporte difficilement les repas en famille, je ressens beaucoup de sentiments négatifs à l’égard des personnes produisant des bruits de bouche et je n’ai aucun moyen de l’évacuer ce qui me rend folle à la longue. J’en souffre beaucoup.

De : Emile K.
Témoignage :Bonjour, j’ai 14 ans et j’ai découvert hier le terme de misophonie, bien que je pense en être atteint depuis ma naissance. Les bruits qui me dérangent le plus sont les mastications, les déglutitions et par dessus tout les respirations. Patienter dans une salle d’attente est un véritable enfer, au point de me boucher les oreilles et de me mettre à pleurer. Même dans ma classe, on me regarde bizarrement car j’ai constamment les deux mains sur les oreilles. Mes parents ne me prennent pas au sérieux et s’énervent quand je fais mine de boucher mes oreilles. Quand j’entends les respirations des gens, j’ai tellement envie de les frapper pour faire cesser la torture que j’ai peur de le faire un jour. Merci de m’avoir permis de témoigner.

De : Aurore C.
Témoignage :Lorsque j’entends ce bruit, j’ai l’impression qu’il me rend folle : la sonnerie du réveil ! Le pire ce n’est pas quand je l’entends le matin, c’est quand je l’entends dans un film, à la télé, ou même d’autres sons similaires à ce son. Je ne sais pas pourquoi ça me fait cela car aucun bruit ne me dérange sauf ça.

De : Virginie M.
Témoignage :Bonjour je viens aujourd’hui grâce au 12 coups de midi apprendre de quoi je souffre. Beaucoup de bruits m’insupportent : les bruits de bouche, ronflements, toux sèche et répétitive, respiration forte, bruits du raclement du pot de yaourt avec la cuillère… et j’en passe ; je souffre de cela depuis l’enfance et le problème c’est que la liste en vieillissant se rallonge… ça devient un enfer pour moi mais pour mes proches aussi. J’ai 3 enfants et dès que le nez coule je suis toujours après….je peux pas m’en empêcher. J’espère pouvoir trouver avec votre aide des astuces ou solutions ; j’ai tenté le emdr mais sur une courte durée et ça n’a pas très bien fonctionné. Ravie de pouvoir échanger avec vous.

De : Laurine
Témoignage :Pour ma part, je déteste les bruits de bouche, n’importe lequel, dès que j’en entends un ça me fait criser. Il y a aussi un bruit horrible : celui d’une fourchette crissant dans une assiette ou d’une craie sur un tableau c’est… ça donne des frissons, on a l’impression de l’entendre amplifié par 100 000.

De : Salim B.
Témoignage :Je ne supporte pas les bruits de bouche comme la mastication, l »aspiration de la nourriture, parler la bouche pleine et le chewing-gum. Ça me met hors de moi.

De : Michel C.
Témoignage :Quel soulagement de découvrir que je ne suis pas fou… Pour moi le pire son a toujours été celui de quelqu’un qui mange sans fermer la bouche et en plus se met à parler la bouche pleine… Assez pour que je pète les plombs… Mais là le plus triste c’est que depuis quelqu’un temps mon amoureuse éprouve un problème de langage elle ‘zezette’… Il y a comme des z dans chaque mot… je comprenais pas la colère que cela active chez moi à chaque fois… dites-moi quelqu’un d’autre vie ça au niveau langages… Merci à vous, Michel (Québec)

De : Nathalie A.
Témoignage :Bonjour, voici la liste des bruits : mastication pire avec la bouche ouverte, ronflements, reniflements, pieds qui trainent, la toux. Merci

De : Thomas M.
Témoignage :Bonjour, pour moi ce sont les bruits à table mais pas au restaurant le bruit de la salle me permet de passer au delà. C’est un calvaire en famille car on ne me comprend pas !!!!

De : Paula P.
Témoignage :Depuis plus d’un an, je suis atteinte de cette maladie la misophonie. Mais depuis plus d’un mois, c’est un calvaire sans nom. Je pleure à presque tous les repas, m’emporte dans des colères. C’est INVIVABLE. Si un proche subit cette maladie, j’ai un conseil pour vous : ne pas prendre ça pour une blague. C’est une maladie très sérieuse.

De : Aicha Z.
Témoignage :Bonjour , je suis atteinte de misophonie depuis mon enfance. C’est un vrai cauchemar, je mange seule, dors seule, et j’ai toujours avec moi des écouteurs ou bien des boules quies. Je ne supporte aucun bruit (reniflement, crayon à papier, mastication, le bruit des lèvres… et encore pleins d’autres).

De : Naomi S.
Témoignage :Pour ma part, je souffre de misophonie depuis toute petite. Aujourd’hui j’ai presque 14 ans et la situation ne s’arrange toujours pas et je dirais même, s’aggrave. Les bruits qui m’insupportent le plus sont les bruits des personnes qui mangent, c’est vraiment invivable, pour moi et mon entourage. Je deviens complètement hystérique et je me dépêche de finir. Il y a un autre bruit qui m’insupporte : le bruit de la brosse à dent ! Ça me stresse énormément et je suis obligée de me boucher les oreilles ! Franchement, j’aimerais que ça cesse. Si quelqu’un a une solution, c’est avec joie !

De : Ariane H.
Témoignage :Intolérance aux bruits aigus et stridents. Certaines sonneries de smartphones, sonnettes de portes aussi.

De : Mélodie H.
Témoignage :Les bruits crées par l’homme volontairement sont insupportables tels la moto/mobylette, la tondeuse, les pleures d’enfant, le ballon qui tape, les talons du voisin au dessus etc tandis que les bruits d’avion, de train ou d’autoroute ne sont pas un soucis bizarrement.

De : Aude C.
Témoignage :Tous les bruits liés à la mastication, mais aussi la musique du voisinage (surtout ces maudites basses). Hier j’ai dû déménager de bureau et je le partage désormais avec une autre collègue, qui parle très fort et même toute seule. Elle marmonne toute la journée, quand elle rédige des mails, elle les lits à haute voix au fur et à mesure. Quand elle marche elle tape des talons, on dirait un éléphant qui se déplace ! Je ne supporte pas non plus les bruits de sifflements, les bruits de clics de la souris ou des tac-tac des touches sur le clavier. Bref, tous les bruits humains me mettent hors de moi. Seuls les bruits d’origine animale ne me gênent pas, mais alors pas du tout ! (aboiements, etc.). C’est un enfer au quotidien, j’ai des envies de meurtres envers les personnes qui font des bruits, et je ne peux rien dire car ce serait moi la malade, la fautive, l’intolérante. Je serais curieuse de savoir combien de personnes souffrent de ce mal, y-a-t-il un pourcentage sur un échantillon de population ?

De : Pierre L.
Témoignage :Les bruits de plastique me sont insupportables, j’en deviens vite fou. J’ai 42 ans et ma famille ouvre systématiquement les sachets plastiques, les emballages de toutes sortes loin de moi. Concrètement, lorsque cela se produit, mon attention se focalise sur le bruit, à en oublier tout ce que je fais, les bruits courants (tv, radio … ). J’en deviens fou même si je tente de me raisonner à chaque fois.

De : Stéphanie L.
Témoignage :Les bruits qui me dérangent le plus depuis toute petite : les bruits répétitifs, horloge, goutte à goutte, ronflement, aboiements. Je ne supporte pas les bruits agressifs : aboiements, klaxons, cris d’oiseaux.

De : Cecilia R.
Témoignage :Hello, j’ai découvert le nom de cette « maladie » si je puis dire. Les bruits qui m’agacent, qui m’enragent le plus sont les bruits de bouche (avalement, mastication…). Les reniflements, les bruits de bisous, quand quelqu’un bouge trop à coté de moi. Enfin tous ces bruits désagréables… sauf quand ils viennent de moi et d’un bébé.

De : Géraldine F.
Témoignage : Le clic de la souris, le bruit des touches de la télécommande quand on zappe, le cliquetis des clefs, le craquement ou le couinement des chaises quand on s’assoit, le reniflement. Et bien-sur les bruits de mastication que je peux percevoir même lorsque je suis dans la pièce d’à côté, le sifflement du nez d’un animateur radio dans son micro qui m’empêche de suivre la conversation, une goutte d’eau qui fuit du robinet peut me rendre dingue… etc… les bruits parasitent ma vie et m’empoissonnent l’existence, je peux réagir très violemment et passer pour une dingue et c’est très difficile à vivre pour moi mais aussi pour mon entourage…

De : Vicky
Témoignage : Bonsoir, moi j’ai des périodes d’insomnie fréquentes depuis mon enfance, en fait selon ma mère, je suis une enfant qui dormait très peu, donc forcément pendant ces périodes toutes mes émotions sont exacerbées… mais le plus dérangeant pour moi sont les bruits soudain lorsque je suis dans mon processus d’endormissement qui est très fastidieux même dans les périodes sans insomnie, cela peut être des gens qui parlent ou qui ont des éclats de rire dans la maison, qui écoutent un film un peu trop fort, ou simplement des bruits de maison. Je ne m’endors qu’avec un ventilateur sur pied allumé en permanence pour couper une partie de ces bruits. Tout cela me rend agressive et je me sens désemparée car j’angoisse sur la fatigue que je vais ressentir dû à ces satanés bruits. Cela perturbe grandement ma qualité de vie et de sommeil, j’ai toujours été comme cela, mais cela est devenu pire suite à mon accouchement le séjour à l’hôpital m’a épuisé mentalement (en plus de l’accouchement en tant que tel) sur 72h j’ai dû dormir 8h cumulés.

De : Anton J.
Témoignage : Bonjour les bruits de ballons lorsque l’on les manipulent (c’est une sorte de grincement ) je déteste et cela me fais frissonner et cela hérisse mes poils.

De : Violette L.
Témoignage : Le bruit qui me dérange énormément est celui du frottement d’une brosse sur de la moquette. Cela me fait « mal » aux dents, comme la plupart des gens avec un bruit de crissement. C’est comme ma phobie des petits trous, pourquoi ? Je ne sais pas !

De : Nelly K.
Témoignage : Je suis rassurée de ne pas être seule… Le bruit qui me dérange le plus c’est les personnes qui se curent les dents, le bruit est un enfer pour moi. Dans le tramway, au restaurant les tables à cotés… ce bruit empoisonne ma vie, j’en souffre énormément. J’ai envie de donner une grosse claque et de frapper la personne en face de moi tellement ce bruit est insupportable. Ma famille le sait et personne ne se curent les dents… mais le dire à ma belle-mère et aux gens de mon entourage c’est difficile.

De : Fabienne D.
Témoignage : Tant! Appareils électriques maniés par d’autres que moi, cris d’enfants, surtout stridents et répétitifs, sifflements, bruits de bouche en mangeant parler la bouche pleine, « slurper » sa soupe,  le pire : le vent qui siffle sous portes et fenêtre, bruits des rafales, orages, motos et cyclomoteurs maquillés, autos de sports conduites en ville ou chemins de campagne comme sur un circuit, cris des corneilles, pies, groupe parlant tous en même temps, voix haut perchées, avions faisant de la voltige, annonces et pubs hurlantes des magasins. En plus : hypersensibilité des 5 sens, dont photophobie souvent intense en été, sensibilité aux odeurs et, tissus grattant (étiquettes, fils de nylon). Donc, la maison, tranquille en campagne. Seulement, il y a les tracteurs, moissonneuses, complexés dans leur auto de rallye, voisins avec techno à coin, bébés affamés et hurlants… Un moyen de vivre en autarcie, loin de tout ça ? Merci de vos réponses. Pour l’empathie, j’ai ce qu’il faut. Je suis une éponge, alors je peux… éponger.

De : O. Rania
Témoignage : Bonjour, pour moi ça a commencé à l’âge de 17 ans environ, il y a deux ans. Je hais la voix (intonation, expressions, manières) de mes proches principalement (parents, famille), les montées de la voix, bâillement, et surtout quand la personne tousse, ça m’agace j’ai envie de crier des méchancetés et tout casser, mais je me retiens, et je bouille à l’intérieur, je sens qu’un jour je vais exploser.

De : Malvina B.
Témoignage : Bonjour, en dehors des bruits déjà cités il y a : le bruit lié aux ongles (quand on joue avec ses ongles notamment) et le bruit des bijoux qui tintent. Bien cordialement.

De : Manon J.
Témoignage : Je déteste les bruits de mastication, de salive, les reniflements et les ronflements. Pendant les évaluations en plein hiver, je suis à deux doigts de tuer ma meilleure amie. J’essaie de prendre sur moi mais généralement je bouillonne de l’intérieur et je me retrouve au bord des larmes. Mon petit frère ne comprend pourquoi je LE gronde en lui disant de fermer sa bouche. Je lui ai expliqué que je ne pouvais pas supporter ce son mais il n’en fait qu’à sa tête en disant qu’il est habitué à manger la bouche ouverte. Pourtant j’estime que je ne dois pas être la seule à faire des efforts. Une personne normale sera énervée avec une personne qui ronfle mais ça s’arrête là. Chez mes amies, je ne dors pas de la nuit et je fonds en larmes et leur balance des peluches en espérant qu’elles se réveillent…

De : Serge J.
Témoignage : Il me semble qu’il s’agit de deux types de bruits. Il y a le type que je dénommerais « alerte », associé à un sentiment d’intrusion. Par exemple, des gens qui bavardent, une moto qui pétarade… Concernant les gens qui bavardent, je distingue aussi deux types, liés probablement à mon ouïe qui est assez sensible, mais en même temps peu discriminante. (Je compare cela à de la myopie ou de l’astigmatisme, car les personnes qui en sont atteintes ne sont pas aveugles, aperçoivent même loin, mais ne discernent pas finement les images qui leur paraissent floues ou dédoublées.) Il y a les personnes qui parlent fort, de loin, et que je ressens comme une intrusion, voire une menace, et il y a celles qui chuchotent à proximité et qui me déconcentrent, car mon attention de « mal entendant » se porte instinctivement sur ce qu’ils disent. Enfin, l’autre type de bruit que je qualifierais d’« anti-hypnotique » correspond aux bruits répétitifs. Je les appelle anti-hypnotiques, car ils opèrent sur moi un phénomène proche de l’hypnose, ou, plus précisément, de la fascination, en ce sens que j’attends le bruit suivant. Sauf que cette attente, loin de me plonger en léthargie me tient éveillé, voire stressé.

De : Christelle
Témoignage : Les pires bruits pour moi sont : La mastication, la définition, les petits bruits que font les gens en se rongeant les ongles, le bruit du plastique quand on ouvre un paquet de gâteaux. Il y a certaines musiques aussi que je ne supporte pas comme par exemple « around the world » des Daft punk… il y a un rythme répétitif insupportable !!! Après il y a aussi tous les claquements du genre tapage de pieds par terre en secouant sa jambe, les clics répétitifs d’un stylo ou de la souris de pc…

De : Chloé V.
Témoignage : Mon dieu, en tombant sur votre site je pense que j’ai enfin compris et que je peux enfin mettre un nom sur ma souffrance… Ce qui me gêne le plus c’est le bruit de la musique ou de la TV quand je veux dormir. J’arrive à entendre de la musique à l’autre bout du village. Ça me rend réellement folle.

De : Pascale G.
Témoignage : La liste est longue : popcorn, gens qui mastiquent, le bruit des noix que l’on casse, le bruit de quelqu’un qui déglutit, un bruit de papier, le bruit de quelqu’un qui croque du chocolat, etc. 

De : Josee H.
Témoignage : Le bruit excessif… La hotte de poêle, la télé qui fonctionne, les gens qui parlent en même temps. Je dois fuir… Je deviens agressive… Quelqu’un qui mange des chips… Pas capable des trucs ? Les bouchons ne fonctionnent pas.

De : Lucie C.
Témoignage : Ça a commencé à la fin de mon adolescence, et j’en suis à un stade où je n’arrive même plus à manger avec ma famille parfois. Et ils ne comprennent pas, ils pensent simplement que c’est pour les embêter que je fais ça parce qu’après tout j’ai 17 ans, et ils ne font aucun effort. Le pire c’est mon père qui mange même la bouche ouverte, et avec la récente séparation de mes parents pendant 1 semaine sur 2, je ne mange qu’avec lui, seule, je dois donc fuir devant la télé qui aide mais n’empêche pas tous les sons. Maintenant mon père me dégoûte quand je vais chez lui, je suis déjà énervée parce que je sais déjà comment vont se passer les repas. Et personne ne me croit quand je leur dis que non je ne le fais pas exprès, non je ne les surveille pas pour les engueuler au moindre bruit, c’est simplement un supplice. Du coup je voudrai me faire reconnaître misophone et peut être qu’à ce moment là ils comprendront et feront peut être un effort me permettant de manger avec eux. Du coup, je voulais savoir comment je pouvais faire ça, qui je devais aller voir? Merci d’avoir lu tout ça, ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas seule et pas fou.

De : Lolli
Témoignage : Bonjour à vous, voici 3 sortes de bruit qui me dérange le plus : 1) Entendre mon meilleur ami parler car il parle avec une voix enrouée, cela me paraît insupportable et je lui demande de tousser plusieurs fois car s’il fait des efforts, on entend moins cet enrouement, sinon il me faut écourter la conversation. 2) Etre à côté d’un enfant qui pleure en hurlant, et pour autant j’ai de la compassion pour un petit enfant qui décrypte son environnement en rapport à son âge, bien évidemment il y a un parent à côté, je fuis le lieu discrètement car pour moi, c’est moi qui est un problème avec le bruit. 3) A la sale de pause, quand tous mes collègues de travail arrivent en même temps, les bruits m’envahissent, je me sens étouffée, j’ai même le sentiment d’être désorientée « je crois que cela vient du mouvement ». En gros, je fuis ou je résiste, mais c’est pénible, et je fais avec car on n’est pas souvent bien compris, plutôt que d’être mal jugée, je n’exprime plus ces gènes pour ne pas avoir l’air bizarre. Merci

De : Marine B.
Témoignage : J’ai toujours détesté les bruits de mastication trop prononcés, les cuillères qui claquent contre les dents, les reniflements et sifflements, les bruits de chiens qui se lèchent,… Tous ces sons, bruits, me rendent malade, j’en ai des nausées, des sueurs froides, des crises de larmes. J’essaie au maximum de prendre sur moi, mais je finis toujours par craquer. Pendant 2 ans, j’ai mangé avec des écouteurs à table pour ne pas avoir à entendre le bruit de mastication des personnes autour de moi. J’ai fini même par arrêter de manger. J’ai dû quitter le domicile de mes parents pour manger à nouveau, mais aujourd’hui, les bruits sont toujours présents. Les gens autour de moi ne comprennent pas, en rient, ne me prenne pas au sérieux. « Tu exagères », « Tu te prends vraiment la tête pour rien », sont les expressions que j’entends le plus face à cette « misophonie ». Longtemps, j’ai cru que j’étais folle, mais aujourd’hui je sais que c’est une maladie, et je vais faire tout ce que je peux pour me sortir de cela.

De : Jessica P.
Témoignage : Bonjour, je crois et pense être sur d’être misophone. Et ce depuis toujours. J’ai vraiment besoin d’aide car ça me pourrit la vie c’est une horreur, mes enfants et mon conjoint me subissent et j’aimerais que tout change mais je ne sais pas comment faire. Pouvez-vous m’aider et peut-on se faire diagnostiqués et par qui ? 

De : Alexandra G.
Témoignage : Bonjour à tous, Merci au site de me permettre d’exprimer ce que je ressens au quotidien avec ce que l’on appelle la misophonie, terme que je ne connais que depuis 2 ans. Je souffre de ce problème depuis 15 ans environ. Mon quotidien est rythmé par des angoisses et de la colère. Je suis une personne de nature sociable et gentille mais dès qu’une personne renifle, mange, boit, déglutit, ronfle, baille et j’en passe, je suis en colère ! Je peux me mettre à pleurer. Malheureusement avec le temps, cela ne s améliore pas.  Maintenant dès que je repère au loin une personne mâchait un chewing-gum même sans entendre le bruit, je suis déjà énervée. Ma solution est la fuite ou des que j’en ai l’occasion, mettre la musique forte. Je dors depuis toujours avec des boules quiès. Je remarque que cette maladie s’accentue avec le stress car lorsque je suis dans une période plus calme, je pense remarquer moins les bruits. J’ai également consulté un hypnothérapeute mais cela na pas fonctionné ! Peut être devrait-on pratiquer du yoga ou autre activité de détente ? (Si les autres pratiquants ne reniflent pas!) Bon courage à tous !

De : Krystale D.
Témoignage : Bonjour, j’ai 27 ans et je viens de découvrir le nom de cette maladie que j’ai commencé à avoir très jeune à cause d’une pendule dans ma chambre qui m’empêchait de dormir, inutile de dire qu’elle n’a jamais donné l’heure vu que j’enlevais les piles. Peu après l’arrivée de mon beau père chez ma mère et moi, j’ai commencé à manger le plus souvent possible seule dans ma chambre pour en fin de compte y manger définitivement seule, jusqu’à ce que je quitte le foyer familial pour vivre avec mon copain, juste à cause de mon beau père qui faisait un bruit de fou avec sa mastication de la nourriture. Les bruits que je ne supporte pas : tous bruits de salive, que ce soit en mangeant, en chantonnant, en parlant (vous savez ces personnes qui parlent la bouche pleine de salive…), reniflements, déglutition… Bref, je viens à peine de me renseigner sur Google car mon copain me croit psychopathe quand je dis que je veux égorger sa chienne qui fait son bruit de langue constamment… ou quand je m’énerve quand il fait un bruit de langue salivante avec ou sans cure dent… C’est lassant pour moi comme pour mon entourage mais la plupart de mes proches font ce qu’ils peuvent pour ne pas me déranger, quand ils s’en rendent compte…

De : Alix P.
Témoignage : Personnellement, je viens seulement de réaliser le fait que je suis sûrement misophone. J’ai 14 ans, il est 3:00 du matin et j’ai envie d’éclater la tête de mon petit frère, qui dort à côté de moi. j’ai mis de la musique dans mes oreilles parce que je ne supporte pas le simple bruit de sa respiration. Actuellement nous sommes en vacances et je n’ai d’autre choix que de dormir dans la même pièce que lui, ce qui relève de la torture pour moi. Je pourrais même dire que ça me gâche la vie. Les bruits qui m’insupportent le plus sont les respirations, pas forcément les ronflements, ne serait-ce qu’entendre quelqu’un inspirer et expirer de l’air est insurmontable pour moi. Je déteste aussi les bruits de mastication, les bruits de bisous, entendre quelqu’un se ronger les ongles… Je ne suis pas quelqu’un de très tendre, et mes réactions passent alors pour de la pure méchanceté. C’est pour ça que mes frères m’en veulent et que ça crée du conflit. Et lorsque je suis dans une pareille situation de gêne, j’ai peur de perdre tout contrôle de moi-même. Je fais une fixation sur un bruit, j’ai de plus en plus chaud, parfois je pleure, parfois je suis à deux doigts de frapper le responsable, parfois je me fais mal pour supporter le bruit, je me mords le poing, je me plante les ongles dans la peau… La meilleure – tout de même mauvaise – solution est la musique dans les oreilles. Le soucis, c’est que je passe mes nuits avec de la musique à fond, et moi qui écoute essentiellement du rock, c’est compliqué. Je dors par moment, mais je suis réveillée à chaque changement de chanson, et mon sommeil n’est pas profond donc, je ne me repose pas, et la journée, je suis d’autant plus de mauvaise humeur, et le soir, d’autant moins capable de supporter les moindres bruits. c’est un cercle vicieux. J’essaie d’en parler avec ma mère de temps en temps, mais ce sujet me met mal à l’aise, j’ai peur d’être prise pour une folle, de ne pas être prise au sérieux. Ca m’a rassurée de lire tous ces témoignages, maintenant je me sens moins folle et moins détestable… j’espère que mon texte vous aide !

De : Amelie B.
Témoignage : Bonjour, je suis tombée sur ce site par hasard mais ça me fait un bien fou de savoir que je ne suis pas seule non plus ! Personnellement, le bruit en général me dérange mais certains bruits me mettent hors de moi et je sens la colère montée littéralement en moi et je fais alors tout pour arrêter le bruit en question au plus vite. Heureusement, ce sont des bruits « rares » c’est-à-dire le bruit d’un couvert en fer qui tombe, ou des objets collés qui tapent l’un contre l’autre avec des vibrations genre deux bouteilles en verre sur une table collées l’une à l’autre ou encore une personne qui va renifler (un peu plus commun en hiver). Je ne sais pas comment gérer ces situations et s’il y a un moyen d’apaiser la colère liée à ces bruits ?

De : Ophélie K.
Le : 15 novembre 2017
Témoignage : Alors j’ai commencé à souffrir de Misophonie je dirais à 12 ans (j’ai 21 ans). Lorsque les gens mangent la bouche ouverte (surtout un chewing-gum gum), bouge leur genou de haut en bas de façon incessante (très stressant) et même des fois des bruits de claviers ou clics ou même les gens qui ne restent pas sur place. En fait tout bruits/actions répétitifs. Cela me donne envie de pleurer (de rage), je me sens très mal, comme si je suis oppressée, limite à souhaiter la mort de la personne. Malheureusement presque tout mon entourage à des pratiques stressantes (papa, maman, sœur, copain). Dans les transports, j’ai ma musique sinon je change de place/wagon et pour ma famille je leur dis de faire attention ou de ne pas manger avec eux ou les évite à ce moment là. J’ai appris il y a 1 semaine le mot « Misophone » et je suis contente de mettre un mot sur ce trouble car j’avais l’impression d’être la seule à l’éprouver et surtout ne pas être normale du coup.

De : Marlene B.
Le : 27 novembre 2017
Témoignage : Mon quotidien est difficile, certains bruits m’agacent à un point. La respiration me dérange beaucoup, les raclements de gorge, les reniflements. Je n’aime pas être en face de quelqu’un qui mange de la soupe, la respiration trop forte quand je regarde un film ou autre. C’est dur à vivre.

De : Marine J.
Le : 29 novembre 2017
Témoignage : Bonjour, j’ai compris il y a presque trois ans que j’étais misophone. La souffrance a commencé après avoir déménagé. En plus d’être misophone, ce qui n’était pas si clair avant, j’ai des voisins qui font toute sorte de bruit. Ce qui me dérange le plus, c’est les claquements, les craquements, les entendre parler ou hurler, leurs pas, les pas des enfants courant sur mon plafond, et bien sûr la télé. Je ne peux pas supporter leur existence, surtout quand je veux dormir. Ils ne cessent de faire ces bruits pendant la nuit. Dans ce cas, je ne peux que pleurer et crier. Ma famille pense que j’exagère ou que je suis folle. Oui, je deviens folle, mais c’est malgré moi. Je ne savais pas que c’est une maladie « La Misophonie ». Je suis vraiment épuisée et je ne dors pas bien. Parfois même s’il n y a pas de sons, ce qui est rare, je ne peux pas dormir de crainte qu’ils fassent du bruit et me réveillent. Quel enfer ! J’ai besoin d’une solution. Je ne sais pas s’il y en a! 😢

De : Magaly S.
Le : 29 novembre 2017
Témoignage : Bonjour, j’ai 25 ans et depuis aussi loin que je me souvienne je ne supporte pas le bruit des tentes, sacs de couchage, anorak,… Je ne sais même pas quelle est cette matière, sans doute de la toile synthétique ? Je n’ai jamais trouvé qui que ce soit ayant le même problème, mon entourage me trouve folle quand ils me voient m’énerver face à ce bruit… Dès que l’hiver arrive tout le monde porte ces horribles vestes (tellement à la mode en plus…) et je ne sais pas quoi faire contre… Outre ça j’ai remarqué avec les années que je ne supportais pas d’autres bruits tels que les reniflements, les gens qui toussent, mon chien qui se lèche, … C’est une véritable souffrance.

De : Christiane D.
Le : 4 décembre 2017
Témoignage : Est-ce moi ou est-ce que cette « maladie » a tendance à s’observer plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes ? (en lisant les commentaires, j’ai l’impression d’une sur-représentation de femmes…). De mon côté, ce qui me rend folle, ce sont les éternuements. Quand quelqu’un éternue, j’ai des envies de « meurtre ». D’autant que je sais que les éternuements viennent généralement par SALVE. Il est trèèèèès rare qu’une personne n’éternue qu’une fois… et s’arrête là. Je sais donc, quand quelqu’un éternue, qu’il va le refaire ou bien dans la 1/2 seconde… ou, plus généralement, dans les 10 secondes qui suivent.

De : Thais R.
Le : 6 décembre 2017
Témoignage : Ma collègue de travail est très agressive dans ses gestes, ce qui rend ma concentration difficile et les journées éprouvantes : lorsqu’elle écrit avec un stylo, elle fait beaucoup de bruit, j’ai l’impression qu’elle raille le papier avant de tamponner ardemment plusieurs courriers à la suite. TCHATCK-TCHACK-TCHACK-TCHACK-TCHACK. J’ai l’impression d’entendre une guillotine ou des coups de feux s’abattant 5 fois de suite. Lorsqu’elle prend un dossier, elle le balance sur le bureau, comme chaque objet qu’elle prend. Elle tourne les pages bruyamment en léchant le bout de son index pour les faire circuler avec vitesse entre ses doigts. Elle tape comme une possédée sur son clavier et soupire toutes les 10 min. Une fois je me suis même mise à les compter, j’ai cessé au bout de 25…  Lorsqu’elle part à grands pas précipités en faisant claquer ses talons, elle abat violemment la porte derrière elle pour aller chercher son thé qu’elle aspire et déglutit bruyamment en revenant. Enfin, entre deux phrases, elle aspire sa salive du coin des lèvres. Bref, c’est un cauchemar.

De : Lydie H.
Le : 7 décembre 2017
Témoignage : Je crois que ce qui m’insuporte le plus et cela depuis un moment c’est mon mari qui avale bruyamment sa salive la nuit. Oh nom d’un chien je déteste ça !!! Je le réveille et je m’énerve. Les bruits de bouche m’angoisse, les bâillements exagérés me font devenir cinglée, les sifflements sont juste insupportables, quand mon mari joue avec ses doigts ou ongles et fait du bruit je pourrais vraiment lui taper sur la main tellement ça me rend folle !
Les grincements de dents aussi c’est un enfer ! Je n’en peux plus de tous ces bruits ! Et en plus de Ca je ne peux pas non plus voir certaine chose ! En particulier quand mon père tourne lentement son verre à vin, les gens qui bouge frénétiquement de la jambe, qui joue avec leurs doigts. Actuellement enceinte c’est encore pire je crois !!

De : Maureen M.
Le : 14 décembre 2017
Témoignage : Il faudrait rajouter les gens qui respirent fort dans les bruits qui engendrent de la colère. Et les bruits de mastications et de déglutitions de manière générale parce que ce sont ces deux facteurs qui sont les plus courants chez les personnes misophones.

De : Abigaël
Le : 27 décembre 2017
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont : les bruits de bouche que personne font, c’est à dire qu’il y a que ma mère qui produit ces sons absolument dégueulasses et que je ne supporte pas, quand quelqu’un fait « slurp » en buvant quelque chose, quand quelqu’un mange la bouche ouverte et en plus en respirant et même de regarder les gens faire ça m’enerve… En gros, tous les bruits inutiles. Bref, j’ai envie de les taper (les personnes qui font ces sons) mais je m’écarte et je me mets à pleurer.

De : Petra B.
Le : 28 décembre 2017
Témoignage : Les bruits qui m’agacent le plus sont, par « ordre décroissant », la mastication de chewing-gum (rien que d’y penser j’en ai des frissons…), la mastication de tout autre aliment, le curage de dents avec la langue (ce bruit qui ressemble à un sifflement de dents ou de langue je sais pas…), le raclement de gorge, les fredonnements, les personnes qui chantent à tue-tête (et qui chantent faux au passage !), les rots/pets qui peuvent être retenus. Voici les bruits qui me pourrissent la vie constamment et dont j’ai extrememnt envie de me séparer.

De : Alyson
Le : 30 décembre 2017
Témoignage : Pour ma part, il me semble que la misophinie s’aggrave en période de stress ou de nervosité. De plus ce phénomène est de plus en plus présent lorsque je connais les personnes. Je m’explique, lorsque je ne connais pas ou peu une personne un bruit peut très bien passer inaperçu et plus je connais et vois la personne plus le bruit est insupportable et plus je relève de nouveau bruit émis par cette personne qui m’agace. Les types de bruits qui me posent problèmes sont essentiellement des bruits issus de la sphère orl : des bruits de bouches (surtout les bruits sourds), certaines respirations, reniflements, chewing-gum, les personnes qui dans leurs respirations marquent des arrêts comme de micro apnées ou également les personnes qui n’articulent que très peu peuvent très vite me crisper.

De : Maddy
Le : 31 décembre 2017
Témoignage : Bonjour ! J’ai 18 ans, je suis atteinte depuis la petite enfance. Je ressens de la haine quand j’entends un sifflement (humain seulement donc pas le train, oiseaux, sifflets) et la seule chose que je pense est que le son s’arrête quand je l’entends. Une de mes craintes est que j’ai vraiment peur d’un excès de colère et de violence (parce que je pense que n’importe qui peut commencer à taper partout si ce n’est sur la source d’un bruit insupportable comme ces bruits qui nous rendent fous de colère enfin moi c’est comme ça que me définirais). J’explique à mes proches que pour moi c’est un HANDICAP pour qu’ils en entrevoient l’importance.

De : Johanna V.
Le : 01 janvier 2018
Témoignage : Ce qui m’énerve les plus c’est d’entendre les gens mâcher la bouche ouverte ou mastiquer des chewing-gums. Ça me met VRAIMENT en colère et j’ai envie de frapper la personne ou de tout faire pour qu’elle arrête ce bruit mais comme je ne peux pas, mes yeux se mettent à pleurer… Avant, je ne supportais pas les chuchotements des gens ou encore pire quand on me chuchotait directement dans l’oreille mais je ne sais pas comment, ça ne m’énerve plus maintenant (ou beaucoup moins, ça dépend de qui me parle).

De : Hakan A.
Le : 14 janvier 2018
Témoignage : Beaucoup de bruits me rendent irrité au point où des envies de meurtre surgissent en moi ; parmi ces bruits : la mastication, les ronflements, le bruit de mon réfrigérateur, celui du fluide du radiateur ou encore les respirations d’autrui. Comment dormir quand ces bruits ne cessent pas ? Voilà une chose impossible…

De : Catherine G.
Le : 2 février 2018
Témoignage : Bon et bien la « désensibilisation  » par hypnose est pour moi est de courte durée. Chaque petit bruit me criiiiiiiiiiiiiispe…) encore et encore. Dans les transports, il y a toujours quelqu’un qui renifle, qui chantonne, qui mâchouille…

De : Julie C.
Le : 6 février 2018
Témoignage : Bonjour, je suis misophone depuis la fin de l’adolescence je dirais. Beaucoup de bruits me dérangent (bruits de mastication bouche ouverte, ongles tapotés sur un bureau, respiration forte…) mais j’ajouterais une chose par rapport à tous vos témoignages, c’est que je suis également exaspérée par des mouvements ou des tics de langage (exemple, personne qui tapote du pied, stylo qu’on fait tourner dans les doigts, en ce moment mon chef se gratte une croûte sur le menton, ça me met hors de moi par exemple – c’est d’ailleurs ça qui m’a donné besoin de vous en parler). Tout ça me génère du stress, des jours sont plus durs que d’autres, aujourd’hui je dois être dans un jour sans, j’en peux plus et j’ai du mal à relativiser. Très peu de personnes comprennent, même proches de moi (mon père fait même exprès de faire les bruits quand je lui demande d’arrêter, ce qui nous amène à nous disputer tout le temps). Mon copain fait des efforts, je lui ai fait lire vos témoignages et il a compris que c’était une maladie et pas juste pour truc que j’avais trouvé pour l’emmerder. Avez-vous vous aussi la même réaction face à des mouvements ou des tics répétés ? A lire vos commentaires, je n’ai retrouvé personne qui ressentait ça. Je réfléchis souvent à mon problème et je me dis que c’est peut être un souci de contrôle. J’ai l’impression d’être gênée par ce que je ne peux pas contrôler,  j’essaie de contrôler les autres en leur disant d’arrêter et quand je ne peux pas ça me met mal. Perso je n’arrive pas à franchir le cap d’en parler à mon médecin traitant, mèdecin du travail, psychologue ou hypnotiseur. J’en ai parlé une fois à une amie qui travaille dans un cabinet d’acoustique et qui du coup connait un peu le sujet et cette maladie. Ca m’a fait du bien. Elle m’a notamment expliqué que c’était notre cerveau qui classait des bruits comme des bruits malsains sans raison, il faut réapprendre à notre cerveau que ce bruit en particulier est comme tous les autres. Voilà pour mon expérience perso. j’échangerais avec vous avec plaisir. A bientot.

De : Chloé G.
Le : 6 février 2018
Témoignage : Pour ma part, énormément de bruits me sont nuisibles. Évidemment comme la plupart des gens, les bruits de mastication et de mâchouillement mais ce ne sont pas les plus intolérables pour moi. Le pire, c’est la nuit ! C’est la nuit que mes envies de meurtre s’éveillent. Que faire contre quelqu’un qui ronfle, grince des dents, respire fort, siffle ? C’est à en devenir folle. Les boules quies ne me soulagent pas suffisamment. J’adore mon chat, c’est mon bébé d’amour, sans lui je serais tellement malheureuse et pourtant quand il se lèche près de moi… le bruit de salive, de frottement sur le poil ! J’crois qu’avec les ronflements c’est ce que j’ai le plus de mal à supporter. Si je partage ma nuit avec quelqu’un, je peux peut être passer la pire nuit de mon existence jusqu’à la prochaine qui arrivera incessamment sous peu. Et en plus d’être obligée de prendre sur soi, il faut aussi se concentrer énormément pour refouler les envies que ça déclenche. Pas toujours facile, j’ai un ou deux copains qui pourraient attester d’un coup de pieds ou deux pendant la nuit. Heureusement, je prends sur moi et je sais que c’est un probleme qui vient de moi alors je me force à accepter tous ces bruits tellement parasites. Il y a des moments où je vis un véritable cauchemar et où je préférerais me percer les tympans avec un pique à glace plutôt que de supporter une seconde de plus ce bruit infernal !

De : Nadège
Le : 28 février 2018
Témoignage : Ce qui me dérange le plus, ce sont les bruits de respiration. Il m’arrive même que ma propre respiration m’agace.

De : Christelle C.
Le : 05 mars 2018
Témoignage : Moi les bruits qui me dérangent bien le plus à table sont les bruits de mastication à table… et le pire du pire le bruit de déglutition de quelqu’un qui boit de l’eau. Je n’arrive pas à comprendre comment ils ne peuvent pas s’en rendre compte alors que Tout le monde à table entend ces bruits !! Rien à faire quand ça démarre, je fais une fixette dessus je n’entends plus rien d’autre… et ça dure depuis toujours grr

De : Lisa M.
Le : 07 mars 2018
Témoignage : Pour moi, la misophonie est un énorme problème dans la vie de tous les jours. En effet, a seulement 14 ans j’ai découvert que j’étais misophone. Les bruits de bouche, quand on accentue trop un « R », un « P », un « C » ou même un « S » dans une phrase, quand on respire trop bruyamment (ou quand je respire bruyamment). Ce sont des bruits qui me donnent envie de pleurer, de crier ou de frapper la personne qui fait ce bruit (même si c’est moi qui ait fait ce bruit). Je tiens à témoigner car non, la misophonie ce n’est pas juste trouver que les bruits de bouche sont dégueulasses. Non, c’est aussi détester une certaine façon de parler, une certaine façon de respirer et je ne sais encore quels autres problèmes les personnes atteintes de misophonie comme moi rencontrent. Je tenais à vous expliquer tout cela pour qu’au moins une personne dans ce monde sache que la misophonie ce n’est pas que des « problèmes de bruits de bouche », que la misophonie est réelle et que c’est une véritable maladie mentale sans aucun traitement médical. « Travaille dessus » qu’on me dit. Travailler sur quoi ? Le fait d’entendre quelqu’un respirer fort ? Entendre quelqu’un rouler les « R » ? Entendre quelqu’un manger la bouche ouverte ? Me torturer en écoutant tous ces sons ?! Non, la misophonie c’est sérieux et c’est une maladie qui doit absolument être connue de tous. Je vous remercie d’avoir lu ce témoignage et j’espère vous en avoir appris un peu plus sur ma maladie.

De : Anais C.
Le : 11 mars 2018
Témoignage : Bonjour, j’ai commencé à l’âge de 8-10 ans à éprouver de la haine, de la rage quand j’entends quelqu’un respirer fort. Les sifflements de nez, les personnes qui ronflent, tout cela m’insupporte. Je pense savoir pourquoi cela a commencé à m’énerver. Quand j’étais petite, mon père alcoolique a brûlé le premier étage de ma maison où était située ma chambre, suite à cela, j’ai du emménager dans la chambre de mon petit frère de 2-4 ans. Mon petit frère a les sinus rétrécie est par conséquent, en journée ou la nuit il respire très fort. Je me souviens qu’il m’arrivait de lui boucher le nez la nuit alors qu’il dormait pour le réveiller. J’éprouvais beaucoup de haine envers lui et je manquais pas de le dire en face de ma mère. Ma mère me disait souvent que je devais faire avec et arrêter d’être méchante avec lui. En bref, je pense que ma misophonie s’est révélée à ce moment à cause de ce contexte de souffrance (lié à ma situation familiale). Aujourd’hui, cela me gène essentiellement quand je regarde la télévision avec mon petit frère, ou alors avec des inconnus dans la rue ou dans les transports. La seule solution que je trouve c’est de changer de place, de mettre des écouteurs ou de serrer les dents en patientant pour que cela s’arrête ou que la personne parte.

De : Marie M.
Le : 13 mars 2018
Témoignage : Depuis mes 5 ans j’avais marre de mon père à cause de son bruit et puis ma mère s’est mise à faire des bruits, du coup je voulais rater tous les repas mais ça n’a pas marché. Mes parents venaient me cher donner des solutions pour arrêter cette émotion qui ne sert à rien. Désolés pour les fautes.

De : Florence B.
Le : 14 mars 2018
Témoignage : J’apprends aujourd’hui que je suis atteinte de misophonie. J’ai toujours considéré le bruit comme une nuisance, notamment les cris, les klaxons, les perceuses, les scies, les marteaux-piqueurs, les motos, les sirènes, les pétards, les pleurs d’enfants, les aboiements de chiens, les grincements et claquements de porte, le crissement de la craie sur un tableau et des chaises qu’on traîne, les ronflements forts, bref tout ce qui est censé gêner la plupart des gens. Je ne m’en étonnais pas plus que ça. Mais j’ai commencé à m’inquiéter sur ma santé mentale quand j’ai constaté que des bruits légers et insignifiants me donnaient des envies de meurtre. Jusqu’à hier où j’ai eu envie d’étrangler la jeune femme qui croquait du chocolat à côté de moi dans le bus. J’ai donc fait une recherche sur le net et suis tombée sur votre site. Contrairement à la majorité des gens, je supporte beaucoup mieux les bruits émis par les gens que j’aime. En revanche, je peux devenir dingue quand ces bruits émanent de personnes que je n’aime pas ou que je ne connais pas. Comme la plupart, j’ai beaucoup de mal à supporter les gens qui croquent ou qui mâchent et déglutissent à côté de moi, sauf au restaurant ou chez moi lorsque nous sommes à table, qui sont des lieux consacrés à s’alimenter. Ces bruits m’agressent d’autant plus quand ils ont lieu dans un endroit où l’on n’est pas censé manger : transports, bureau, salle d’attente, arrêt de bus, voiture, cinéma, théâtre, etc. Je deviens enragée quand j’entends les glouglous de la cafetière au bureau, le bruit du liquide quand on se sert un verre, les mastications de ma collègue quand elle mange dans notre bureau et ses longues déglutitions quand elle boit à même la bouteille. D’autres bruits m’insupportent comme le bruit du papier cristal qu’on froisse, le bruit des sacs en papier dans lesquels on fouille. J’ai le poil hérissé et je me mords les lèvres quand j’entends le frottement sur un ballon de baudruche, quand on touille la sauce dans les pâtes, quand on tripote du polystyrène. Je n’ai pas trouvé de solution, à part celle de fuir le plus loin possible. Mais ce n’est pas toujours évident quand on est bloqué dans un avion, une salle d’attente ou un train en marche. J’essaie au maximum de me contenir, mais je ne peux pas réprimer mes soupirs de désapprobation et un regard noir envers l’auteur de ces bruits. Je me croyais folle mais, à la lecture des témoignages, je constate que c’est finalement très commun. Me voila rassurée, mais pas soulagée car c’est une véritable torture au quotidien. Et ça ne s’arrange pas avec l’âge, bien au contraire.

De : Audrey M.
Le : 22 mars 2018
Témoignage : Le pire son pour moi est le ronflement. Que ce soit mon chien (un carlin donc ronfle énormément) que je suis obligée d’isoler quand je suis devant la télé… Ou bien plus gênant mon conjoint, aujourd’hui nous avons un bébé de 2 mois et nous sommes obligés de dormir séparés parce que je ne peux plus porter de bouchons d’oreille et me rendormir la nuit est impossible avec ses ronflements. Sauf que nous sommes proches de la rupture car je le vis très mal, d’être seule la nuit, de ne pas pouvoir faire de siestes à deux ou trois avec bébé… On s’éloigne petit a petit et c’est compliqué à vivre !

De : Solal S.
Le : 25 mars 2018
Témoignage : Les bruits des gens lorsqu’ils mangent la bouche ouverte ou parlent la bouche pleine tout en continuant à mastiquer, frissons de dégoût, de grands efforts sont nécessaires pour me contrôler. Avant à chaque repas c’était vraiment dur pour moi, je me plaignais et mes parents me disaient que j’en faisais trop, que j’exagérais, que je râlais seulement pour les embêter, mais je souffrais réellement. Il m’est arrivé quelque fois de remonter dans ma chambre et de pleurer une fois seul, c’est vraiment terrible de se sentir autant incompris par ses proches. Mais il est possible, pour moi en tout cas, d’atténuer ces souffrances ; depuis plusieurs mois maintenant, j’arrive à passer les repas non pas comme des épreuves mais comme de simples moments. Pour cela déjà, il faut demander calmement et gentiment, sans blesser, aux personnes concerner de faire un effort, et essayer d’en faire un aussi de son côté, sans se réfugier derrière notre maladie.

De : Youn L.
Le : 28 avril 2018
Témoignage : Je vais avoir 51 ans et je souffre de misophonie depuis l’âge de 7 ans. Mais depuis 2009, c’est l’enfer et ce depuis que j’ai fais la méthode Tomatis. J’entends encore plus nettement qu’avant. Les bruits qui me rendent dingue : les aboiements de chien, la sono : boum boum boum et les bruits la nuit. Mais le pire et ça c’est apparu depuis 2009 : c’est quand les gens parlent : ils sont tout le temps en train de dire: hein? et ça me rend fou. Du coup, j’ai développé parallèlement une sorte de syndrome de Gilles de la Tourette. Dés que quelqu’un fait hein? ou parle soudainement avec un son fort, de ma bouche sorte des mots comme : ferme ta gueule. Tais toi enc… Bref, imaginez les situations dans le rer ou les centres commerciaux. Et ce que je vais dire n’est pas anodin et peut-être que ça fera écho chez certains-es: ces bruits, c’est comme si on me violait, comme si on pénétrait mon intimité à mon insu de manière sonore, c’est pour cela que ça me rend fou… et j’ai été violé à l’âge de cinq ans. Donc, je fais le lien entre ce qui m’est arrivé et ce que je vis aujourd’hui. Si quelqu’un veut échanger avec moi sur le sujet, je laisse mon mail: sreepati@laposte.net. Cette maladie me coupe des autres.

De : Liliane C.
Le : 29 avril 2018
Témoignage : Bonjour, depuis plus d’un an, nous habitons un locatif très calme car très bien isolé. Mais la nuit je ne dors jamais plus que 2 ou 3 heures maximum. J’ai contacté à plusieurs reprises le propriétaire qui dit qu’il ne peut rien faire. La construction est neuve et notre appartement au rez de chaussée est juste au-dessus du chauffage. Alors la pompe fait un bruit comme une machine à laver qui tournerait toute la nuit. Je mets une musique d’ambiance pour m’endormir puis je me réveille 2 heures plus tard par ce bruit et je ne fais que somnoler jusqu’au matin. J’ai essayé les boules d’oreilles mais je ne les supporte pas et je dors sur le côté. Je n’en peux plus mais ne sais plus que faire. Liliane

De : Luc A.
Le : 02 mai 2018
Témoignage : Les bruits de mastication. Le craquement des cacahuètes comme tous les autres biscuits apéritifs, les pistaches, c’est double peine… Le clic du stylo, de certaines souris, du clavier lorsque les filles se mettent en mode « dactylo ». Le papier d’emballage des friandises, la cuillère dans la tase, le popcorn, etc, etc. Le flux de parole des personnes qui ponctuent de « heuuuu », « c’est ça », « voilà ». En fait c’est la répétition systématique et inutile de mots qui en aucun ne constituent des phrases, ni même ne les ponctuent. Les voix mielleuses avec trop de correction et aucune sincérité. Exemple des vendeuses chez l’artisan chocolatier, ou dans les magasins de fringues… PS: j’ajoute développer une hypersensibilité au contact sur ma peau, insectes, contact très léger, les deux sont détectés comme dérangeants. Idem pour le sens olfactif, je rejette les individus avec des odeurs corporelles marquées (ne parlons pas ici des personnes à l’hygiène  inexistante, qui me font immédiatement fuir). Je bloque également sur les personnes avec des tics corporels, mouvements incessants des jambes (pointe de pied – talon), clignement continu des yeux (comme sémaphore), mouvement de bouche, (ceux qui se mangent l’intérieur de la joue).

De : Sylvie T.
Le : 06 mai 2018
Témoignage : Quelqu’un qui joue avec son trousseau de clés, avec sa monnaie dans ses poches (surtout les hommes),  quelqu’un qui tape sur une table avec ses doigts à un rythme régulier. Voici un petit échantillon des bruits qui me dérangent et lorsque quelqu’un fait un de ces bruits, si je ne peux pas l’arrêter, je quitte les lieux !

De : Carmen B.
Le : 22 mai 2018
Témoignage : Pour ma part, j’ai horreur d’entendre quelqu’un tousser, siffler, roter etc… ça m’insuporte ! Pour éviter d’entendre ce genre de chose je pars tout simplement dans une autre pièce 😂 mais à cause de ça, je commence à aimer la solitude car je m’énerve sur la personne qui fait ce genre de bruit, jusqu’à mal lui parler alors que ce n’est pas forcément de sa faute. Depuis toute petite je « souffre » de ça, j’entendais ma mère qui est fumeuse tousser ou mon père siffler.

De : Margot R.
Le : 23 mai 2018
Témoignage : Les gens qui se léchent les doigts en te préparant le truc que tu vas devoir bouffer.

De : Christine C.
Le : 31 mai 2018
Témoignage : Bonjour, pendant de longues années, j’ai pensé que j’étais folle. Vraiment… Par moment, je voudrais être sourde, ne plus souffrir… Si on me proposait cette solution, je crois que par moment, je serais prête à l’accepter. Les bruits de mastication à table, les collègues qui mâchent des chewing gum la bouche ouverte, le cauchemar des « open spaces », les ronflements la nuits, les « nez qui sifflent » et autres respirations bruyantes, les raclements de gorges, les gens qui crachent ou qui toussent par « habitude », la molette et les clics de la souris au bureau (un enfer), les chiens qui aboient, une horloge qui fait tic-tac… les bruits de papier de bonbon et les pop corn au cinéma, les reniflements (au secours, c’est un des pires trucs pour moi) etc etc. Même le bruit de ma respiration (quand j’ai des boules quies) m’insupporte ! Et puis, récemment, j’ai entendu une brève à la radio, j’ai entendu ce mot, j’ai cherché sur google, et j’ai vu que je n’étais pas seule dans ce cas, j’ai pu mettre un mot sur cette souffrance… Pas de traitement, pas d’espoir que ça change. Mais peut-être que je ne suis pas folle. c’est presque réconfortant ! Merci pour ce site ! Chris

De : Marie C.
Le : 18 juin 2018
Témoignage : Tout d’abord ce sont les bruits humains tels que les bruits de machoires, de déglutition qui m’ont été insupportables depuis toute jeune, puis les voix aiguës, les sacs en plastiques que les gens fouillent ou  triturent, mais depuis quelques temps ce sont les bruits de moteur qui me mettent hors de moi, il faut dire que depuis quelques années je suis mise à rude épreuve par mon voisinage. Je ne peux plus supporter un moteur qui tourne plus d’1 minute, sauf si c’est moi qui le maîtrise, et je cherche un nouveau logement… En attendant je suis quotidiennement dans une colère folle et cela m’empêche tout simplement de vivre.

De : Amine A.
Le : 08 juillet 2018
Témoignage : En voici quelques uns : tous les bruits fait par la bouche (manger, boire, avaler..), les gens qui baillent assez souvent (sans mettre leurs mains sur la bouche)…, les gens qui font du bruit en respirant, les couverts + assiettes/bols…

De : Justine B.
Le : 18 juillet 2018
Témoignage : J’ai 21 ans et ce qui me dérange le plus ! Ce sont les bruits répétitifs… surtout ceux qui restent sur le même ton alors là… du genre quand quelqu’un mâche pendant longtemps de la même manière, que quelqu’un répète le même mot ou phrase inlassablement, les enfants qui pleurent en faisant le même rythme genre « hhhheuuu snif hhheuuu snif hhhheuuu » alors tous ce genre de bruits ça me mets tellement hors de moi que je dois partir ou réagir avec agressivité comme par exemple en voiture mon copain (pour m’embêter), fait des claquements de langue en même temps que le clignotant parfois et je lui dis de suite d’arrêter très sèchement car si je ne me contrôle pas, je pourrais clairement lui en décoller une ^^’ Bref qui est aussi dans mon cas ?

De : Francis B.
Le : 21 juillet 2018
Témoignage : Bonjour, les voix chuchotées me sont insupportables. Bien à vous 

De : Mona V.
Le : 14 août 2018
Témoignage : Merci !! j’ai 72 ans et je me pensais folle, en tout cas folle aux yeux des autres : un pomme croquée, la musique des grandes surfaces, les bruits de mastications, les gens que mâchent du chewing gum et… font des bulles qui éclatent, les » slurps » des gens qui aspirent leur soupe, les bruits des paquets de chips au cinéma, les pleurs des bébés (je suis maman et j’ai bien sûr supporté mais quelle torture), les bruits stridents, les sons basses fréquences et ceux que j’entends et que les autres n’entendent pas et donc me regardent de travers… mon exigence d’habiter un dernier étage pour n’avoir personne au-dessus de moi, les claquements des talons des gens qui n’ont pas la décence d’enlever les chaussures en rentrant chez eux, et pourtant, j’écris facilement dans un bistrot au milieu des autres ! Merci, merci je me sens vraiment moins seule et ça dure depuis toujours. Un petit remède homéopathique m’aide parfois c ‘est le Theridion. 5 voir votre médecin bien sûr et diminue l’intensité de mon malaise. Je sens la colère, mais je gère, ou je pars, ou… un jour j’ai jeté le paquet de chips de quelqu’un au cinéma, je n’en pouvais plus ! Mona !

De : Victoria R.
Le : 16 août 2018
Témoignage : Je suis contente de voir qu’il existe d’autres personnes comme moi car je me croyais cinglée. Et je le suis peut-être haha, mais au moins je ne suis pas seule ! Les bruits de bouche mouillée sont les PIRES à supporter pour moi. Les gens qui parlent avec de la salive sur les lèvres, ça s’entend, et ça me donne des envies incroyables de violence ! Je me barre la plupart du temps avant que cela ne dégénère… Je n’en ai jamais parlé à personne pour l’instant.

De : Salomé B.
Le : 17 août 2018
Témoignage : Les bruits qui me dérangent le plus sont : les sifflements, les Mmh quand on chantonne, les mastications, les rongements d’ongles, quand on tape la musique en rythme, quand on chante seulement le dernier mot de la phrase. Ça tourne surtout autour de la musique, étant musicienne, c’est quelque chose qui est très présent dans ma vie alors ça me met dans une rage folle quand j’entends ces bruits.

De : Lucas J.
Le : 25 août 2018
Témoignage : J’ai 23 ans et je suis misophone depuis l’adolescence mais je n’ai découvert que l’année dernière la raison et l’appellation de tous ces maux. Tous les bruits de bouches me mettent hors de moi, je suis obligé de quitter le repas ou la pièce ou je me trouve et je me sens remplis de haine et sans retenu je deviendrai violent : mastication, bouche ouverte ou non, le pire c’est le pain sec ou les chips, les déglutitions de salive ou de liquide (café, soupe, eau), raclage de gorge, chewing gum, reniflements  dents qui grincent, les enfants avec une voix aiguë  le bruit des bisous des gens qui s’embrassent, le bruit parfois minime des appareils électriques, les bruits de plastique style bonbon chips et les gens qui remuent leur thé ou café avec la cuillère qui tape contre la tasse. J’ai vu que beaucoup avait du mal avec les bruits de claviers et de souris mais ce n’est pas mon cas.

De : Sarah L.
Le : 25 août 2018
Témoignage : J’ai 15 ans. Depuis 3 ans certains bruits me mettent tout simplement hors de moi. Comme par exemple la mastication, la toux, les personnes qui parlent fort où rient niaisement. Les scooters, les personnes qui traînent des pieds m’agacent aussi beaucoup. Malheureusement la liste est encore longue et j’espère trouver une solution pour arranger mon problème.

De : Benoit
Le : 28 août 2018
Témoignage : Bonjour à tous, merci de tous vos témoignages qui me réconfortent un peu face à cette maladie. Je suis mysophone depuis plus de 20 ans même si je n’en ai pris conscience que depuis quelques années. Les bruits qui me sont insupportables sont malheureusement ceux de ma compagne (mastication et surtout respiration). Je ne dors presque plus car même les boules quies ne sont pas efficaces à 100%. Aussi faible soit elle, sa respiration me dérange. J’ai tellement honte que je souffre dans mon coin sans osé lui en parler. Je souhaite du courage à tout le monde c’est vraiment dur comme situation.

De : Vanessa V.
Le : 07 octobre 2018
Témoignage : Bonjour, alors voilà, je suis diagnostiquée misophone par mon médecin traitant. En effet, lorsque je fais l’amour avec mon homme (Jacques), je ne supporte pas l’entendre respirer. Son souffle se veut plus « sourd » et la répétition de son haleine dans mon oreille me provoque des pulsions sanguinaires. Parfois, je lui mets une gifle tellement je perds le contrôle de moi-même. Il ne m’en veut pas, mais c’est assez pénible pour lui, comme pour moi. Lorsqu’il tente de me chuchoter des mots doux dans le creux de l’oreille, son souffle m’énerve. Dès lors, il est obligé de passer à l’acte outre les préliminaires tellement ça peut devenir désagréable et casser l’ambiance. Au début on ne comprenait pas mes réactions, aujourd’hui on sait et on fait avec… Je reviendrai témoigner si je trouve une solution autre que « passer les préliminaires ». J’essaye déjà de ne plus lui flanquer mon revers de main dans la tronche et d’établir une communication verbale avec lui. Tandis que lui, essaye de passer à l’acte plus vite, pour éviter ce moment où son souffle m’énerve… C’est pas facile tous les jours, notre sexualité en a pris un coup mais on remonte la pente.

De : Isabelle P.
Le : 07 octobre 2018
Témoignage : Le bruit d’emballages, de respiration, de couteaux et fourchettes, de personnes qui mangent, de la télé, et encore me mettent en rage ! Je n’arrive même pas à manger ou regarder la télé avec ma famille et dois changer de wagon de train parfois…

De : Mélanie H.
Le : 22 octobre 2018
Témoignage : Des tas de bruits me gênent : quelqu’un qui siffle du nez, qui respire trop fort, les ronflements (aussi faibles soient-ils), la déglutition, quelqu’un qui se brosse les dents, le bruit du coup-ongle, un raclement de gorge, un chien qui se lèche, mais le bruit qui me met hors de mes gonds est sans conteste le fait de mâcher un chewing-gum ! Les bruits qui viennent de moi ne m’embêtent jamais, sauf quand j’ai un rhume et que mon nez sifflote. Ceux sont généralement des bruits que les autres trouvent « banals ». Quand je suis calme je demande simplement aux personnes d’arrêter. Comme elles ne comprennent pas ce que je ressente elles s’amusent à faire plus de bruits, ce qui m’irrite très facilement. Mais quand il s’agit d’inconnus à qui je ne peux rien dire, je sens une vive colère monter en moi et j’ai parfois envie de frapper la personne. Mais généralement je fuis le bruit ou je me bouche les oreilles. A 18 ans j’ai l’impression que personne ne comprend que la misophonie est grave et que ça empêche de faire beaucoup de choses, comme de rester trop longtemps à table…

De : Randa
Le : 2 novembre 2018
Témoignage : Je suis misophone depuis ma jeune jeunesse , je ne supporte plus surtout la mastication de chewing-gum, la toux, le reniflement et le cauchemar ce sont mes voisins alors c’est affreux, ils font trop de bruits tout le temps je vis l’enfer… toujours les écouteurs branchés.

De : Helene C.
Le : 20 novembre 2018
Témoignage : Bonjour, mysophone depuis mon adolescence. Premiers symptômes : je ne supportais pas les bruits intempestifs de mastication de mon père. Nous étions interdits de parler à table du coup mon attention était uniquement porter sur les bruits de mon père. Pour faire diversion je tapais les pieds de ma sœur avec mes pieds pour me défouler. Depuis je ne supporte pas : tous les bruits causés par un papier (journal, paquets de chips/gâteaux, papier transparent d’un bouquet de fleurs, sacs en papier des grandes surfaces surtout bio pour les légumes…), tous les bruits venant de la bouche (mastication, sifflement, toux,  succion…), les bruits de quelqu’un qui tape sur le clavier d’un ordinateur, les bruits de vaisselle dans les bars, brasseries, lave-vaisselle, les hurlements des enfants. Voici pour les principaux. La plupart de ces bruits me sont moins intolérables si je les fais moi même : retirer la vaisselle du lave-vaisselle, retirer le papier autour d’un bouquet de fleurs, le bruit du clavier quand je le fais… Ces bruits sont encore plus insupportables dans un endroit où la fuite est impossible : avion, train, bateau, en fait tout endroit clos. J’ai qu’une envie c’est que ces bruits, quand je les entends, cessent tout de suite. Je peux être très agressive voire irrespectueuse et foudroyer du regard l’émetteur de ces bruits. Ca me rend complètement dingue. Actuellement je me suis équipée de casque anti-bruits pour éviter à mon entourage cette rage qui est en moi lors d’intolérances. S’il existe une solution pour reconnecter mon cerveau c’est encore mieux et vivre enfin normalement ! Pouvez-vous m’en dire davantage sur cette thérapie d’habitualisation ? Durée, lieu, coût. Dans l’attente de votre réponse. Mysophoniquement vôtre. Helene C.

De : Syrine C.
Le : 26 novembre 2018
Témoignage : Bonjour, j’ai 21 ans et voilà maintenant quelques années que je souffre de misophonie sans avoir pour autant mis un mot dessus. Maintenant que je sais que je suis misophone ça ne fait que s’aggraver. Je suis sensible à tous les petits bruits répétitifs dont la mastication, la respiration forte, mais surtout les reniflements. Autant vous dire que l’hiver, avec tous les rhumes qui circulent, je vis un vrai calvaire ! J’ai beau le répéter à mon entourage, ils font attention 2 minutes puis ça recommence. Je sais que je les ennuie avec ça car je fais souvent des remarques, et eux ne me prennent pas vraiment au sérieux et pensent que j’exagère.

De : Madani A.
Le : 07 décembre 2018
Témoignage : Bonjour, he souhaiterais connaitre le nom et les coordonnées des spécialistes de la Misophonie, pour ma fille. Merci de bien vouloir m’informer à ce sujet. Cordialement. A. Madani

De : Edouard D.
Le : 10 décembre 2018
Témoignage : A bien y penser, je crois que je pourrais me dire Misophone  car la liste des bruits que je ne supporte pas est longue : la mastication, le bruit du vapotage, parfois le son du clavier… mais par dessus tout c’est d’entendre mon Père qui aspire bruyamment absolument toute sa nourriture… Il se penche sur sa fourchette, son bout de pain, sa cuillère, sa tasse… quoique ce soit, et il donne l’impression d’aspirer aussi fort qu’il le peut ! Le bruit que ça fait quand c’est un truc genre flan ou yaourt, je vous explique pas… enfin je pense bien que vous vous imaginez le bruit qui en résulte, et là je pense que, même sans se dire misophone, très peu de personnes pourraient supporter de tels bruits  ! (quoique ma Mère ne lui dit jamais rien pour ça…) Et moi je sers les dents à chaque fois, je tente de supporter l’insupportable… mais je n’en peux plus.  Mais je me plains, ça pourrait être pire, il pourrait en plus manger la bouche bien ouverte pour compléter le tableau, mais ça au moins non, il y a juste ces insupportables bruit de succion (pliourbrffsh) (uuuuuiyoulpfbrrbf)… Il se fait vieux, alors il faut le laisser tranquille avec ses habitudes, mais tout de même, il ne se rend donc pas compte du bruit affreux que cela peut faire, il pense que c’est agréable pour les autres d’entendre ça ? Franchement. Non il ne fait aucun effort pour changer ses manières, absolument aucun. ( » ben si je peux pu  manger « )  ffff. Je crois que dans l’ensemble, il a toujours pris plaisir à faire du bruit en mangeant, d’une manière ou d’une autre, car je me souviens de l’avoir toujours entendu mangé bruyamment. Il faut que ça fasse du bruit sinon il a sans doute l’impression de ne pas manger, ça doit être une satisfaction personnelle. Au même titre, je l’avoue que lorsque je fais un gros pet, bien tonitruant, oui j’ose dire que ça m’arrive, mais toujours dans mon coin, loin des autres, et pas à table par exemple, je vous assure ! C’est comme lorsqu’il éternue, il fait comme si il toussait, je comprends bien que ça doit lui faire du bien parce que ça doit le dégager, lui donner l’impression d’un dégagement, d’un soulagement en lui raclant la gorge… ok, mais il faut voir le bruit qu’il fait avec ça, et toujours pareil, qu’il y ait du monde ou pas, il ne se retient pas et cela a toujours été comme cela. Et si j’en parle aujourd’hui c’est que nous avions un déjeuner en famille et je me suis vite éclipsé parce qu’une fois encore il mangeait un flan en faisant des bruits de succions insupportables. Je n’en pouvais plus, pas une bouchée prise de quoi que ce soit sans succion totalement excessive, mais alors totalement. Bruit digne d’un sketch, ou plutôt d’un film d’horreur pour moi. Là ou je vois que j’ai peut être un problème, de mon côté, c’est qu’au fil des années, j’ai de plus en plus de mal à supporter les bruits que fait ma compagne : à un moment je n’en pouvais plus du tout de son vapotage, puis du bruit du clavier de son ordinateur sur lequel elle tape, ou plutôt frappe / cogne… comme un bruit de mitraillette qui revient tout le temps, rien de discret. Ah et aussi, bien sûr, maintenant, j’ai horreur qu’elle s’achète des chewings gums ou alors qu’elle les mâche loin de moi ! Si je vous dis que j’ai déménagé à cause du bruit que faisait mes voisins ça ne vous étonnera donc pas. Et mon tout dernier déménagement, idem, content de ne plus entendre ces autres voisins ! Une autre chose : il m’est impossible de m’endormir sans mes bouchons d’oreille, lorsque je les oublie c’est comme si mes oreilles se mettaient en mode ‘scanner’, à l’affût du moindre bruit plus haut qu’un autre… Une fois qu’ils sont mis je m’apaise…

De : Laura S.
Le : 22 décembre 2018
Témoignage : Bonjour, le bruit qui me met hors de moi, à tel point que j’en deviens violente verbalement est le bruit de bouche et de salive. Ce bruit réveil en moi des envies d’anéantissement extrêmes. HELP !! Merci pour votre soutien, ça fait du bien de voir qu’on est pas seule 🙂

De : Chloé R.
Le : 28 décembre 2018
Témoignage : C’est plutôt varié. J’ai en permanence une grosse gêne avec les bruits de Bouches en général, un simple bruit de salive me fait perdre la tête. Il y a aussi les reniflements, les petits toux des autres, les bruits spongieux (semelle de chaussure mouillée qui fait du bruit, par exemple).

De : Céline H.
Le : 02 janvier 2019
Témoignage : Bonjour je viens juste de découvrir votre site et de m’apercevoir que je ne suis pas seule. Je ne supporte pas le bruit des ongles qui se cassent quand quelqu’un se coupe les ongles avec les doigts ou le bruit que fait le coupe ongles, je ne supporte pas non plus le bruit d’une cuillère qui racle un pot de yaourt vide, le bruit des couverts qui grincent, entendre quelqu’un qui va au toilette, je me bouche les oreilles, et entendre le bruit que fait une personne dans la maison (placards, minuterie, etc…) et aussi les bruits de pets me rendent malade mais le bruit qui est capable de me faire péter un plomb c’est le bruit de l’ongle qui se casse, ce bruit ne fait pas que m’énerver, il me fait mal aux oreilles et à la mâchoire. J’essaye de demander gentiment d’arrêter ce bruit mais les gens le prennent mal et râlent en me faisant comprendre que je suis chiante et des fois je prends sur moi mais après j’explose. Pour certains bruits, j’essaye de ne pas y faire attention et j’essaie aussi la méditation. Il paraît que des séances d’hypnose peuvent aider à mieux supporter tout ça. Bon courage à tous ceux qui vivent avec ça.

De : Bakhta K.
Le : 06 janvier 2019
Témoignage : Bonsoir à tous, je viens vers vous ce soir car je n’en peux plus de tout ça. Je me sens tellement bizarre et différente. Personne ne me comprends. Je ne supporte plus les bruits de mastication, ni de voir quelqu’un boire ou manger ça me rend malade, je rentre dans une colère noire. C’est terrible et après je regrette et je m’en veux énormément. J’aimerai savoir ce que j’ai ? Pourquoi est-ce que je suis comme ça ? D’où vient ce mal être ? Comment le surmonter ? Ce n’est plus vivable pour moi et encore moins pour mes proches car j’ai un comportement insupportable. Je m’en veux je me déteste ! Aidez-moi

De : Mostafa G.
Le : 22 janvier 2019
Témoignage : Reniflement + ronflement ça me rend fou. Je sens mon cœur s’électrocuter. Je n’arrive pas à parler aux gens pour leur demander d’arrêter. Et ça me rend plus nerveux. Sinon tout type de bruit aigu répétitif : bruits de talons par exemple et surtout quand c’est brusque. Ma vie est devenue pénible. J’ai développé cette misophonie progressivement. A chaque fois un bruit me déconcentre au travail ou auparavant pendant les études, je deviens sensible contre celui-ci. Je me souviens quand j’avais l’âge de 14/15 ans, une nuit je ne pouvais pas dormir à cause du ronflement de ma grand-mère et depuis, mon histoire avec la misophonie est partie. Jusque là, être sensible contre le ronflement ne m’inquiétait pas vraiment. Beaucoup de gens y sont sensibles d’ailleurs. Et puis, au fil du temps, le stress aux études a augmenté année après année et j’ai développé plus de sensibilités : être touché aux pieds de ma chaise par un coup de pied généralement par un collègue assis derrière (ça me rend dingue), puis le reniflement petit à petit, bruit de talons, etc.

De : Thomas V.
Le : 04 février 2019
Témoignage : Bonjour je vais vous expliquer mon histoire j’ai passé 22 ans sans avoir ce problème, car oui ce n’est qu’1 son qui me rend complètement dingue. C’est seulement à 22 ans quand je suis rentré d’ Afrique et que je me suis installé chez ma tante et mon oncle, car il faut savoir que mon père vit en Afrique et que ma maman est décédée, pendant 2 ans tout se passait bien car je travaillais, et mon oncle est tombé gravement malade et il est décédé, c’est à partir de là que tout a commencé. Ma tante avait juste moi et son dernier fils qui était avec moi mais elle savait que je n’avais plus de sous et son comportement a complètement changé comme pour me passer le message que ja n’avais plus ma place ici, du jour au lendemain. D’un coup d’un seul, des lapsus, quiproquo, messe basse qui fusent mais je ne réagissais pas et par la suite elle a employé une méthode plutôt conne mais meurtrière pour moi, elle s’est mise à tousser quelques petites fois à table les premier jours ensuite tousser devant moi en me regardant, je n’ai pas réagi tout de suite, ça lui a pris comme ça alors qu’elle n’a jamais fumé et c’était tous les jours. Un soir je dors et elle passe devant ma porte en  utilisant une toux exagérée (comme pour me dire réveille-toi chien tu es pas chez toi). C’est alors que je me suis levé j’ai ouvert la porte et je lui ai dit « Tata pourquoi tu viens devant ma porte de chambre pour tousser exprès », ce quelle me répond aussitôt « mais tu es parano Thomas, j’ai quand même le droit de tousser je suis chez moi », je ne le savais pas mais je venais de commettre une erreur irréparable qui allait me causer cette maladie la misophonie. Elle a tout de suite appelé tu sais fils et fille, ami et collègue qui venait à la maison pour leur dire que Thomas est parano quand on tousse, il pète les plombs c’est alors que tout le monde s’est mis à tousser, je me suis renfermé sur moi-même voulant éviter tout contact avec cette famille mais je vivais chez eux, donc écouteurs sur les oreilles H24, trouble obsessionnel compulsif que je n’avais pas avant, crise d’angoisse, sentiment d’être le mal-aimé, j’ai dû donc partir mais maintenant quand j’entends quelqu’un tousser à côté de moi ou n’importe où j’ai envie de le fracasser et je sais que ces gens-là n’y sont pour rien. The end. (C’était il y a 5 ans maintenant je vais beaucoup mieux grâce à un mental d’acier que j’ai réussi à acquérir en Afrique).

De : Stéphanie B.
Le : 07 février 2019
Témoignage : Holala ! Encore aujourd’hui deux collègues qui mâchouillaient des chewing-gums en faisant des bruits de succion/mastication par intermittence. Ça me rend folle. C’est pas tant le bruit que son caractère imprévisible, le fait d’ouvrir la bouche de temps à autre. J’ai remarqué que ceux qui mâchouillent mollement m’énervent sans commune mesure. Tout comme les tapotis sur les claviers ou sur le volant de la voiture (mon mari fait de la batterie : parfois j’ai envie de lui couper les doigts ! 😬). A l’inverse, il y a les éternuements forts. Après, c’est par période. C’est fou ce truc. Depuis que j’ai lu que c’était un problème psychiatrique, ça m’inquiète…

De : Eileen B.
Le : 16 février 2019
Témoignage : Bonjour à vous, je suis tombée ici un peu par hasard, en cherchant comment me sortir de ce calvaire. Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne, je ne supporte pas tout genre de bruits, avec des réactions qui ont l’air démesuré à mon entourage. Bien sûr le bruit principal que je ne supporte pas, ce sont les bruits de mastication et énormément d’autres. Mais il y en a un autre encore pire, ce sont les bruits de frottement de peaux, à chaque fois que j’en entends, je ressens un énorme élan de haine, et ai envie de hurler sur l’auteur du bruit. Ma vie devient bien évidemment horrible dès que le froid arrive par chez nous, tout le monde ressent le besoin de se « réchauffer » en se frottant les mains. Le pire à vivre dans cette situation, c’est que je ne peux pas me permettre de dire à mon entourage « arrête de manger » ou alors « arrête d’avoir froid », et je dois subir cette situation, ainsi que leurs regards de reproches quand ils se rendent compte de mon agacement (le mot est faible).

De : Wilfried V.
Le : 21 février 2019
Témoignage : J’ai découvert cette maladie il y a 2 ans en faisant des recherches, j’ai 24 ans et ça dure depuis mon adolescence, je hais tous ces bruits, craquements de doigts, ronflements, tic-tac horloge/montre ou tout autres bruits réguliers/répétitifs, bruits de bouche mastication, chuchotements, personne qui parle fort ou plusieurs personnes qui parlent en même temps, les aboiements de chien, respiration forte, moteur qui tourne à l’arrêt, sifflement ou bruit faible qu’un appareil peut émettre… Tous ces bruits m’obsèdent, je commence par l’entendre puis c’est comme si c’était de plus en plus fort, qu’il n’y avait plus que ce bruit, je rage intérieurement et parfois physiquement mais je n’ai d’autre choix que de prendre sur moi et d’attendre que le bruit s’arrête ou supprimer ce bruit, l’éviter, m’en éloigner.

De : Coralie C.
Le : 23 février 2019
Témoignage : Alors moi, dans mon cas ce qui m’insupporte mais à un point tellement insupportable c’est d’entendre plusieurs sons différents en même temps. Exemple : la télévision plus quelqu’un qui regarde une vidéo avec du son… c’est comme si mon cerveau bugait, ça m’énerve, je n’arrive plus à réfléchir, à continuer à vaquer à mes occupations, à me concentrer ! Mon esprit est focalisé sur cet ensemble de bruits et plus rien n’est distinguable. Ça m’énerve, ça me gêne, ça m’angoisse, tout en même temps. J’éprouve souvent le besoin de sortir de la pièce, de m’isoler de tous ces bruits ! Après évidemment, la mastication, la forte respiration, les gens qui parlent (crient) trop fort… ça m’énerve très fort aussi, mais je vois que cela concerne beaucoup de monde grâce aux témoignages ! Pour ce qui est de l’accumulation de bruits… je ne vois pas encore beaucoup de gens être concerné par ce problème.

De : Fatima
Le : 7 mars 2019
Témoignage : Les bruits qui me rendent folle sont : les personnes qui mordent leur couvert (dents mordant une cuillère par exemple), quelqu’un mordant une paille, une bague frottant le tableau (des écoles), le grincement des dents, un métal frottant un métal (2 couteaux par exemple), une règle frottant une table, la mine d’un crayon contre une feuille ou un feutre (quand on écrit au crayon au papier ou colorier), ongle contre une vitre et plein d’autres bruits.

De : Marie M.
Le : 13 mars 2019
Témoignage : J’ai développé une haine de certains sons… les murmures, ceux de la mastication, les bruits de sucions, les sifflements… mais aussi de certains gestes comme tous ceux qui expriment de la tendresse (caresses, baisers, etc. en public) ou plus récemment ceux qui sont relatifs aux cheveux (les toucher, les coiffer, etc.). Je vis parfois un enfer, enfermée dans une haine que je ne peux pas contrôler et que je sais être irrationnelle. Je souffre également d’un TGA (Trouble généralisé de l’angoisse), de nombreux TOCs et d’une incapacité a exprimer mes sentiments. La thérapie cognitive et comportementale (TCC) m’aide beaucoup pour les TOCs et celle EMDR pour les angoisses… j’essaie d’utiliser les astuces apprises lors de mes séances de thérapie pendant mes crises de misophonie ou celles relatives à certains gestes. Pour les sons : musique, boule quies, faire plus de bruits ou fuite / pour les gestes : regarder autre chose de préférence un autre mouvement qui ne me gène pas et surtout réalisé par mon corps (par exemple je bouge et regarde mes doigts). Je suis soulagée de ne pas être la seule et me demande si un jour quelqu’un trouvera une solution efficace pour nous aider. J’ai très peur que cela m’isole…

De : Romain M.
Le : 19 mars 2019
Témoignage : Bonjour, les premiers signes datent de l’âge de 16 ans environ, rejet du bruit en terme de mastication, déglutition pendant les repas. Après pendant les cours scolaires, reniflements, toux, ronge les ongles, mastication chewing-gum… Amplification du stress dirais-je, la nuit le moindre bruit me réveille, donc impossibilité de se passer des boules quies. Les tapotements des touches du clavier et souris informatique, claquements des portes, ballon qui rebondit sur le béton, et le sol mur,  et tous les bruits à répétition, bruit de pas avec talon sur sol, pop corn (cinéma), vibration de l’unité extérieure de la climatisation… certains bruits comme le klaxon, alarme mais qui ne durent pas (enfin normalement), l’échappement de la moto… Je pense avoir fais le tour, donc la vie en groupe est devenue compliquée, place à plus de solitude alors que l’on veut le contraire mais la misophonie prend le dessus. Les gens qui nous entourent « comprennent » mais ne mesure pas notre souffrance. Âgé aujourd’hui de 43 ans, une quantité de fatigue psychique et mentale est quand même notable et cela ne va pas en s’améliorant… Même si en lisant les témoignages, se sentir moins « dérangé » nous rassure un peu cela n’enlève pas l’inquiétude et l’usure…

De : Béatrice C.
Le : 26 mars 2019
Témoignage : Bonjour, en ce qui me concerne, c’est plutôt les bruits style bâillements, ronflements, chaussures qui traînent, tic-tac de la pendule, mastication… Le problème, c’est qu’il y a aussi de la gêne visuelle chez moi : personnes qui mâchent du chewing gum, bâillements, toux… le fait de voir les gens faire ce genre de bruits m’est insupportable. Je suis confrontée au quotidien à ça, et personne ne me comprend, ou plutôt je devrais dire que mon mari me comprend, mais en vient à faire exprès pour m’énerver de bailler très fort, style avec des AAARRR à la fin… C’est atroce, c’est un supplice. Je ne sais pas comment je fais pour combattre ça. Je mets mes écouteurs le plus souvent possible, mais dans sur mon lieu de travail, impossible car je fais du standard la moitié de mon temps de travail… Compliqué. Avec mes collègues, c’est devenu invivable, j’évite les bruits de certaines personnes (aspiration de café), et je suis obligée de sortir du bureau…

De : Kelly E.
Le : 27 mars 2019
Témoignage : Bonjour, pour moi c’est la mastication, avaler bruyamment, boire bruyamment, les animaux qui se lavent, remuer une cuillère dans une tasse et bien d’autres… tout ça me mets dans une colère noire, je quitte la table avant que tout le monde ait fini pour ne pas me fâcher après eux et qu’ils me prennent pour une folle 😓 Je serre constamment les dents et suis souvent contrariée, c’est un calvaire et ma sœur a le même problème.

De : Carole B.
Le : 30 mars 2019
Témoignage : Pour moi le bruit qui me dérange le plus est celui du froissement du papier plastique. Par exemple quand je suis dans une salle de cinéma, je ne peux supporter quelqu’un qui mange un paquet de bonbon. Ce bruit me fait sortir de mes gonds c’est insupportable…

De : Gaetan
Le : 6 avril 2019
Témoignage : Je suis stupéfait de découvrir dans un article du Figaro que ma haine des bruits de bouche est une pathologie ! Bon sang, si on me l’avait dit plus tôt, j’aurais peut-être mieux vécu cette souffrance en m’évitant par dessus le marché de culpabiliser d’avoir ces réactions. A une époque j’ai tenté une psychothérapie après un burn out (démarche inutile…), et au fil de mes rdv avec le professionnel j’ai parlé de mon dégoût de la table et de ses bruits, et le psy n’a jamais pu mettre un seul mot sur tout ce dont je souffrais, il ne m’a aidé en rien, j’ai juste perdu de l’argent. Par la suite je me suis remis sur pieds seul en faisant preuve de bon sens dans mes choix de vie : j’ai quitté mon boulot en entreprise (« bullshit job » dans la com’) ET Paris. Ça a été plus efficace que n’importe quel thérapie ou traitement. Bref, revenons à ce qui nous concerne ici : les envies de fuite ou de violence face à des personnes qui mangent bruyamment, une véritable torture, qui de plus est très difficile à avouer sans passer pour un psychopathe. Pour moi, manger dans un resto chinois fréquenté par des Chinois est la pire torture qu’on puisse m’infliger tant ils ne font aucun effort pour être discrets. Ça en est écœurant. Selon mes critères, ces gens mangent extrêmement salement, je disais même -ce qui choque- qu’ils mangent « comme des chiens », tellement mon dégoût est fort et incontrôlable face à de tels abus sonores et ces habitudes de s’empiffrer sans gêne ni retenue. Parfois je dois mener une lutte psychologique extraordinaire pour ne pas quitter la table, même quand il s’agit d’amis. Je me vois obligé de demander de mettre la TV ou de la musique pour couvrir les bruits.  Mais entendre mastiquer dans l’intervalle de deux chansons suffit à me faire vriller les nerfs… Parfois c’est trop et je quitte la table, parfois encore avec de rapides regards haineux, qui sont pour moi légitimes face à ce qui m’apparait comme un réel manque d’éducation et de délicatesse. Je trouve mes réactions certes exagérées, mais presque « normales » en fait : pour moi il est « normal » de faire attention à la discrétion en toutes circonstances, surtout que les personnes exagérément bruyantes en mangeant sont une minorité, cela ne me parait pas demander l’impossible. Pourquoi ces personnes ne pourraient-elles pas faire un effort ? Encore faut-il qu’elles en aient conscience, elles aussi, qu’elles « abusent »… Et comme la plupart des personnes n’osent dire ce qu’elles pensent, on se retrouve pris dans une spirale d’incompréhension… Les fois où je parviens à dire avec respect à une personne qu’elle m’incommode, j’ai l’impression de lui donner une claque sur le visage tant leur réaction est outrée, et ces personnes refusent d’admettre leur petit défaut et de faire le moindre effort… Car après tout, manger la bouche ouverte, en remuant le tout bruyamment trois ou quatre fois avant de déglutir comme un animal sauvage, puis de se lécher les doigts ostensiblement et bruyamment, on ne va pas me faire croire que c’est la meilleure des façons de se comporter à table. Ou je me trompe ?  En tout cas j’en ai plus que marre de mon ultra-sensibilité, et en parallèle du manque de délicatesse de bien des personnes.

De : Stephane L.
Le : 7 avril 2019
Témoignage : Les respirations douces que ce soit en dormant ou qui viennent de la gorge comme après avoir retenu sa respiration. Les ronflements, la nourriture mangée bouche ouverte, certaines absorptions de nourriture ou boissons liquides, le sifflement nasale, le reniflement répété, le son qui peut provenir d’équipement audio de mauvaise qualité, le chant des oiseaux le matin si je dors, certaines voix, quelqu’un qui siffle trop longtemps.

De : Emma L.
Le : 8 avril 2019
Témoignage : Depuis toute petite j’ai un rapport particulier avec le bruit. Tout d’abord, je déteste les bruits de mastications ou encore je déteste entendre quelqu’un taper sur un clavier d’ordinateur, mais surtout, j’ai la phobie de tout ce qui est pétard, feux d’artifice, ballon de baudruche enfin bref tout ce qui éclate. Je viens aujourd’hui de découvrir à 20 ans que ma phobie porte bien un nom : la misophonie.

De : Ava M.
Le : 9 avril 2019
Témoignage : Mastication

De : Audrey M.
Le : 13 avril 2019
Témoignage : 1) mastication de chewing gum, manger la bouche ouverte ou claquer de la bouche, 2) forte respiration, 3) bruits inutiles et répétitifs, 4) bruits lointains lorsque j’essaye de dormir (rires, paroles, portes etc), 5) bruits lorsque je suis au cinéma par exemple, 6) personnes qui parlent et rient très fort dans les lieux publiques, 7) grincements de tout type.

De : Guillaume
Le : 16 avril 2019
Témoignage : Il n’y a pas de mots pour décrire le supplice que je vis au quotidien. Les bruits de bouches, de mastication, de respiration, d’assiettes et de couverts me mettent hors de moi. Je me suis tellement mordu les lèvres pour les supporter que je m’en suis blessé. Mais le plus dur, c’est de le faire comprendre à son entourage. Il ne peut pas ne serait-ce qu’imaginer à quel point ça me pourrit la vie.

De : Estelle C.
Le : 17 avril 2019
Témoignage : Bonjour. Je suis une jeune adolescente de 13 ans et je crois être atteinte de Misophonie. Certains bruits m’agressent et me donnent envie de me couper les oreilles. Mais ce que j’ai lu sur le sujet, c’est que ces sons sont habituellement peu bruyants. Les sons qui me font stresser sont généralement les autobus, les foules, les gymnases etc. Pourriez-vous me renseigner sur le sujet ?

De : Marie C.
Le : 26 avril 2019
Témoignage : Depuis toute jeune vers 7 ou 8 ans, je ne supporte pas les bruits de Bouches, de mastication bruyantes, de personnes qui se rongent les ongles, qui reniflent, qui tapotent, le tic tac des anciens réveils, les pops cornes au cinéma etc… Je me sens devenir agressive, j’ai envie de taper, je suis hypertendue à ce moment et n’entends plus que cela.

De : Laura B.
Le : 27 avril 2019
Témoignage : La liste des bruits qui m’insupportent est très longue. Certains bruits s’appliquent à n’importe qui : les sifflements, les musiques des autres, les mâchements de chewing-gum… Puis, il y a les bruits qui m’insupportent selon les personnes : les clics de souris et de clavier de certains membres de ma famille notamment mes parents, les bruits de stylos, la fourchette qui racle dans les dents pour mon frère, mon frère qui tousse, ma mère lorsqu’elle prononce le son « s » d’une certaine manière, le bruit de la télé que regardent mes parents, mes parents qui parlent… et la liste n’est pas finie car au cours du temps, elle s’allonge encore et toujours, des sons que je supportais deviennent du jour au lendemain insupportables pour moi. Si encore je n’avais que la misophonie à supporter dans ma vie, peut-être que je pourrais plus facilement l’accepter, mais j’ai également un autre problème bien moins connu et dont je ne trouve pas vraiment de nom officiel : c’est la misokinesia. C’est à dire que j’ai une aversion visuelle. Certains gestes et mouvements me provoquent les mêmes sensations de rage et de colère que les bruits cités plus haut.  Par exemple, j’ai envie de tuer (ou alors au moins prendre leur tête et la taper contre un mur, ce que je ne pourrais jamais faire bien évidemment mais c’est sincèrement ce que je ressens) toutes les personnes qui bougent leurs jambes lorsqu’elles sont assises. Autre problème, je ne peux voir ma mère utiliser son majeur pour utiliser la tablette. Et plus le temps passe et plus cela s’étend sur n’importe quel doigt. Je ne supporte pas non plus dès que mon frère porte sa main au visage. Problème, cela doit être une sorte de tic pour lui mais dès qu’il ne fait rien, il porte ses mains au visage. Je ne peux donc pas le regarder à moins de partir dans une crise de nerfs. Alors je vous laisse imaginer l’ambiance lorsque je suis dans la même pièce que lui vu que je ne peux pas le regarder, ni l’entendre tousser, renifler, manger. Je précise que je ne me suis jamais entendue avec lui, cela provient surement de là et j’ai aujourd’hui 17 ans. Voilà, je sais que j’ai oublié de citer certains sons/stimulis visuels, mais cela fait déjà beaucoup (trop). Si je témoigne ici, c’est parce que je sais que je serais comprise, contrairement à mon entourage qui ne peut comprendre, et ce qui n’est pas de leur faute… Merci d’avoir lu jusqu’ici et dites moi si vous aussi il vous arrive la même chose pour la misokinesia…

De : Michèle M.
Le : 01 mai 2019
Témoignage : Pour faire « court » tous les bruits générés par l’humain me dérangent de plus en plus, donc c’est très vaste : une personne qui parle, le passage d’une voiture et encore pire d’un scooter ; et depuis plusieurs mois aussi la télévision, la radio : les bruits que j’aime et qui me calment et même me bercent : le souffle du vent dans les arbres, la pluie, le chant des oiseaux et spécifiquement celui du merle ; un torrent ou un ruisseau ; le chant du coq ; pour résumer les bruits de la Nature ! J’ai dû travailler durant plusieurs années en grande distribution de vente de vêtements, c’était infernal !!! J’ai à présent bcp de mal à supporter « le bip » d’une caisse qui scanne les articles ! Ceci explique cela…

De : Céline D.
Le : 01 mai 2019
Témoignage : Bonjour, ma misophonie s’est développée à l’adolescence… J’ai maintenant 30 ans et malheureusement rien ne s’arrange… au contraire ! Les bruits qui me dérangent le plus sont : la mastication du chewing-gum (et la vision!), les bruits de mastication en général, (les pop corn au ciné… un calvaire), l’ « aspiration » d’un liquide (café, soupe, thé…), un chien qui se lèche, la cuillère qui claque dans un pot de yaourt, quelqu’un qui renifle… (et j’en passe). La vision de pied qui bouge (orteils) est aussi insupportable qu’un bruit pour moi… Bon courage à tous…

De : Emma D.
Le : 08 mai 2019
Témoignage : Bonjour, je vous contacte suite à ma visite sur votre site. Je viens de comprendre, grâce à tous vos témoignages, que j’étais misophone. Je suis extrêmement insupportée par tous les bruits de bouche, claquements de doigts et autres bruits parasites depuis plusieurs années maintenant. Je n’avais jamais mis de mots dessus et voyais mes accès de colère et d’anxiété à l’écoute de ses bruits, comme des réactions anormales, capricieuses et irrationnelles. J’ai fait plusieurs recherches sur la misophonie et malgré mon soulagement de poser enfin des mots sur mes maux, je n’ai pas trouvé ce qui pourrait me soulager. J’ai vu qu’il était possible de contrebalancer ces réactions par l’écoute de bruits apaisants avec les bruits qui dérangent. Cela marcherait-il vraiment ? Avec quoi pourrais-je le faire ? Et connaîtriez-vous les différentes procédures possibles ? Je ne pourrais jamais suffisamment vous remercier si vous m’apportiez quelques éléments de réponse. Bien cordialement.

De : Marie M.
Le : 11 mai 2019
Témoignage : J’ai commencé à être dérangée par les bruits produits par les autres vers 12 ou 13 ans. J’étais alors interne et dormais en dortoir, coussin sur la tête et papier toilette humide dans les oreilles pour ne pas entendre les autres respirer fort ! Et ça fait 40 ans que ça dure : mastication, déglutition, brossage des dents, ronflements, bruits répétitifs comme le  » clic » de la souris… Je voue une haine terrible aux accros du chewing-gum. Impossible d’évoquer ce problème dans mon entourage, personne ne veut comprendre et ils me prennent tous pour une dingue.
Quand le bruit arrive dans mon cerveau, j’ai des décharges d’adrénaline, les poils qui se hérissent et des envies de meurtre. Je peux être très agressive et donc j’évite au maximum les situations en sortant de la pièce.
Bref un enfer à vivre.

De : Audrey M.
Le : 13 mai 2019
Témoignage : Depuis mes 15 ans environ je ne supporte plus plein de bruits (j’ai 25 ans aujourd’hui) : – entendre les gens qui mangent : quand je ne fais pas attention ça va mais dès que j’entends je me focalise dessus et je peux quitter la table seulement pour ça. Quand j’habitais chez ma mère, je prenais le petit déjeuner quand ils avaient fini de manger sinon impossible ! – les ronflements, sifflements, reniflements et tous autres bruits (surtout avant de dormir) : même les gens qui restent sur leur téléphone à côté de moi avant de dormir je ressens une rage en moi ! Les ronflements j’ai une haine j’ai envie d’hurler c’est horrible à vivre… – les craquages de doigts, – les gens qui bougent leurs jambes rapidement quand je suis à côté me met hors de moi, – quand ma soeur se brossait les dents le soir dans la salle de bain à côté de ma chambre, ou quand mon beau-père prenait sa douche il coupait l’eau, remettait l’eau, recoupait l’eau et ainsi de suite en répétition, j’hurlais dans mon coussin tellement ça m’insupportait, – quand mes élèves jouent avec leurs stylos, – quand quelqu’un parle trop fort. J’en parle avec mes proches mais personne ne me comprend vraiment, quand il y a eu un « nom » à cette maladie c’est tout autant pris à la légère, alors que c’est un malêtre pour moi. Je dors avec des boules quies tout le temps, si mon chat fait du bruit dans le salon ou que je l’entends manger ses croquettes/aller dans la litière je m’emporte… Merci pour vos témoignages qui me réconfortent ! Audrey

De : Laurent M.
Le : 15 mai 2019
Témoignage : Bonjour, moi, je ne supporte pas les gens qui font du bruit en mangeant. Cela me rend fou. Mais je pense que se sont eux qui ont un problème. Mâcher la bouche ouverte, aspirer sa soupe ou son café. Et le savoir vivre ? Même si on ne vous l’a pas appris, cela va de soi ! On ne mange pas comme un chien dans sa gamelle !!! Rien que d’en parler, ça me rend dingue…

De : Maïté D.
Le : 16 mai 2019
Témoignage : Je suis misophone depuis que j’ai 18 ans et j’en ai maintenant 24. Je pensais que j’étais folle au début, je ne supportais plus d’entendre ma grand-mère mangeait, mâchait son chewing-gum en continu et surtout les « pssss psss » avec sa langue en permanence. Je me suis repliée sur moi même, au point de ne plus pouvoir être à côté d’elle et de manger dans ma chambre. La culpabilité est ultra présente, car je l’aime, mais impossible d’être à côté d’elle. Forcément, ça s’est aggravé avec le temps. Maintenant, juste la vision de quelqu’un mâchant un chewing-gum ça me met dans une haine indescriptible. Impossible de me concentrer sur autre chose. Je suis vendeuse en parallèle de mes études et quand j’ai un client qui mâche comme une vache je deviens agressive. C’est si compliqué de mâcher sans faire de bruit ? J’ai l’impression que ça devient carrément une mode de mâcher bouche ouverte son chewing-gum en faisant le plus de bruits possible. En cours je deviens dingue, dans les transports également. Le pire c’est à mon stage : mes boss mâchent ultra fort en permanence. Je suis crispée, c’est un petit open space, je ne peux même pas mettre d’écouteurs. Je supporte mais je me fais du mal en mordant fort l’intérieur de ma bouche. Idem : l’une de mes boss se ronge les cuticules en permanence et ça me rend dingue. Je déteste ce bruit. C’est tellement handicapant dans la vie cette maladie… Aller au cinéma est une véritable torture. Passer un examen où les gens dans la salle font plein de bruit (mastication, papier que l’on déchire, reniflements…) ou même juste le métro et voir que quelqu’un sort un truc à manger je ne peux pas. Je ne sais pas quoi faire. C’est tellement handicapant et j’en ai marre de vivre dans cette haine. J’ai même peur de ce que je pourrais faire un jour tellement ça me rend violente.

De : Tazio M.
Le : 19 mai 2019
Témoignage : Bonjour. Je me permets de vous contacter pour partager mon expérience de l’année passée. J’ai été contacté par une radio pour témoigner, avec un médecin psychiatre, de ma misophonie. Vous trouverez le lien ci-joint. J’ai trouvé cette démarche nécessaire pour partager avec le plus grand nombre des ressentis et des émotions qui caractérisent les misophones et qui sont malheureusement fortement méconnues. Je vous remercie et souhaite une excellente continuation. (https://rtsww-a-d.rts.ch/la-1ere/programmes/cqfd/2018/cqfd_20180524_standard_sequence-2_1eb63710-1965-43a9-afa5-9a7a2780ca4f-128k.mp3?mediaId=9539459)

De : Edith P.
Le : 21 mai 2019
Témoignage : En plus de ce trouble j’ai des acouphènes depuis l’âge de 40 ans et j’ai 65 ma vie est fatigante. Pour oublier mes maux, je fais du sport, longe cote en mer ma seule sortie car ciné resto réunion musique c’est fini.

De : Grazia C.
Le : 28 mai 2019
Témoignage : Bonjour, je viens juste d’apprendre que ne pas supporter des bruits de mastication et autres bruits s’est une maladie appelé Misophonie. Part contre je peux témoigner que depuis toute petite je ne supporte pas les bruits de: mastication, renifler, chaque petits bruits provoquent en moi des états de colère, énervement, depuis toute petite mon sommeil profond est perturbé ! Je me rappelle que le moindre renflement, bruit, renifler me réveillait ! Être à côté de quelqu’un qui bouge une jambe, touche un objet de façon répétitif ça devient insupportable et encore aujourd’hui ! Je dois me retenir de rien dire ! On m’a fait me sentir coupable, que je ne contrôlais pas mes nerfs, une personne pas tolérable. Aujourd’hui, le faite de mettre un nom à ces crises m’aide beaucoup et je ne suis pas là seule à vivre ça ! Désolé pour mon orthographe, le français n’est pas langue maternelle !

De : Vassal D.
Le : 2 juin 2019
Témoignage : La mastication et autres bruits de bouche.

De : Fraerk
Le : 6 juin 2019
Témoignage : Plusieurs sons m’énervent dans les deux sens du terme, fort agacement, mais si cela se prolonge, une nausée, un état d’asthénie qu’il me faut fuir : le pire, de très loin est le son du thérémine (heureusement pas très courant), alors que j’adore tous les instruments acoustiques, violons compris, et que j’aime la techno hardcore… mais aussi, le son d’un oiseau en particulier : le bulbul de bourbon (sorte de sifflement à onde carrées). Plus ennuyeux, mais que je peux tout de même supporter, la voix des très jeunes enfants mâles. Une consonne qui existe dans une langue asiatique, lorsqu’elle est prononcée par certains homme (phénomène de mode, je suppose, les femmes, et les jeunes n’utilisent pas cette prononciation). Heureusement, seul le bruit qui me donne envie de tuer est le plus facile à éviter : le thérémine. 

De : Brigitte
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Je ne supporte pas les bruits de mastiquage. Ca m’horripile depuis toujours.

De : Colette L.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Depuis que je suis ado certains bruits me sont pénibles et avec l’âge de plus en plus difficiles à supporter : mâcher, les respirations fortes, certains gestes m’agacent. Et j’avoue que c’est pesant pour mon entourage et moi car j’énerve les autres à toujours râler.

De : Gordana V.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Le clic des stylos à pointe rétractable 😠, les gens qui mâchent la bouche ouverte ou un chewing-gum 😠, ceux qui font crisser les couverts sur l’assiette 😠, etc… Monté en puissance phénoménal de l’envie que ça se termine sur le champ de n’importe quel façon.

De : Victoire
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Le bruit qui m’insupporte est la mastication avec la bouche ouverte, ça me dérange d’autant plus quand se sont mes proches. Cela m’énerve au point d’insulter les personnes responsables.

De : David V.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Bonsoir je ne sais même pas par où commencer à part que tous les petits bruit et les autres me stressent au plus haut point et il s’aggrave quand je suis fatigué. Plus jeune c’était les ronflements de mon père puis les bruits de la bouche de mon père aussi. Après les allergies de ma petite nièce et de mon père, les bruits de chips ainsi que les dents sur les fourchettes, etc.

De : Anaïs B.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Je ne supporte pas le bruit des gens qui mangent à côté de moi. Ça a commencé petite, je regardais méchamment mon frère à chaque repas. Je suis capable de passer un repas en me bouchant les oreilles. Il y a un autre bruit que je ne peux pas entendre… c’est celui des ongles qui grattent sur un tissu. C’est horrible pour moi, vraiment atroce. Surtout qu’on ne peut pas empêcher les gens de se gratter. Heureusement, mon entourage est compréhensif, mais petite on se moquait de moi quand je pétais un câble pour ça !!! Bref, pas facile !!!

De : Muriel D.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Tous les bruits de bouche et de respiration ! Entre autres, bien sûr… ! Depuis l’âge de 11 ans (j’en ai 53…) je dors ou vis avec des boules quies ou les doigts dans les oreilles… Je pensais être folle !!!

De : Solene A.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : La mastication et la respiration sont les pires !!! Mais quelqu’un qui se ronge les ongles, celui qui ronfle, qui tousse c’est pareil !!! Ça me rend folle de rage limite hystérique !!!

De : Valerie B.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Bonjour, le bruit de mastication est insupportable pour moi. A table avec mon époux et mes enfants, je mets la télé plus forte, une glace dans le lit le soir et hol, un casque et musique à fond . Mes réactions peuvent être très agressives ou au contraire je fonds en larmes suivant l’aliment mastiqué.

De : Lydie D.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Bruits de bouche, de respiration, ronflements, taper des mains, des pieds, des bruits de clés, les gens qui sifflent,… et plein d’autres… mon mari dit que tous les bruits me gênent et ça me pourrit la vie.

De : Anthony C.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : J’ai 36 ans et je souffre de ce trouble depuis l’enfance. Je me bouchais toujours les oreilles quand j’entendais des gens manger trop fort. Le pire à supporter pour moi sont les bruits de bouche. Et en particulier les bruits de trucs qui croustillent. Ça me rend dingue. Même la fourchette sous les dents… puis les reniflements je déteste ça aussi. Les soupirs… Souvent je m’enferme aux toilettes jusqu’à ce que les gens ne mangent plus.
Je ne supporte pas non plus certaines voix et musiques que je trouve trop agressives (rap..  hard rock…). Ça me rend presque hystérique. Donc là je quitte la pièce ou mets de la musique que j’aime si je peux. Par contre ça dépend de qui ça vient… chez certaines personnes ça ne me fait rien et parfois ça me détend lol bizarre ?? Mais c’est souvent quand c’est quelqu’un qui me plait et que j’ai envie de séduire. C’est rare quand même. Les aboiements de chiens je supporte pas non plus. Les cris… Voilà. Je ne sais pas si je pourrai vivre en paix un jour mais c’est pénible. D’autant plus que les gens ne comprennent jamais.

De : Concetta C.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Bonjour, depuis très jeune (j’ai 63 ans) je supporte de moins en moins toutes sortes de bruits : mastication, cliquetis, reniflements, cris, aboiements et des tas d’autres…! Je ne supporte plus non plus, les tics et les tocs , les manies… etc ! Tout ceci rend très difficile mon quotidien, et celui de mon entourage. Pourriez-vous me venir en aide, svp ? Merci pour votre réponse. Cordialement

De : David B.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Tous les bruits de bouche fermée ou ouverte me rendent furieux. Tous les bruits répétitifs, les gens qui sifflent, les gens qui chantent une mélodie en boucle… tous ces bruits me détournent directement de ce que je fais ou d’une discussion… et je sens la colère montée et l’envie de tout casser !!!!! Les yeux injectés de sang, je me transforme en un fou furieux prêt à tout pour faire cesser ou échapper à cette torture ! D’un autre côté je suis très sensible aux sons naturels et à la musique (un peu oreille absolue).

De : Audrey M.
Le : 19 juin 2019
Témoignage : Comme c’est agréable d’avoir un nom sur une souffrance que je pensais uniquement dans ma tête. Tous ces bruits de bouches m’insupportent tellement. La mastication en est la pire. Les bruits répétés comme le clic d’un stylo répétitif. Tous ces bruits extérieurs, car bizarrement les miens ne me dérange pas. Je m’énerve, ou je boue intérieurement si je ne peux pas le dire par politesse. Je peux devenir désagréable. Ça me rend dingue. Je m’en prends souvent à mes proches, car j’ai l’impression qu’ils font exprès, alors que ce n’est pas le cas. Je balancerais des objets comme un rien à mes collègues si je ne me retenais pas. Je prends beaucoup sur moi, mais c’est un travail difficile au quotidien. J’ai l’impression d’avoir même transmis ma phobie à mon fils, qui commence à reproduire mes plaintes. Courage à tous. Je suis contente de ne plus être seule, et d’être enfin comprise.

De : Litlhop
Le : 20 juin 2019
Témoignage : J’ai 23 ans et j’ai découvert que je ne suis pas seule hier sur M6, je ne savais même pas que cette maladie existait… ma mère est comme ça, je pensais juste que c’était héréditaire. Aujourd’hui je n’arrive même plus à supporter les pleurs de mon bébé, cette chose est là au quotidien et je ne peux pas contrôler, partout y a des bruits gênants ! J’ai usé mes dents à force de les grincer. Je ne suis jamais allée à une fête, en boite, en concert, même la fête de la musique j’évite. Le tiktak de horloge de ma grand mère a déclenché cela quand j’étais petite et j’espère que mes enfants plus tard n’auront pas le problème. Mon mari compatit énormément et il limite les bruits alors faites vous aussi de même avec vos proches car c’est déjà très difficile de vivre avec ça !

De : Thierry N.
Le : 20 juin 2019
Témoignage : Bonjour, j’ai 58 ans et j’ai appris ce mot, hier, 19 juin 2019, au journal de 20h, par hasard ! De nombreux bruits me dérangent, et j’ai appris par la force des choses… à faire avec ou à les éviter. Ce qui me dérange le plus et cela est une vraie problématique, ce sont les dîners en tête à tête, avec un client, dans un restaurant à midi. La multitude de bruits mêlés (conversations autres, bruits de cuisine, d’ouverture de porte, de chasse d’eau, de commandes criées, de portables qui sonnent, de personnes qui parlent fort, de personnes qui se lèvent, tirent les tables… etc) font que je n’entends pas les mots que prononce mon interlocuteur… j’ai tendance à essayer de lire, sur les lèvres… ! Avec mon amoureuse, je décale l’heure du repas en extérieur… En fait ce n’est pas un bruit précis, c’est le mélange de tout un tas de bruit, qui ensemble, crée une saturation auditive, et une impossibilité de se concentrer sur un sujet. L’oreille attrape tous les bruits présents dans un rayon variable, en fonction de l’intensité. Ex : au cinéma, les mangeurs de popcorn, c’est insupportable (entre le bruit de la prise en main et le mâché…). Si un bruit domine, c’est presque mieux.

De : Violaine M.
Le : 20 juin 2019
Témoignage : Les sons que faisaient mes parents lorsqu’ils mangeaient à table. Ainsi que ma jumelle lorsqu’elle mange. Les bruits tels que les ordis, lorsque mes filles sont sur leur ordi à côté de moi. Les bruits du métro, sons divers, surtout quand les rames démarrent… cela m’est insupportable ; que dois-je faire de façon à ce que cela ne me fasse plus souffrir ? Merci

De : Marine G.
Le : 21 juin 2019
Témoignage : Moi c’est tout ce qu’il y a en rapport avec la nourriture. Mais surtout les bruits de bouche. Je ne peux plus partager de repas avec ma compagne car elle adore les aliments qui croquent… comme les pommes, les biscottes… c’est un calvaire. J’ai également du mal à supporter mon chien qui se lèche. Et plus récemment de nouveaux bruits ce sont ajoutés comme les couverts qui se touchent. Je ne peux plus prendre plusieurs couverts en même temps dans mes mains.

De : Celine D.
Le : 22 juin 2019
Témoignage : Des années que je suis agacée et je dirai même énervée par tout un tas de bruit, d’inconnus mais aussi de mes proches : la mastication, les aliments qui craquent, le « léchage » de glace, la respiration, le reniflement, les chuchotements, les sifflements, les gens qui se brossent les dents, qui se coupent les ongles, le ronronnement des chats et les chiens qui se lèchent, les tic tac d’une montre ou horloge, l’eau qui coule chez mes voisins, le pétillement d’une boisson gazeuse, le clavier d’ordinateur, les petits bruits… Par contre ces bruits fait par moi même ne me dérangent absolument pas. Tous ces bruits provoquent en moi plus qu’un agacement, c’est même un profond énervement. Je me crispe, je serre les dents, je dois alors me maîtriser car j’ai envie de lancer des regards noirs, de les engueuler et même d’avoir des gestes violents ou agressifs à leur égard. Je tente alors de m’éloigner, mais en réunion c’est compliqué et toujours quelqu’un pour manger, respirer fort, jouer avec un stylo… Ça m’a valu plusieurs accrochages avec des proches et notamment mes parents à l’époque. On ne connaissait pas la misophonie et ils ne comprenaient pas (le comprenne t-il aujourd’hui ?)

De : Kimza
Le : 22 juin 2019
Témoignage : Ce qui m’insupporte le plus, c’est le bruit de la cuillère dans une tasse, qui tourne en faisant un bruit strident. Un autre bruit qui peut me rendre très agressive est le sifflement, tous les sifflements. Ils ne sont pas seulement insupportables mais en plus ils provoquent comme une douleur dans l’oreille… je crois que ces sons sont insupportables en raison de leur fréquence hertz… trop aigus surement !

De : Mina M.
Le : 24 juin 2019
Témoignage : Bonjour. Je m’appelle Aminatou. J’ai 30 ans. Je suis tombée sur ce site en faisant des recherches sur la misophonie, ce trouble dont je souffre depuis toujours. J’ai donc décidé de vous écrire malgré que je ne vive pas en France. Les bruits qui me dégoûtent le plus sont les bruits de bouche. Viennent ensuite les grincements, les reniflements… et la liste est longue ! Ça me met dans tous mes états, et ça me donne des envies de meurtre. Mais en général, je l’isole, parfois je pleure… Je me sens si incomprise.

De : Carole D.
Le : 25 juin 2019
Témoignage : Le bruit qui m’insupporte le plus c’est la mastication des personnes qui mangent à côté de moi. J’ai parfois l’impression qu’ils font exprès de faire du bruit avec leur Bouche et cela m’irrite beaucoup quitte à régulièrement quitter la table. Ma mère pensait depuis des années que j’étais un peu folle et beaucoup trop excessive… Aujourd’hui je suis rassurée de savoir que c’est une maladie et peut être pourrais-je faire quelque chose pour arranger un peu les choses. Cela pourrait me faciliter la vie et celle de mes proches.

De : Basa
Le : 30 juin 2019
Témoignage : J’ai l’impression que loin de s’atténuer avec le temps, l’intolérance aux bruits s’accentuent avec l’âge. Enfant, seules la mastication et la déglutition de mes proches me plongeaient dans des rages incontrôlées. 50 ans plus tard, la liste des bruits s’est considérablement allongée sans que mon seuil de tolérance n’ait diminué. Mastication et déglutition, donc. Mais plus seulement de mes proches. Ça va jusqu’à ceux qui bouffent dans un film ! Et parfois même ma propre mastication. Plus horloge, clavier d’ordinateur, grésillement de la musique dans les écouteurs des autres, bruits de radio, musique ou TV des autres, bruits débiles des jeux sur les téléphones portables, ongles rongés, personnes qui parlent fort au téléphone, crissement d’un crayon sur une feuille, tapotement régulier d’un doigt ou d’un stylo, etc. J’ai lu quelque part que ce trouble s’aggravait avec l’âge. J’ai bien peur d’en être la preuve vivante, hélas.

De : Claudine T.
Le : 15 juillet 2019
Témoignage : J’ai découvert la misophonie dans une émission avec le comédien Bruno Salomone, j’avoue que j’ai été rassurée de voir que je n’étais pas seule à trouver insupportable les gens qui font du bruit avec leur bouche. Je découvre un article sur internet qui parle de toutes sortes de bruits classés dans la misophonie : cliquetis ou la simple vision de gestes répétitifs comme des pieds ou des jambes qui bougent. Moi c’est surtout les bruits organiques, comme le raclement de gorge, les bruits de bouche, les reniflements intempestifs. Comme je l’ai lu dans un autre témoignage, j’aurai tendance à regarder la personne avec insistance, pour tenter de lui faire comprendre que le bruit m’irrite car j’ai un collègue spécialiste de ce genre de défauts. Mon collègue suce des bonbons à longueur de journées pour masquer une mauvaise haleine, le seul hic c’est qu’il fait des bruits de succion en permanence même en pleine conversation qu’il s’adresse à moi ou à d’autres collègues. Ne parlons pas du rhume qu’il a eu cet hiver et des reniflements et je vous assure que ce n’était pas de petits reniflements. Je pense que je vais craquer très prochainement et lui dire avec humour : « On en parle de tes bruits de succion toute la journée ou pas. » Je ne pense pas être malade, je pense qu’il s’agit d’un manque total d’éducation.

De : Genevieve G.
Le : 18 juillet 2019
Témoignage : Ce qui m’insupporte absolument et m’énerve au plus haut point, ce sont certaines voix de femmes parlant à la télé : parmi les pires ce sont Anne-Laure Coudray (tf1) qui finit ses phrases en montant dans les aigues, Elisabeth Lemoine et beaucoup d’autres (les traductrices sur Arte , et dans les documentaires. Et ce qui me rend folle de rage ce sont les voix portant vers le haut, les petites voix doucereuses, sans énergie, les voix féminines et chantantes, et quelques fois en plus avec des bruits de salive  . Je pense que c’est de la misophonie bien que chez moi cela se porte surtout sur les voix et non pas spécialement sur les bruits de mastication et donc je ne me retrouve pas dans la plupart des témoignages. Mais quand j’entends ces horribles voix doucereuses je ne me contrôle plus et je suis obligée de zapper souvent car c’est intolérable et cela me donne des envies de violence car je ne peux plus supporter cela. Je ne sais pas s’il y a des personnes comme moi qui sont intolérentes à ces voix de femmes.

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107 thoughts on “Bruits qui vous dérangent le plus

  1. Maika dit :

    Pour moi il y a aussi.. de la musique forte, le bruit d’un crayon lorsqu’on écrit, des pieds que l’on frottent ensemble, des tappotements de souliers sur le sol, quelqu’un qui se gratte, quelqu’un qui siffle, quelqu’un qui cri ou parle fort, des pages de livre qui trourne bruyamment, des doigts qui tappe sur un bureau, le bruit d’un bouchon de crayon qu’on enleve et remet sans arrêt… il y en a beaucoup trop!

  2. Cla dit :

    En lisant tous ces témoignages, je me rends enfin compte que je ne suis pas seule à souffrir de cette maladie. Mais pour moi, cela va jusqu’au « dérangement visuel » (lorsque quelqu’un gigote par exemple). Toux, reniflements, respiration… Tous ces petits bruits m’agacent. Le pire doit être le bruit de mastication à table. Evidemment, j’ai du mal à contenir mon dégoût et en fais part à mes proches. Ma famille me reproche d’être « folle » et fait tout pour m’énerver encore plus. Si quelqu’un trouve une solution miracle, je dis OUI !

  3. Mini_biche dit :

    Bonjour à tous et à toutes.
    Personnellement, je ne suis pas atteinte de misophonie. J’ai un tout autre problème et j’aimerais y mettre un terme. Je n’ai même pas de mot approprié à cette phobie, j’ai beau regarder sur internet et demander autour de moi ou à mon médecin, je ne vois aucun mot qui définisse cette phobie. Moi, ce sont les détonations qui me dérangent. Les bruits secs et forts: coup de fusil, feu d’artifice, pétards, ballons de baudruche, orage… C’est un enfer. J’aime beaucoup regarder les feus d’artifice, parce que c’est joli. Mais leurs détonations me stressent, m’oppressent, me font trembler. Je me bouche les oreilles avec mes doigts et j’ai l’air d’une folle. Il arrive même que des enfants se moquent de moi pour ça. J’ai honte de cette phobie… Courage à tous et à toutes.

    1. Misophonie.fr dit :

      Bonjour,

      Je ne sais pas de quelle « phobie » vous souffrez mais une chose est sûre n’en ayez pas honte.
      Je parlerais de votre cas à la pro qui nous suit… au cas où elle puisse vous aider un mettre un nom à cela et peut être vous aider.
      Bien à vous,

      Elodie

    2. Chellali dit :

      J ai le même problème

    3. zouzou54201 dit :

      Cela s’appelle la phonophobie il me semble.

      Fanny.

  4. Alexandra R dit :

    Bonjour à toutes et à tous!
    Je si contente de voir que je ne suis pas la seule! Depuis l’enfance, je ne supporte pas certains bruits. Evidemment tous ceux qu’on a cité avant moi mais aussi:
    – quelqu’un qui se brosse les dents.
    -quelqu’un qui mange une biscotte ou une pomme.
    – les gens qui disent « hmmm » ou « euh » pendant 3000 ans.
    – la voix de certains enfants, ca m’exaspère tout simplement.
    – les bruits répétitifs.
    – les gens qui font du bruits avec leurs couverts lorsqu’ils mangent
    – l’ouverture d’un paquet de chips, bonbons, pain de mie, etc
    -quelqu’un qui se gratte (on a l’impression que ca ne va jamais cesser)
    -le bruit de couette (gens qui bougent tout le tps)
    -les personnes qui descendent les escaliers TROP bruyamment, comme s’ils étaient des elephants
    Bref, je m’arrête là car jme rend compte que la liste est longue et ca me fait peur…
    J’espère qu’on trouvera une solutions à part Ipod ou boules quies!
    Cordialement,
    une misophone!LOL!

    1. Lucie dit :

      Pour moi se sont les chips et tous les jours je côtoie une personne qui en mange à tous ces repas du midi. Je vais devenir folle je crois

    2. marianne dit :

      de ce fait, je vis très seule. Mais quand je sors, je supporte mieux vu que je vis dans l’isolement et le silence absolu. Sauf les bruits de talons qui claquent dans la rue. J’ai trouvé un remède : je laisse passer les personnes devant moi en regardant une vitrine en attendant qu’elle passe devant. Je me dis que je ne vais pas supporter toute une rue comme ça, avec ce bruit de claquement dans mon dos.

  5. Manon dit :

    Je suis également concernée par tout ça ! Je crois que ce qui me dérange le plus ce sont les bruits de mastication à table, le pire c’est quand on mange en famille ! C’est insupportable je ne tolère plus ! La colère monte et je m’en bouche les oreilles !

  6. C dit :

    Et les animaux qui gratte aux porte, et les chuchotement …….bruit des savates ou tout claquement ou grincement. Parler dans mon oreille, c un enfer, alors entendre quelqu’un respirer ou ronfler ………( comme les crispations musculaire d’une tierse personne), ect…… D’y penser est déjà difficile.

  7. Lilian dit :

    Pour ma part, je ne supporte pas le bruit de quelqu’un qui tire sur une cigarette (traditionnelle ou électronique).

    Et le pire bruit de bouche : celui de quelqu’un qui mange un clafoutis. Ça me fait tout bonnement grimper au rideau.

    Celui qui me complique le plus la vie : le bruit de quelqu’un qui respire la nuit à côté de moi. Je préciserait bien en ajoutant qui respire « bruyamment » mais ma définition de cet adjectif n’est pas forcément celui de tout un chacun.

    Et pour contredire ce qui est souvent dit à propos de la misophonie. Ces bruits me dérangent également quand c’est moi qui les produit. Mais il est bien sûr plus facile d’y mettre un terme quand c’est moi et pas quelqu’un d’autre.

    Ma famille me critique beaucoup sur ce point disant que je suis invivable… Parce que je ne peux pas m’empêcher de les fixer s’ils font ces bruits. Avec des étrangers, j’arrive à me retenir. De manière globale, je pense que mon comportement s’améliore avant je ne pouvais pas retenir une remarque (sèche en général) du type « Fais moins de bruit stoplait ». Mais c’est parce que j’interiorise ma frustration, pas parce que ça m’affecte moins.

  8. Chew-chew dit :

    Comme beaucoup, je ne supporte pas tous les bruits en rapport avec la bouche, la mastication bouche ouverte etc…et ce principalement lorsqu’il s’agit de mes parents ou de ma famille proche !

  9. sarah dit :

    je n’en peux plus a chanque fois que je dort avec quelqu’un je passe des nuit entière parce que la personne respirent c’est un enfer je n’ai que 17 ans

  10. Séverine dit :

    Bonjour à tous! Je viens enfin de mettre un terme à ce que j’ai!!
    je rejoins toutes les personnes, je déteste les gens qui mangent la bouche ouverte, qui reniflent, qui se rongent les ongles.
    je pensais être atteint de toc car mon médecin m’a dit que je souffrais de névrose obsessionnelle. J’ai bien lu tout vis commentaires quelqu’un aurait il un médicament pour nous permettre de ne plus se concentrer sur ces bruits???
    le pire moment que j’ai vécu soirée moules en famille et ça fait des grands SLOUPSSSS!!! L’horreur j’aurais pu tuer toute ma famille tellement c’était insupportable!!! Bon à tous vivement qu’on trouve un remède

  11. Jonathan dit :

    Je fut misophone jusqu’à 17 ans, j’en ai aujourd’hui 20 et ça à tendance à revenir si je ne suis pas attentif. Ma mère l’était aussi, du genre à réveiller toute la maison à 3 heures du matin trois fois dans la semaine si un tel ronflait ou un autre suçait son pouce (c’est à ce moment là qu’on l’a obligé a dormir avec des boules Kies et on l’a jeté chez un thérapeute), sa misophonie est moins sévère maintenant et la mienne a disparut totalement.

    Comment? Et bas en fait je crois que c’est ce qu’on peut appeler « soigner le mal par le mal »: d’abord j’ai vu que ça s’arrêtait quand je fumais des gros pétard (c’est pas une blague) alors j’ai lu des bouquin de pharmaco et de psychologie sur la drogue, j’en suis arriver à comprendre comment une bonne (perçu comme bonne) distraction cognitive pouvait changer radicalement ta perception, et ce sans la prise de psychotrope, ou de médicaments et il existe un métier très récent dans lequel tu peux te spécialiser là dedans. Alors j’utilisais ces méthodes de fuites cognitives pour ne plus entendre ces bruits, et même les convertir, les associer à des choses amusantes (ce qui peut donner des situation très cocasse lorsque tu éclates de rire quand un ami se mouche ou déchire une feuille)

    C’est comme ça que je me suis retrouvé en 1ère année de médecine pour devenir psychomotricien, un jours je discute avec un gars qui était devenu trop tolérant aux antidouleurs et qui était pris en charge à l’unité de traitement des patient douloureux chroniques de bordeaux, et je me rend conte que son traitement est aussi fait, entre autre, de concentration et de fuite cognitive, et c’est un psychomotricien qui lui fait faire ces trucs!

  12. Jonathan dit :

    En relisant mon commentaire je vois que je ne vous ai donné aucuns outils. Vous devez utiliser en synergie ces mots, google est ton ami: Méditation, concentration, relaxation, paysage mental et Mantra.

    1. Barbier dit :

      Bonsoir Jonathan
      Peux-tu me donner un peu plus d’infos sur la méthode à suivre afin de remédier à ce problème ou un nom de psychomotricien?
      D’avance merci

  13. Dylan dit :

    J’ai 16 ans et j’ai découvert la misophonie il y a un an, mais je ne sais pas vraiment si j’en suis atteint. Mais les bruits qui m’enragent sont :
    – Les ronflements / respirations fortes
    – Les gens qui toussent / qui reniflent à répétition
    – Les bruits de mastication
    Ces bruits là me mettent dans un état pas possible depuis tout petit. Mon père m’a raconté que déjà à l’age de trois ans, je faisais des crises de colères à cause de ça. Je jetais tout ce qui me passait sous la main, j’hurlais et je pleurais. J’ai appris à me contrôler, mais l’autre jour, ma mère n’arrêtait pas de tousser, ça m’a énervé au plus au point et j’ai cogné mon lit contre le mur. Mais j’arrive à me calmer, la plupart du temps.

  14. lesjeux dit :

    bonjour les bruits qui me derangent le plus sont : la respiration, les chewing-gums machés la bouche grande ouverte ainsi que les bruits divers de bouche : manger la bouche ouverte, tousser…

  15. Maëlle dit :

    Je ne sais pas si je suis atteinte de misophonie je viens de découvrir que celà existait aujourd’hui.

    Je n’ai jamais parler à personnes de mes réactions à certains bruits, j’arrive à contrôler ces réactions même si ça me bouffe de l’intérieur.

    Pour moi les bruits dérangeant sont les respirations fortes par la bouches, la mastication bouche ouvert (bien que ce se soit calmé), le ronflement et le bruit des horloges.

    Après à partir du moment ou je me couche n’importe quel bruit provoqué par un être humain, porte qui claque, basse de télé et j’en passe, peut me déranger au point d’être énervé et ne plus pouvoir dormir mais j’ai trouver la solution en la merveilleuse invention qu’est la boule quiès.

  16. Marion dit :

    Les bruits qui me mettent hors de moi?
    -Tout ce qui a trait à l’acte de manger ou de mâcher du chewing-gum (bruits de lèvres qui s’ouvrent et se ferment, claquements de langues, bruits de salive, déglutition).
    -Reniflements.
    -Marmonnements.
    -Bruits de pas avec ou sans chaussures (mais plutôt avec, surtout s’il s’agit d’allers-retours incessants).
    -Gestes de stress (stress dans les jambes, faire cliquer un stylo, remuer les doigts…)
    -Claquements
    -Emballages alimentaires (je trouve que les produits emballés devraient être interdits au cinéma, tout devrait être servi dans des cartons comme pour le pop-corn)
    -Le tic-tac d’une horloge.
    -Les sonneries de téléphone (particulièrement celle qui imite un sifflement, celle-là est vraiment agaçante)
    -La sonnette (surtout quand la personne insiste, des fois je ne peux pas ouvrir tout de suite alors plus on insiste plus je fais traîner, comme pour « punir » l’auteur).
    -La fermeture à distance des voitures.
    -Les klaxons

    C’est tout ce qui me revient pour l’instant

  17. VICKI dit :

    Je viens d’apprendre que ce trouble avait un nom et j’avoue que c’est plutôt rassurant. J’ai 21 ans et je pense que pour moi cela a commencé vers l’âge de 12 ans. Par contre, à l’opposé de la plupart d’entre vous j’ai la chance de constater que ça s’améliore plutôt avec le temps. Ma soeur jumelle est atteinte du même « mal » et à 12 ans je peux vous dire que les repas étaient infernaux… Impossible également de regarder un film en famille car j’entendais chaque respiration de la personne située à moins de 5 mètres de moi… A l’époque cela visait presque exclusivement les membres de ma famille.. Aujourd’hui heureusement les repas sont vivables j’entends beaucoup moins les bruits des membres de ma famille cependant les sortes de bruit se sont multipliés et les gens que cela vise également mais l’énervement est moins intense ce qui compense.. Ce qui me pose le plus problème ce sont les bruits de clavier, c’est horrrrrible, surtout lorsqu’on entend que la personne efface…. c’est insupportable… Moi qui suis étudiante c’est assez handicapant… Ma meilleure amie suit les mêmes études que moi et sa façon de taper m’énerve particulièrement (d’autres personnes m’énervent bcp moins je ne sais pas pourquoi 🙁 ) du coup je fais souvent exprès d’arriver en retard en cours pour ne pas être à côté d’elle…. Sinon je ne supporte pas les chuchotements, surtout à la bibliothèque : je préfère qu’on parle haut et fort plutôt que les petits bruits insupportables de chuchotement !! Les claquement de doigt… quand une personne l’utilise dans une conversation allez savoir pourquoi, ça me crispe au plus haut point.. Les sifflements du nez, les respirations pendant la nuit (ce qui est bizarre c’est que ça ne me fait ça que chez mes copines mais mon copain ça va, je crois que j’ai bcp de chance mais parfois j’ai l’impression qu’il ne fait AUCUN bruit pendant la nuit c’est presque un miracle) . La voix d’une personne que je connais qui est enrouée m’insupporte aussi beaucoup beaucoup… Le hoquet aussi, le bruit de la télé ou le bruit de fond de mon frère qui parle au téléphone de l’autre côté du mur, parfois même ma soeur qui chante.. Ah oui, les bruits que mon copain fait avec la bouche quand il fume, sentir la fumée dans sa gorge..insupportable.. Et pleins d’autres encore… J’ai réussi à ce que soit de plus en plus supportable de cette façon : comme je ne savais pas que c’était un « trouble » à chaque fois que j’étais énervée je me disais : soit je suis de très mauvaise humeur lorsque c’était le bruit provenant d’un inconnu alors là dans ma tête j’essayais de savoir POURQUOI j’étais de mauvaise humeur et j’essayais de rendre cet inconnu sympathique, lui imaginait une personnalité très gentille etc.. Si l’énervement était du à un bruit provenant d’une personne que je connais je pensais que c’est parce que sans le savoir je lui en voulais pour quelque chose alors j’essayais de réfléchir pourquoi et à tout ce que j’aimais chez cette personne… Voilà. Bon courage à tous

  18. Angèle dit :

    Bonjour à tous,
    Je ne supporte pas entendre quelqu’un siffler, ça me rend malade ; je m’énerve, et deviens quelques fois folle. Ça me mets dans un état de rage impossible (et pourtant je suis quelqu’un de très calme). Ça me donne envie de tout casser autour de moi. Juste parler de sifflotement m’énerve, et je n’ai que 15 ans. Mes parents sont des musiciens dans l’âme, et sifflent souvent, au moins dix fois par jour chacun. Je leur ai expliqué que cela m’énervais mais ils m’ont dit que j’avais un problème. Ils ont quand même fait des efforts pour ne pas siffler pendant un mois et après ont recommencer comme avant.
    En voyant que d’autres personnes sont comme moi cela me rassure, car je ne suis pas folle et prête pour l’asile.

  19. Lili dit :

    Bonjour,

    Je rejoins beaucoup d’entres vous pour les bruits insuportables, et les « solutions » que j’essaie d’appliquer :

    – Bruits de bouche (mastication+dents qui mordent la fourchette etc..)
    *Solution : Je mange seule (radical peut être, mais même si on explique gentiment notre problème aux gens en leur demandant d’arrêter ils le prennent mal..)
    – Bruits que les gens font en buvant et les raclements de gorges etc..
    *Solution : je répère les personnes « à bruits » et les évitent..
    – Eternuements (surtout ceux qui crient en éternuant..c’est comme si je me prenait une grosse claque!! c’est une réelle souffrance..)
    *Pas de solution du fait que ca arrive pas hasard malheureusement
    – Ronflements et respirations fortes à coté de mon oreille
    *Solution : Lit à part car je ne supporte pas les boules quies..
    – Bruits de clavier (je subis ma collègue de bureau qui tape comme une forcenée sur son clavier tous les jours et c’est une véritable souffrance!..)
    *Solution : vive les écouteurs !! Je sors mes écouteurs dès que ma collègue est dans sa crise de déglinguage de clavier..(j’ai du réaménager mon bureau de facon à ce que je puisse voir mes 2 telephones sonner grâce aux voyants qui s’allument car je ne peux pas les entendre avec la musique à fond dans les oreilles..)
    – Les télés et sonneries de telephones avec le son fort
    *Solution : Chez moi je prend la télécommande et baisse le son sur le minimum audible, chez les autres je demande s’ils peuvent baisser en prétextant une migraine..
    Bon voila en gros, mais ce qui m’inquiète surtout c’est qu’à force d’avoir toujours été derrière mon fils de 13 ans pour qu’il ne fasse pas tous ces bruits, maintenant lui aussi ne supporte pas les mêmes bruits que moi.. Il m’a dit récemment avoir quitté la table de la cantine sans finir son repas, parce que tous les bruits de bouches lui étaient insuportables.. Ca m’a rendue très triste car je ne veux pas qu’il souffre comme moi..
    Bon j’espère avoir un peu aidé avec mon témoignage 🙂
    Bonne journée à tous

    1. Priscilla dit :

      Je te remercie pour la solution du bruit de clavier, j’ai le même problème avec mon collègue, c’est insupportable.

      Mon responsable a accepté d’acheter des claviers silencieux, merci patron j’ai envie de dire.

      1. Lili dit :

        Merci aussi à toi Priscilla pour ton info sur les claviers silencieux je ne connaissais pas et vais en parler à mon chef 🙂

  20. Emma dit :

    -Je déteste quand ma mère marche avec ses talons en bas, le bruit n’est pas fort mais cela me met hors de moi, il m’arrive d’en avoir les larmes aux yeux, je déteste quand mon père ronfle, je suis à l’étage lui est en bas, la maison est pourtant bien isolée mais le fait d’entendre ne serais ce que la répétition de son ronflement me met la rage. Je déteste quand ma mère mâche son chewing-gum. Je déteste entendre ma soeur qui parle au téléphone dans la chambre d’à coté, je ne supporte pas. Je déteste entendre le bruit de la télé si ce n’est pas moi qui la regarde, de même pour la musique. Je déteste Par dessus tout et cela m’empêche totalement de dormir, les aiguilles des horloges. de même pour les gens qui font tapoter leur crayons ou qui les font tomber toutes les deux secondes. je ne supporte pas les personnes qui tapotent sur les tables avec leurs doigts. Les oiseaux qui piaillent dehors, quand la famille marche dans la maison, la radio dans les voitures ! c’est horrible ! ( même si cela n’a aucune rapport avec le son ) : – les choses qui bougent à répétition à coté de moi ou devant moi m’exaspère, exemple les pubs sur ordinateur à coté d’une vidéo que je regarde et n’arrête pas de bouger, je ne supporte pas. Tous ces bruits me font devenir incontrôlable.

  21. Marion dit :

    Question: Suis-je la seule à ressentir une douleur dans le pavillon de l’oreille quand trop de petits bruits déclenchent ma misophonie en peu de temps?

    1. Lili dit :

      Moi aussi ça me fais mal.
      Une fois je me suis je me suis retrouvée coincée au restaurant avec un voisin très très bruyant avec sa mastication la bouche ouverte (!!). Impossible de changer de place, j’ai donc essayé de prendre sur moi en subissant ce calvaire, et ben non seulement ça m’a déclenché des douleurs dans l’oreille, mais le pire c’est que c’était tout gonflé et rouge !!
      Donc maintenant je n’hésite plus si ça se reproduit, peu importe l’importance de l’événement je me lève et je pars

  22. Gaëlle dit :

    Tout les bruits ou gestes répétitifs : Quelqu’un qui mâche, qui avale, qui se ronge les ongles, qui gratte ses boutons, qui tapent au clavier, qui respire fort, qui ronfle, qui craque ses orteils ou qui les bougent, qui prend du temps a trouver ces mots avec des ‘ euuuh ‘ qui fais du bruit avec ses bracelets, qui rigole fort, qui trifouille sa barbe ou cheveux et que ça fasse un bruit de paille tout sec, qui chuchote, qui grince des dents etc, tout ces bruits et gestes me rendent violente, je sent que sa bouillonne en moi. J’essai de faire un travail sur moi même, ce qui est dangereux c’est le moment ou je demande a la personne d’arrêter, et qu’elle continue, qu’elle ne m’écoute pas ! Il n’y a que ma soeur qui me comprend, m’enfin, elle c’est moins pire que moi mais voila, elle me comprend, et les autres non. Tout bruit ou gestes repetitif humain me genent, me rendent folle, au point de me prendre la tête, a un point ou je ne peux plus etre avec ma famille sans que je puisse m’enerver secretement, cela change mon humeur d’un seul coup, enfin voila.

  23. lyl dit :

    Bonjour,

    Moi les bruits qui m’insupportent au plus au point c’est quelqu’un qui mâche la bouche ouverte et le second c’est quand on se gratte ça me rend à moitié dingue et ça vire souvent en dispute… si vous avez une solution pour atténuer cela je suis preneuse merci

  24. Hugo dit :

    Bonjour, j’ai actuellement 16ans et je suis atteint de Misophonie.
    Depuis mes 13ans a peu près les bruits de chewing-gum, de mâchoires etc (bruits aux moment des repas..) m’irritent et cela m’handicape.
    Quand on mange en famille, entre amis et autre, je ne fais pas exprès mais je suis concentré…
    Ma colère peut aller de « Tu peux manger proprement stp » à des pétages de câble genre, quitter la table, engueuler les gens et même avoir l’envie de se défouler en tapant des murs ou agresser les personnes ne savant d’après moi pas manger.
    L’envie de crier, de pleurer, avoir une boule de haine en soi sont pour l’instant mes pires symptômes…
    Et d’après mes recherches cette maladie ne peux pas se guérir et s’aggrave avec l’âge. Si déjà à 16ans j’ai des réactions comme celles ci, ou cela va m’amener…

    1. Lily dit :

      Bienvenu au club, c’est assez alarmant de ressentir des trucs comme ca, c’est handicapant pour la suite, mais c’est vrai que, (oui je sais, d’après nous u_u) ces gens ne savent pas manger normalement >< !!!

  25. Lily dit :

    Pour ma part, ce sont les bruits de mastication et de déglutition… C’est insupportable pour moi, limite j’aimerais mieux manger seule pour n’avoir rien a entendre ! Tous les bruits qui viennent e la bouche, langue, je déteste ca ! Ca m’énerve a un point ! Mais c’est ca le plus bizarre, ca me dérange peut être un peu, mais ca m’énerve beaucoup plus qu’autre chose !

  26. sandy dit :

    Bonjour, je viens d’apprendre avec votre article que ce que je prenais pour un manque de tolérance chez moi en fait a un nom.
    Autant je peux ssupporter la tv ou la radio qui fonctionne sans que je n’y prête attention, autant tout les bruits « inutils », comme j’aime à les nommer, me font du tort.
    Les bruits de mastication ou de deglutition, les stylo à billes que les gens font cliquer nerveusement, les jambes qui s’ agitent frénétiquement, …. etc… sont des nuisances qui me gâchent la vie car elles altèrent mon humeur. J’ai même la sensation d’avoir les oreilles trop fragiles car parfois je préfère les boucher pour ne pas ressentir de gêne!

  27. Armelle dit :

    Bonjour, je croyais que j’étais seule au monde dans cet état là ! La misophonie me pourrie la vie au quotidien. Mon entourage pense que j’ai juste mauvais caractère. Les bruits qui m’insupportent le plus sont les respirations fortes, les bruits de déglutitions, les gens qui claquent leurs dents apres avoir baillé, les bruits répétés de quelqu’un qui clique sur une souris d’ordinateur, avec le bruit du clavier, les voix sourdes la nuit ou le son d’une télé allumée dans la maison…également les pleurs ou les aboiements du chien, les gens qui marchent comme des éléphants dans une maison et que ca résonne. Bref, je suis obligée de dormir avec des boules quies toutes les nuits, particulièrement avec mon copain qui a une respiration forte. Aller au cinéma est difficile aussi, les gens qui parlent, les bruits de pop corn. Le pire c’est que je ne peux pas m’empêcher de faire des réflexions aux gens que j’aime, j’ai honte de m’entendre dire  » tu respires fort » à mon copain… Il me répond en général  » pardon d’exister « , mais comment expliquer cette rage qui monte avec certains bruits ? Petite j’ai eu des relations compliquées avec mon grand père à cause de mes regards haineux et mes réflexions dès qu’il mâchait… La seule chose qui me calme c’est la musique a fond. Aujourd’hui quand je suis avec mes amis et que ca arrive j’essaie de faire bonne figure de peur de les perdre, mais au fond je bouillone de colère et d’angoisse.

  28. clacla dit :

    Bonjour,
    Oui cela fait « plaisir » en quelque sorte de lire vos témoignages! je viens d’apprendre seulement à 39 ans que le fait de detester certains sons s’appelle la misophonie, et que je n’étais pas seule à avoir ce problème..moi idem, bruits de bouche ( qd qqn se ronge les ongles ou qu il a la bouche seche ou qd il mache la bouche ouverte avec un chewing gum ou lors des repas ), ça a commencé qd j’étais jeune et que ma mère se curait les dents avec une aiguille ( encore maintenant mais elle essaye de le faire loin de moi ..) – A partir de là surtout les sons répétitifs me gonflent: le tic tac des horloges, qqn qui tape du bout du pied par terre nerveusement, ou en ce moment ma collègue voisine qui fait « tsst » « tsst » tte la journée, qd elle a un problème sur son pc et que ça ne fonctionne pas ( « rooo tsst » ), qd elle se leve et va poser une question à qqn, qd elle dit bonjour « tsst bonjour » idem au revoir, etc etc..je lui ai fait la remarque ..car j en pouvais plus..elle a fait plus ou moins attention un temps, puis c est reparti…pareil je l apprecie beaucoup mais à cause de ça je l’évite et je ne lui parle plus bcp…je vais m’acheter un super casque audio atténuant les bruits extérieurs, mais bon c est qd meme embetant de porter ça tte la journée, du coup on se sent un peu asociale en s’isolant comme ça..ce que je n aime pas non plus idem que certains c est les papiers qui font du bruit au ciné et que les gens aiment bien froisser pendant des heures alors qu ils pensent qu on ne les entend pas…la nuit effectivement je porte des boules quies car le moindre petit bruit me reveille..l orl m a dit que j avais une tres bonne ouïe je ne sais pas si c est relié?? les boules quies je les porte depuis l année du bac car j avais besoin de dormir et mes voisins à la retraite jouaient svt au poker bruyamment le soir jusque tres tard…
    ce qui est le plus terrible voila, ce quand on fait des remarques aux gens qu on aime et qui le prenne mal..surtout avec ma mere qui parfois me dit que je suis « méchante » parce qu elle ne comprend pas qu elle fait des bruits de bouche et que ça me tape sur le système..idem avec ma collègue en ce moment..
    sinon je suis celibataire donc à la maison je suis tranquille et je ne suis pas obligée de me depecher de manger qd meme..il y a des personnes qui sont derangées par plus de sons que moi, ca doit etre vraiment handicapant, apparemment il y a plusieurs degres pour ce « probleme »
    sur le net, j ai vu qu il faut ss doute suivre une therapie comportementale ou de l hypnose!! pourquoi pas c est une piste à suivre..
    bon courage aux autres..je vous comprends..

  29. Alice dit :

    Bonjour,
    Si vous saviez comme je suis heureuse de pouvoir mettre un nom et une causalité à ce que je vis depuis des années ! Malheureusement, si j’ai donc pu expliquer d’où vient ma répulsion pour certains sons à mes proches, ceux-ci ne se montrent pas du tout compatissants et continuent à me juger négativement pour ce que je peux désormais qualifier de véritable « maladie » ! Ma mère m’a même rétorqué : « Ah ben voilà ! Tu vois ce que j’endure ?! » en soulignant le fait que ce sont des « sons normaux » qui déclenchent mes « crises ». J’espère qu’un jour les gens y seront sensibilisés…
    Pour ma part, j’ai donc une répulsion totale de certains bruits alimentaires et tout particulièrement lorsque mes parents mangent du yaourt, de la soupe ou des aliments semi-liquides… ma mère ayant en plus la manie d’avaler partiellement sa cuillère avant de la ré-enfourner dans la bouche (charmant ! ^^’), cela ne fait qu’aggraver mon dégoût. Je ne supporte pas non plus lorsqu’elle mâche son chewing-gum la bouche ouverte ou lorsque j’entends un « claquement » lorsqu’elle force sa respiration pour expirer. C’est vraiment horrible pour moi et encore plus difficile à vivre parce que… je ne fais pas exprès !! J’aimerai tellement ne pas être dérangée par ces sons… et pourtant ! Je suis obligée de quitter la pièce et d’aller me calmer, ou d’essayer de camoufler le son en écoutant de la musique ou en me bouchant les oreilles. Et la plupart du temps, je suis également obligée de fermer les yeux afin de ne plus voir la scène. J’ai 23 ans et cela dure depuis que je suis petite.
    Si seulement mes proches pouvaient comprendre que je n’en n’ai pas « après eux » comme ils le pensent, mais que c’est bien un problème lié à mon cerveau un peu toqué… car oui, en plus de ça, j’ai effectivement des tendances un peu « maniaques » (j’aime bien les choses alignées, sans non plus rentrer dans l’excès) et suivre ma petite routine du quotidien pour me sentir relaxée et apaisée.
    Pffiou ça fait du bien d’en parler et de lire vos témoignages ! Merci pour ce site !! ♥♥

  30. Sophie dit :

    Besoin d’aide !!! Au boulot, nous sommes une toute petite équipe (5 personnes).
    Nous avons une assistante qui se prend pour la patronne, qui tyrannise tout le monde (au point que le patron n’ose rien dire), qui se la joue femme fatale avec des mini-jupes (très mauvaise idée quand on est courte sur patte, ça tasse !) et qui marche d’un pas lourd et plus que vulgaire avec des petits talons pointus sur le parquet et le carrelage.
    Elle se prend pour une persécutée à la moindre toute petite remarque ; à tel point que plus personne n’ose rien dire à la Duchesse.
    Quel serait votre conseil pour lui clouer le bec, et les talons ?

  31. Mélissa dit :

    Le pire pour moi ce sont les bruits liés à la mastication. Surtout les chewing-gums, j’ai découvert avec horreur à quel point en déménageant au Royaume Uni (le mâchouillage intensif suivi d’une bulle est bien plus courant qu’en France je trouve).
    Mais j’ai aussi horreur des gens qui se raclent les ongles et de tous les bruits qui s’en suivent. Surtout si ça devient répétitif!
    Les sifflements, fredonnements et autres « hum hum » musicaux sont parfois plus gérables, en fonction de circonstances, en revanche je craque quand des gens parlent inutilement à voix basse, douce, feutrée. J’ai envie de les secouer et de leur dire de crier, plutôt.

  32. so88ciere dit :

    Moi j’ai ma sœur enrhumé qui me dérange parce qu’elle respire trop fort et en plus la nuit c’est difficile parce qu’elle ronfle.
    Alors je ne peux pas m’endormir.
    Aider moi, je vous s’en supplie.

  33. ENLTaeyang dit :

    Bonjour,
    j’ai énormément du mal à suivre à côté de quelqu’un qui mange en laissant la bouche ouverte, et même si ce n’était pas ouverte ça me met hors de moi de toute manière . Le son du clavier ,même la souris, avant c’était normal mais maintenant oh ! Le son de la manette du play’ mais vraiment j’ai énormément envie de la prendre des mains de mon frère et la fracasser, le son de la télécommande, j’ai l’impression que ce son me fait vibrer et remonte toute l’agressivité en moi, sérieusement ça craint ! Le chewing-gum, je hais celui qui l’a inventé… On me prend pour une maniaque et je ne supporte rien !

  34. Ides dit :

    Pour moi, le summum étant le cliquetis des bics! Grrr.
    Et travaillant dans un bureau administrative à 30, je suis gate.
    Solution musique avec écouteurs, mais attention au long terme.

  35. Priscille dit :

    J’ai 35 ans, et je découvre seulement aujourd’hui que cette hypersensibilité à certains bruits porte un nom, et que beaucoup de personnes en souffrent.
    Pour ma part, j’ai toujours eu du mal avec les bruits de mastication, de succion, les personnes qui mangent la bouche ouverte (notamment les enfants : pas de bol, je bosse avec des enfants :)).
    Mais contrairement à ce que j’ai pu lire dans les nombreux témoignages ici, cela ne m’irrite pas au point d’avoir des palpitations ou de m’énerver. Je pense que ma réaction était beaucoup plus forte lorsque j’étais plus jeune, mais avec l’âge j’ai sans doute apprit à gérer mon agacement, en reportant mon attention sur autre chose.
    Tout cela pour dire que je vis très bien avec cette particularité.
    J’ai lu qu’une étude effectuée à l’Université Northwestern affirmait que « si elles sont utilisées de la bonne manière, ces susceptibilités peuvent rendre la vie plus riche et nuancée, donnant davantage de subtilité aux expériences ». Je pense que j’en suis là, je sais apprécier des choses que d’autres ne voient même pas.
    Alors ne désespérez pas, dites-vous que vous avez du génie créatif ! 😉

  36. zahra dit :

    Moi j aime pas des gens qui mangent avec des bouche ouvert, les toux , ronflement qui bouge trop pendant la nuit franchement j trouve ça anormale et m énerve bcp

  37. Amémé dit :

    J’ai du dire a une fille qui mâchait sa gum comme une vache, de ne pas en manger si elle n’était pas capable de fermer sa bouche. Je suis incapable de manger a coté de quelqu’un qui fait des bruits de gorge, ou mange la bouche semi-ouverte. Je suis pas capable d’endurer quelqu’un qui siffle du nez. Ou quelqu’un qui ronfle ne serais-ce que très peu.

  38. Céline dit :

    Je ne supporte aucun son de mastication, et c’est gênant. Je ne supporte pas de manger avec mon mari, je dois monter le son de la télé. Je sais que c’est pas le cas mais pour moi c’est comme s’il le faisait exprès, le pire c’est quand il mastique de trucs style banane ou autres… c’est mou et pourtant on dirait qu’il broie un bout de vieille carne!!!!! Après s’ajoutent les chiens et leur toilette insistante de préférence juste à côté de moi… etc.

  39. Youn dit :

    Enfant, je detestais certains bruits d’origine organiques: ronflement, baillement, souffle, bruit de rot, aboiements. A cela, d’autres bruits surtout ci ceux ci ont lieu la nuit, moto, voiture, tout bruit par à coup. Puis depuis 6 ans, suite à une thérapie et autre chose que je ne peux mentionner ici, un bruit me rend tout simplement fou: c’est le mot: hein et je l’entends toutes les 10 secondes, tellemnt les gens ne sont pas à l’écoute et ça me rend fou a tel point que je vis avec des boules quies et que je suis désociabilisé, en partie. Et en même temps, je développe quelque chose qui s’apparente au syndrome de Gilles de La Tourette. Je viens juste de prendre connaissance de la misophonie, je me reconnais a 200 pour cent et je vois que je ne suis pas seul au monde.Je vais donc prendre contact avec d’autres personnes.

  40. S dit :

    Je suis réellement très surprise de lire tout ces témoignages. Je pensais être seule au monde avec cette hyper sensibilité auditive qui me rend malade, mais visiblement ca n’est pas le cas. Je suis très sensible aux bruits et même plutôt aux sons depuis mon enfance. C’était au départ juste certains bruits comme: mon père buvant ca soupe… Le bruit qu’il faisait m’exaspérait (et m’exaspère toujours d’ailleurs) au point de vouloir à tout prix m’en aller. Mais le problème s’accentue avec les années et commence réellement à me gâcher la vie. Quand je vais en bibliothèque pour travailler le moindre petit bruit me rend malade et ne parlons pas des touches de clavier qui VRAIMENT ME RENDENT DINGUE !! J’ai raté mes derniers examens car j’étais incapable de me concentrer. Le moindre petit bruit dans ce dit « silence » venait me perturber. Et puis comme la plupart d’entre vous le disent bien c’est un sacré cercle vicieux car finalement on finit par chercher inconsciemment ces bruits pour les hair de plus belle. J’ai récemment eu comme une énorme crise d’angoisse à deux reprises à cause de voisines de classes qui mangeait leur sandwich. Au lieu de retirer le papier plastique une bonne fois pour toute elles le retiraient un petit peu, au fur et à mesure… Alors là on peut dire qu’entre le bruit du plastique et la mastication j’étais clairement servie! J’ai commencé à me sentir très angoissée, j’avais comme des frissons et une envie folle de me mettre à pleurer ou d’hurler. Je n’ai pas pu garder ma colère alors j’ai sorti un petit « nan nan là clairement j’en peux plus…Je vais pas tenir » ou un truc comme ca sur un ton exaspéré. J’ai bien sur du mentir à mes amis en mettant ca sur le dos de la quantité de travail qu’on venait de recevoir. Bref je pourrai donner encore beaucoup d’exemple comme l’exasperation que je ressens quand je suis avec ma mère que j’adore et qu’elle boit: depuis qu’elle est bébé sa glotte fait beaucoup de bruit quand elle avale un liquide. Ca me rend malade! J’aimerais réellement apprendre à me contenir car cela nous rend intolérant et invivable pour les autres. J’ai l’impression d’être tarée !! Je n’ai que 24 ans et autant dire que cela m’affole car si ca s’accentue comme ca comment vais-je pouvoir vivre avec quelqu’un, travailler tous les jours avec les mêmes personnes -qui auront des habitudes bien précises et seront surement bruyantes-, ou avoir un jour des enfants, si le moindre bruit répété m’exaspère…?!

  41. Bibi57 dit :

    Je ne supporte pas entendre quelqu’un manger à coté de moi, entendre le bruit de la mastication! Quand j’entend quelqu’un manger j’ai une envie subite de violence… En bref de faire cesser ce bruit insupportable.

  42. Andrea dit :

    Je viens de découvrir le nom à mon problème. Je ne supporte pas le bruit. Les sons, ça va des sons de bouche mastication mais ce n’est pas le pire, l’horloge, le chien que se lèche, les gens qui se grattent, le bruit de la machine à café ou du frigo, le bruit quand on pose un objet, le bruit du clavier, le frottement de tissu, le bruit des machine à coudre, une porte qu’on ouvre, le bruit du feutre au tableau, la respiration des gens est horrible. (J’en oublie surement beaucoup) mais on ne peut pas demander aux gens d’arrêter de vivre parce que le moindre bruit nous énerve… jusque là j’engueulais mon chéri constamment « arrête de tapoter le chien c’est horrible ce bruit » et il rigole en me demandant « mais qu’est ce que ça te fait sérieux?! » Et je ne sais pas quoi répondre. Finalement je comprends mieux grâce à ce mot que c’est une sorte de maladie…

  43. lina dit :

    bonjour je mappelle lina jai 8 ans et je ne supporte pas le bruit des gens qui manqent et qui mastiquent . il ya beaucoup de gens qui ont la meme maladie que moi et ca rasure je ne suis pas la seule qui a la mysophobie.

    lina.b

  44. madam dit :

    Je ne supporte pas le froissement du papier et des poches ainsi que la fourchette qui grisse dans l’assiette.

  45. alain g dit :

    Bonjour, je viens de lire toutes les personnes atteintes comme moi. Tout m’énerve et cela me donne des sifflements d’oreilles.J’ai 63 ans et personne ne donne son avis.

  46. Mademoiselle_ dit :

    Bonjour,
    C’est vraiment rassurant de lire ces témoignages..je me sens moins seule et surtout j’ai ENFIN la preuve que je ne suis pas folle!

    J’ai 17 ans, et pourtant je souffre de misophonie( enfin un nom!) depuis mon enfance. Pour ma part, j’arrive à supporter certains bruit. En fait, je suis vraiment focalisée sur les bruits de bouche. Par exemple, les gens qui mangent la bouche ouverte, j’ai du mal à supporter. J’ai longtemps cru que j’étais folle, car personne de mon entourage n’a l’air d’être perturbé par ces bruits de mastication incessants,mais moi si! C’est pourquoi je redoute fortement le moment de passer à table, vu que je sais d’avance ce qui m’attend. Je trouve ça dommage d’un côté, car les repas, normalement, c’est quelque chose qui renforce les liens familiaux. Lors des repas, on se raconte notre journée, etc. Mais moi, je n’arrive pas à me concentrer sur autre chose que sur les bruits de mastication. C’est un enfer. Pour ne pas blesser mes proches, j’ai décidé de ne rien dire, de ne rien faire, mais c’est très difficile de prendre sur soi, de contenir sa haine. Je remarque quand même que j’ai fait des « progrès « . Il y a trois ans, lors d’un repas, j’ai pris mon assiette et je me suis levée brusquement pour aller m’asseoir dans la pièce d’à côté. C’est très impoli, je sais, mais c’était plus fort que moi. C’était soit ça, soit je devenais aggressive. Aujourd’hui, je ne dis pas que tout va bien, ce serait me mentir à moi-même. Je ne supporte toujours pas les bruits de mastication, mais disons que j’ai appris à vivre avec. Je prends sur moi pour contenir ma colère et ne pas regarder la personne de travers ( c’est dur, très dur!). Parfois, lors des repas il m’arrive de ne pas y prêter attention ou très peu, surtout lorsque le sujet de conversation m’intéresse vraiment, j’arrive à faire abstraction..c’est rare malheureusement, mais c’est déjà un bon début.. Il y a encore quelques années, conversation intéressante ou pas j’avais qu’une envie c’était d’ordonner à la personne de fermer sa bouche dans l’immédiat. Je dois quand même préciser que j’arrive à faire « abstraction  » seulement si la personne ne parle pas EN MÊME TEMPS qu’elle mastique..
    Je culpabilise souvent car je me dis que ce n’est pas de leur faute, après tout, ils ont bien le droit de manger comme bon leur semble, c’est à moi de m’adapter.. Cela va être difficile, mais j’espère y arriver un jour.
    Sinon j’ai aussi un problème avec les personnes qui ronflent( fort, trooop fort), cela m’empêche de dormir.

  47. Lily dit :

    Je ne supporte pas les bruits des gens qui boivent, les bruits de mastication d’aliments et de déglutition, les chiens qui boivent dans leur bol, se lèchent bruyamment le museau, le bruit sourd mais que j’entends plutôt bien que ma marraine fait quand elle embrasse le chien après l’avoir pris à bras, le petit « smoutch » là, les gens qui reniflent, s’embrassent de manière indiscrète, se raclent la gorge, ainsi que les bruits stridents des couverts dans l’assiette ou entendre quelqu’un qui parle avec quelqu’un d’autre dans une pièce à proximité ou alors au téléphone.
    Quand j’entends ces bruits, c’est simple, je sens un énervement incommensurable qui monte en une fraction de seconde et me prend à la gorge et alors j’ai envie de hurler ou de mettre une baffe à la personne tellement ça me rend folle. Puis bien-entendu je mets parfois mon casque et de la musique à fond dans mes oreilles pour ne plus rien entendre et malgré tout je me concentre pour percevoir si j’entends toujours les bruits dérangeants en fond sonore et si jamais je les perçois, même très faiblement, l’énervement remonte. C’est très dur à vivre et pour moi et pour mes proches… et c’est déjà allé loin. Exemple : on regarde un film en famille, le chien est dans le divan avec nous et se lèche le museau à côté de moi, je m’énerve, je lui dis d’arrêter, ma marraine tente de le calmer, il continue, ça fait au moins 5 minutes que je ne suis plus le film tellement le bruit me rend folle et je finis par quitter le salon, entrer dans ma chambre, prendre le premier objet qui me tombe sous la main et de le balancer avec rage contre un mur. Ensuite je mets minimum 5 minutes pour retrouver mon calme. Si ça se soigne, je suis intéressée :/

  48. cécile dit :

    Bonjour, difficile de faire comprendre à l’entourage que le bruit d’un verre qu’on rempli depuis une cruche ou une bouteille, le glouglou d’un radiateur ou d’une petite cascade de fontaine japonaise peut vous mettre dans un état proche de la syncope. (J’ai du arrêter de fréquenter un couple d’amis dont le plaisir était de servir le thé à la menthe de manière traditionnelle. Une horreur.). Je suis très sensible à beaucoup d’autres bruits, mais pas comme ce son là. C’est plus dans le sens que j’ai le sentiment que les gens qui les font n’ont pas de savoir vivre en société, et que j’en ai des envies de meurtre (au ciné par exemple, ils sont seuls au monde, mangent, parlent fort… Les bruits de bouche et de mastication rentrent dans mon cas dans cette catégorie aussi.)

  49. Léah dit :

    Curieux qu’à peine une personne ait mentionné les bruits de tissus, je peine de plus en plus à mettre certains vêtements, des écharpes surtout, je n’entends que ça ! En plus des évidents bruits de déglutition, de mâchoires et autres joyeusetés de bruits de bouche, les sons répétitifs sont également souvent un supplice. Mais dans mon sens, j’ai 20 ans et j’ai l’impression que ça ne fait qu’empirer depuis que ça a commencé il y a quelques années, des nouveaux genres de bruits me sont difficiles maintenant alors qu’ils ne l’étaient pas avant (le bruit des vêtements et autres tissus étant sacrément pénible étant donné que même si j’en suis à l’origine cela m’horrifie de plus en plus)

  50. loulou21 dit :

    L’aspirateur m’exaspère, la musique, les moteurs, les mal- élevés qui mangent la bouche ouverte. Peut-être vaut-il mieux mettre des boules Quiès avant de baffer quelqu’un ou de vexer des amis qu’on aime bien ? Si cela vous met en colère, dites une prière de suite pour éloigner le petit démon qui entre en nous…

  51. Pauline dit :

    Bonjour,
    Je ne supporte pas, les sifflements, les gens qui chantent et encore moins ceux qui marmonnent les chansons dans leur bouche, les bruits de mastication, de couverts qui tombent etc…, le soir j’ai horeur des bruits de pas ou de gens qui parlent mais que j’entends de loin, les instruments de musique que ma famille joue, les bruits de télé ou de musique de quelqu’un d’autre, les gens qui gloussent quand ils regardent une vidéo ou une publication qui les fais rire, les gens qui se rongent les ongles, se raclent la gorge, reniflent, toussent etc.
    Ça me pourrit la vie car les repas et le coucher devient insuportable pour moi. Je me mets en colere envie d’étrangler les gens qui font ça.

    1. Aubanne71 dit :

      Pareil, les gens qui chantonnent à côté de moi me rendent dingue. Par contre, j’adore la vraie musique et les vraies chanteurs.

  52. Pascale dit :

    Ce qui m’énerve, c’est d’entendre manger bruyamment, une personne qui déglutit fort quand il boit. Il y a aussi quand les personnes croquent les bonbons, mangent des biscottes, tout ce qui craque.

  53. hamet dit :

    Bonjour, tout d’abord j’ai lu une partie de vos commentaires, courage, je me sens pas si touché par cette mysophonie que ça, ou ce n’est que le début, bref, je supporte pas mon chien qui ne fait que se lécher (carlin), les pleurs des bébés, enfants, le machouillage bouche ouverte, le matin au déjeuner et le soir surtout, je pense que c’est lié à la très grande fatigue accumulé. Quand j’écris un mail, ou autre que je lis ou est au téléphone les bruits autour me déconcentre, ça m’énerve à un point je balancerais n’importe quoi !!! Ce qui me soulage plonger ma tête dans l’eau de la baignoire me détend, faites l’essai, mais ça coûte cher l’eau, on ne peut faire des bains tous les jours !!! Courage à tous

  54. lolo dit :

    Le laçage des chaussures cela fait un crissement qui donne mal aux dents

  55. Bentaja dit :

    J’ai 37 ans et je souffre depuis l’âge de 10 ans. C’est incroyable de voir que je ne suis pas seul à ressentir ce mal-être lorsque je suis à côté de personnes qui mastiquent ou qui font du bruit avec leur bouche en mangeant : bruit de salive par exemple. Hier, je suis dans le RER en Île-de-France, une personne mâchait un chewing-gum en faisant un bruit insupportable, tellement insupportable que je suis descendu du train pour attendre le suivant… pour moi une réelle souffrance…

  56. Carnesse Céline dit :

    Bonjour, j’ai 38 ans et les portes qui claquent me procurent un stress incroyable et ce depuis mes 16 ou 17 ans. J’habite dans une maison où nous ne sommes que deux habitants mais mes voisins ainsi que le commerçant du rez-de-chaussée, ne cessent de claquer les portes à longueur de journée. Cela me met dans un état de colère terrible, si bien qu’il m’arrive de crier certains jours (très certainement les jours où je suis plus fatiguée que d’autres). Je leur ai déjà fait part de mon inconfort face à ce bruit mais ils n’en tiennent pas compte… Du coup, lorsque je suis chez moi, j’ai constamment mon casque sur les oreilles avec la musique à fond pour ne pas l’entendre, ce qui au fil des années me cause des soucis d’audition (j’ai perdu quasiment la moitié de mon audition de l’oreille droite !) Je ne sais pas quoi faire…

  57. Aicha dit :

    Bonjour, j’ai 28 ans et depuis longtemps, je me suis rendue compte que je ne supportais pas certains bruits. Surtout les bruits liés à la bouche, la mastication, ceux qui boivent du thé, quand quelqu’un avale sa salive, ça me met hors de moi. Cela fait déjà 3 mois que je travaille dans une entreprise open space avec des collègues mais il y en a une qui me met dans un état terrible. L’autre jour j’ai vraiment pleuré au bureau car s’était plus fort que moi. Je n’ai rien contre ces personnes car je sais maintenant grâce à cette page que je suis malade et qu’il y a d’autres personnes comme moi. Je traine partout avec mes boules quies même au bureau. Je les mets et parfois il arrive qu’une personne me parle sans que je l’entende. J’ai honte d’en parler autour de moi, c’est la 1er fois que j’en parle, du coup je préfère tout le temps être seule, et ça fait vraiment mal. Avec mon copain, j’apprends petit à petit à supporter certains de ces bruits mais il ne le sait pas. Comme pour combattre ces bruits souvent je me bouche les oreilles, où je mets mes boules quies, ou je fais un bruit plus fort, je tape sur la table ou je retiens ma respiration en serrant mes doigts. C’est vraiment insupportable. Je souhaite un bon courage à tout le monde.

  58. Marie dit :

    Moi qui pensais être juste super difficile et chiante… Les bruits que je ne supporte pas (réel dégout, je dois mettre des écouteurs, me boucher les oreilles, ou changer de place) : quasi tous les bruits humains (éternuements, reniflements, les gens qui aspirent leur salive/ de l’air en parlant, la mâchoire qui grince, les ronflements, sifflements, parfois même une voix spécifique ex. À la télé, je dois changer de chaîne car cela m’irrite au plus haut point, le brossage de dents, mastiquage de nourriture, ou le bruit des chips. Autres sons qui m’irritent (sans avoir de dégout) : quand une personne boit et termine par un « aaaaahhhhhhhhh », tic tac d’une horloge, craquements des os (je le fais aussi mais mon bruit ne me dérange pas du tout), un tic de langage, une fois que je l’ai remarqué je n’entends plus que ça, limer ou couper les ongles, n’importe quel bruit répétitif.

    1. juliette dit :

      Moi aussi je pensais être particulièrement chiante… Ma famille et mes amis aussi… Je viens de découvrir (j’ai 64 ans) que cela a un nom et que je ne suis pas la seule dans ce cas.

  59. Océane dit :

    Bonjour, je m’appelle Océane, j’ai 18 ans. Je ne supporte pas les petits bruits, les gestes que les gens font sans s’en rendre compte mais qui m’énerve comme le bruit des ongles sur la table, une personne qui tremble, ou qui bouge sa jambe… Mes amis et ma famille en ont marre que je leurs disent tout le temps d’arrêter de faire quelque chose.

  60. Stéphan Salvan dit :

    Bonjour à tous, essayez l’hypnothérapie ça pourrait vous aidez. Moi j’aime siffler alors je siffle.

  61. François M dit :

    Bonjour, désolé, je n’ai pas de solution, mais j’ai l’impression que d’en parler (ou écrire) me fait du bien. Moi ce sont les bruits de mastication. Il n’est pas facile d’exposer ce problème auprès des autres. On n’est pas souvent compris, sans compter le « rigolo » qui accentue le bruit pour faire drôle. Bon courage à toutes et tous.

    1. colin dit :

      Bonjour, moi le rigolo j’ai juste envie de le tuer. Si con tu es, con tu resteras. Le rigolo ne comprend pas, n’écoute pas, se fout de toi, de nous tous misophones. Des cons et des rigolos y en a un paquet en plus, ils se reproduisent comme disait Coluche. Bon courage

  62. Aubanne71 dit :

    À part les bruits de mastication, déglutition et respiration, je deviens dingue quand quelqu’un se met à chantonner à côté de moi. Le craquement du bois dans un feu de cheminée me gonfle aussi. Parfois j’ai l’impression d’être aigrie, mais c’est plus fort que moi.

  63. cayron dit :

    Bonjour j’ai 60 ans et j’ai parcouru ce site je découvre le nom de mon problème à savoir que je ne peux plus supporter le bruit des voisins, leurs conversations plus ou moins fortes, les cris des enfants, les portes qui claquent… J’ai déménagé car il y avait des voisins très bruyants avec une piscine et des cris d’enfants… c’était insupportable. Paradoxalement ce sont des bruits se déroulant dans ma vie privée. En dehors de chez moi le problème ne se pose pas. Fête foraine, récréation d’école, je peux le supporter à condition que cela ne soit pas chez moi. J’ai déménagé dans un hameau et cela recommence avec les conversations des voisins et par manque de chance un couple a emménagé et ils ont un enfant de 3 ans. Imaginez ma douleur… obligatoirement je porte un casque anti bruit…

  64. Georges (B) dit :

    Il y a évidement énormément de commentaires et il est impossible de tous les lire. Peut-être que le mien sera une répétition de ce qui aura déjà été dit… Ce qui me surprend le plus, c’est que tous ces bruits ne m’énervent que s’ils sont créés par d’autres personnes. Je peux me couper les ongles, croquer une pommes ou des chips,… sans le moindre problème. Et chose encore plus curieuse, c’est que si je donne un chips à mon chien, le bruit ne m’agace pas du tout. Je crois qu’il y a une autre ‘dimension’ à notre trouble (du moins pour moi) : l’irritation n’est entraînée que si la personne qui émet le bruit pourrait l’éviter. Peut-être que d’autres parmi vous me confirmeront la même chose…

    1. Quichotte dit :

      Moi non plus je n’ai pas lu tous les commentaires, mais je me reconnais dans tous ceux que j’ai lus !
      Pour répondre à Georges B, moi aussi, je peux renifler dix fois de suite, claquer les portes sans que ça me dérange le moins du monde ! Mais alors quand c’est quelqu’un d’autre… je deviens dingue, j’ai envie de mordre la personne, de hurler et de pleurer. Les transports en commun sont devenus un vrai calvaire (téléphones, musique… c’est de pire en pire, et les boules quiès ne servent à rien !). Quelqu’un a déjà consulté à ce sujet ? J’hésite à aller voir un ORL… ou un psy ! ?

      1. colin dit :

        Bonjour, orl c’est fait tout est ok. Psy deja vu deux, aucune solution, juste une piste « apprenez à méditer » je vais peut-etre tester. Hypnose une séance pas de résultat. Homéo pas de résultat. Anti-dépresseurs légère amélioration. Constat personnel plus tu es fatigué, plus tu es sensible. Je suis toujours en recherche de solution, j’ai 52 ans, ca fait 40 ans que ca dure. Bonne chance

    2. Lovelife dit :

      D’accord avec Georges B et la plupart des commentaires. La vie est dûre pour les gens hypersensibles, ajouté à cela l’empathie prononcée = calvaire quotidien :(. Du coup, je vois presque personne:( et je me sens seule à monde :(. C’est même pas rassurant de savoir que d’autres humains sont comme moi, ça m’a juste fait sourire (on est un peu tordu hein). Il est vrai que le manque de savoir vivre, savoir être et le nombre d’humains et d’ignominie qui augmentent ne vont rien résoudre :(. Comme me le répète constamment un proche mal élevé et sans gêne : je devrai aller vivre dans une grotte ! Quand il me dit ça, j’ai envie de le rayer de la carte !! Ce qui me sauve, c’est la Nature ; rien n’est plus extasiant et rassurant que de voir et humer la Nature… celle que les sans gênes s’évertuent à polluer !!!:( Peace à tous et surtout aux altruistes car sans eux…

      1. Lovelife dit :

        Ps : les huiles essentielles (bio) de lavande, yang yang, bergamote, neroli et de sapins, pins… m’apaise. J’ai presque dans chaque pièce un diffuseur en céramique pour la diffusion d’huiles essentielles (je les ai trouvé au e.leclerc (l’appareil) et Aromazone.fr pour l’achat des huiles… indispensables pour vivre ou survivre aux bruits et ondes qui empoisonnent l’existence. Je terminerai en écrivant que le soit disant monde moderne est plus barbare qu’évolué :(.

        1. Lovelife dit :

          Pps : et non des moindres… la musique ; j’ai créé plusieurs playlist de musiques et sons relaxants. Pas une journée sans pour m’égayer et oublier mes fragilités. Bon courage à tous.

    3. colin dit :

      Bonjour, même constat pour moi. « Pourrait » éviter le bruit c’est bien le mot. Moi même j’évite de faire ces bruits pour moi en premier et pour ne pas déranger les autres par respect, mais les autres ne font pas attention du tout et même certains semblent prendre plaisir à faire énormément de bruits peut-etre pour se faire remarquer ou sont ils mal élevés ? C’est une piste à explorer j’y ferai attention.

  65. Colette dit :

    Moi ce qui me met hors de moi c’est Mon mari qui toute l’année a des glaires dans la gorge non seulement il déglutit constamment et tousse a longueur de journée, en plus quand je lui demande d’arrêter, de temps en temps il est fâché donc résultat je me tais et je m’énerve intérieurement. J’ai parfois l’impression que je vais attraper quelque chose.

  66. Symia dit :

    Cela fait maintenant depuis que j’ai environ 12 ans que je suis misophone (j’en ai 18 actuellement) et j’ai galéré à trouver ce qu’était la misophonie tellement c’est peu connu malheureusement. Comme la plupart des gens misophones les bruits de mastication, les fortes respirations, les couverts contre des dents me rendent dingues mais aussi les bruits de « grincements » que pourraient faire une feuille de papier ou du polystyrène… (c’est un peu hors sujet car ce ne rentre pas dans le cadre de la misophonie mais les vibrations comme celles que provoquent un personne marchant sur un parquet ou écrivant sur un table provoquent aussi des sensations similaires mais amoindris). A chaque fois que je perçois un de ces sons ça devient un calvaire pour se concentrer sur ce que je suis entrain de faire avec en plus de l’anxiété, de la colère jusqu’à avoir envie de frapper tout ce qui m’entoure et la sensation que je vais m’écrouler et fondre en larmes si ça continue et même des douleurs physiques pour certains bruits. Etrangement le fait de mordre quelque chose de très dur calme ces sensations mais c’est très compliqué de faire ça quand je suis en public. Le pire c’est de se rendre compte que ces sensations ne font que s’accentuer avec le temps et la peur de un jour vraiment péter le plombs et de s’en prendre physiquement aux autres ou à soi même.

  67. Yalda dit :

    Je vois que Je ne suis pas la seule cela fait du bien ! Je ne savais même pas que cela portait un nom, je pensais juste que c’était une conséquence de mon hypersensibilité (cela est sûrement lié de toute façon). Personnellement je ne supporte pas les bruits de bouche, les ronflements, les gens qui respirent fort quand ils mangent, les enfants qui hurlent dans les bus par exemple ou magasins (j’ai juste envie de les frapper…), les gens qui parlent fort au téléphone, les aboiements des chiens en bas de chez moi qui me réveillent inévitablement le matin et un des pires que j’ai découvert cet été : le bruit des clics de souris d’ordinateur à répétition ! La répétition de ce genre de petit bruit me met totalement hors de moi ; mon coeur se met à s’emballer et une colère prend immédiatement place. Je suis obligée de quitter les lieux ou mettre des boules quies ! C’est embêtant car mon entourage ne comprend pas forcément et me dit que je devrai être plus tolérante mais cela m’insupporte réellement !

  68. sarah dit :

    Je pense souffrir de cela depuis toujours. Ma famille a toujours pris cela pour une grande nervosité et haine des autres, et c’est très dur à vivre au quotidien. Je ne peux plus penser à rien d’autre que le bruit agaçant, je bouillonne de l’intérieur, et j’ai envie de hurler sur les gens. je suis très agressive mais je me retiens (j’essaye) surtout quand je ne suis pas avec ma famille proche. A part les bruits de mastication etc, je ne supporte pas : les gens qui jouent avec des pièces de monnaie, les marteaux et autres bruits répétitifs, les gens qui se coupent les ongles, même dans une autre pièce, les bruits pour se dégager la gorge/ le nez, les oiseaux le matin, les tapotements de doigts sur une table, le son de la radio (particulièrement quand la station n’est pas parfaitement réglée et le son très très clair, et encore), une tele/radio/musique même à très bas volume du côté de mon interlocuteur au téléphone, les ronflements, les gens qui aspirent le café ou la soupe, les craquements de doigts ou autres, quelqu’un qui se cure les dents, etc etc etc. Juste d’y penser je deviens nerveuse. Je ne peux pas dormir sans boules quies, et j’en arrive à détester les gens. J’ai développé de moi même la technique du mimétisme pour me « calmer » mais ça ne marche pas forcement, ou très peu et pas longtemps.. je vois que c’est assez commun chez les personnes soufrant de misophonie. Bon courage à tous en attendant de trouver un remède…

    1. RAFFESTIN SIMEON dit :

      Comme je vous comprends. Ces agressions sonores nous rendent agressives, et on souffre toujours d’être dans cet état, on devient méchant, alors qu’on ne l’ai pas au fond.

  69. Sara Losada Cruz dit :

    Bonsoir, depuis 5 ans je travaille à l’aéroport… donc plein de bruit partout… je peux bien travailler sans gêne mais mon problème c’est quand j’arrive à la maison. Tout bruit qui distorsione un peu ça m’énerve carrément… Conversation téléphonique en haut parleur (ça aussi au travail), le bruit de la télévision surtout quand je la regarde pas… avoir un bruit derrière et toute la journée ça me rend folle. Pouvoir pas avoir de silence ou a ça place de bruit d’une émission la où les gens crient ou applaudissent… ça m’énerve et je deviens insupportable. Ma famille dit que je suis malade, que c’est pas normal.. c’est peut être cette maladie ou mon accumulation de bruit mais ce qui est sûr c’est que j’ai trop du mal l’éviter.

  70. Dominique S. dit :

    Le bruit blanc : énervant, fatiguant et céphalogène.

  71. Arkenys404 dit :

    Ce qui m’agace vraiment c’est la machine à laver ; la roue de ma gerbille qui grince, le bruit de la tablette de ma colocataire (mais cela ne m’arrive seulement quand je suis concentrée ou que je veux travailler). Tous ces bruits m’empêche vraiment de m’investir dans mon travail. Et cela en est arrivé à un point où je pleure parce que je ne sais plus quoi faire. Et sinon pour travailler je m’isole dans un petite pièce où il n’y a personne avec un casque anti-bruit.

  72. Maïa dit :

    Bonjour,

    Je viens d’apprendre sur le net que je l’étais visiblement aussi. Je souffre du bruit depuis l’enfance, et mon père était également très intolérant au bruit. Je crains énormément les bruits aigus, j’entends les ultrasons et je hais les bruits de claquement de porte, les aboiements de chien et les bruits mouillés du corps, mais aussi les tiraillements de chaise sur le sol, les craies qui crissent. Les ondes de portable me donnent des maux de tête et je suis obligée de me protéger avec de la shungite (c’est efficace). Quand je suis fatiguée, j’entends aussi un vrombissement électrique près des prises de courant. Depuis quelques mois, mes nouveaux voisins ont un chien, et il aboie souvent : je sursaute sans arrêt et mon stress est à son maximum. Je suis si fatiguée… Ces gens ne comprennent pas malgré mes explications et mes plaintes au syndic.

    J’ai 42 ans, l’impression d’être un extraterrestre, et j’en ai assez de ma vie… Actuellement, je fais un Doctorat en Ethnologie car je voudrais comprendre l’humain… qui m’est si lointain et dont les bruits me sont trop proches.

    Je suis un « haut potentiel » et je souffre par périodes non régulières de gros désespoirs existentiels (envie de mourir +++). Ma « misophonie » m’empêche de vivre et de côtoyer les autres car je vois bien que nous ne percevons pas le monde de la même façon. Ma façon de vivre est un filtre tragique de la réalité : tout y est amplifié, tout y est souffrance et solitude, angoisses et déplaisirs. Je sors très peu, sinon pour aller répéter avec le chœur avec lequel je chante, mais je n’ai pas de plaisir à aller flâner en ville : trop de gens, de sons et de lumières (je ne la supporte pas non plus) qui me fatiguent. Les sons harmonieux (le classique seulement) me font du bien, mais je n’aime pas chanter près d’un soprano trop aigu (je suis Alto 2 heureusement !).

    J’espère avoir pu vous aider.

    Marie

  73. Ewen dit :

    Bonjour depuis longtemps je suis atteint de misophonie et ce site m’a aidé à comprendre cette maladie. Les bruits qui me dérangent le plus sont des bruits répétitifs comme des ronflements, des reniflements ou autres bruits venant du corps humain. Mais pour moi le bruit le plus dérangeant est le son que produit le hoquet et la plupart du temps ce sentiment d’énervement s’accroît quand celui-ci est aiguë, j’aimerais bien savoir si d’autres personnes sont gênées par ce bruit.

  74. Milie B. dit :

    Enfant, je ne faisais pas réellement attention aux « bruits ». À l’adolescence ça a commencé. J’ai rencontré des ORL qui m’ont confirmée une hyperacousie. Certains sons que mon oreille perçoit sont amplifiés alors que d’autres vont les entendre normalement. Aujourd’hui tout est pire et au fil des années ça s’est empiré. On dirait que je suis devenue carrément intolérante. Et cela me dérange parce que la moindre petite chose, le moindre petit bruit va me créer une boule d’angoisse dans le bide qui rapidement va se transformer en colère. Je suis souvent irritable. Quelqu’un qui émet un sifflement me rend totalement et complètement folle. J’ai juste envie de le claquer pour qui se taise. A la maison beaucoup de choses me font criser, la tv trop forte, lorsque plusieurs parlent en même temps, ma belle fille qui va répéter « papa papa papa » jusqu’à ce que son père entende, les petits bruitages de bouche de mon fils, les ronflements, ceux qui mangent la bouche ouverte. Et j’en passe. Ah oui les gens qui disent « scchhhht » afin de faire taire les autres, ou encore les klaxons de voitures. J’en deviens méchante, et j’appréhende le couché car j’entends tous les bruits du quotidien. Et je vous parle pas si quelqu’un se lève en pleine nuit pour aller aux wc, ma nuit est fichue car je n arrive plus à me rendormir car je vais scotcher sur tous les bruits de la nuit après. Mon chat lorsqu’il fait sa toilette, je trouve ça insupportable aussi. Mais je vais m’arrêter là car je peux en citer un paquet. Ah oui lorsque je suis concentrée sur quelque chose et qu’on m’interpelle plusieurs fois j’ai juste envie d’envoyer chier, mon sang monte direct. Et le pire dans tout ça c’est que je pense que je m’isole et c’est pas bon. A des moments je reverrai d’être sourde… Ce n’est pas une vie franchement. Je fais du yoga, de la méditation, et j’apprends seule à prendre sur moi mais mon corps transforme toute être douleur en psoriasis. Mes coudes, mon cuit chevelu. Je veux guérir de ce mal être car ça m’éloigne des gens alors que J aime être entourée à la base. J aimerai être aidée pour mieux vivre.

  75. Marion DAMIENS dit :

    Bonjour, pour ma part, je pense vraiment que le bruit qui me dérange le plus c’est celui des gens qui se font craquer les doigts… Je ne saurai pas décrire la sensation que j’ai à chaque fois mais dès qu’un doigt craque, je serre les dents et je ferme les yeux comme pour me protéger de quelque chose. Je déteste aussi bien sûr : quand l’eau coule goutte à goutte, les bruits de mastication, les gens qui se râclent la gorge, les gens qui reniflent, les gens qui tremblent des jambes en étant assis, le bruit et le mouvement m’insupportent, ceux qui tapotent avec leur stylo ou joue avec, les bruits de gens qui tapotent contre une table une fenêtre. Tous les bruits continus et réguliers m’agacent, cela me met hors de moi et j’ai littéralement envie d’insulter la personne qui en est à l’origine et tout faire pour qu’elle arrête cette torture.

  76. Valou dit :

    Bonjour, grâce à Monsieur Salomone, je me rends compte que je ne suis pas seule et encore moins folle, rien que ça, ça fait du bien, et je peux enfin poser un nom sur ce que j’endure. J’ai toujours été très gênée par les bruits de mastications, par des bruits inutiles avant une bouchée, des bruits de bouche inutile que je ne peux décrire. Je ne supporte pas les bruits de chewing gum, les gens qui sifflent, les bruits de respirations fortes, ou même les chuchotement… les bruits de couverts, une personne qui mange super vite, y a le bruit et la vision… Pendant toute mon adolescence ma famille s’amusait à le faire le plus possible pendant que c’était du à un mauvais caractère… Maintenant je peux leur dire ce que j’ai, même si ça les amuse encore aujourd’hui. Ils ne savent pas comment la torture est immense, et le plus dur est de rester zen… Je prends des médicaments pour me détendre à chaque fois qu’on passe du temps ensemble. Même moi quand je fais un bruit de bouche non voulu je me stresse toute seule… J’aimerais bien échanger sur comment chacun vit tout ça, et comment certains arrivent à dompter cette torture… Bon courage à toutes et tous

  77. Maryline dit :

    Bonjour, c’est quand ma mère fait un bruit d’aspiration avec sa bouche !

  78. Brun's dit :

    Bonjour, j ai lu beaucoup de commentaires et j’ai l’impression d’être 1 cas à part… contrairement à la majorité ce ne sont pas les bruits de bouche qui me dérangent le plus sauf si les personnes le font exprès… ce qui est en train de me rendre dingue ce sont les personnes qui vapotent… notamment ma compagne… je m en veux énormément car j’ai envie de lui crier dessus quand elle tire sur sa cigarette électronique… je préférerais qu’elle revienne à la cigarette classique… j ai vraiment envie de tout casser et je n’ose pas lui dire de peur qu’elle le prenne très mal…

  79. Bayet dit :

    Bonjour, je ne sais pas se que j’ai, cela m’inquiète car je deviens fou, nerveux, énervé face aux aboiements de chiens, bruits de chaise de mes voisins d’appartement… apres je sais devenir calme, et cela me pourrie mon existence, je n’ose plus sortir dehors dans le jardin de ma mère sans me boucher les oreilles, que dois je faire?

  80. RAFFESTIN SIMEON dit :

    Bonjour, les bruits de bouche en mangeant, les « tsiii » quand quelqu’un veut s’enlever de la nourriture entre les dents, les machouillements, le mâchage la bouche ouverte, les toussotements, les éternuements, les reniflements, les respirations avec le nez un peu bouché, les ronflements, les raclements de gorge, l’avalement de la salive, le bruit des gens qui grignotent au cinéma. Sinon, le cliquement répétitif des boutons de stylo bille, les pas des voisins au dessus de ma tête, les perceuses et toutes les machines à moteur bruyantes, les bruits du vol des moustiques et des mouches, même parfois le gazouillis des moineaux, quelle tristesse ! J’aime mon chat, il ne fait pas de bruit !

  81. RAFFESTIN SIMEON dit :

    Bonjour, je continue la liste plus haut : le bruit de la chasse d’eau, celui de l’urine directement versée dans l’eau de la cuvette, le « plouf » de la crotte dans l’eau de la cuvette des WC, les « prout », les bruits de vaisselle qui s’entrechoquent, les objets qui tombent (bruits soudains), les bruits que provoque le vent (claquements, chocs,…), les motos, mobylettes, les voitures, motoculteurs, tondeuses, le bruit des savates qui trainent, le bruit des talons, le cliquetis des clés (j’ai été factrice et j’avais toujours des gens dans mon dos qui attendaient leur courrier et qui faisaient bouger leurs clés comme si ça pouvait aller plus vite : l’enfer !!!!!)

  82. Cecily dit :

    Ma page d’accueil de Youtube est bourrée de videos sur le syndrome d’Asperger alors que je suis en train d’abandonnée cette idée. Alors je tape « misophonia », recherche… C’est l’horreur. Toutes les videos commencent par vous faire écouter les bruits et regarder les choses que les misophones ne supportent pas. Moi je ne peux pas faire ces tests, je dois zapper et ça ne suffit pas. Je regrette d’avoir ouvert ce truc, et ce regret dure longtemps avant que je ne réussisse à passer à autre chose. Si quelqu’un est allergique aux cacahuètes, est-ce qu’on lui fait d’abord manger quelques cacahuètes avant de lui dire : « Ah c’est vrai, vous êtes vraiment allergique aux cacahuètes ! »? Ca me fait penser que se protéger et être protégé des stimuli misophonogènes c’est sérieux, c’est le premier pas vers la sortie de l’envahissement, et on y a droit chaque fois que c’est possible.

  83. francoise dit :

    C’est arrivé avec l’âge, de plus en plus gênée par les petits bruits comme le clique de stylo, le bruissement de feuille ou sac plastique, parfois une respiration forte d’une personne… tout cela m’envahie la tête et je ne peux plus rien entendre d’autre… J’ai un fils autiste mais il n’est pas gêné par ce type de bruit, lui c’est plus le volume sonore qui le gêne et la sur-stimulation. Je cherche un casque qui serait efficace pour reprendre une vie de famille plus sereine car j’ai l’impression de devenir acariâtre !

  84. Valérie dit :

    Bonjour, ce qui m’énerve au plus haut point, ce sont les gens qui sifflent, j’ai envie de les « tuer ». A part ça, les gens qui remuent leur café ou bol de soupe aussi, les reniflements, les tapotements, les gens qui trainent les pieds, le bruit de la fourchette sur les assiettes en gré, les motos bruyantes, les mastications, les portes qui claquent. Je pensais être anormale, heureuse de savoir que je ne suis pas seule 😉

  85. Jerome dit :

    Bonjour, les chiens qui aboient et ne s’arrêtent pas ça me rend fou, les bruits de bouche, sifflement, les gens qui reniflent (n’allez surtout pas en Asie c’est les champions), les ronflements, c’est en fait surtout la répétition qui me rend dingue. Il y aussi les gens qui ont des tocs ; qui bougent, se balancent ou qui tapent sur quelque chose comme ça pour rien, j’ai envie de les tarter direct.

  86. Cassy dit :

    Bonjour, j’ai 17 ans et voilà j’ai vraiment l’impression d’être folle des fois quand j’entends des bruits de bouche, les gens qui font du bruit en mâchant même la bouche fermée, les chuchotements et malheureusement en cours j’y suis confrontée souvent, le tic-tac d’une horloge aussi j’ai vraiment envie de tout casser à l’entente de ces bruits. J’ai même pensé à voir un psychiatre ou quoi…

  87. Lucie dit :

    Hello!
    Je suis moi aussi dérangée au quotidien par
    – la mastication,
    – une cuillère/fourchette en alu sur une casserole (celle en bois me stresse aussi, mais moins)
    – le bâillement bruyant (le discret me donne juste envie de bailler 😉 ),
    – les pieds en chaussettes qui glissent sur le sol
    – les chaussures à talons (alors que j’adore les claquettes… !?),
    – quelqu’un qui gigote sur une chaise, un canapé, …
    – le reniflement (je ne pourrai donc pas aller au Japon… TT ),
    – l’utilisation de la lime à ongle (découvert cette année)
    – le chuchotement (les vidéos où une personne nous guide pour nous relaxer m’insupporte)
    – les gens qui parlent forts : j’ai l’impression qu’ils sont en colère alors que non. Résultat, ça me stresse.
    – certaines expressions, mots ou onomatopée qui se répètent
    – le tic tac des aiguilles d’une montre, horloge,
    – une goutte d’eau qui tombe (l’attente entre 2 gouttes qui tombent est ce qui m’énerve le plus)

    Et je suis sur que j’en oubli…

    La plupart du temps, je m’éloigne du bruit ou j’arrête le bruit quand je le peux. Je mets des écouteurs dans les lieux publiques fermés, quand il n’y a pas possibilité de se déplacer.
    Pour les repas, je me bouche une oreille avec un doigt (pas ragoutant…) et j’exige que la TV soit allumée de l’autre côté. J’ai remarqué que me concentré sur un jeu sur téléphone en mangeant et écoutant la TV, me permet de moins faire attention aux bruits mais lorsque je suis trop fatiguées ou stressées, rien n’y fait et je dois me boucher les 2 oreilles.

    C’est très frustrant (la mastication) surtout lorsque j’essaie d’aider quelqu’un de ma famille. Ce noël, on a offert un téléphone portable nouvelle génération à mon père. J’ai fait nuit blanche. Le lendemain, après repas, j’ai essayé de lui expliquer le mode de fonctionnement du téléphone, mais dés qu’il se rapprochait pour me montrer l’écran du téléphone, je devais reculer rapidement à cause des bruits de bouche qu’il effectuait (problèmes de dents, sorti de repas et âge). C’était autant frustrant pour lui que pour moi. Jusqu’au moment où mes réactions l’ont énervé (il se faisait mal au dos en se penchant vers moi). Il a donc accusé de ne faire aucun effort avec mon problème et que ça l’énervait (ou quelque chose du genre…). J’ai du ranger le téléphone et me suis isolée pour pleurer. Et plus tard, je me suis à pleurer à nouveau en apprenant que mon père était tout autant mal que moi (culpabilité).

    Je pense donc que la misophonie est une triple souffrance:
    – On souffre des bruits
    – On souffre de la réaction des autres
    – On souffre parce que nos réactions font du mal à nos proches

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